Les gladiateurs

L’essentiel des gladiateurs étaient de vrais professionnels salariés et entraînés dans des centres ( ludus), que l’on trouvait dans la plupart des grandes villes romaines. Ils étaient recrutés par un impresario ( lanista ) qui les louait pour les combats. Un très petit nombre étaient des femmes.

 

Non, il y avait aussi des esclaves, des criminels ou des prisonniers de guerre qui étaient forcés de se battre les uns contre les autres.

 

Oui, il y avait le Mirmillon qui était protégé par un casque lourd, armé d’un bouclier allongé et d’un glaive.

 

Le Secutor possédait un grand bouclier, un glaive et un casque. Sa spécialité était de poursuivre le Rétiaire.

 

Le Rétiaire était armé d’un trident et d’un filet, il était protégé par une épaulière, des chevillères et un brassard. Il était traditionnellement opposé à un Secutor.

 

Le Samnite était le plus ancien type de gladiateur, du nom du peuple vaincu par les Romains. Son arme était le glaive. Il fut remplacé sous l’Empire par l’hoplomaque.

 

L’hoplomaque portait un casque à aigrette. Son épée était droite et longue. Il s’opposait au Thrace.

 

L’origine des combats de gladiateurs remonte probablement au temps des Etrusques vers 800 avant J.C. En 404 après J.C , l’empereur Honorius interdit définitivement les combats de gladiateurs.

 

Les jeux se déroulaient dans un immense stade en pierre au centre duquel se trouvaient une arène ovale. Le plus grand stade de l’Empire, l’amphithéâtre Flavien ( le Colisée actuel ) se trouve à Rome et peut accueillir 50 000 personnes. Le sous-sol est parcouru par un réseau de souterrains, où on enferme les bêtes sauvages avant le spectacle.

 

Pour protéger la foule du soleil, un immense velum était tendu entre des poteaux au sommet du Colisée.

 

Les femmes n’avaient pas le droit de s’asseoir avec les hommes. Elles assistaient au jeux derrière un mur.

 

L’arène était quelquefois inondée pour que les gladiateurs se livrent à des simulacres de combats navals.

 

Ils se battaient souvent à mort, mais quand ils étaient gravement blessés, ils pouvaient demander grâce à l’empereur.

 

Les combats opposait toujours deux gladiateurs de types différents, et les avantages de l’un étaient compensés par les particularités de l’autre.

 

Oui, s’il était encore vivant, le vaincu levait le bras gauche pour demander la grâce. L’organisateur des jeux, même si c’était l’empereur, prenait l’avis de la foule. Quand il s’était bien battu, les spectateurs pressaient le pouce contre l’index et criaient : "mitte" (renvoie-le ). Si l’empereur acquiesçait, le vaincu était renvoyé vivant de l’arène : "missus". Si la foule criait : "jugula" ( égorge ), l’empereur renversait son pouce et le vaincu était égorgé.

 

La plupart des citoyens romains et parfois l’empereur.

 

Des tribunes spéciales accueillaient l’empereur et les grands personnages. Les meilleures places étaient celles qui étaient situées près de l’arène. Elles étaient réservées aux officiels.

 

Les gladiateurs faisaient le tour de l’arène, s’arrêtaient devant l’empereur pour le saluer : « Ave Caesar, morituri te salutant.» ( Salut, Empereur, ceux qui vont mourir te saluent ).

 

Vers 380 après J.C, le christianisme devient la religion officielle de l’Etat romain. Or les chrétiens n’acceptaient pas ces spectacles violents.

Vrai ou faux