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Revue en ligne CréAtions n°195 "CHEMINEMENTS"
annoncée dans le Nouvel Educateur n°195 - Publication : novembre/décembre 2009

Seize enfants du Liban - Intervenante: Stéphanie Schneider - Ateliers d’écriture au Liban

«Si la porte de ma

maison parlait , ...»

Origine du projet du livre

L'ouvrage «Si la porte de ma maison parlait, ...» est une invitation à entrer dans le quotidien de seize enfants vivant en périphérie immédiate ou à l'intérieur du plus grand camp palestinien au Liban, celui de Aïn El Helwé près de Saïda. Cette invitation, je l'ai reçue un jour d'Olivier Dorighel, chargé de mission pour l'O.N.G. française Première Urgence. Subventionnée par la Commission Européenne, Première Urgence a pour mission de réhabiliter les logements des réfugiés dans plusieurs camps au Liban. Le personnel de l'O.N.G. intervenant à Aïn El Helwé est en relation constante avec les habitants du camp, adultes comme enfants. Chaque année, un budget communication est alloué à l'O.N.G. et, en 2006, pour Olivier Dorighel, informer le public en impliquant directement les enfants du camp semblait essentiel.

Olivier a souhaité faire un ouvrage, un album, qui parlerait à la fois de leur action, du camp de Aïn El Helwé et de ses habitants. Il me contacte pour construire le contenu, réaliser le devis, organiser l'action, et coordonner la partie éditoriale (illustrations, mise en page, choix graphique, suivi de l'impression). Première urgence possède déjà les photographies prises 6 mois plus tôt par Sébastien Sindeu, photographe français, lors d'un reportage dans le camp. Très vite, la mise en place s'organise. Les enfants vont suivre une semaine d'ateliers d'écriture, à Saïda, dans les locaux du Centre Culturel Français.

 

 

Deux animateurs de P.U. particulièrement proches des habitants du camp sont chargés de trouver 16 volontaires de 12 ans environ, moitié libanais, moitié palestinien.

L'importance de ce détail réside  dans le fait que des conflits opposent souvent les deux nationalités et nous voulions qu'ils créent cet album en commun. Trouver des enfants bénévoles pour sortir du camp et réaliser un livre ne fut pas compliqué. Pour la plupart d'entre eux, ce fut la première fois qu'ils passaient le barrage, quittant le camp officiellement habité par 45 000 réfugiés selon l'UNRWA (mais en réalité plus proche de 70 000 habitants pour une ville qui en compte à peine 30 000 de plus). Ils découvraient Saïda pour la première fois, autorisés et conduits jusqu'au centre culturel français de la ville.

 

 


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