Cher Jean-Michel,
Tu ne t’offusqueras pas du tutoiement, j’en suis sûr, tu es un homme moderne, branché, proche des gens, Jean-Michel.
Et puis, nous partageons tellement de choses tous les deux ! D’ailleurs, tu m’écris de plus en plus souvent. Je sens bien que quelque chose passe entre nous deux.
Jean-Michel, je suis tellement fier de toi ! Tu es, sans aucun doute, le meilleur ministre dans ton domaine depuis Joseph-François de Payan en 1794.
Jean-Michel, comme tu les as tous endormis à ton arrivée rue de Grenelle ! Tu te souviens ? Après ton nom, on pouvait lire « issu de la société civile ». Quelle crise de rire, cette bande de nazes avait oublié ton passage de numéro 2 chez Darcos, les dizaines de milliers de suppressions de postes et le détricotage du RASED qui allaient avec... Tu n’as pourtant pas changé de coupe de cheveux !