CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Edito |
Créations veut mettre en évidence le caractère irremplaçable des activités d’expression pour la construction de l’individu dès son plus jeune âge, pour son émancipation sociale et pour son inscription dans la vie publique. Dans ce numéro exceptionnel de 60 pages, il s’agit plus particulièrement de mettre en avant la nécessité pour chacun (enseignant, élève, artiste, spectateur,...) de "s’engager" pour y parvenir, et ceci au sein d’une "école populaire", thème du 45ème congrès de l’ICEM-pédagogie Freinet, en août 2000 à Rennes. Ainsi quelques articles témoignent d'engagements politiques : certains enseignants agissent pour que la production artistique de leurs élèves soit reconnue en tant que telle, non seulement au sein de l’institution scolaire mais aussi au-delà, dans la commune ou le quartier. C’est le cas du trombone disproportionné que Thibault voulait placer symboliquement dans son établissement, ou celui de la fontaine que des enfants conçoivent pour la place publique de leur village. Parfois la construction de l’identité propre de chacun ne passe pas par l’école : c’est le cas de cet adolescent dans une autre identité qui s’approprie certains espaces publics par le Graff. Les engagements sont aussi pédagogiques. Pour faire de l’école ou du collège un lieu d’épanouissement, un lieu de culture, certains enseignants n’hésitent pas à sortir des sentiers battus pour permettre à leurs élèves une réelle appropriation des lieux et des objets de culture. Ainsi telle équipe éducative de la banlieue de Bordeaux a créé une classe théâtre pour favoriser la réussite et l’affirmation de chacun à travers le groupe. Elle a en même temps ouvert l’établissement vers l’extérieur. Ce faisant, elle a formé de futurs spectateurs exigeants et critiques. Ailleurs, c’est en gardant l’esprit ouvert et en publiant dans le journal du collège les dessins humoristiques (article Humour) d’un élève qu’un enseignant a aidé ce jeune à s’affirmer, à être reconnu, à être tout simplement. Certains articles rendent compte d'engagements des enseignants pour la reconnaissance de l’art et notamment de l’art contemporain. Leur travail en classe ouvre les regards des enfants (et à travers eux, parfois celui des adultes). Ainsi ce sont les articles comme Elever un objet au rang d’art, ou Jean Guillaume au collège, dans lequel l'intervention d'un artiste dans l'établissement ouvre une voie émancipatrice aux enfants, pour que ceux-ci gagnent le droit de transformer l'environnement habituel de l'établissement (Appropriation d'une œuvre). Eliane Sayou quant à elle, s’engage pour que les élèves “ encadrent ” leurs œuvres comme des artistes, les “accrochent” comme dans un musée et qu’ainsi ils provoquent un discours sur l’art voire invitent une autre classe à s’impliquer dans la recherche (Petits cadres). Les arts plastiques contre la barbarie donnent par ailleurs la mesure de l'engagement politique et pédagogique des arts plastiques au service de la tolérance et de la fraternité. Anto Alquier s’est, elle, battue, soutenue par des collègues de son petit établissement rural, pour créer une galerie au collège et recevoir des œuvres d’artistes confirmés, de manière à provoquer des rencontres et à ouvrir aux élèves des champs d’expression nouveaux. Quelques articles rappellent encore combien il est important de s'engager pour libérer l'expression poétique. Pour les jeunes de la ZEP de Chanteloup comme pour l’artiste Pierre Mirault l’accomplissement du “ musée intérieur ” se fait loin des chapelles esthétiques. Enfin, nous reprenons avec Michel Carlin un article déjà publié mais tellement important pour réaffirmer que “l’art, c’est vraiment la VIE, la vraie vie”. Créations.
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CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Collège K. Thoueilles - Monsempron-Libos ( Lot-et-Garonne) – Enseignants: Hervé Nunez |
Au collège K. Thoueilles, Monsempron-Libos (Lot-et-Garonne) existe un « atelier de pratique » option Arts plastiques depuis trois ans – Enseignant : Hervé Nuňez Cet atelier de deux heures hebdomadaires est d’abord ouvert aux élèves de quatrième, mais des élèves de cinquième y participent en nombre car l’emploi du temps de quatrième est trop chargé (soutien etc.)
Les mésaventures du trombone
Il y aurait/aura tant de choses à dire sur l’investissement de Thibaud, sur ses œuvres, qu’un article ne suffirait pas. Je voudrais simplement raconter les soubresauts d’un de ses projets, soubresauts qui marquent bien la difficulté pour les élèves d’être reconnus en tant qu’individus dans la structure scolaire.
Symbolique à méditer Les deux abstentions au conseil d’administration ont été celles de Mme la Principale et de la gestionnaire (pour des raisons de sécurité) ; la voix « contre », celle d’un parent d’élève qui a dit ; « si on commence avec un, ils vont tous vouloir en faire !... »
sculpture, installation, exposition |
CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Ecole maternelle Jean Moulin, Pernes-les-Fontaines (Vaucluse) – Enseignantes : Eliane Sayou (classe des grands), Marie Martinez (classe des petits-moyens) |
Petits cadres Une exposition « comme en vrai »
peinture, encres, exposition |
CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Classes de cycle 1, cycle 2 et cycle 3, Ecole publique Le Bourg, Bibost (Rhône) - Enseignants : Françoise Cousin, Pascale Rossignol, Guy Rossignol |
A la claire fontaine
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CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Enseignante : Pascale Adhémar |
Et si Chanteloup m'inspirait ... L'enfant, l'école, la cité
De cette mise en résonance est donc née, en partenariat avec l’Inspection de Chanteloup et le club photo de l’IUFM de Saint-Germain-en-Laye une exposition d’une soixantaine de photos surlignées des textes des enfants et des adolescents de Chanteloup-les-Vignes. Elle pourrait être exposée lors du Congrès de Rennes : nous en dévoilons ici quelques clichés.
écriture, photographie noir & blanc
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CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Collège K.Thoueilles, Monsempron-Libos (Lot-et-Garonne) - Enseignant : Hervé Núñez |
Jean-Guillaume au collège
artiste, installation in-situ
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CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Collège K.Thoueilles, Monsempron-Libos (Lot-et-Garonne) - Enseignant : Hervé Núñez |
Appropriation d'une œuvre
Rendre compte de son sentiment individuel
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CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Collège Jean Jaurès, Cenon (Gironde) – Enseignants: Catherine Mazurie, Christophe Daugeron, Isabelle Marchal, Marie Layan, Francine Boet, Catherine Thoams, Catherine Le Guyader - Intervenants: J-Philippe Ibos, dramaturge; François Mauget, J-Marie Champion, comédiens. |
La classe théâtre
écriture, spectacle |
CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Lycéen |
* Hip Hop : mouvement né à New York au début des années 70, regroupant le Rap, la "dance", les graffiti.
graff |
Revue en ligne Créations "Artothèques" annoncée dans le Nouvel Educateur n°185 - Publication : décembre 2007 article déjà publié dans la Revue CréAtions n°92 "Engagements" en mai-juin 2000 (Ed.PEMF) Collège de Riscle (Gers) – Coordinatrice : Anto Alquier |
Une vraie galerie dans le collège « Nous pensons que l’école est le lieu privilégié d’accès à tous les savoirs, que la culture artistique doit faire partie du paysage rural, que favoriser le contact entre les générations devant le questionnement posé par la production artistique contemporaine resserre les liens sociaux et participe de l’éducation à la citoyenneté… » Pour nous avoir habitués depuis longtemps aux expérimentations de ses élèves, Anto Alquier trouve sa place dans ce numéro car son engagement au service de l’émancipation des enfants a été constant. On se souvient par exemple des « bastides » (voir Créations n°77, L’enfant et son paysage), dont la proposition tendait à inviter les enfants à exprimer d’une manière individualisée leur rapport à ces unités urbanistiques qui sont familières aux enfants du Gers, mais qui leur sont tellement étrangères en tant que construction et en tant que formes. Les penser dans des degrés de réalité peu habituels, les transmuter pour témoigner de leur appropriation, voilà un engagement émancipateur. On se souvient du débat qui avait agité le mouvement Freinet sur les musées. Doit-on conduire les enfants au musée ? A partir de quel âge et/ou de quelle manière ? Nous étions tous d’accord à l’époque pour dire qu’il faut être vigilants, que les enfants ne doivent être «déroutés» dans leur propre expression par le contact avec l’œuvre d’un artiste adulte. Celui-ci pourrait les influencer en leur montrant une voie à suivre : ils pourraient être seulement tentés de copier l’œuvre au lieu de se l’approprier et en tires bénéfice. Eh bien, Anto Alquier a convaincu les administratifs de son établissement ainsi que les instances décisionnelles qu’une « galerie d’art » serait un atout pour l’établissement et pour les enfants : ainsi existe depuis le 20 février 1998 « La Galerie Bleue », dans l’enceinte du collège de Riscle.
Exposition consacrée à Anne Pourny, mars 1999
galerie, artiste |
CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Collège Val d'Adour, Riscle (Gers) - Enseignante: Anto Alquier |
objet, détournement |
CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Pierre Mirault |
Le travail de Pierre Mirault se comprend comme l’institution d’un « musée intérieur »: refusant toute compromission avec le projet de plaire, l’artiste résiste aux idéologies esthétiques, en pratiquant une sorte d’archéologie dans le vivre indéchiffrable de l’enfance...
Mirault dessine sur tout ce qu’il trouve. Il faut dire que l’activité de trouver importe autant à Mirault que celle de dessiner... Arpenter les plages, les chemins de campagne, les collines, ramasser des roches, des bouts de tuile, d’os, des bouts de bois, des oursins, des moules... Confiance au hasard, et aux occasions. Mais dessiner se dit mal sur certains objets, et il fallut retrouver un geste très ancien, un geste de la vie quotidienne: graver. Lentement, avec la modestie de l’apprenti, sur l’œuf , sur l’os, la tuile, le bois, la pierre... Avec même une roulette de dentiste récemment offerte, qui permet désormais une grande précision dans l’incision des matières : les sillons seront ensuite passés à l’encre. L’artiste se fait l’interprète d’impressions anciennes, préservées en soi, comme archaïques, premières, mémoriales.
« Par à-coups, il me vient des impressions d’enfance, notamment des couleurs. Ce n’est pas le résultat d’un travail, encore moins d’une formation. C’est ce qui me reste de « trésors » : le terrain vague, des barbelés rouillés, des os, des bouts de bois que tu glissais dans ta poche, de vieux clous que tu ramenais.. et le rouge de ma première bicyclette ! Mais pour le retrouver, ce rouge, maintenant... Cela va être très difficile de le retrouver, il va falloir que je découpe une toile quelque part. Je goûte les premières fois : la lumière irisée vue dans une flaque, et l’ivoire d’une dent trouvée, je suis porteur de ces premières impressions, de ce non-visible qui s’enfonce dans la chair [...] Ces souvenirs, je ne crois pas que l’on puisse, comme par anticipation, les éduquer. Mais ce qui semble évident, c’est que chacun peut entretenir un rapport vivant à son enfance, qui est un réservoir sensible. Je pense qu’on peut avoir vécu son enfance dans un bidonville, et avoir ces impressions premières à exprimer ».
En effet,le poète Yves Bonnefoy raconte avoir vu des enfants de Harlem fascinés par le feu de cagettes qu’ils avaient allumé dans un tonneau, preuve que l’émotion sensible, spirituelle, devant l’énigme des événements de la matière, se manifeste là où toute poésie semble absente... Est-ce que cette fascination n’entrera pas dans le musée intérieur des enfants de Harlem?
« Chez l’adulte, toutes ces lumières et couleurs remontent de l’enfance, si l’on sait rester vacant...
J’habitais dans un immeuble situé près de l’abattoir, à côté d’un terrain où étaient jetés des ossements d’animaux. La première fois que j’ai vu ce tas de carcasses brisées, ces têtes, ces mâchoires, ces dents... Quelle impression ! J’ai pris des dents, je les ai ramenées, c’était bien mon trésor. Aujourd’hui, si je me rends sur le tas de l’équarrisseur pour recueillir des os, je suis fidèle à une ancienne source d’étonnement, d’émerveillement. Et lorsque j’assemble ces os pour en faire des « sculptures », ce qu’on appelle des objets d’art, je transpose des impressions premières dans ma sensibilité et ma pensée de maintenant ».
Mirault dessine et grave aussi des peaux de lapin. Ces peaux sont mortes, évidemment, mais ayant été vivantes elles sont un signe de réalité : les lapins ont été élevés par l’artiste, qui les a tués, les a mangés, a nettoyé leur peau, et prolonge un rapport énigmatique avec la bête... Dessiner sur la peau de ces lapins, ce n’est pas comme peindre sur une toile. Mirault ne délaissera pas dans la colline le cadavre du chat ou de la chèvre: la chèvre sera déterrée, et son crâne connaîtra un destin posthume dans le monde des formes... Certains spectateurs de ces œuvres ont pu dire qu’ils ne mettraient jamais un tas d’os dans leur salon et n’accrocheraient jamais une peau morte à leur mur: mais qui dira ce qu’est une œuvre d’art acceptable? Un jour une certaine police, perplexe devant le Guernica demanderait à Picasso: « C’est vous qui avez fait ça? » Et le peintre répondrait: « non c’est vous ».
« Qui prétend qu’un bout d’écorce, un bout de plastique, un caillou ne peuvent nous faire rêver, nous faire penser ? Les enfants s’approprient des objets comme s’ils les avaient fabriqués. Souvent même, et spontanément, ils les assemblent, les exposent. Avec chaque objet, il y a un rapport de sens à instaurer. Un jour, j’avais ramené un bout de ciment à ma mère en lui disant: « Tiens, c’est moi qui l’ai fait ! » Elle m’a répondu: « Arrête de dire des mensonges ! » Un enfant voit les choses, et crée du sens dans son rapport aux choses. Moi j’essaie de renverser tout ce que j’ai appris pour devenir vacant et voir les choses comme si c’était la première fois. Ce que je vais faire avec un objet, cela compte, bien sûr. Mais je mets l’accent sur le choix de l’objet et l’impression qu’il produit en moi... »
Pierre Mirault, tout d’abord instituteur, puis rééducateur en psychomotricité, fut affecté dès sa sortie de l’Ecole Normale à l’école Freinet de Vence où il passa un an en compagnie de Clem et Maurice Berteloot. Ce séjour le marqua véritablement. Aujourd’hui enseignant à mi-temps, il a ainsi le loisir de pratiquer son art. Il fit ses premières expositions à la Galerie Chave de Vence comme dessinateur à la plume. La finesse et la précision du travail, la rêverie et l’aventure graphique l’emportaient déjà sur la représentation, comme absorbée de l’intérieur, dans le trait. Depuis quelques années, Mirault abandonne toute production qui comporte un indice idéologique de beauté.
sculpture, artiste |
CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Entretien avec Michel Carlin |
L'évolution vertigineuse de l'outillage technologique dans notre société entraîne la diminution du temps de travail contraint. Ce temps libéré rend matériellement possible aujourd'hui l'accès de tous à la culture : comment cela ne pourrait-il pas être l'enjeu essentiel de notre réflexion et de notre action politiques ?
Créations : Quel rapport vois-tu entre la peinture et "l'actualité" politique ou sociale ? Que les artistes s'intéressent et participent à l'histoire comme citoyens, sans doute, mais l'art n'est pas un instrument pour délivrer des "messages"... Le philosophe Kant disait que tout jugement esthétique doit valoir universellement : il n'est pas d'opinion en peinture. M. Carlin : Il me faudrait quelques heures pour répondre à cette question. Cela fait partie de ma réflexion quotidienne. Donc ta question est essentielle pour moi. Créations : L'art est réellement politique, alors ? M. Carlin - Ce n'est Pas si simple. L'art c'est vraiment la VIE, la vraie vie. Je ne sais pas quel sens on peut donner au mot politique, mais au sens ordinaire, l'art déborde totalement dans son projet et dans sa puissance, la politique. Il faut de nos jours, une politique culturelle beaucoup plus généreuse et audacieuse. L'art devrait faire partie constamment de notre environnement urbain. Il faudrait créer des ateliers de sculpteurs, de peintres, travailler en groupe, socialiser l'art et spiritualiser la société. C'est vraiment intéressant pour nous artistes, de sortir de l'atelier pour aller vers les gens. Pourquoi entretenir le mythe de l'artiste inspiré, inaccessible, génial ou incapable de dialoguer avec ses contemporains. Cela me paraît une posture surfaite et narcissique. Chaque municipalité devrait donc essayer de regrouper ses artistes et de fonder avec eux des lieux de travail où le public, les jeunes pourraient venir. Il n'y a pas de fatalité au type de choix politique et culturel qui domine aujourd'hui : le choix qui consiste à interdire au plus grand nombre l'accès à toute la palette de trésors artistiques et à enfermer ces gens dans une culture dite de masse, division réfutée par Aragon en 1946 dans un discours prononcé en Sorbonne ; car la division de la culture en culture d'élite et culture de masse, méconnaît la vérité pratique de la grande culture humaine. Si le développement des techniques actuelles de diffusion de l'art et sa pseudo-démocratisation menacent la création artistique de sombrer dans la facilité des stéréotypes culturels et dans le kitsch, si cette fétichisation marchande de l'art l’entraîne vers une déplorable médiocrité autorisant la production, l'exposition, la diffusion d'à peu près tout et n'importe quoi, cette tendance amorcée au XXème siècle comporte son envers : de nombreux artistes de qualité restent peu connus, ne trouvant que peu d'accès, malgré leur inflation, aux circuits qui leur permettraient de présenter leurs travaux. Ces artistes obscurs n'en existent pas moins ; ils mènent à l'écart du bruit des marchés de l'art leur pratique artistique, approfondissant leur travail créatif dans une exigence d'autant plus élevée qu'elle n'est pas sue du grand public, travaillant dans des réseaux, et dans des régions, s'organisant localement en associations, pour des pratiques autogestionnaires, et cherchant le soutien des communes pour leurs initiatives de défense et de développement des activités artistiques.
Protesta Chilienne, détail d’une peinture sur toile de sac (130 x 130), 1984. Collection particulière, Paris. Protesta Chilienne, peinture sur carton (55 x 60), 1984.Collection de l’artiste.
entretien, peinture |
CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Collège de Belley (Ain) – Enseignant : Gérard Salagnon |
Le "bestiaire imaginaire" (classes de 6e-5e)
"Ma boîte à secrets" (classe 6e-5e)
*Belley se trouve à une douzaine de kilomètres d'Izieu, d'où en 1944 étaient déportés 44 enfants pour Auschwitz. En 1994, était inauguré le Musée Mémorial d'Izieu dans les bâtiments mêmes de la colonie. Le musée a une forte orientation pédagogique (informations au Musée Mémorial des enfants d’Izieu - 01300 Izieu). dessin, bestiaire, boîte à secrets, regard, volume |
CréAtions n° 92 - Engagements - mai-juin 2000 Bibliographie |
• Tinguely, l'énergétique de l'insolence, Michel Conil Lacoste, Ed. la Différence, 1989, Coll. La Vue, le texte, 2 vol.
• Brancusi contre Etats-Unis, un procès historique, 1928, Ed. A. Biro, 1995.
• Méthode naturelle de dessin, Célestin Freinet, Ed. de l'Ecole moderne française, 1951 (épuisé).
• Journal du mouvement Dada, 1915-1923, Marc Dachy, Ed. Skira, 1989. (épuisé)
• Au commencement était l'image. Du dessin de l'enfant à la communication de l'adulte, Bernard Darras, Ed. ESF, 1996.
• Eloge de la fuite, Henri Laborit, Ed. Laffont, 1999, Coll « La vie selon ».
• L'homme du commun à l'ouvrage, Jean Dubuffet, Ed. Gallimard, « Folio Essais ».
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