Si le plaisir des maths s'apparente à un plaisir esthétique ("Le plaisir des mathématiques c'est la satisfaction de la complétude", Platon), si de nombreux artistes ont utilisé les mathématiques pour la composition de leurs tableaux, les proportions de leurs sculptures ou de leurs édifices, le danger reste pour les maîtres et les enfants de croire qu'il suffit de dessiner pour faire des mathématiques.
Depuis un certain temps, la création mathématique est présente dans de nombreuses classes. Mais son statut semble bien différent d’une classe à l’autre.
Depuis le congrès de Strasbourg de nombreux échanges ont eu lieu sur toutes les listes de diffusion organisées par l'ICEM. On ne peut bien sûr que s'en réjouir. Certains ont été lancés par des provocateurs comme Jacky Varenne ou Monique Quertier et nous ont amenés à avoir un regard math sur un pont de Strasbourg ou à débusquer des triangles trivialement semblables. Mais ce qui me semble le plus significatif de l'attente actuelle, ce sont tous les échanges qui ont eu lieu à partir de questionnements sur les pratiques de classe.