Réunion Octobre 2013 : Le plan de travail chez Delphine

Le plan de travail

Réunion du 01.10.2013

classe CP/CE1 de Delphine

Point de départ de notre réflexion : comment faire pour que les enfants s'approprient leur plan de travail ?

Point de départ :

Dans sa classe (22 enfants de CP et CE1), Delphine a fait le choix de mettre en place un plan de travail pour développer l'autonomie du côté des enfants mais aussi pour qu'elle puisse accompagner un groupe sur un apprentissage spécifique. Elle nous présente donc un outil qu'elle a élaboré mais qui n'est pas définitif. Elle souhaite le faire évoluer

Chaque mois les enfants reçoivent une feuille A4 sur laquelle figurent diverses activités à réaliser (cf. doc attachés "plan de travail Delphine"). Ces activités concernent pour l'instant les domaines des mathématiques et du français. Delphine aimerait que les sujets de travail aillent bien au-delà : arts plastiques, la technologie, les recherches documentaires etc...

Il y a 3 colonnes : "marcheur", "cycliste" et "skieur" qui correspondent à 3 évolutions possibles du plan de travail. L'enfant ne peut réalsier les activités de la colonne "cycliste" que s'il a effectué celles de la colonne "marcheur".

A chaque fois qu'il réalise une activité, l'enfant la colorie sur son plan : par exemple s'il a fait le coloriage math, il ne colorie que cela sur le plan.

Les enfants ont un créneau de 20 à 30 minutes pour y travailler (le matin).

Objectifs pour Delphine :

- Delphine veut être disponible pour un groupe d'enfants en lecture (soit les CP soit les CE1)

- Développer l'autonomie chez les enfants

Apports du groupe :

• simplification de la feuille "plan de travail" : les enfants de CP  et CE1 sont jeunes et n'ont pas forcément rencontré cette façon de travailler auparavant. Donc plutôt que de faire figurer d'entrée de jeu les 3 colonnes de travail, peut-être ne les donner qu'au fur et à mesure. La partie explicative (pour les parents) pourrait figurer dans le classeur ou cahier dans lequel seront collés les plans de travail au fur et à mesure. Cela retire de l'écrit et désencombre visuellement le plan de travail. Le tableau regroupant les activités pourrait être agrandi.

• proposer une deuxième plage dans la journée pendant laquelle les enfants pourront travailler à leur plan de travail (l'après-midi). De nouvelles activités pourront alors y prendre leur place (arts plastiques, bricolage ...). La classe est peut-être plus disponible à une autre organisation spatiale à ce moment-là pour permettre ces activités.

• Choisir sa place d'adulte dans cette organisation : si le plan de travail répond à un besoin de l'enseignant de se rendre disponible pour un groupe défini, il est alors nécessaire que les outils de travail soient adaptés aux enfants (envisager phase d'apprentissage à l'utilisation de ces outils). Il faut aussi penser aux alternatives dont peut bénéficier l'enfant en cas de difficulté. Si le plan de travail répond à un besoin de se rendre disponible pour l'ensemble de la classe, l'enseignant doit penser à l'organisation de l'aide qu'il apporte (on ne peut pas être partout en même temps). Véronique explique alors comment elle hiérarchise ses interventions auprès des enfants qui la sollicitent (cf. : le passeport individuel)

• possibilité de faire apparaître la part du travail demandé par l'enseignant et celle qui est à la libre appréciation de l'enfant. Martine explique que dans le plan de travail qu'elle donne aux enfants, une partie concerne le "travail imposé" (au vu des besoins de l'enfant, du programme...) et une autre porte sur le "travail choisi". Muriel fait le lien avec une conception du travail dans le groupe départemental du Nord : il y a "le boulot" (exercices d'entraînements, les conjugaisons, le stables...) et "le travail" dans lequel on s'investit (les textes libres, les créations ou recherches mathématiques, les créations plastiques, les conférences ou exposés...)