En Chantier, Publication du Chantier de Recherche documentaire de l'ICEM Pédagogie Freinet: productions de classes, recherches documentaires, exposés, témoignages, pratiques...
Pour donner-trouver des idées : pour des élèves acteurs et auteurs de leurs savoirs.
Notre participation à la semaine de la langue française
Pour ce projet d’écriture, les élèves ont écrit un récit en 9 épisodes où chaque épisode voit se rencontrer 2 mots différents. Ainsi, dans le premier épisode, palabre rencontre apprivoiser, dans le deuxième épisode, apprivoiser rencontre boussole, etc…jusqu’au 9ème et dernier épisode, qui clôt l’histoire. Et pour produire quelque chose d’encore plus joli, chaque épisode comporte en exergue un petit poème… Alexandra Humbert |
|
Le premier épisode de la 4ème 7 (deux rédacteurs) : en gras les mots qui se rencontrent
|
|
Laissez-les se promener, Laissez-les rigoler, Laissez-les se rencontrer, L’apprivoiser s’ils en ont l’envie, Laissez-les y aller tous les jours, Laissez-les avec le singe. Quand vont-ils venir le voir ? Qui rencontrent-ils ? Où sont-ils ? Qu’est-ce qu’ils essayent de faire ? Pourquoi rigolent-ils ? En Afrique, un jour, deux amis proches, Seydouba et Mouloud, se promènaient. Ce jour-là, ils allèrent sous l’arbre à palabres ; ils aimaient y aller, se raconter des blagues, parler, raconter leur journée. C’étaient toujours des discussions qui duraient des heures et des heures…Mais ce jour-là, ils rencontrèrent un singe. Il était craintif et n’osait pas descendre de l’arbre. Seydouba et Mouloud avaient en tête de lui donner un nom, de lui donner à manger, de lui apprendre à vivre avec eux. C’est pourquoi ils essayèrent de l’approcher ; ils lui tendirent une banane. Peu à peu, le singe leur fit confiance. Voilà que toutes les semaines ils vinrent le voir au même endroit, le nourrir, et bientôt… l’apprivoiser. Ils l’appelèrent Monoké. |
|
Le premier épisode de la 4ème 5 (trois rédacteurs): |
|
APPRIVOISER Comme un homme dresse son chien comme un dompteur dompte un lion comme un animal sauvage qu’on rend domestique comme devenir ami avec un animal comme éduquer un animal Un beau jour, un jeune homme appelé Jérôme, svelte, les cheveux châtains et les yeux bleu clair, décida d’aller faire un tour au zoo car cela faisait longtemps qu’il n’y était plus allé. Les animaux qui l’intéressaient le plus étaient les félins, particulièrement les tigres. Il se retrouve donc devant la cage du tigre, mais celle-ci est étrangement vide. Il est déçu. Il se dirige alors vers le gardien se trouvant à proximité de la cage. Il est très grand avec des cheveux noirs et des yeux bruns, il porte un grand uniforme couleur blanc cassé. Jérôme interroge alors le grand homme afin de connaître les raisons de l’absence du tigre. De sa voix grave, le gardien entame avec Jérôme une longue palabre. Jérôme comprend que le tigre s’est enfuit du zoo car il était énervé et qu’il ne supportait plus les interminables leçons de dressage qu’il subissait pour être apprivoisé. Le gardien semble affolé et triste : il a conscience que le tigre non-apprivoisé représente un grand danger pour la population. Le jeune homme n’ose pas imaginer les dégâts que l’animal pourrait causer dans les villes. |
|
Le premier épisode de la 4ème 1 (trois rédacteurs): | |
Ecoute leur joie de vivre Regarde leur gaieté Touche leur couleur Réserve-leur une place dans ton cœur Soutien-les Abrite-les sous ton toit Pense à eux, Apprivoise-les, ces collégiens… Kirikou est un petit garçon qui vit en Afrique. Après une journée ensoleillée, il sort de l’école. C’est le plus petit du collège, personne ne lui parle et lui non plus ne fait pas de longs discours ; alors le garçon rentre chez lui. Kirikou doit passer par un champ de blé et dans une forêt. Sur la route, il pense à sa journée d’école : « J’en ai assez : personne ne m’aime parce que je suis petit, je voudrais bien un compagnon. » Au collège, il fait du sport, mais il se met de côté, tout le monde le rejette. Soudain, devant chez lui, il voit un animal. C’est un magnifique chien de couleur grise. Il n’a pas de collier autour du cou. Quand Kirikou l’observe de plus prêt, il remarque que l’animal a de gros yeux bruns et de grandes oreilles. Après l’avoir contemplé, il veut l’adopter. Il pense qu’un animal domestique à la maison pourrait divertir toute la famille. Il espère qu’il arrivera à l’apprivoiser. Mais comment son père réagira-t-il ? Kirikou doute de la réaction de celui-ci mais souhaite que son père accepte le chien. Il le ramène chez lui, le cache dans sa chambre et le nourrit. Quelques jours plus tard, son père l’apprend et doit prendre une grande décision. Il trouve cet animal sale, qu’il ne sent pas bon et qu’il prend beaucoup trop de place. Mais d’un autre côté, Kirikou s’attache tellement à ce chien ! Son père décide d’en parler à sa femme et ensemble, ils palabrent. Sa femme n’ayant pas d’avis, il décide de réfléchir encore quelques jours. Finalement, ils refusent. |
|
Des pistes de réflexion et de recherche
- que vous inspirent ces récits ? comment pourrait-on les poursuivre ?
|
Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
Pour nous contacter : bticem-freinet.org
Pour en savoir plus sur notre groupe : cliquez ici!
Nous sommes allés au Mémorial de la Shoah le mardi 11 décembre 2007. Nous avons pu contempler le mur des Justes qui se situait derrière le Mémorial. Celui-ci comporte le nom de 2693 Justes. Les Justes sont des personnes qui ont caché des juifs pendant cette seconde Guerre Mondiale. Dans la cour il y avait une grande sphère en bronze qui comportait des noms de camps de concentration (Struthof) et des camps d'extermination (Auschwitz). Dans cette même cour, se trouvaient les murs des déportés avec gravés tous les prénoms et noms de familles des déportés (76 000 juifs dont 11 000 enfants) organisé par dates (de 1942 à 1944).
Le Struthof était un camp de concentration et de travail. Les principaux détenus étaient des résistants Français. Il y avait des homosexuels, des témoins de Jéhovah et des détenus politiques français et allemands. Les déportés devaient effectuer des travaux forcés comme jardiner, travailler en armurerie, et fabriquer des pièces d'avion.
Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
Pour nous contacter : bticem-freinet.org
Pour en savoir plus sur notre groupe : cliquez ici!
Enquête sur le collège idéal
Les réponses sont à renvoyer à Quentin et Johnny, classe de 6ème C, collège Jacques Ellul, 2 rue du Professeur Calmette 33100 Bordeaux ou par mail :
sixieme.jacquesellullaposte.netCe travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
Pour nous contacter : bticem-freinet.org
Pour en savoir plus sur notre groupe : cliquez ici!
Haïkus
Qu’est-ce qu’un haïku ? En voici quelques uns:
|
||
La mer s’enlace Avec le ciel Puis elle sourit Un panier de fruits Charlène
|
La vie de tous les jours
On dit : « Bonjour, Au revoir ! » Et c’est fini Camille
Le voleur
M’a tout emporté Sauf ma vie Antoine
|
Pomme, poire, banane
Tous les goûts Sont dans la nature Moineau très beau
Oiseau joyeux Qui tombe dans le pot Sofiane
Eddy
|
Extraits du journal Le Boum boum des sixièmes C janvier 2008, collège Jacques Ellul à Bordeaux. Pour leur écrire : sixieme.jacquesellullaposte.net |
Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
Pour nous contacter : bticem-freinet.org
Pour en savoir plus sur notre groupe : cliquez ici!
Ce travail fait suite à la publication d'une fiche d'invitation à la recherche documentaire sur : jouer avec les mots. On peut la consulter ici. |
Consignes à respecter pour l'écriture du poème
J'écris un poème sur un animal
|
Le vilain petit minou Il miaule pour qu'on lui dise qu'il est mignon Le chat est comme une boule de poils, Le minet comme le beau minet. Marjorie.M
Mots valises :
petit + mignon = petignon chat + beauté = chatbeauté aspirateur + son = aspirason vilan + joeur = vileur Assonance en « a » et allitération en « r »
|
Les images de cet article proviennent de créations
de l'école maternelle de Saint-Maurice-en Trièves
|
||
La coccinelle
Voici la très petite coccinelle:
Qui a sauté d'une mirabelle, Pour attraper les petit puceronrons Cachés dans les rosier de la maison. Une fraise somnanbule et anbulante, Coccinelle se fache comme tache La coccinelle mange des poissons Agathe.P Mots-valises : J'ai fait une assonance en « i » de la 1ère ligne à la 4ème.
|
Le cheval un si bel animal
Chevalopant comme un tous fou au pré Avec beaucoup moins d’entrain harnaché Faire toujours le plus, le maximum Mais veut être adoré par les hommes Une fois au pâturage tu sautes Tu hennis car Lulu t’a fait un mets Un vrai zèbre sans aucune rayure Lagorsse C MOTS VALISES : J’ai fait une assonance en « u » à la 2ème strophe et
|
Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
Pour nous contacter : bticem-freinet.org
Pour en savoir plus sur notre groupe : cliquez ici!
Thomas et Lucas ont relevé des statistiques sur l’athéisme Voici les résultats Démographie de l'athéisme Nos questions sont: Nos réponses sont: D'après atheisme.free.fr, l'athéisme est particulièrement répandu parmi les scientifiques, une tendance déjà tout à fait marquée au début du 20 siècle, se développant de façon dominante pendant le siècle. Quelques chiffres:(Selon un sondage IFOP)
ATHEES NON-RELIGIEUX Une définition de l'athéisme (source à préciser)
Ceux qui se déclarent athées ou qui ont pris conscience de l'être représentent 10 % d el population. Les croyants pratiquants réguliers sont du même ordre de grandeur. Entre les deux, la grande majorité des humains ne se préoccupent guère de leurs religions. Cependant, ils se déclarent encore catholiques, protestants, musulmans par confort, par habitude, par culture, parce qu'ils sont nés dedans. Sources : Wikipédia Source:Wikipedia |
Jean-Noël Even demande à Thomas et Lucas de se poser des questions sur ces statistiques démographiques.
Jeanne Vigouroux qui participe aussi au projet sur l’athéisme, suggère :
Premier travail : sur les sources
Quelle est la garantie scientifique que l’on peut avoir sur les sources citées (contrôle par des spécialistes, sources croisées avant d’affirmer des données,…) ?
Deuxième travail : sur les statistiques :
Comment sont elles établies, d’après quel panel, à quelle période ?
Troisième travail : recherche d’explications (mais qui n’est possible que si les données sont des bases correctes d’analyse, sinon il faut chercher d’autres données)
Pour quelles raisons les athées sont plus nombreux dans tel pays ou région (comme par exemple dans le Loir-et-Cher; Jeanne Vigouroux connaît ce département et peut contribuer aux analyses)? ou dans telle communauté ? quelle a été l’évolution des populations par rapport à la religion ?
L’iconographie est un travail à part entière.
Jusqu’à ce jour, Maurice André a fourni un certain nombre d’illustrations. Il est nécessaire de les soumettre aux élèves (à voir avec Hélène) Pour le relais (Jeanne) il est possible d’en retenir sept (à discuter) avec une légende appropriée et indication de la partie de BT correspondante. On doit y ajouter la caricature de Coros présentée dans la fiche de recherche documentaire p. 2
Les pistes de travail avec les élèves et les autres
Poursuivre la recherche et les analyses sur la vie quotidienne, la mort, les raisons du choix de l’athéisme (témoignages personnels, témoignages de personnes « militantes », …)
Trouver des documents complémentaires sur la fréquence de l’athéisme : au niveau social, au niveau spatial plus qu’au niveau historique. Maurice André souhaite que l’historique apparaisse clairement dans le produit final ; il faut faire le point sur cet historique.
Analyser les documents trouvés.
Poursuivre la recherche iconographique
Lucien Buessler a posé la question-clé : "Je verrai bien une page, voire une double-page, sur cette question «images et religions» : les religions produisent des images en nombre, certaines même s’en nourrissent (cérémonies, bâtiments, représentation des dignitaires qui font partie des “puissants” de la société, “visualisation” des dogmes, etc …) L’athéisme par contre n’a pas cette production d’images."
Jeanne Vigouroux propose :
Quelques images significatives (celles proposées par Maurice concernant le sujet ; la plus frappante est celle d’une stèle funéraire contemporaine)
Les portraits de grandes figures athées.
Des motifs géométriques, des plages de couleur pour rythmer l’ouvrage.
Les rendez-vous
Un entretien avec des libres penseurs est prévu par les élèves de 3e C (annoncé le 20 février)
Rencontre BT 12-16 avril 2008 à Mauvaisin
Rencontre entre les élèves de 3e C et Jean Noël Even le 15 mai 2008. « Nous essaierons peut-être de faire une première proposition de BT. Il serait bien que nous la finissions cette BT, non ? » dit Jean-Noël.
Il est impératif de proposer aux élèves la mise en forme de leurs travaux et de ceux de Jean-Noël Even et Maurice André.
Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
Pour nous contacter : bticem-freinet.org
Pour en savoir plus sur notre groupe : cliquez ici!
Plusieurs d’entre vous ont évoqué le passage de populations asiatiques vers l’Amérique par le détroit de Béring pendant la dernière période glaciaire. C’est toujours le scénario qui semble le plus juste, même si les dates que vous indiquez varient selon les devoirs. C’est normal, puisque les recherches archéologiques sont toujours en cours et donnent des résultats souvent contestés. Jimmy et Alexandre évoquent même la récente et passionnante hypothèse d’une colonisation européenne de l’Amérique pendant la dernière glaciation : il est trop tôt pour en dire plus, même si les hommes préhistoriques du Périgord qui entreprennent la traversée de l’Atlantique au milieu des icebergs, ça fait rêver !
Les Amérindiens étaient donc des Asiatiques, mais comme leurs voisins, Amérindiens du Canada et des Etats-Unis, les Peaux-Rouges d’Amérique du Nord, ils se peignaient le corps et le visage en rouge C’est d’ailleurs pour cela que plusieurs d’entre vous ont confondu les Amérindiens des Antilles et ceux d’Amérique du nord. Une carte s’impose ! Elle vous permettra aussi de constater que les Antilles sont très au sud, entre le tropique du Cancer et l’équateur, qu’il y fait toujours chaud, qu’on y distingue des saisons plus par rapport à la quantité de précipitations qu’en raison des températures. Najoua et Justine précisent qu’aujourd’hui, on y cultive la canne à sucre. C’est pour ces plantations que l’on commence à faire venir des esclaves d’Afrique en grand nombre, à partir de 1619, précisent Loïc et Pierre. Ces esclaves vont se révolter et se libérer en 1791 à Saint-Domingue *, qui va devenir la république noire d’Haïti en 1804. Dans les autres îles colonisées par la France, ils ne seront affranchis qu’à partir de 1848. Les îles, surtout les plus grandes, Cuba et Saint-Domingue, ont été vidées de leurs habitants un siècle plus tôt et elles ne sont plus parcourues que par quelques européens qui chassent et vendent la viande aux équipages, souvent pirates, lorsqu’ils s’arrêtent obligatoirement pour l’aiguade, c’est-à-dire le ravitaillement en eau fraîche. Flibustiers est l’autre nom donné à ces pirates qui attaquent les bateaux rentrant en Espagne, chargés de l’or et des pierres précieuses du Nouveau Monde : le Mexique et le Pérou. Les boucaniers sont ces chasseurs qui peuplent les îles d’où ont disparu les Amérindiens. Les bêtes avaient été débarquées dans les îles par d’autres marins européens avant eux et s’y étaient multipliées. Ils boucanent, c’est-à-dire, ils fument à la fumée d’un feu de bois la viande de boeuf sauvage ou de chèvre posée sur un gril en bois qu’on appelle un boucan.
Les populations qui vivent actuellement aux Antilles ne sont pas amérindiennes mais elles sont composées des descendants métissés d’Amérindiens, d’Européens, d’Africains et même d’Indiens de l’Inde et de Chinois. En tout cas, à propos de l’expression courante mais un peu bizarre « gens de couleur », citée par Anastazi et Arlène, elle les différencie des blancs (mais le blanc est aussi une couleur !). Quant à leur langue, c’est un français parlé avec un accent prononcé, mais aussi avec des expressions, des tournures de phrase originales : on l’appelle le créole. Il faut aller sur le site passionnant du professeur canadien Jacques Leclerc, qui donne des exemples de différents créoles : www.tlfq.ulaval.ca/axl/monde/plan_du_site.htm
Sur ce site, vous en apprendrez encore plus sur les Garifunas, évoqués par Romane et Kheira, Julian et John, Anastazi et Arlène de la Dominique et de Saint-Vincent, où vivent encore les derniers descendants de Caraïbes et d’Africains qui avaient échappé à l’esclavage. Vous apprendrez aussi, pour chaque île, son ancien nom en langue arawak ou caraïbe.
On en arrive à la question suivante : comment et pourquoi disparaît un peuple ? On peut décrire ce processus pour le peuple taïno d’Haïti et de Porto Rico .
Comment ? Par la mort de la majorité de la population : épidémies, faim et épuisement dû au travail forcé aux champs et dans les mines d’or, massacres perpétrés par les conquistadores beaucoup mieux armés, et suicides. Le désespoir pousse les femmes à avorter ou à tuer leurs nouveaux-nés. Certains se jettent du haut des falaises ou absorbent du manioc cru, qui est un poison violent (il perd sa toxicité à la cuisson).
Pourquoi ? On appelle génocide une extermination programmée : Arméniens par les Turcs, juifs par les nazis, Tutsi par les Hutus comme l’écrivent Loïc et Pierre. Dans le cas des Taïnos des Grandes Antilles, on ne peut pas parler de projet d’extermination de la part des Espagnols qui avaient besoin de main d’œuvre pour exploiter les mines et les terres des grandes îles qu’ils venaient de découvrir. Mais le résultat de leur comportement brutal a été la disparition totale de ces peuples. En trente ans, 80%, peut-être 90% de la population taïno va disparaître. Au point qu’on peut parler, dans ce cas précis, de génocide : en effet, même si quelques individus survivent, ils sont trop peu nombreux pour transmettre leur culture. La culture, c’est l’ensemble formé par la langue, les comportements, les croyances… C’est tout ce qui fait que l’on forme un peuple.
Preuve que leur disparition posait un problème, l’opposition qui se manifeste très vite en Espagne contre les mauvais traitements qu’ils subissent. Audrey et Sébastien, Romane et Kheira, Fabien et Evan, Julian et John ont rédigé la biographie de leur principal défenseur, Bartolomé de Las Casas . Ce sera aussi l’occasion de parler de l’évangélisation.
Bartolomé de Las Casas est né en 1474 à Séville. Après ses études de prêtrise, il s’embarque en 1502 pour Saint-Domingue où il est ordonné prêtre en 1513. Il reçoit de la Couronne espagnole une encomendia, c'est-à-dire une terre sur laquelle il peut faire travailler les Amérindiens, avec pouvoir de vie et de mort sur eux. Le pape avait en effet autorisé l’Espagne à s’approprier les terres du nouveau Monde à condition que les indigènes soient d’abord baptisés : cette conversion de païens à la religion catholique est appelée « évangélisation »
Mais dès 1514, Las Casas renonce à cette propriété, écoeuré par le comportement inhumain des autres colons espagnols. Il part ensuite pour Cuba où il assiste à des massacres qui l’épouvantent et contre lesquels il décide de lutter, en proposant au roi la réforme de l’encomendia. Il est soutenu par d’autres missionnaires. Après avoir échoué dans sa tentative de créer une exploitation associant Amérindiens et Espagnols, il renonce à toute participation à la colonisation, devient moine en Espagne et se consacre entièrement à la défense des Amérindiens. Il finit par obtenir de Charles Quint la suppression de l’encomendia, et donc de l’esclavage, mais cette loi ne sera jamais appliquée. En 1544, il revient au Mexique et devient évêque, mais il n’y reste pas plus de deux ans, car il est détesté par tous les colons. Les vingt dernières années de sa vie, il les passe dans un couvent espagnol, rédigeant son œuvre, (l’Histoire des Indes ; la Très brève relation de la destruction des Indes…) et donnant le détail de toutes les atrocités dont il a été le témoin horrifié.
La personnalité et l’œuvre de Las Casas ont toujours divisé le monde hispanique : d’un côté, ses partisans, défenseurs des Indiens, de l’autre, ses détracteurs (opposants) qui l’accusaient d’avoir dénigré la grandeur de l’Espagne. On nous a longtemps dit que Las Casas était indirectement responsable de la traite négrière qu’il aurait encouragée pour protéger les Indiens. Cette accusation est combattue par les historiens espagnols qui considèrent qu’il a au contraire été le défenseur des Noirs autant que celui des Indiens, dans son combat contre l’esclavage. Remarquons qu’on fait remonter l’arrivée des premiers esclaves africains à 1503, date à laquelle Las Casas venait tout juste d’arriver à Hispaniola et n’était pas encore prêtre.
Loïc et Pierre posent aussi la question suivante : quelle était l’opinion des soldats ? Peu de soldats sont écrivains, surtout à cette époque. Mais il existe un précieux témoignage, un siècle plus tard, au début du 17ème siècle. Un soldat français, resté anonyme, s’embarque pour tenter sa chance dans le nouveau Monde et échoue en Martinique où lui et ses compagnons sont secourus par les Caraïbes. Il fait le récit très détaillé de ce séjour.
J’ai pu compléter les tableaux de concordance des noms amérindiens / français des îles, établis par les élèves, grâce à ce texte.
Nom des îles au 17ème siècle | Nom caraïbe |
La Dominica | Holotobouli |
La Martinica |
Joannacaira |
Santa Lucia ou Sainte Allouzie | Joannalau |
La Guardeloupe | Caroucaira |
Saint-Vincent | Joalamarqua |
La Grenade | Carnar |
Saint-Christophe | Jomaricca |
Montserrat | Ariogan |
Ce document, antérieur à celui du père Labat, (et que je ne connaissais pas quand j’ai commencé cet article), va aussi me permettre de donner beaucoup plus de détails sur la vie quotidienne des Caraïbes. Pour les Taïnos, aux Grandes Antilles, je reprendrai, comme prévu, les descriptions de Christophe Colomb mais aussi de Las Casas.
Pistes pour l’iconographie :
La BT 1036 sur Christophe Colomb
La BT 1113 sur les Indiens Wayana de Guyane ;
La BT 1090 sur le Costa Rica pour la flore et la faune ;
La BT 1102 Mémoires et cultures pour la carte des DOM Antilles), et quelques photos
Le Musée d’Aquitaine possède quelques objets précolombiens
Vos photos de vacances aux Antilles, membres du chantier et autres, mais sans les parasols !
Demander aux ethnologues Pierre et Françoise Grenand, s’ils ont des photos à nous céder.
huangocnumericable.fr (Nadine Hua Ngoc)
PS : Quand je me lancerai dans l'écriture définitive de la BT, j'adopterai probablement un nouveau plan, chronologique, qui m'avait été proposé par les collègues, dans un souci de plus grande simplicité et de clarté.
Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
Pour nous contacter : bticem-freinet.org
Pour en savoir plus sur notre groupe : cliquez ici!
Carte d’identité
Nom scientifique : vulpes
Famille : canidés Ordre : carnivore Longueur du corps : 67 à 77 cm pour les mâles, 56 à 63 cm pour les femelles Poids : 6,5 kg pour les mâles, 5,5 kg pour les femelles Durée de vie : 3 ans à l’état sauvage Sofian
|
|
Notre avis
On aime beaucoup les renards parce qu’ils sont tout mignons avec le museau allongé. Leur pelage est tout doux. Ils ont une belle couleur de poil orange et blanche, un petit nez noir et de grandes oreilles pointues. Et ils ont de beaux yeux. Kelly et Charlène
Article paru dans le journal Le boum Boum des 6èmes C, collège Jacques Ellul, Bordeaux
|
|
Un texte célèbre
Un extrait du Petit prince d’Antoine de St Exupéry
- Bonjour dit le renard. - S'il te plaît... apprivoise-moi, dit-il. - Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître. - On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi! |
- Que faut-il faire? dit le petit prince.
- Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près... Le lendemain revint le petit prince. Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, pas exemple, à quatre heures de l'après-midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le cœur... Il faut des rites. Qu'est-ce qu'un rite? dit le petit prince. C'est quelque chose de trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances. Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure de départ fut proche : Extrait de Le petit prince par Antoine de Saint-Exupéry, 1943
|
Dessin de Roland Bolmont - mars 2008
NB : Le "râble" désigne l'arrière-train du lapin
|
Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
Pour nous contacter : bticem-freinet.org
Pour en savoir plus sur notre groupe : cliquez ici!
Les Justes sont des hommes et des femmes de toutes religions, conditions sociales et opinions qui ont eu le courage de sauver un(e) ou plusieurs juif(ve), ont fabriqué des faux papiers ou même transmis des messages en connaissance des risques qu'ils encouraient. |
|
Trois familles de Loire Atlantique Justes parmi Les Nations Les informations que vous allez lire ci-dessous ont été trouvées lors de la visite du Mémorial de la Shoah. La médiathèque propose un dictionnaire des Justes dans lequel nous avons trouvé les informations suivantes. Auparavant nous avions recherché sur le site de Yad Vashem s'il y avait des Justes en Loire Atlantique. Nous avions trouvé trois noms: Mr et Mme Le Gualès de Mézaubran, Mr et Mme Fuller, Mr et Mme Mousson. Monsieur et Madame Le Gualès de Mézaubran (dossier 8449, nommés en 1999) Monsieur et Madame Fuller (dossier 1294, nommés en 1978) Monsieur et Madame Mousson (dossier 5286, nommés en 1992) Le couple avait pour voisin la famille Rimmer (Juifs de Pologne venus se réfugier à Chateaubriant après juin 1940). Ils devinrent amis. |
|
Rencontre avec Madame Le Gualès de Mézaubran, Juste de France
Le lundi 21 janvier 2008, nous avons eu la chance de rencontrer une Juste. Elle est venue nous parler de ses beaux-parents qui ont reçu à titre posthume la médaille des Justes car ils avaient sauvé une dizaine de juifs à Joué-sur-Erdre pendant la seconde guerre mondiale. Le nom de Le Gualès est inscrit sur le mur des Justes au Mémorial de la Shoah et sur le mur du monument Yad Vashem à Jérusalem. Mme le Gualès a pu nous communiquer ce que sa belle mère lui avait raconté. Elle nous a expliqué que sa belle mère avait caché une famille juive dans leur deuxième maison. Son beau père, lui, a fabriqué de faux papiers. C'est une amie de sa belle mère qui a gardé les juifs avec elle dans la deuxième maison. Quand sa belle mère est allée les confier à cette dame elle lui a dit de ne pas lui demander d’où ils venaient, ni comment ils s’appelaient. Elle ajouta qu'elle paierait la nourriture. Mais un jour, le secrétaire de mairie (le beau père étant maire) a dénoncé une juive cachée dans le village et qui était sous la responsabilité de la belle-mère. Les miliciens français sont partis avec la petite mais le beau-père est passé devant eux et a demandé qu'on lui rende la petite fille, voeu d'ailleurs exaucé. Il revint ensuite avec la petite fille au village. J’ai trouvé que Madame Le Gualès nous racontait bien exactement ce qu'elle avait elle-même entendu de sa belle mère. Elle nous a aussi montré la médaille qu'elle a reçue lors d'une cérémonie en 2000. Elle a reçu au nom de ses beaux-parents la Médaille des Justes parmi les Nations. Ses beaux parents ont pris de gros risques en cachant une famille et en fabriquant de faux papiers. |
|
A venir
L'exposition sur la résistance et la déportation
Du 19 mars au 1er avril, le collège accueille l'exposition de l'Office National des Anciens Combattants intitulée "De la Résistance à la Déportation". Cette exposition retrace la montée du nazisme et de l'antisémitisme, la collaboration de Vichy, la mise en place de la Résistance française pour poursuivre sur la solution finale nazie: le système concentrationnaire. Les élèves de 3ème 3 présenteront cette exposition aux autres classes de 3ème le vendredi 28 mars. Ils auront au préalable travaillé dessus et élaboré un questionnaire qui sera à remplir par les visiteurs. Un film documentaire sera également présenté aux élèves sur les Justes parmi les Nations. |
Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
Pour nous contacter : bticem-freinet.org
Pour en savoir plus sur notre groupe : cliquez ici!
Voici les critiques écrites par les élèves...
|
|
Le pianiste de Wladidyslaw Spilzman | |
Nous avons lu plusieurs livres sur la guerre et sur la discrimination des juifs. Tout d'abord j'ai eu beaucoup de plaisir à lire "Le pianiste" de Wladyslaw SZPILMAN car ce livre reflète bien la crainte qu'a le personnage principal. En effet l'auteur écrit le récit que lui a raconté son père. Wladislaw arrive à nous faire ressentir la douleur intérieur que vit ce juif polonais quand il perd ses parents. Aussi nous réalisons la terreur que les soldats font régner dans le ghetto de Varsovie pendant qu'il travaille. Le livre montre aussi le problème des juifs en dehors du camp : pour se cacher, pour se ravitailler ou pour se réchauffer. Quelques polonais aident les juifs mais la vie reste toujours très dure. Aurélien
|
|
Le grand voyage de Jorge Semprun | |
Ce livre nous a étonnées grâce au changement de point de vue et d'époque. Au fur et à mesure du récit, on découvre l'histoire par bribes. L'auteur nous fait ressentir intensément les émotions qu'il ressent à des moments précis de son histoire. De plus, de se dire que cette histoire a été réellement vécue par l'auteur renforce l'attention que l'on porte aux détails poignants. Parfois on se perd dans les émotions qu'il nous décrit, dans le changement de période et la complexité des descriptions. Pauline et Elise
|
|
Silbermann de Jacques de Lacretelle | |
Ce livre nous montre la vie d'un juif nommé Silbermann comme étant un élève surdoué qui apprend bien ses leçons et tous les élèves le respectent ainsi que les professeurs. Mais au moment où la loi oblige les juifs à porter l'étoile jaune, les enfants l'insultent, le poussent, le tapent, le méprisent. Les professeurs l'ignorent, ne l'interrogent plus quand il lève la main. C'est comme s'il n'existait pas, comme si c'était un fantôme. Bref, toute l'école se ligue contre lui. Mais le narrateur prend sa défense lorsqu'un élève l'insulte. On voit alors que parmi toute l'école il reste quelqu'un pour soutenir Silbermann. J.R
Quentin
Clémence
Keschya
Pierre
Valentin
Kassandra
Yann
|
|
Un sac de billes de Joseph Joffo | |
Ce livre est plutôt émouvant par sa façon de raconter et par l'histoire en elle-même. Les "tortures" qu'ont dû endurer ces enfants très jeunes, sont inacceptables. Je pense que je n'aurais jamais eu la volonté de faire ne serait-ce qu'un dixième de ce que ces deux frères ont fait .Par contre, le titre n'a aucun rapport. Je trouve que "voyage juif" ou "un grand voyage" conviendrait mieux. Yann
|
|
Paroles d'Etoiles | |
Ce recueil de témoignages d'enfants cachés nous raconte comment ils ont vécu la guerre aux côtés de leur famille d'accueil. J'ai bien aimé ce livre car ce sont des faits réels, ils ne cachent pas leurs mots même si certains passages sont assez douloureux pour la personne qui a vécu ces moments. Par exemple, certaines familles maltraitaient les enfants en les frappant, parfois des filles se faisaient violer ou subissaient d'autres violences de ce genre; par contre certains trouvaient une famille agréable, très gentille envers eux. La plupart des enfants oubliaient leurs parents au fur et à mesure que le temps passait, ils changeaient de noms... Aymeric
Ce livre est intéressant, car il nous parle des juifs et de leur souffrance. De plus ce sont de vrais juifs qui témoignent, ils nous font ressentir leur souffrance et leur honte de porter la grosse étoile de David. Ils n'ont pas le droit d'aller dans des jardins publics, les plages, les piscines ...moi je trouve que c'était injuste, qu'ils n'aient pas le droit de profiter comme les autres de la piscine, des jardins publics... Steve
Ce livre est assez intéressant car il nous raconte de véritables témoignages de juifs .Mais par contre il y a des passages qui choquent. Je n'aurais pas voulu être à leur place et vivre des moments aussi difficiles. Le livre est intéressant aussi car on n'est pas obligé de tout lire on peut lire les passages qu'on veut. Les témoignages sont tristes. Sébastien
|
|
Un secret de Philippe Grimbert | |
Un secret est un roman émouvant et aussi très triste. En effet, c'est l'histoire d'un jeune garçon qui est de nature fragile. Il se crée alors un frère imaginaire qui a tout pour plaire à son père : il est sportif et en excellente santé. Mais l'enfant se rend un jour compte que son frère imaginaire a réellement existé, et que c'était son demi-frère. Ses parents, Maxime et Tania, qui sont de très grands sportifs et qui ont une boutique d'équipements de sports, ne prennent pas le temps de discuter avec leur fils. Donc le narrateur, le fils de Maxime et Tania, vient se confier à la voisine. Cette voisine est une vieille dame qui exerce le métier de kinésithérapeute et elle lui raconte l'histoire de sa famille. Ainsi, il apprend que pendant la guerre son père est marié à Tania et qu'ils ont un fils. Un jour, la famille se voit dans l'obligation de quitter les lieux, leur statut de juifs contre indique de rester. Heureusement une connaissance de la famille leur permet de se procurer des faux papiers. Mais, un jour, dans un café où se trouvent Tania, la voisine, la belle soeur de Tania, des SS entrent et l'un d'eux demande les papiers de Tania, elle sort d'abord les faux et ensuite les originaux. Le supérieur des SS présent crie alors un ordre à ses coéquipiers, jusqu'au moment où le fils de Tania sort brutalement des toilettes et court vers sa mère, malgré la voisine et la belle soeur de Tania qui tentent désespérément de dissuader l'enfant de rejoindre sa maman, Tania dit que c'est son fils et ils sont tous deux embarqués. Florian
|
|
La mort est mon métier de Robert Merle | |
Ce livre est très différent des autres grâce à son point de vue inhabituel : celui du nazi. A travers ce point de vue, on peut imaginer comment un homme normal peut devenir, par servitude, une machine à tuer sans émotions et sans morale. Sa réaction lorsque sa femme découvre la réalité de son travail est très choquante. Il est prêt à tuer son propre fils si on le lui demandait. Le coté maniaque du personnage le rend inhumain ainsi que toute l'organisation qu'il a mise sur place mécaniquement et industriellement dans le seul but de l'efficacité et de l'exécution parfaite de ordres du führer. Pauline et Elise
Maxence
|
|
On peut écouter des extraits des livres cités lus et mis en voix par des élèves de la classe sur :
|
Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
Pour nous contacter : bticem-freinet.org
Pour en savoir plus sur notre groupe : cliquez ici!