Chronique parue dans l'Humanité «Invitée de la semaine», 14 mars
Dans le projet de loi pour l’École en discussion cette semaine à l’Assemblée nationale, l’interdiction des devoirs à la maison est réaffirmée. Déjà en 1956, une circulaire les supprimait pour raison de « santé et d’efficacité ». Ce n’était pas suffisant, car en 1964, une autre circulaire portait l’interdiction aux « écrits à exécuter hors de la classe ». Néanmoins, aucun texte n’a jamais demandé aux enseignants de prescrire un travail aux élèves après la journée de classe.