En Chantier n°6, novembre 2008

Novembre 2008

En Chantier, Publication du Chantier de Recherche documentaire de l'ICEM Pédagogie Freinet: productions de classes, recherches documentaires, exposés,  témoignages, pratiques...
Pour donner-trouver des idées : pour des élèves acteurs et auteurs de leurs savoirs.

En Chantier n°6: Vive le slam ! Un projet pour écrire, lire et dire ensemble

Un article d'Antoine Cicocella, école Alsace, Lunéville (Meurthe et Moselle) CE2-CM1

 

D’où vient le mot slam ?

Ce mot vient de l’anglais «claquer». Le slam, c’est de la poésie ouverte à tous. Elle claque quand on la dit en rime et en rythme. Le slam est né dans les années 80 aux États-Unis. Un écrivain de Chicago, Marc Smith a organisé le premier des compétitions de poésie dans un bar, à la manière d’un combat de mots. Ce mouvement s’inspire de la contestation littéraire des années 70.
Pour en savoir plus, une «fiche d’invitation à la recherche documentaire» est disponible sur le site de l’ICEM (titre : le slam)


Et dans notre école

Un jour de mars, Monique Cailloux, ancien professeur de français, débarque à l’école pour nous proposer un atelier slam. De mon côté, je suis ravi, car j’ai envie depuis un bout de temps de me lancer avec les élèves dans la création poétique.
On se met d’accord pour organiser des groupes par demi classe, par séance de 45 minutes. Puis on se lance dans l’aventure intérieure : écrire pour plonger dans son âme.


Slamer …. pour quoi faire ?

Le slam permet à chacun d’apprendre à écrire un texte libre et personnel ; d’apprendre à développer l’imaginaire, l’humour, la créativité par la recherche de rimes ; d’apprendre la confiance en soi à l’oral comme à l’écrit et l’entraide ; et d’apprendre à prendre la parole de façon rythmée pour dire un texte dont on est fier d’être l’auteur.


Comment faire ?

Première séance : les premiers pas

Dans un premier temps Monique propose de travailler l’expression corporelle : dire «Je m’appelle» avec les mains, les yeux, le corps et la voix. Ensuite, nous nous plaçons en cercle pour jouer à «l’association d’idées». Cela permet d’apprendre à être attentif aux mots et aux idées de chaque camarade. Par exemple : Jean-Michel dit : «Je m’appelle Jean-Michel, j’aime la moto». Le voisin dit ce que le mot «la moto» évoque pour lui : «vitesse». Les autres camarades ajoutent chacun leur tour un mot qu’ils associent au même mot. On fait ainsi un tour complet, en rythme.

Dans un deuxième temps, le 2ème voisin dit sa phrase de présentation «Je m’appelle Sitti, j’aime ma maman». Les autres disent à leur tour ce que le mot «maman» évoque pour eux.
On peut varier la prise de parole : debout, assis, avancer d’un pas à l’intérieur du cercle pour dire son mot et reculer ensuite d’un pas…

Ensuite, dans un troisième temps, on passe à table pour… écrire. La situation de présentation aide les enfants à écrire le premier slam. Chacun se remémore sa phrase de présentation. La consigne est : «Ecrire 4 vers en rime en respectant le même nombre de pieds pour chaque vers». C’est alors que tout le groupe se met à compter en tapotant de ses doigts sur la table pour trouver le nombre de pieds suffisant ! Une gestuelle naturelle qui fait claquer les doigts, les langues, qui libère la parole et qui nous fait tous rire !

Monique et moi, nous passons auprès de chaque enfant afin d’aider à rédiger, à imaginer une rime en «EL» pour Emmanuel ou en «ANE» pour Carolan. Le plaisir d’écrire, de raconter sa vie ou d’inventer des rimes est palpable dans la salle. Les 45 minutes déjà terminées, nous proposons aux volontaires de venir dire leur slam devant la classe.


Deuxième séance : écrire un petit livre

La semaine suivante, chaque élève recopie au propre son slam puis le saisit sur ordinateur. Le but est triple : garder une trace de son slam, le présenter de façon agréable sous la forme d’un petit livre et le publier aux éditions Célestines sur le site www.petitslivres.free.fr créé par l’école Fédérico Garcia Lorca de Vaulx-en-Velin. Ainsi, l’objet fabriqué valorise le travail écrit. De plus, chacun motive l’autre et se prépare à prendre le micro.

La deuxième séance arrive.
Monique propose cette fois de travailler la prise de parole. Au cours de la séance, chacun est invité à monter sur une estrade ressortie de la cave pour l’occasion (!) et à saisir le micro pour prendre la parole devant toute la classe. Mise au point sur la manière de parler en public, de débuter et de finir son slam. A la fin, chacun commente et donne ses conseils dans le souci d’améliorer la prise de parole.


Troisième séance : prendre la parole

Mardi suivant, les petits livres ressemblent à une œuvre collective. Nous avons publié deux petits livres aux éditions Célestines et la joie s’empare de la classe. Je suis admiratif de constater avec quel plaisir et quelle motivation chaque enfant s’empresse d’écrire avec envie, utilisant des outils comme le dictionnaire, le répertoire orthographique. Tout le monde s’investit pour se corriger, chercher le mot qui manque pour trouver la bonne rime, aider le camarade en panne de rime. Un bonheur partagé !
Monique propose à nouveau de repousser les limites de nos petits slameurs et slameuses : elle les invite à écrire non pas 4 mais 8 vers. A nouveau, on se triture les méninges, on sue du bocal, on est à l’affût de la bonne rime, on aiguise nos stylos, on cherche l’orthographe de tel ou tel mot et la conjugaison de tel ou tel verbe.
En guise de conclusion, nous proposons de reprendre le micro mais en s’enregistrant cette fois-ci : fous rires garantis. Avant de terminer l’atelier slam, nous envisageons d’organiser un goûter slam pour révéler aux parents, aux voisins de l’école et aux enfants des petites classes nos talents cachés ! L’euphorie et le bonheur d’écrire ensemble me poussent même à écrire un soir deux slams pour le plaisir.

Quatrième séance : le goûter-slam où tout le monde prend le micro

Jeudi après-midi, parents et voisins de l’école invités pour l’occasion sont bien là !
La scène est montée dans le gymnase reconverti pour l’occasion en scène ouverte au slam. Pendant une demi-heure, le micro passe de main en main pour une dernière répétition générale. Plus loin dans le préau, un autre groupe prépare des tables pour le goûter qui accueillera tout ce beau monde après le spectacle. Les tables se remplissent de gâteaux et de boissons.
Puis, la musique invite le public à s’installer. Le spectacle va commencer. Un tableau blanc permet à chaque slameur de s’inscrire avant de monter sur la scène. Avec Monique, je me transforme en maître de cérémonie, le temps de présenter le projet, les partenaires et les petits livres.

Monique déclare la scène ouverte : c’est avec jubilation et appétit que chaque slameur, chaque slameuse un peu fébrile devant le public, monte sur la scène, attrape le micro et se lance fièrement dans son slam. Ils jouent tous le jeu. Ils font tout simplement plaisir à voir et à entendre. Le micro passe de main en main, presque sans interruption. Il y a Nasma, de sa voix fluette, qui raconte sa vie : elle adore travailler et nous tend un sourire éclatant ; elle, qui, il y a deux mois quittait Castres pour débarquer à l’école. Quel changement et quel plaisir de la vouloir radieuse et sans complexe ! Il y a aussi Akif, dont les copains se moquent. Il force le respect avec son slam énergique et courageux car il passe le premier. Et tant d’autres slameurs et slameuses heureux d’être montés sur scène pour quelques minutes de fraîcheur, de vérité et de reconnaissance.
Au bout d’une heure, la parole s’est libérée, la peur de se présenter face au public a disparu, la joie de slamer s’est répandue comme un parfum d’encens sur l’assemblée. Monique clôture la scène par un slam d’hommage aux enfants. Je la rejoins sur scène pour un dernier slam.

Le slam a conquis le cœur des petits et des grands. On a goûté au slam, maintenant on va goûter pour de vrai aux délices apportés par tous !

Rendez-vous est pris après les vacances pour écrire d’autres slams vers d’autres publics. Pourquoi pas vers les personnes âgées de la maison de retraite du centre ville ?

Je m’appelle Adeline
J’aime la pêche à la ligne

Attraper des sardine
Avec Lise ma copine

J’aime aussi la piscine
Et Esther ma cousine

Et j’ai une belle machine
Pour faire de la cuisine

Adeline 10 ans


Je m’appelle Elias
Et je suis un as
J’aime l’ananas
Avec de la glace

J’aime aussi le foot
Quand je joue en aôut
J’ suis numéro sept
J’enfile mes chaussettes

Et je veux jouer
Car je veux gagner !

Elias 9 ans

Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
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En Chantier n°6 : La mise en commun, une étape essentielle de la recherche documentaire en Pédagogie Freinet

Un schéma réalisé par Lucien Buessler

  

Lorsqu'un élève a commencé sa recherche documentaire, il peut être utile et très riche que son travail soit présenté à la classe, pour être ensuite amélioré, complété, précisé.
Cela profite ainsi à l'ensemble des élèves de la classe.

Le schéma  ci-dessous expose le déroulement et l'intérêt de la mis en commun du travail.

 

 

 

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En Chantier n°6 : Le dico d'argot

Une enquête dans la cour de récréation par des élèves de 4ème A du collège André Lahaye d'Andernos : une image de l'argot des collégiens de Gironde en 2004-2005

 

Le mot «argot» peut être défini comme désignant :

1°/ à l’origine, la langue des malfaiteurs

2°/ l’ensemble des mots qui plaisent à un groupe social et qui lui permettent de se reconnaître ; l’emploi de ces mots est généralement considéré comme populaire. C’est cette deuxième définition qui nous intéresse ici.


Un reportage collectif réalisé dans la cour de récréation par la classe de 4ème A durant l’année scolaire 2004-2005 a permis de constituer ce dictionnaire de :

 

l’argot des collégiens
du Collège André Lahaye

en 2004-2005

À patte : nf.
Définition : À pied
Exemple : Tu rentres à patte ce soir ?

Bagnole : nf.
Définition : Synonyme de voiture, engin de transport
Exemple : Regarde cette bagnole !

Bahut : nm.
Définition : établissement d’enseignement secondaire du premier cycle, remplace le mot collège.
Exemple : Je viens du bahut d’Andernos, et toi ?

Balance : nf.
Définition : Quelqu’un qui rapporte.

Ballo : nm.
Définition : synonyme de dommage
Exemple : C’est ballo !

Bizu, bizute : nm.
Définition : Qualifie quelqu’un de bête, d’idiot.
Exemple : T’es un bizu !
Etymologie : cela vient du bizutage

Ça caille : v.
Définition : signifie qu’il fait froid
Exemple : Ca caille ce matin !

Caillra, Racaille
: nf.
Définition : quelqu’un de voyou, qui fait son malin, son beau etc…
Exemple : C’est une caillra.

Cassosse : nm
Définition : Utilisé en cas de désaccord ou même pour insulter quelqu’un tout en rigolant.
Exemple : mais non, tu as tout faux, «cassosse» ?

Chaud : adj
Définition : quelque chos de difficile
Exemple : C’est chaud ce contrôle.

Chelou : nm
Définition : Quelque chose de bizarre.
Exemple : Il est trop chelou ce mec !
Etymologie : verlan de louche.

Chounard(e)
: nm
Définition : Quelqu’un qui a de la chance.
Exemple : Ce chounard !

Chtarbé : adj.
Définition : être complètement fou.

Cimer : nm
Définition : merci
Exemple : cimer pour ton aide !
Etymologie : verlan de merci

Cinoche, ciné : nm
Définition : le cinéma
Exemple : Aller au cinoche ou ciné.

Ça daille : nm
Définition : Montre le dégoût pour quelque chose.
Exemple : je me suis fait voler de l’argent, ca daille !

Daron : nm
Définition : mot signifiant père

Déchirer : démonter (se faire) : v.
Définition :
1 : Sert à exprimer une appréciation positive de quelqu’un pour une action pour une mode, un objet.
2 : Se faire gronder par quelqu’un quand on a fait une bêtise.
Exemple : se faire déchirer ; ça déchire.

Doudouille : nf
Définition : Une personne imbécile.
Exemple : Olala ! Doudouille.

C’est de la dobe : nf
Définition : Quelque chose de nul
Exemple : la danse, c’est de la dobe.

Gavé : adv.
Définition :
1 : Très, super, hyper etc… "Hier, à la cantine c’était gavé bon"
2 : Plein, beaucoup énormément etc… «Le dimanche, il y a gavé de monde dans les rues.»
Etymologie : viens du verbe gaver.

Gonze : nf
Définition : homme/garçon
Exemple : regarde le gonze là-bas.

Keuf : nm
Définition : pronom remplaçant un policier.
Exemple : Fais attention, il y a les keuf.
Etymologie : verlan

Kalté volaille : nf.
Définition : Va-t-en vite de là
Exemple : Allé kalté volaille !

Kiffer : v.
Définition : expression signifiant aimer, plaire etc…

Matter : v.
Définition : bien regarder
Exemple : Matte moi cette fille !

Mec : nm.
Définition : homme/garçon
Exemple : Regarde ce mec !

Meuf : nf.
Définition : femme, copine, petite copine.
Exemple : regarde cette meuf !
Etymologie : vient du verlant de femme.

Mito : nm.
Définition : Le mot mito représente la tromperie envers quelqu'un, mentir a quelqu’un,
Exemple : Il lui a raconté des mitos à propos de ses notes.

N’importe nawak : adv.
Définition : n’importe quoi.
Exemple : Mais n’importe nawak.

Ouf : nm
Définition : un fou
Exemple : T’es un ouf
Etymologie : verlan de fou !

Péyo : nm
Définition : Quelqu’un de démodé, un bouffon
Exemple : Quel péyo celui là !

Tu t’es fait pécho : v.
Définition : se faire prendre, attraper, chopper.
Exemple : Il s’est fait pécho !

Se la péter : nm.
Définition : faire le malin, son intéressant.
Exemple : Regarde comment il se la pète.

Pigeon : nm.
Définition : imbécile
Exemple : espèce de pigeon !

Pogo : nm.
Définition : Un regroupement de personnes. Ce terme est employé par leu jeunes.
Exemple : ce matin il y a eu un gros pogo !

Poiscail :
Définition : Poisson, ce mot est surtout employé lorsqu’il y a une mauvaise odeur de poisson.
Exemple : Ça pue le poiscail.

T’es relou, reloud : adj
Définition : Quelqu’un d’embêtant, d’ennervant.
Exemple : t’es relou comme mec.

Remé : nf.
Définition : mère
Etymologie ; verlan de mère

Style : adj.
Définition :
1 : «Arrête de faire style que…» : expression signifiant «arrête de faire croire (semblant) que…»
2 : «Ouais, c’est ça ! Style !» : expression signifiant «tu te moques de moi»

Ce tas : nm.
Définition : quelqu’un de gros
Exemple : Regarde ce tas !

Tebé : adj.
Définition être bête, débile.
Exemple : t’es vraiment tebé !
Etymoligie : verlan de bête

Teuf : nf.
Définition : une fête
Exemple : J’organise une teuf ce soir.
Etymologie : vient du verlant de fête.

Ce thon : nm.
Définition : fille très laide.

Taff : nf.
Définition : Photo en verlan souvent utilidé sur Internet.
Exemple : Tu me passes une taff de toi ?

Triper : nm.
Définition : amuser, marant
Exemple : Ça ma fait triper !

Truc : nm.
Définition : Mot voulant dire n’importe quel autre nom.
Exemple : tu as qu’a acheter ce truc.

Uffle : nm
Définition : synonyme de aïe.

Zarbi : nm.
Définition : bizarre
Exemple : ce gars là il est zarbi.

 

 

 

 

 

 

 

La mise en forme et la saisie informatique de ce dictionnaire
ont été faites par Romain, élève de 4ème

D’autres travaux sur le thème de l’argot
 

1. Reprendre une enquête pour collecter les mots d’argot (et leurs significations) en usage dans la cour de récréation de votre collège ou de votre lycée :

Toute langue évolue — et l’argot, comme toute langue orale, encore plus vite — en fonction du temps et des lieux.
Cette nouvelle enquête peut permettre :
 - soit de compléter la liste de mots établie par les élèves du Collège André Lahaye
 - soit d’en faire une nouvelle liste puis de la comparer à celle du collège André Lahaye : il y aura des mots qui se retrouvent dans les deux listes, des mots inconnus ici, des mots non utilisés là-bas.
Les constats peuvent être très riches.
 

2. Prendre l’initiative d’autres enquêtes pour trouver des mots particuliers à une association, à une famille, un groupe d’amis, un quartier ou une ville, ou une région…
 

3. On peut utiliser les mots d’argot collectés par la classe de 4ème du Collége André Lahaye ou collectés lors de vos propres enquêtes pour :

- une création poétique (écrire un poème, un calligramme…)
- la réécriture d’un texte court en argot
- écrire un dialogue, un sketch à présenter devant la classe
- créer des mots croisés.

 

N'hésitez pas à envoyer vos recherches sur ce sujet (à l'adresse ci-dessous)

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En Chantier n°6 : Faire un débat

Une fiche pratique pour la classe, réalisée par Carole Baggio Thomas et Gérard Clabé

 

En chantier propose souvent des sujets de débat pour poursuivre la réflexion. Mais comment organiser un débat?

Voici une fiche pratique à télécharger destinée aux élèves intéressé-e-s pour faire un débat.
 
 
 
Ci-contre ►
Traduit littéralement "Le coin de ceux qui parlent".
Lieu d’expression libre où se retrouvent dans Hyde Park (Londres) ceux qui ont quelque chose à dire et à échanger sur n’importe quel sujet.
 
Photographie de Laurence Bouchet, 2005
 

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En Chantier n°6 : Hommage à Martin Luther King

Un travail de la 4ème AB du collège Philippe de Commynes à Tours

 

 

Un émission de radio en anglais : les élèves de 4ème participent à la radio du collège, Phil FM. Avec leur professeur Mme Marchand, ils ont fait une émission sur Martin Luther King.

Martin Luther King


Voici le texte de notre émission :

Martin Luther King
Le questionnaire :
- Who are we going to talk about ?
- Martin Luther King.
- When was he born ?
- He was born in 1929 in Atlanta.
- How long ago did he die ?
- He died forty years ago.
- What was he former job ?
- He was a Bapstist pastor.
- When did he give his most famous speech «I have a dream» ?
- He gave it on the 28th of august 1963.
- What did he do for the Blacks in America?
- He optained the same rights for the Blacks as for the Whites.
- By the way, did he have any children ?
- Of course , yes he had four.
- What prize was he awarded ?
- He was awarded the Nobel Peace Prize.
- Why was he assassinated ?
- Because he fought for the black cause.
- When did he die ?
- He died on the 4th of april 1968.
- Where was he assassinated ?
- In Memphis, Tennessee, at the age of 39.
- Who was Rosa Parks ?
- It is the black woman , who refused to give her seat to a white, in a bus

Conclusion :

Les collégiens des classes de 4A & 4B du collège Philippe de Commynes à TOURS ont aussi un rêve.
- I have dream too.
- What is the dream of the pupils of the Collège Philippe de Commynes ?
- What is your dream ?
- My dream is for more tollerance , less pollution, no more racism, more freedom, no more wars, more music and less silence, more harmony and softness.

 

Pour écouter l'émission de la 4ème AB, allez sur le site de la radio du collège Phil FM

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En Chantier n°6 : Les mangas - suite

Un complément aux textes écrits par Boubakar et Anthony, élèves de 6ème à Bordeaux, parus dans En chantier n°5.
Par Jacques Brunet

 

 
Le succès des mangas

Samedi 11 octobre 2008, à la Médiathèque Gabriela Mistral (Artigues-près-Bordeaux), Sébastien Langevin donnait une passionnante conclusion à la semaine consacrée au Manga (exposition, ateliers de dessin, création d’un manga sur ordinateur, projection sur le métier de mangaka…)
 
Définitions, variété des mangas, conditions économiques très différentes de celles qui président à la B.D. franco-belge… Il s’est surtout interrogé sur les raisons du succès récent des mangas auprès de la jeunesse européenne, au delà d’un effet de mode. D’abord le prix : pour 6 à 9 €, on a 200 pages (une BD de 40 pages est à 16 €) ; puis la fréquence de parution, le format bien plus commode. Mais surtout curiosité pour une civilisation autre (cuisine, langue, culture…)
Les filles achètent beaucoup de mangas (les clients des BD sont des hommes à 80 %) à cause des sujets abordés, touchant la vie quotidienne des jeunes : beaucoup de mangas sont écrits par des femmes (95% des auteurs de BD sont des hommes).
La structure des récits est généralement celle des romans de formation : l’évolution d’un jeune qui grandit avec ses lecteurs « cibles » (alors que Tintin a toujours le même âge). Ce héros se pose des questions sur la famille, le sexe, la société - société très formatée et contraignante.
 
Les mangas abordent discrètement les sujets sensibles, en évitant de choquer. Il s’agit de plaire au public le plus large. Les valeurs sous-tendues restent très traditionnelles : amitié, persévérance, victoire. D’où l’impression dominante d’une production assez conformiste, dans le graphisme et par le contenu.Cet article est extrait de L'Echo des collines, mensuel de proximité de la région bordelaise.
 
Cet article est extrait de L'Echo des collines, mensuel de proximité de la région bordelaise.
 

Voici une page extraite du manga Un gros problème dessiné par Utei Iru (c'est un pseudonyme), classe de 3ème,
club manga du Collège Henri Ulrich, Habsheim (Haut-Rhin)

Lire les articles écrits par Boubakar et Anthony dans En chantier n°5

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En Chantier n°6 : Pour faire une fiche de recherche document@ire

Détournement...

 

POUR FAIRE UNE  FICHE DE RECHERCHE DOCUMENT@IRE

Prendre d'abord une classe
Avec une porte, une fenêtre ouverte.
Prendre ensuite des enfants,
Des enfants simples, des enfants curieux,
Des enfants quoi…

Placer ensuite un « Quoi de Neuf ? »
Au beau milieu de la classe
Dans la cour ou dans une forêt.
Se placer parmi les enfants
Sans rien dire, sans bouger ...

Parfois le thème arrive vite,
Mais il peut aussi bien mettre de longues semaines avant de se décider.
Ne pas se décourager,
Attendre, attendre s'il le faut pendant des semaines.
La vitesse ou la lenteur de l'arrivée du thème
N'ayant aucun rapport avec la réussite de la fiche.

Quand le thème arrive, s'il arrive
Observer le plus profond silence
Attendre que le thème entre dans la classe
Et quand il est entré
Fermer doucement la porte
Puis
Effacer un à un tous les murs
En ayant soin de ne toucher à aucune des idées des enfants
Laisser ensuite chacun s’exprimer 
À sa façon
D’un texte, d’un dessin, d’une photo...

Toutes nos excuses à Jacques Prévert pour ce détournement un peu "cavalier" de Pour faire le portrait d'un oiseau, mais c'est pour la bonne cause : nous avons besoin des enquêtes, des reportages, des recherches de vos classes !

 

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En Chantier n°6 : Richesse et pauvreté

Dans En chantier n°6 , est parue une enquête sur la pauvreté réalisée par Chloé, Isabelle, Esther, Laurie, élèves de 6ème 3, collège Les Perrières, Annonay (Ardèche).

Nous avons enrichi et prolongé ce travail en fabriquant une fiche d'invitation à la recherche documentaire sur le sujet : richesse et pauvreté.

 
 

Démarrer une recherche sur … la richesse et la pauvreté

Une fiche d’invitation à la recherche documentaire pour le collège et le lycée
réalisée par des classes et les chantiers de production documentaire 2nd degré de l’Icem-Pédagogie Freinet
n° 8 - novembre 2008
Cette fiche peut être utilisée en ECJS, en histoire-géographie, en français, en SES, en maths…

Qu’est-ce que la pauvreté ?

La pauvreté est le manque de moyens nécessaires à l’existence, l’insuffisance de ressources.


Qu’est-ce que la richesse ?

La richesse peut être définie, au contraire de la pauvreté, comme l’abondance de biens et de ressources.

                                                  
Une recherche au collège

Chloé, Isabelle, Esther, Laurie, élèves de 6ème 3, collège Les Perrières, Annonay (Ardèche) ont réfléchi sur la pauvreté.

Voici des extraits de leur travail :
 

Qu'est-ce que la pauvreté ?

En France, l'État considère que quelqu'un est pauvre quand il a un revenu par mois inférieur au seuil de la pauvreté, qui est de 681 € pour une personne seule ;
Environ 4,5 millions de personnes sont dans ce cas en France.

NB : ce seuil augmente avec le nombre de personnes qui constitue la famille ; ainsi un couple avec deux enfants en bas âge est considéré comme pauvre si ses ressources ne dépassent pas 1 430 euros mensuels.
Source : Observatoire des inégalités.- 2005

Qui sont les gens pauvres ?

Les plus touchés par la pauvreté sont les femmes qui élèvent seules leurs enfants et les étudiants. Leur travail est moins bien payé parce qu'ils n'ont pas de diplôme, qu'ils sont jeunes ou de sexe féminin.
 

Quelles sont les causes de la pauvreté ?

La principale cause de pauvreté en Europe est le chômage de longue durée.
Il y a aussi l'éclatement familial, les difficultés de logement, et le travail pas suffisamment payé.

NB : le chômage n’est plus la plus grande source de pauvreté ; il y a désormais de nombreux travailleurs pauvres, à cause de l’emploi en temps partiel, de l’intérim qui n’assurent pas de revenus suffisants ou régulier

Est-ce que le fait d'être pauvre peut avoir des conséquences sur le travail et les résultats scolaires ?

La pauvreté peut engendrer chez les enfants un échec scolaire.
Cet échec est lié aux conditions de vie (le surpeuplement du logement ne permet pas de bien s'isoler pour travailler), au contexte familial (les parents ne sont pas toujours disponibles ou en mesure d'aider leurs enfants à faire leurs devoirs parce qu’ils travaillent.
1 500 enfants ont été retirés à leur famille et placés dans des familles d'accueil ou des institutions parce que leurs parents n'avaient pas de moyens financiers suffisants pour assurer leur éducation.

… et sur la santé ?

Les familles pauvres ont moins recours aux médecins, généralistes ou spécialistes, aux vaccinations, aux soins préventifs et aux dépistages.
Elles n'achètent que de la nourriture qui n'est pas trop chère et pas toujours très bonne pour la santé, ce qui est la cause de surpoids et d'obésité.

 

Les questions que l'on se pose :

Quelles sont les causes de la pauvreté ?
Pourquoi y a-t-il des gens pauvres et des gens riches ?
Est-ce que quelqu'un de riche peut devenir pauvre ou inversement ?
Que dépense-t-on en une semaine pour manger, se loger, se déplacer, s'habiller ?
Pourrait-on réduire les inégalités entre gens pauvres et gens riches ? Comment ?
Peut-on être tous égaux ?
Que faudrait-il faire pour avoir moins de pauvreté dans le monde ?
Est-ce que la pauvreté, c'est seulement manquer d'argent ?
Et vous ? À votre avis... êtes-vous pauvre ou riche ?

 

Et la richesse ?

On pourrait mener la même recherche sur la richesse. On peut ainsi se demander qui sont les gens riches, les conditions de vie des familles riches, leurs privilèges…

 

 

 

 

 

Quelques pistes de réflexion

Qui est pauvre ? Qui est riche ?

Il n’existe pas de mesure objective.
En France, pour évaluer qui est pauvre, on utilise le seuil de pauvreté. Il est fixé à la moitié du revenu médian (celui qui partage en deux parties égales la population, une moitié dispose de plus, une moitié dispose de moins). Le revenu médian pour une personne seule est de 1362 euros mensuels en 2005.
Le « seuil de richesse » n’est que très rarement utilisé car on étudie peu les riches. Certains travaux proposent de le fixer au double du revenu médian, soit, pour 2005 à 2724 euros mensuels pour une personne seule et près de 6000 euros pour un couple avec deux enfants. A ce niveau, on appartient aux 10% les plus aisés.
D’autres éléments que le revenu peuvent être pris en compte pour évaluer la richesse d’une personne ou d’une famille : son patrimoine (terrains, maisons, placements financiers, voitures, objets d’art…) mais aussi son entourage, la détention de diplômes …
 

Les inégalités : quelques chiffres

En France, les 10 % les plus pauvres ne perçoivent que 3 % de la masse totale des revenus, et les 10 % les plus riches en reçoivent près de 30%.
Les inégalités sont encore plus élevées si on prend en compte le patrimoine.


Regard sur les riches et sur les pauvres

On pense souvent que les pauvres sont des gens qui dorment dans la rue en s’abritant sous des cartons. Mais on peut travailler, habiter dans un appartement et, malgré cela, être pauvre car on est trop mal payé, que le logement coûte cher…
Quand on est pauvre, on est souvent regardé avec pitié et parfois avec mépris. Etre riche au contraire signifie souvent avoir du prestige social, du pouvoir.


Lutter contre la pauvreté ou contre les inégalités ?

On peut se demander s’il est normal, juste, inévitable qu’il y ait des riches et des pauvres. Est-ce nécessaire à la bonne marche de l’économie, de la société ?
Faut-il lutter contre la pauvreté, ou réduire les inégalités ? Et alors comment ?
Des économistes, notamment au XIXème siècle comme Adam Smith ou Karl Marx, ont répondu à ces questions de façon très différente.

C.M.U et R.M.I dans mon roman
Gros nuage et orage dans mon climat
Barbelés, parabole au panorama
Des comas et des ulcères à l'estomac

 

Des gosses sous trauma et qu'on a pas promus
Et ces payes qu'on vient paumer au P.M.U
Et l'économie où le chômeur est un ennemi
Et les fins d'mois à crever dans l'anonymat
Extrait de Dans nos histoires,
chanson de la rappeuse Casey

Pour continuer...

  • Des pistes de travail pour la classe :
    • Lecture des réflexions ci-dessus : qu’en pensez-vous ? Envoyez-nous un compte-rendu de vos remarques.
    • Recherches sur les questions posées par Chloé, Isabelle, Esther et Laurie : vous pouvez choisir une question et essayer d’y répondre.
    • Enquêtes :
      - dans la classe : sommes-nous riches ? sommes-nous pauvres ? comment savoir ?
      Un petit groupe peut essayer de rédiger un questionnaire d’enquête et demander aux autres élèves d’y répondre, ou aux parents, amis, voisins…

      - dans ma ville : où vivent les pauvres, où vivent les riches, à quoi cela se voit-il ?
    • Débat : est-ce juste, nécessaire, inévitable qu’il y ait des riches et des pauvres ? Vous pouvez enregistrer le débat ou en faire un compte-rendu.
    • Créations plastiques : avec des collages d’images de magazines, des photos, des dessins, des peintures, comment représenteriez-vous la richesse et la pauvreté ? Présentez à la classe votre travail et récoltez les réactions.
    • Poèmes, slams… : des textes d’expression personnelle peuvent aussi porter sur ce thème. Récoltez-les et envoyez-les nous.

 

  • Lire, écouter, regarder :

Cherchez quels livres, documents parlent de richesse et de pauvreté au CDI. Vous pouvez faire une bibliographie qui indique le titre de l’article ou du livre, l’auteur, la date de publication, l’éditeur. Et si vous avez lu le document, indiquez aussi votre avis.
Faites un compte-rendu de lecture d’un roman, d’une BD qui évoque ce sujet.
Cherchez des chansons, des films qui parlent de richesse et de pauvreté…

 
Un dessin de Roland Bolmont

Nous recherchons tous travaux de classe sur ce sujet et des témoignages d’enseignant-e-s sur le travail fait.
Contact : Patricia Quinsac patricia.q[arobase]free.fr

Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
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En Chantier n°6 : Une création autour d'une pièce de théâtre et sur le sida : Sidalidaire

 

Au départ il y a le livre de Bengt Ahlfors et Johan Bargum, Y a-t-il des tigres au Congo ? traduit du suédois par Philippe Bouquet aux éditions de l'élan.

« Le livre décrit deux écrivains qui cherchent à inventer une comédie, en faisant jouer deux personnages. Au fil de la discussion le thème du sida s'impose à eux. Pour réussir leur pièce, ils s'impliquent de plus en plus dans leur création. Ils s'impliquent dans leurs personnages, se mettent à la place des acteurs pour trouver les répliques qui sonnent justes, à moins que ce ne soit leur vie qu'ils finissent par décrire. Cette histoire nous parle » (Julie)

« On s'y retrouve » (Jessy)

                   

Les élèves de 3èmeA  en 2006- 2007 et de 3ème G en 2007-2008 ont écrit un abécédaire sur le sida à partir de leur lecture de la pièce. Leur production a pour titre Sidalidaire.

Les deux classes ont joué des extraits de la pièce Y a-t-il des tigres au congo devant chaque troisième de l’établissement. Ce travail théâtral a été mené avec l'aide de comédiens. Chacune des représentations (environ 20 minutes) était suivie d’un débat animé par la classe jouant avec la classe spectatrice. En 2007-2008, la classe a joué un extrait (15 minutes) au salon du livre de jeunesse d’Andernos-les-Bains, donc en représentation publique pure et non publique-scolaire.
Les élèves ont aussi assisté
à une conférence sur le sida dans le cadre des actions du CESC.

Philippe Geneste :

« L’abécédaire est le fruit d’un long travail de la classe de troisième A. À partir de l’étude de la pièce qui comprenait, des études de dossiers de presse d’actualités sur le sida que j’avais préparés. Les élèves ont réalisé de nombreux débats enregistrés audio-phoniquement) et, ensuite, ils ont écrits sur le sida. Puis, je leur ai demandé de choisir dans leur propre réflexions (chaque élève individuellement, donc) de choisir un aspect auquel ils étaient particulièrement sensibles et de le nommer : cela a donné les entrées de l’abécédaire. Ensuite, j’ai tout photocopié, tout distribué, il y a eu débat puis reprises des textes avec pour consigne de ne pas rallonger. Cela a donné les entrées et leur définition dans l’abécédaire final. Cet abécédaire a été distribué à chaque élève de troisième du collège (y compris, bien sûr les troisièmes SEGPA).

En 2008/2009, j’ai demandé aux élèves de troisième G d’illustrer plusieurs entrées par une citation extraite de la pièce ; puis on a choisi les citations qui correspondaient le mieux dans les cas où il y en avait plusieurs pour une même entrée. Lors des représentations, avant le débat, comme avec les élèves de troisième A, les élèves de troisième G ont distribué la brochure Sidalidaire avec les citations aux classes spectatrices.

Je me sers des productions des élèves identifiées clairement ainsi avec les classes. C’est ma modeste contribution à l’idée que les élèves sont capables de produire des documents intéressants à partir desquels de nouveaux travaux peuvent être menés. C’est l’idée de la bibliothèque du travail, du texte support de l’imprimerie à l’école actualisé et mis en pratique ici, dans le cadre non coopératif, malheureusement, d’un collège très ordinaire, donc hiérarchique à l’intérieur d’un cours. Mais c’est essayer de mettre en accord ses idées et sa pratique par la pratique pédagogique. »

 La couverture de l'abécédaire :
 

SIDALIDAIRE

AMOUR

Le sida bouleverse notre vie car il n'y a plus de vie de couple (Cynthia). Avec la chanteuse, n'oublions pas que le sida c'est mourir d'aimer, sid'amour à mort, d'amour sidamné (Barbara)

ANGOISSE

Plusieurs types d’angoisse hantent la personne atteinte du sida. Parmi elles, il y a l’angoisse liée à l’annonce à faire à son aimé ou aimée :

« Je viens d’apprendre… » (p.18 Candice)
« A- Qu’est-ce-ce que tu fais ? Tu lui dis tout ? / B- Comment le fais-tu ? Qu’est-ce que tu dis ? Tu restes sur le pas de la porte et tu dis ; « j’ai le sida » ? » (p.16/17_Nancy)

CONTAMINATION

Avec le sida, notre société est face au phénomène de la contamination qui engendre la peur [voir ce mot]. (Maxime). On pense à la peste du moyen âge et aux peurs qu'elle a engendrées, aux amalgames de maladies qu'elle a suscités pour exclure des malades (Collectif).
On pense, aussi, à d'autres problèmes comme ceux de la toxicomanie et les seringues usagées, ce à quoi renvoie l'évocation de la drogue par un des personnages de la pièce (Collectif). La contamination est synonyme de repli : les personnes contaminées ne sortent plus, les regards les isolent, même, parfois, le regard de la famille, comme l’aborde le texte (Samuel). Parfois, aussi, c'est si dur, que la personne malade croit sentir se poser sur elle les regards qui la jugent. Du sida naissent des fantômes (Gabriel).

« Et je viens d’apprendre qu’elle m’a communiqué le SIDA » (p.18 _ Antoine A. & Mathilde)
« Elle [le docteur] te demande (…) si tu te drogues ». (p.12_Antoine L.)

CORPS

Le sida doit nous faire réfléchir à notre corps. La personne qui a le sida voit son corps se dégrader, des boutons, la perte de kilos … (Vincent).
« Le docteur est une femme dans la trentaine. Ça te gêne un peu, tu aurais préféré parler à un homme ». (p.12_Antoine C.)

« Ça ne s’attrape pas par simple contact. Ca se transmet par les sécrétions corporelles, les relations sexuelles et les transfusions sanguines, mais pas par simple contact ! ». (p.4_Valentin N.)

DEPISTAGE

La pièce montre qu'on a des réticences à aller faire des tests de dépistages. Le personnage n'est pas à l'aise quand il est à l'hôpital (Elodie M.). La pièce montre bien que si le personnage ne veut pas, au début, aller passer les tests de dépistage, c'est parce qu'il ne sait pas comment il dira à ses proches que les tests se sont révélés positifs, donc qu'il est séropositif (Sébastien).
Pourtant, On n'est jamais mieux renseigné que par un dépistage (Lucie). On ne peut trouver une solution qu'en agissant (Sandra M.).

« Le docteur te remet une ordonnance pour le laboratoire. On te fait une prise de sang, c’est tout. » (p12_Tomek)
« Elle [le médecin] dit : « le test est positif ». Pendant un instant tu la comprends de travers. Tu te dis : positif, ça doit vouloir dire que je suis en bonne santé. Mais comme si elle avait pu lire dans tes pensées, elle ajoute : « Vous avez donc été contaminé » ». (p.16_ Lucie)
« A:[...] tu va subir le test? / B: jamais de la vie / A: pourquoi pas? / B: elle a très bien pu me contaminer / A: sans aucun doute » (p.10 – Antoine P.)

DIRE

Si on le dit, alors on peut en parler. Ça semble bête, mais c'est vrai. Dans le livre, c'est en se disant leur vie que les écrivains-personnages arrivent à parler du sida (Collectif). En revanche, il y a un personnage qui n'arrive pas à se dire, il ne parle à personne de sa maladie. Feriez-vous comme lui ? Il s'enferme dans son égoïsme à cause de sa souffrance au risque de transmettre le sida ? Profiteriez-vous de ce répit d'années où le sida est invisible sur vous pour votre bonheur et votre besoin d'Amour ? (Marine A.)
Au début de la pièce, les deux écrivains se disputent, et c'est drôle mais plus ils parlent moins la pièce est drôle, leur conversation devient un peu tendue et le ton des dialogues un peu tragique (Léna), parce que ce qui est à dire ne se dit pas facilement (Léna, Sarah R.).

« A : Qu’est-ce que tu lui dis (...) ? / B : Eh bien je lui dis tout. / A : Comment ça ? Tu te tourne vers elle et tu lui dis : j’ai le sida. / (…) / A : Si encore c’était le cancer… Le cancer c’est la Tragédie avec un grand T, tout le monde se mobilise, personne n’est coupable, même si on l’a attrapé en fumant trop (…) Mais le sida… Comment on annonce ça… » (p.18 et 22 _ Paul)

DISCRIMINATION

Il y a un professeur qui est contaminé par le virus et lorsque les parents d'élèves l'apprennent, ils ne veulent plus que leurs enfants l'approchent. (Sandra P.)
Le livre montre que la relation avec les proches est bouleversée par l'irruption du sida. (Marine R.)
On se trouve complètement rejeté de la société parce qu'on est considéré comme un danger public, les gens ne veulent plus avoir de contact avec vous (Cynthia), ils vous tournent le dos, le patron cherche à se débarrasser de vous, les collègues de travail vous évitent (Cyril), des amis vous tournent le dos, des copains, des copines ne vous regardent plus (Mickael). Ça vient du fait que les gens sont mal renseignés (Cynthia), ça ne s'attrape pas par les postillons ni le toucher quand on serre la main de quelqu'un ou quand on échange un objet quelconque (Collectif)
La discrimination est une humiliation (Sandra M.) et le simple regard des autres devient alors une douleur (Océane).
La discrimination exclut la personne porteuse du V.I.H. de la société. (Violaine) avec hypocrisie car il n'y a pas de frontière au sida. Une personne violée a été contaminée, vous la rejetez ? Une personne transmet le sida alors qu'elle ne se savait pas séropositive, vous la rejetez ? (Océane) Imaginez le sentiment des personnes porteuses du virus, les personnes malades du sida, mettez-vous à leur place et vous verrez qu'être rejeté c'est horrible, c'est une souffrance morale qui double la souffrance physique (Marine A.)

« Vous avez choisi la franchise dans cette affaire et c’est un choix qui vous honore, mais le fait que la chose ait, ainsi, été rendue publique a causé certaines réactions… » ( p.27 _ Lucy)
« Quand tu passes dans les couloirs, tu as l’impression d’entendre des commérages et des rires étouffés dans ton dos. Et puis, un matin, en rentrant dans une classe de seconde, tu trouves marqué au tableau : un bon homo est un homo mort. Qu’est-ce que tu fais, alors ? » (p.25 _ Sophie & Antoine G.)

ÉCOLOGIE

Il y a un argument, dans un passage du dialogue de la pièce de théâtre qui est intéressant : pourquoi les singes seraient-ils à l'origine de la transmission du virus chez les hommes ? La réponse d'un des personnages c'est de dire que les hommes ont détruit la forêt vierge où les singes vivaient tranquillement, alors les singes se sont rapprochés des habitations des humains. Ca veut dire, un peu, que ce sont les hommes qui sont responsables autant que les singes. (Elodie M.)

ENFANTS DU V.I.H.

Le livre évoque la difficulté de vivre des enfants nés avec le VIH. C'est aussi une réalité du sida. Il concerne la naissance, la vie, et pas la transmission à proprement parler. (Sandra P.)
La souffrance de l'enfant éloigné de la mère à l'hôpital qui agonise, la souffrance de cet enfant qui ne la reconnaît plus, la souffrance de la mère séparée de l'enfant qui… (Océane)

HOMOSEXUALITÉ

En 1988 on incriminait les homosexuels. C'est sûrement pour cela que le livre parle du sida dans le cadre de l'hétérosexualité, pour combattre ce préjugé. Dans la pièce, c'est un homme qui vit avec une femme qui a le sida (Sébastien). Aujourd'hui, malgré ce qu'on sait, c'est-à-dire que l'homosexualité n'est pas plus en cause que l'hétérosexualité, ce stéréotype perdure. (Marine R.), alors que personne n'est à l'abri du virus (Cyril)

« B : Pourquoi faut-il qu’ils soient homosexuels, d’ailleurs ? N’importe qui peut être contaminé » / « A : Les gens croient que ça ne concerne que les homosexuels » (p4 _ Valentin A.)

MONDE

Le sida est une maladie répandue dans le monde entier (Lucie).

MORT

Avec le sida, on parle, obligatoirement de la mort (Collectif) mais c'est aussi le cas d'autres maladies qui ne font pas le même effet (Mickael).
Ne rien dire à son compagnon ou sa compagne, ne rien dire à ses proches c'est leur faire courir un danger de mort. Il faut donc arriver à vaincre le mur des discriminations qui s'élève dès qu'on prononce le mot S.I.D.A. (Cynthia)
Dans la pièce, quand la femme meurt, le personnage qui lui a transmis le sida sent une responsabilité écrasante. La mort, ce n'est pas que la sienne, c'est aussi celle de l'être qu'on aime à qui on transmet le virus. (Violaine).
Parce qu'il entraîne la mort, le virus du sida peut briser des vies. Il peut aussi briser des vies dans le sens moral car on se dit qu'en un rien de temps (dans le livre, le temps d'une relation amoureuse) on a brisé sa vie et celle de ses proches qui en font partie (Elodie P.)
Avec le sida, la mort c'est une conséquence de la vie (Jordan R.) et la comédie de la vie se fait tragédie (Léna)

« Il y en a qui meurent parce qu’ils boivent trop ou qu’ils se droguent (…) d’autres qui se font renverser par des voitures (…) Il y en a qui meurent à la guerre (…) Il semblerait même qu’on va mourir nous aussi. » (p.7_Juliette)
« B : Parce qu’il s’est bien passé quelque chose. Et quelque chose continue à se passer en toi. Ton sang héberge un hôte indésirable dont tu ne pourras jamais te débarrasser, même en fermant les yeux pour ne pas le voir (…) / A : Etant donné que je porte en moi la mort… » (p.29 _ Bastien)

OPINION

Le livre renseigne et je dis cela parce que beaucoup de gens se disent renseignés sur les personnes séropositives or on s'aperçoit que ce n'est pas vrai. (Lucie)
L'opinion publique raisonne beaucoup en termes de faute. Par exemple dans le livre, un homme trompe sa femme et il attrape le sida parce qu'il a eu un rapport sexuel avec une autre femme. Là s'enclenche tout un discours du type, « il a été puni de son acte ». Or penser comme cela, installe des attitudes de discrimination (Sandra P.)
L'opinion, on la trouve dans les sous-entendus qui font si mal aux séropositifs, qui les humilient (Violaine).

« A : Et tu crois que les gens… / B : les gens ont peut-être moins de préjugés que tu ne le penses / A : Quand il s’agit du Sida, les gens ont peur, ils se comportent de façon irrationnelle » (p.24 _ Louis)

PEUR

Le regard de la société, les préjugés ça engendre la peur. Pour une personne séropositive, ça veut dire qu'il y a des questions qui ne cessent de revenir dans la tête : dois-je raconter comment je crois que j'ai contracté le virus ? Tout garder pour moi ? Ne le dire qu'à mes proches ? (Charlotte) Pourquoi ne pas avoir pris le temps de me protéger ? Pourquoi avoir cédé, comme ça, à mes désirs ? (Samuel).
La peur, c'est la peur de la vérité, la peur de savoir la vérité. (Charlotte). Alors la peur, elle peut nous empêcher d'aller à un dépistage. La peur est dangereuse (Romain)
La peur rend l'entourage de la personne qui a le sida incontrôlable (Romain). L’idée de faute (souillé, impur, à cause de, coupable, innocent sont des mots qui reviennent dans les discours de l’opinion sur le sida) engendre la peur. Elle développe l’égoïsme (Samuel). Aussi, la peur actionne l'étau qui se resserre sur vous. (Romain). Alors que la peur de la personne qui a le sida, elle, elle est normale, on a peur de ce qu'on ne connaît pas (Jessy). On manque encore de connaissances pour pouvoir soigner le sida (Lucie)

« En Californie, on prépare déjà une loi qui exclut de leur travail les personnes contaminées et prévoit leur internement » (p.27 _ Harold).
« Pourquoi ? Parce qu’il a peur de la contagion » (p.4 _ Thomas)

PREJUGÉS

Voir au mot stéréotype.

« J’ai lu dans le Dagens Nyheter un article sur une mère qui n’osait pas ouvrir les lettres de son fils malade sans mettre des gants en caoutchouc » (p.4_Marion D.)
« On n’est pas là pour aider à propager des préjugés » (p.4 _ Valentin N.)

PRÉSERVATIF

Dans la pièce chaque personnage a le sida parce qu'il a fait l'amour sans préservatif. Le préservatif c'est une protection, toujours, une protection de notre vie sexuelle. (Vincent) C'est pourquoi il nous faut valoriser l'attitude de protection lors des relations sexuelles (Jessica)

Ne soyez pas suicidaire, préservatifiez-vous (hors-texte de travail écrit par Laël)
« Il va falloir que je m’habitue à mettre à nouveau un préservatif » (p.22 _ Clément)
« Une membrane de caoutchouc de 0,035 millimètres d’épaisseur » (p.22 _ Anabel)

PRÉVENTION

Le livre d’Ahlfors et Bargum est une création artistique. Pourtant, le lire c'est aussi comme un acte de prévention. La prévention, c'est pour inciter à faire plus attention à nos actes. Alors, après la lecture, c'est bien ce qui se passe parce que la pièce de théâtre elle nous fait réfléchir (Chloé). Il faut mêler la prudence à la sexualité pour qu'une nuit ne détruise pas une vie, la vôtre, celle des autres (Pierre).
L'ignorance de l'homme est souvent sa bêtise (Jessy) alors autant réfléchir (Collectif).
Pour dire ce qu'est le sida, la personne malade pourrait, c'est évoqué dans le livre, écrire un journal. Ca montrerait pourquoi se protéger et ne pas prendre à la légère le risque est important. Et puis, cela montrerait aussi, pourquoi il est important d'être avec la personne malade, de ne pas la rejeter. C'est ça, aussi, respecter la personne humaine. (Sarah R.)
Ce que nous dit le livre c'est qu'il faut s'imaginer soi-même dans une situation pour pouvoir réfléchir à cette situation. Les écrivains s'imaginent que c'est eux qui ont le sida, que c'est eux qui doivent l'annoncer à leur famille à leur entourage. Bref, rien ne diffère de leur vie normale, ils ont juste rajouté le sida dans leur vie quotidienne pour l'écriture d'une comédie. (Léna)

« B : Moi je trouve ça bon pour une farce de bas étage. / A : Et la vie qu’est-ce que c’est ? » (p.4 _ Islem)

SEXUALITÉ

Elle fait partie de la vie, elle est essentielle à la vie, comme l'amour est un sentiment essentiel à la vie (Collectif). Et la pièce permet de comprendre ce qui se joue dans une relation sexuelle, pas seulement la question du sida –c'est bien sûr dans la pièce- mais la relation entre les personnes, l'amour, la question du respect de l'autre, de soi peut-être aussi. La vie sexuelle fait partie de la vie sociale en quelque sorte (Alexis).
Parmi les conséquences du sida, il y a les difficultés que la personne rencontre dans les relations sexuelles. La pièce en parle et dit que, même avec un préservatif, la sexualité fait peur. Comme quoi, le sida ne concerne pas que les personnes qui ont le sida, mais tout le monde (Jordan R.).
Quand on découvre qu'on est séropositif à cause d'une aventure sans lendemain, dont on se dit qu'elle n'aurait jamais dû avoir lieu, bref, quand on découvre qu'une histoire est arrivée, voilà tout, on se dit qu'elle ne serait pas arrivée si on avait réfléchi une seconde. (Océane)

« Et comment comptez-vous faire, sur le plan sexuel ? » (p.22 _ Edwin)

SIDA

Syndrome d'immunodéficitaire acquis
Affection transmissible par voie sexuelle et sanguine, caractérisée par la disparition des réactions immunitaires de l'organisme

« Le virus a atteint son cerveau. Toi, pour l’instant tu ne ressens aucun symptôme (…) Tu vas t’asseoir à son chevet et tu lui dis : bonjour (…) Elle reste les yeux dans le vide, tu sais qu’il lui faudra un bon moment pour bouger lentement le regard dans ta direction » (p.30/31 _ Edwin)

STÉRÉOTYPE

Le livre est intéressant en ce qu'il montre un stéréotype de l'opinion commune sur le sida : les deux personnages font se passer l'histoire en Afrique. Or l'Afrique n'est pas le seul continent touché, ni aujourd'hui, ni en 1988 quand le livre a été écrit. On voit, ici, qu’Ahlfors et Bargum pointent une dérive xénophobe, discriminatoire, donc, dans l'approche du sida. (Sandra P.). Les gens ont trop de préjugés (Jérémy).
En 1988 on incriminait les homosexuels. Aujourd'hui, malgré ce qu'on sait, c'est-à-dire que l'homosexualité n'est pas plus en cause que l'hétérosexualité, ce stéréotype perdure. (Marine R.)

VÉRITÉ

Est-ce que ce n'est pas quand on le dit que ça devient vrai ? (Collectif)
Je dirais que c'est, de façon générale, le problème d'une confrontation à la vérité. (Charlotte)
Dans le livre, j'admire la franchise du personnage qui confie à sa femme pourquoi il a contracté le virus du sida. Il lui raconte tout et je trouve cela admirable. (Sarah R.)

VIE

La vie des personnes séropositives est difficile. Elles rencontrent de nombreux obstacles (Sarah R., Jordan R., Collectif)
On n'a qu'une vie, chaque minute, chaque instant, chaque instant à vivre, chaque minute à vivre, chaque vie est à vivre (Sandra M.). Avec le sida, malgré tout, la vie continue, mêmes combats, et la force à y donner, même courage, même espoir, même amour, même envie de sa battre (Jessica)
La personne séropositive doit s'adapter à vivre la vie courante avec sa maladie. C'est une difficulté qui est une conséquence du sida et que la discrimination envers les malades passe sous silence (Jordan R.). Il y a une douleur à vivre avec la séropositivité (Océane). Pourtant c'est la vie, c'est du temps à vivre que le malade doit s'employer à vivre (Marine A.). Ne pas penser sans cesse à ce qui reste à vivre mais penser à la vie à vivre (Marine A.).

«Y A-T-IL DES TIGRES AU CONGO ?»

Ce titre de la pièce d’Ahlfors et Bargum est, en fait, une réplique (Samuel), on pourrait dire que c’est une réplique à la maladie, une interrogation sur la maladie (Collectif). Ce titre, c'est un peu comme si le sida était une bête féroce qui te traquait, qui te menaçait, qui voulait te dévorer (Jordan L.G. & Collectif).

« B : Il y a des tigres au Congo ? » (p.3 _ Léa) ; « A : Il n’y a pas de tigres, au Congo » (p.32 _ Marion C.)
 

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En Chantier n°6 : Une radio de l'école au lycée

 

Elyco est le nom d'une radio qu'on peut écouter sur internet.

Des enfants et des jeunes de CM, de collège et de lycée y animent chacun une rubrique.

Vous pouvez écouter leurs émissions

 

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En Chantier n°6 : À la rencontre du petit prince

Une création radiophonique des 6èmes E du collège Philippe de Commynes en 2007.

 

 

Des élèves du Collège Philippe de Commynes à Tours réalisent régulièrement des émissions de radio sur PhilFM avec la documentaliste Hélène Duvialard.

En voici une à propos du Petit Prince, héros du célèbre livre d'Antoine de St Exupéry.
Vous pouvez
les écouter 
 
Dessin de Lauranne, CM1

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