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Niveau de lecture 3
Dans :  Histoire-Géo › 
Mai 2013

 

Des élèves de CM1-CM2 racontent ce qu'ils ont appris de la Deuxième Guerre Mondiale
 
La Deuxième Guerre Mondiale
 Le père de Loïc, qui est très intéressé par l’histoire, est venu dans notre classe pour nous expliquer la guerre de 39-45. Il a gagné le concours national de la Résistance quand il était élève en 3ème.
 
 
La ligne Maginot
 
Après la fin de la Première Guerre Mondiale (1914-1918) certains pays d’Europe se préparent lentement à une Seconde Guerre Mondiale pour une sorte de revanche. La première guerre mondiale s’était déroulée dans les tranchées où les soldats vivaient dans la boue, le froid, au milieu des rats. Pour bénéficier de conditions meilleures, les Français ont voulu préparer une longue ligne de fortification le long de la frontière allemande, la ligne Maginot.
 
Hitler au pouvoir
Hitler prend le pouvoir aux élections en disant qu’il fera le bien pour du pays. En 1934, il avait installé une dictature. Il interne puis extermine les handicapés, les homosexuels, les Tsiganes, les Juifs et tous ceux qui étaient contre lui. Les Nazis étaient des Allemands qui croyaient appartenir à une race supérieure aux autres. Ils ont envoyé beaucoup de Juifs dans des camps de concentration et d’extermination : c’est un génocide. Hitler fut l’allié de Mussolini (dictateur italien)  puis de Franco (dictateur espagnol).
 
Le Front Populaire
En 1936 le Front Populaire est élu en France. Pour la première fois, les salariés prennent des congés payés.
 
 
La déclaration de Guerre
Le 1er septembre 1939, l’Allemagne, sans déclaration de guerre, envahit la Pologne. En réponse à cette attaque, la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939. 
 
 
 
La « Guerre-Eclair »
 Hitler avait signé avec Staline un pacte de non-agression, le pacte Germano-soviétique. L’Allemagne envahit la France en passant par la Belgique et contournant la ligne Maginot censée protéger la France des Allemands. L’avancée de l’ennemi est rapide, d’où le nom de « guerre éclair ». 
 
La défaite de la France
Le 16 juin 1940, le maréchal Pétain, le "sauveur de Verdun", nommé chef du gouvernement français, demande l’armistice aux Allemands. Le 22 juin 1940, l’armistice est signé. La France est coupée en deux :
-       -  au Sud, la France libre, avec pour capitale Vichy.
-       -  au Nord, la France occupée, avec pour capitale Paris.
 
Un timbre représentant le maréchal Pétain
 
Le maréchal Pétain accepte la collaboration avec les Allemands. Il va les aider à arrêter et à envoyer en camp de concentration des millions de Juifs et des opposants communistes.
 
Les camps de concentration
 
Les Allemands transportaient les « déportés » en camps de concentration dans des wagons à bestiaux. Quand les prisonniers arrivaient, les Allemands choisissaient les plus forts pour les faire travailler. On disait aux plus faibles, aux enfants, aux malades, aux vieillards, et à certaines femmes d’aller prendre une douche, mais on les tuait dans des chambres à gaz.
 
Les débuts de la Résistance en France
 
Après l'armistice, le général De Gaulle veut continuer la lutte, il part en Angleterre et lance à la radio l’Appel du 18 juin 1940 : il invite tous les Français qui veulent continuer à se battre et qui ont des compétences militaires à le rejoindre à Londres. La proclamation affichée à Londres en juillet 1940 déclare : "La France a perdu une bataille ! Mais la France n'a pas perdu la guerre !"
 
La Résistance : l’organisation
 
le BCRA (Bureau Central de Renseignement et d’Action militaire) et le BOA (Bureau des Opérations Aériennes) se sont spécialisés dans le renseignement.
 
Des mouvements de résistance
 
L'organisation de la Résistance évolue au cours de la guerre et parmi les mouvements on peut citer :
1940-41= Franc-Tireur, dirigé par Jean-Lierre Lévy (plutôt de gauche)
1942-44 = l’AS (Armée Secrète) qui regroupe les mouvements de la zone-sud (Combat, Libération Sud et Franc-Tireur), les FTPF Francs-Tireurs et Partisans Français (communistes).
Une presse clandestine de contre-propagande se crée grâce aux mouvements.
En 1942, des actions armées sont menées conjointement dans les maquis et en guérilla urbaine. Puis c'est l’unification de tous les mouvements de résistance en 1943 dans le Conseil National de la Résistance (CNR) grâce à Jean Moulin.  
 
Le Débarquement 
 
Les Alliés débarquent sur la côte Normande tandis que les Allemands surveillaient essentiellement l’endroit le plus près de l’Angleterre (vers le Pas-de-Calais). Le Débarquement engage des forces navales, terrestres, aériennes et aéroportées.
 
L’Armistice
 
Au bout de cinq années de Résistance contre l’envahisseur allemand et grâce à l’aide des alliés Britanniques, Américains, Australiens, Canadiens, la victoire est assurée et l’armistice est signé le 8 mai 1945.
 
Les bombardements atomiques
 
Les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki ont  lieu les 6 et 9 août 1945, à l’initiative des États-Unis, pour forcer le Japon à arrêter la guerre. Le nombre de décès est difficile à définir et seules des estimations sont disponible. 70 000 personnes seraient mortes à Hiroshima et 40 000 personnes à Nagasaki. A peu près 110 000 personne sont mortes seulement le jour de l’explosion et quelques jours après.
                                                                 
Un bilan très lourd
La Seconde Guerre Mondiale finit en septembre 1945. Elle a fait 55 millions de morts et un nombre incalculable de blessés et d’invalides suite à ses combats.
 
Cindy, Maxence, Léa, David, Elea, Lochlainn, Pauline M, Lucas, Jennyfer, Amandine, Théo
2011-2012
 
Témoignage : Mon arrière grand-père pendant la guerre de 1939 à 1945
 

Mon arrière-grand-père, Eugène Reynaud, est parti de novembre 1942 à juin 1945. D'abord, chantiers de jeunesse, de novembre 1942 à juin 1943. Il comptait revenir très vite à la maison pour retrouver sa femme et sa fille (ma mamie) qui venait de naître quand il a été appelé.
 
  
La participation aux chantiers de jeunesse et au STO dispense de l'obligation militaire
 
Il a également fallu qu’il parte effectuer son Service du Travail obligatoire (S.T.O.) :  il a été prisonnier en Allemagne plus de deux ans.
 
Après guerre le Service du Travail 0bligatoire est reconnu comme "contrainte au travail en pays ennemi"  
 
 
 Le S.T.O.
 
En France, mon pépé travaillait dans les bureaux. Mais il ne parlait pas allemand. Les Allemands ont voulu lui faire fabriquer des rivets pour les ailes des avions. Mais il n’ a jamais voulu, car c’était pour aller bombarder la France. Aussi, il faisait exprès de faire tout de travers …
 
Les papiers allemands pour le STO
 
 
Billets allemands pendant la Deuxième Guerre Mondiale
 
 
 
 
Billets français des années 40
 
 La vie en France
 
Ma mémé avait du mal à survivre à Marseille car les Allemands (ennemis de l’époque) étaient partout. Le littoral était fermé par des barbelés, on ne pouvait même pas aller pêcher et il fallait aller très loin et faire des queues interminables pour avoir un peu de quoi manger. Il y avait des tickets de rationnement.
 
Pendant un an et demi, ma mémé n’a plus eu de nouvelles de mon pépé, sinon que la ville où  il était avait été bombardée et rasée !
 
Les Allemands ont fait beaucoup de mal, surtout aux Juifs :  ils les faisaient mourir de façon atroce. Les Russes et les Polonais ont beaucoup souffert aussi. On les mettait dans les mines de sel. Mais les Allemands n’étaient pas tous aussi cruels. Un jour que mon pépé et ses copains ont dû sauter d’un train et s’allonger au sol alors que les obus fusaient de partout, un Allemand a couvert la tête de mon pépé avec son bras pour le protéger.
Puis les alliés, les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie et nous avons gagné la guerre.     
 
 
Mon pépé est revenu à la maison, quel bonheur de se retrouver en famille ! …
Ma mamie avait presque  trois ans !!!
 
 
 
Laura
2011-2012