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Présentation du groupe "nature" de l'IDEM44 à la suite de l'ouverture du 19ème salon Freinet de Nantes

 

Mais qu’est-ce qu’on attend pour faire quelque chose ?

On en entend parler partout autour de nous et on ne met pas ça au quotidien dans nos école ? Cela semble évident, cela fait écho dans notre vie mais nous ne le plaçons pas au cœur de notre travail.

De quoi s’agit-il ? De notre préoccupation de réfléchir au présent et à l’avenir sur notre planète.

C’est sur ces bases que s’est constitué le groupe nature cette année. Nous avons passé une journée au début des vacances de la Toussaint à nous pencher sur les textes de Freinet et nous avons été étonnées de voir à quel point certaines de ses phrases pouvaient faire écho aujourd’hui.

Pendant les vacances de février nous nous sommes retrouvées pour une autre journée d’échanges autour de nos pratiques. Nous avons cherché à voir ce que nous pouvions faire au quotidien pour essayer de changer des choses, en faisant davantage attention aux gaspillages et déchets de toutes sortes que nous générons dans nos classes.

Nous avons aussi essayé de mesurer l’impact pédagogique que cela peut avoir quand on place la connaissance et le respect de la nature au cœur des apprentissages et de la vie de la classe. Cela appelle à sortir de la routine, à se questionner sur la place et l’authenticité des écrits, à poser un regard nouveau sur nos pratiques à long terme et à nous interroger sur notre responsabilité par rapport aux générations qui nous suivent. C’est difficile et c’est toujours surprenant de voir que, ce que Freinet écrivait dans les années 50 ,est encore autant d’actualité aujourd’hui . Voici une de ses phrases :

« N’essayez pas de bâtir indépendamment de la vie souterraine. Il faut bâtir avec la vie et dans la vie… Les excuses ne manquent pas et elles sont parfois excellentes . L’horticulteur aussi, qui produit de belles pêches nocives, a des excuses, humaines également… C’est bien parce que trop de gens se contentent ainsi de ce qui est, que le monde va où le mènent le hasard ou les mauvais génies.

Les éducateurs, plus que d’autres, doivent s’appliquer à voir juste d’abord, à essayer de faire surgir ensuite, ne serait-ce qu’une lueur de vérité… »

C’est avec l’espoir de faire naitre des lueurs de vérité sur ce qui attend nos enfants dans un futur proche  que nous essayons donc de voir ce que nous pouvons changer à l’école pour que leur avenir soit possible sur notre planète.