Je suis enfermée dans la tour d’un château gardée par un dragon grand et rusé. Il crache feu et fumée mortels. J’aimerais que vous veniez me délivrer de ces immenses griffes. Je n'ai plus d’eau et je ne peux pas manger. Alors, venez m'aider, voilà cinq semaines que je suis enfermée. J’ai entendu le dragon dire que je serais brûlée ou guillotinée.
Dieu n’a jamais pitié de mon âme. J’oubliais de vous préciser vous trouverez une épée qui casse les murs, qui tue les dragons en seulement un coup sous les feuillages en face de ce terrible château.
Tous les soirs à partir du coucher du soleil, les gardes sont endormis et le dragon est toujours devant la tour. Mais il commence à s’endormir lorsque la lune est demi-pleine. Alors vous pourrez le tuer, après vous être débarrassé des gardes.

Depuis ma naissance je suis prisonnière d’un dragon pas si méchant qu’il en a l’air. Mon travail était de garder ses petits et de les nourrir pour qu’ils deviennent forts. Mais depuis un mois ses petits dragons ont grandi et sont partis à l’aventure. La mère ne supportant pas leur départ mourut. Le père m’a enfermée dans une caverne dans la forêt enchantée qui se trouve au bord d’une rivière.
Je suis si malheureuse de ce sort que je n’ai pas mérité. Je vous en supplie brave chevalier venez à mon secours. Mais il faut que vous veniez avant le premier juin sinon le père dragon a décidé que je serai son repas pour la fête de son couronnement et il a dit qu’au dessert, il y aurait de la viande fraîche. Je crois bien qu’il parlait de moi. L’idée de mourir par un dragon avec qui j’ai vécu depuis mon enfance me terrorise ! Surtout que je ne mérite pas ce sort là. Je suis affligée d’être prisonnière dans cette caverne et les soirs où je ne trouve pas le sommeil, j’ai peur qu’il avance la date de la fête de son couronnement.
Avec cette lettre, vous trouverez un médaillon magique, il vous protègera de ce dragon, et ouvrira la caverne si vous dites cette formule : «Caverne, ouvre-toi, devant moi» et faites tournoyer le médaillon. Je vous en supplie, venez vite et je serai à vous pour la vie.

Princesse Geneviève

Je m’appelle Geneviève. Je suis enfermé dans une cave, à l’intérieur d’un château. Je suis prisonnière d’un dragon qui a décidé de me brûler vive, demain à l’aube, pour célébrer l’éclosion de ses œufs. Il organise une fête pour leur naissance et il veut me manger au dîner.
Veux-tu venir m’aider ? Si oui, fais vite car ma fin approche. Fais attention, il y a aussi des dragons de combat qui surveillent l’entrée du château.
Mais, il y a un passage secret qui mène à la cave. Il est très dangereux, car il est rempli de cobras, de vipères, de couleuvres, de pythons, de chauve-souris et d’araignées géantes. Autant te dire que le chemin est semé d’embûches.
Pour t’aider à les combattre tu devras aller chercher une bague magique qui illumine et repousse les animaux sauvages du passage. Cette bague tu la trouveras sous le plus gros rocher devant le passage secret.
Bon courage et fais attention aux animaux. Bonne chance.

Suite à une réflexion dans la classe de 6èmeC sur  «les maths et moi», les élèves ont entrepris des travaux très variés et intéressants : des recherches historiques (Euclide, Galilée,…), des lectures mathématiques de l'environnement (le football et les maths), des écrits d’expression personnelle pour se situer par rapport à cette discipline (les maths et moi), invention d’un jeu portant sur le code d'écriture des chiffres, découverte d’un outil mathématique : le calendrier perpétuel, création d’une histoire imaginaire en bande dessinée mettant en scène des chiffres et des symboles mathématiques, etc...

Euclide

Euclide est un mathématicien grec qui a vécu au 3ème siècle avant JC. Il a fréquenté l'école d'Alexandrie, centre intellectuel qui a connu trois des plus grands savants de l'Antiquité : Euclide, Archimède et Apollonius.
Euclide a écrit «Eléments de géométrie» que les mathématiciens ont utilisé pendant deux millénaires.
Il a inventé la division avec des nombres entiers, sans virgule.
Il a énoncé cinq postulats. Un postulat, c'est un peu comme une règle qu'il faut accepter.
Voilà les cinq postulats d'Euclide :
1 : "Par deux points distincts, il passe une droite et une seule."
2 : "Tout segment est prolongeable par une droite."
3 : "De tout point, on peut tracer un cercle de n'importe quel rayon."
4 : "Tous les angles droits sont égaux."
5 : "Par un point extérieur à une droite, il passe une droite et une seule, parallèle à la droite donnée."

Johnny et Quentin

Le football et les maths

Même le football parle de mathématiques.
Par exemple,
il y a la lucarne : elle forme quatre angles droits, c'est un rectangle.
Le terrain de football mesure entre 90 et 120 mètres de longueur et 45 à 90 mètres de largeur.
Un petit jeu :
Pour dessiner le terrain sur le cahier, on peut dire qu'un carreau = 10 m. Combien faut-il de carreaux pour faire la longueur, la largeur du terrain ?

Eddy

La piste de recherche ainsi ouverte par Eddy est très riche. Pour s'en convaincre, tracer, en utilisant l'échelle proposée par Eddy (1 carreau = 10 m) un terrain de football et les lignes de jeu, puis, inscrire les noms de toutes les figures géométriques qu'on y trouve : le rond central (son centre, son rayon, sa circonférence, sa surface, ) les arcs de cercle (demi-cercle, quart de cercle dans les coins), les lignes (médiane, de touche, de but, milieu d'une ligne), les surfaces (formes et dimensions des surfaces de but, de réparation, de jeu), les buts (hauteur, largeur, angles), la balle (poids, circonférence…) …

La biodiversité désigne la diversité des êtres vivants dans un milieu.

Mardi 1er avril, une agent du CPIE (Centre Permanent d’Initiative Environnemental) est venue nous parler de la biodiversité en presqu’île guérandaise où l’homme aide la nature à se développer en aménageant des lieux comme à Penbron et au Pouliguen. Dans la presqu’île guérandaise, il y a plusieurs zones de biodiversité (marais salants, marais briérons, côtes, lacs et étangs, cours d’eau, forêts, zones urbaines et industrielles).

Nous avons appris que les marais salants auraient pu disparaître à cause de l’homme car il y a eu des projets comme construire une autoroute qui aurait coupé les marais…mais ces projets n’ont pas abouti. Pour qu’il y ait encore les marais briérons, on a construit des écluses pour qu’ils ne se vident plus.

Jeudi 3 avril, nous sommes allés en sortie pour voir la biodiversité du Pouliguen.
Nous avons commencé notre sortie dans le jardin biologique où nous avons appris que :

• de simples bûches trouées et placées dans des arbres peuvent servir de milieux de vie pour des espèces (abeilles solitaires, araignées,…).
• faire un simple tas de pierre crée un habitat pour des reptiles et autres espèces (lézards, escargots, araignées,…).
• une mare permet aux moustiques de déposer leur larve qui vont se développer et qui pourront servir de nourriture aux grenouilles et ainsi développer une chaîne alimentaire.

Nous sommes ensuite allés sur la Crique de C. où nous avons effectué une longue recherche d’espèces dans une zone donnée par la guide. Nous avons pu trouver 25 espèces dans ce milieu et d’autres que nous n’avons pas trouvées (crabes verts, crevettes, anémones roses, palourdes, moules, bigorneau,…).

Après une longue matinée nous avons pique-niqué sur la Crique puis nous sommes allés sur une plage où nous avons ramassé énormément de déchets (cache de moteur de bateau, plastiques, pneus, métaux,…).

Puis nous sommes retournés au collège bronzés, brûlés et fatigués.

Les 4èmes 4 du collège de Guérande ont participé en 2007-2008 à un projet autour du développement durable. Ils ont suivi l'aventure de Mélanie et Jean-François partis faire le tour du monde pour apporter leur aide et leur soutien aux associations qui oeuvrent en faveur du développement durable.

De leur côté, les élèves ont fait des recherches sur des thématiques en liaison avec le développement durable.
Les élèves ont travaillé de multiples compétences lors de ces séances: ils ont appris à faire des recherches c'est-à-dire à sélectionner l'information, à ne retenir que ce qui correspond au thème d'étude, à comprendre ce qui était écrit pour pouvoir le reformuler et le mettre en forme dans un article de presse. Tout ce travail a été mené le mardi matin pendant deux heures. Ce créneau horaire est un peu particulier car les élèves sont avec deux professeurs: le professeur de technologie et le professeur de français.
Par la suite, les élèves ont fait le portrait d'acteurs locaux qui participent au développement durable. C’est l'occasion de travailler davantage l'oral car les élèves ont dû interviewer les intervenants.

Nous avons également postulé au projet du conseil général "classe presse" car le thème est justement, cette année, le développement durable. Et nous avons été retenus! Ce projet a permis de rencontrer des journalistes qui sont venus expliquer leur métier et nous aider à mettre en forme nos articles, nos interviews.

En chantier publie trois reportages écrits par la classe de 4ème 4 :

 - Visite des marais salants (voir ci-dessous)
 - Qu’est-ce que la biodiversité ? (voir l'article)
 - Rencontre avec Jo Le Guen, ancien navigateur (voir l'article)

Les marais salants, une forme d’écologie

Clara et Cécile ont écrit le compte-rendu d’une visite aux marais salants, près de Guérande en Loire-Atlantique.

Nous sommes allés visiter les marais salants et Terre de sel le jeudi 18 mars où deux paludières (Aude et Patricia) nous ont expliqué le fonctionnement des marais salants et leur métier.
Le métier de paludier est très écologique car il utilise très peu de machines. Les paludiers se servent des énergies naturelles, comme le vent, l'eau de mer, le soleil et l'argile.
 

Le trajet de l'eau :

L'Etier- C'est un long canal traversant les marais salants. Il alimente en eau de mer les salines.

Lors des marées hautes de vives eaux , le paludier ouvre la "trappe" permettant à l'eau de mer dans l'étier de remplir le bassin réservoir appelé vasière.
 

Vasière :

Principal réservoir alimenté en haut de mer par l'étier. Il doit être grand pour permettre une autonomie en eau d'au moins 15 jours, puisque seules les marées hautes et vives eaux atteignent son entrée.
 

Les deux sortes de sel :

Il y a deux sortes de sel: le gros sel qui lui est produit par les cristaux formés sur les fonds argileux, et la fleur de sel qui forme un voile léger en surface aux heures chaudes de l'après-midi.
 

Les outils :

Les paludiers utilisent différents outils pour ramasser le sel :
- le las : pour ramasser le gros sel.
- l'ousse à ponter : pour ramasser la fleur de sel.
- la brouette : pour emmener le sel sur les bâches.
- le râteau à limu : il sert à râtisser les algues vertes
- la cesse (en bois) : c'est une grande écope à bras qui sert à pomper l'eau ou à jeter la vase liquide.
- la boyette : c'est la pelle du paludier utilisée pour certains travaux d'entretien des marais salants.
- le boutué : de forme similaire à celle du las, il sert à repousser la vase dans les phares et dans les oeillets (bassins) avant la récolte, afin d'assurer une grande propreté des fonds.

Clara et Cécile