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Le changement, c'est maintenant???

Dans :  l'Education Nationale › 

 

 L’invitation de la Ministre déléguée à la réussite éducative lors de notre congrès fait l’objet de débats et révèle plus généralement l’existence de positions différentes au sein de notre mouvement sur la participation aux travaux de la Refondation de l’école.
Voici exposés quelques arguments des un-e-s et des autres qui permettront peut-être à certain-e-s de se positionner ou, du moins, de cerner un peu les enjeux du débat. Loin de vouloir faire polémique, la volonté est plutôt de faire avancer la discussion pour faire entendre nos propositions sur les changements essentiels à apporter au sein de l’école et plus généralement de la société.

La décision de cette invitation et, au-delà, de notre participation n’a pas été suffisamment discutée en amont.

►Tout s’est fait très rapidement, il a fallu se décider très vite. De toute façon, notre engagement reste critique.

 

Nous devons rester indépendant-e-s. Il y a de l’hypocrisie dans la volonté affichée de faire évoluer l’école sans donner de moyens et en niant les difficultés rencontrées par des enseignant-e-s qui ont été massivement en grève.

 

►Même si elles se réduisent à peau de chagrin, l’ICEM, reçoit des subventions de l’Etat et, de fait, est dans une grande dépendance. Nous avons fait le choix de rester dans le Service public d’éducation. A ce titre, nous sommes dans l’Institution.
Participer, oui mais : Il fallait quitter la table quand on a vu qu’on n’obtiendrait rien. ►Nous avons toute légitimité à être une force de proposition dans la Refondation de par notre histoire et ce que nous représentons encore actuellement au sein des mouvements pédagogiques.
La réforme des rythmes scolaires a été faite sans donner les moyens suffisants aux
Municipalités. On renforce les inégalités territoriales. Les temps libérés ne seront pas des vrais temps de repos pour les enfants, l’encadrement reste précaire.
 
►C’est la 2ème fois qu’on nous invite à participer à l’élaboration d’une réforme, la 1ère étant en 1938 avec C. Freinet..
Il était plus urgent de revenir sur les décisions du gouvernement précédent et supprimer entre autres : les évaluations nationales, les programmes 2008, le fichier base-élèves, la LRU…
 
►L’ICEM défend la prise en compte du temps de l’enfant au sens large (proposition n°1). Notre présence aux négociations permet de faire entendre notre voix et d’espérer (avec parfois des désillusions) peser dans les décisions.

 

Le débat continue en notre sein
et au dehors avec les associations amies.
La Refondation, pas sans nous,
restons vigilant-e-s.