De la mise en mots à la mise en forme - suite

En 1995, retour au mur de poèmes avec les 800 cartes reçues d’enfants, de classes, mais aussi d’adultes de nombreux pays.

Ce mur préfigurait celui qui allait être réalisé l’année suivante par francine Guiet à l’Unesco dans le cadre de la commémoration du centenaire de Célestin Freinet avec plus de 1.300 poèmes reçus de classes Freinet du monde entier.
 

Liberté
La liberté c’est son destin.
Si Sara est condamnée,
Elle n’aura pas le droit à sa liberté.
Nous voulons l’aider pour lui faire regagner la liberté.
C’est inadmissible que les femmes ne soient admises.
Dans ce pays, à la liberté.

Il t’a employée !
Où est ta liberté ?

Il t’a violée !
Où est ta liberté ?

Tu l’as tué !
Pour ta liberté.

Et ils veulent t’en priver.

Mathilde Fourny et Solène Cavent, Aizenay
 

Les années suivantes, la poésie prit corps sur les objets les plus divers. Est-ce l’objet qui est prétexte à un traitement poétique ou est-ce le poème qui induit le détournement d l’objet de sa fonction ? De la chaussure mise en scène à la voiture rendue un peu plus poétique, du miroir au puzzle, l’imagination et la création furent sans limites.