La Bécasse avec Loïc Coat

affiche du film

Loïc Coat est un professionnel qui fait des films documentaires sur les animaux sauvages. Il est venu nous parler de la bécasse et nous montrer des extraits de son dernier film.
 

 

  

Notre exposé :

La première partie présente la bécasse : son nom, ses particularités, sa nourriture, sa vision...

La deuxième partie explique comment Loïc fabrique ses vidéos, ce qu'est un effet visuel...

 

La classe
2009-2010

La Bécasse

Son nom, ses particularités

La bécasse a de petites pattes, mais elle fait partie de la famille des échassiers.
Elle porte mal son nom parce qu’elle n’est pas du tout « bécasse ». On l’appelle aussi la dame au long bec et la reine des bois.
Les chasseurs disent que la bécasse sait retenir son odeur, mais c’est peut-être une légende.
Il y a plusieurs espèces de bécasses dans le monde.

 

Son plumage

La bécasse a la couleur des feuilles mortes dorées, on dit qu’elle est mordorée.
Comme tous les oiseaux, elle est capable de sortir de la graisse de son dos grâce à une bosse spéciale avec un minuscule trou (on appelle ça une glande). Elle peut ensuite l’étaler grâce à son long bec pour maintenir ces plumes bien brillantes.
Elle se cache au sol sous des branches de sapin ou parmi les feuilles. Ses plumes se confondent avec le feuillage, on dit qu’elle est homochromique avec la forêt.
Elle est capable de ne pas bouger quand il y a des prédateurs.

 

Sa nourriture

La bécasse mange surtout des lombrics (vers de terre).
Elle plante son bec dans la terre pour les trouver. Elle a des cellules sensibles au bout du bec qui lui permettent de sentir s’il y a des lombrics.
Pour les attraper, elle a une petite articulation : elle peut ouvrir le bout de son bec grâce à un petit ligament. Loïc a fait une maquette pour nous montrer.

 

Son habitat

La bécasse peut migrer à plusieurs endroits selon les saisons : c'est pour pouvoir continuer à se nourrir en plantant son bec dans le sol.
En été, elle vit dans les forêts où le sol est toujours humide comme les boréales où il pleut beaucoup. On la retrouve en Europe Centrale ou dans le Jura.
L'hiver, elle ne peut pas planter son bec lorsque les sols sont gelés ou enneigés. Elle migre dans les régions où il fait un peu plus chaud, comme la Bretagne ou vers la Méditerranée.

 

Sa vision

Son œil gonfle quand il y a un danger. Elle a un grand champ de vision, jusqu’à 359° !
Par contre, en vision binoculaire (ce qu’elle voit en relief avec les deux yeux), la bécasse ne voit que sur 4° devant elle.
Elle a les yeux sur les côtés de la tête ce qui l’avantage beaucoup car elle vit à terre : elle est obligée de voir partout car à tout moment un prédateur peut l’attaquer et c’est là qu’elle gonfle ses yeux pour repérer le danger.

 

Son chant

Il n’y a que les mâles qui chantent au printemps, le matin et le soir, pour attirer les femelles. On appelle ça la croule.
Chaque mâle a un cri différent : « Cro cro psit » mais le nombre de « cro » et la longueur du « psit » peut changer.

 

Sa reproduction

La bécasse pond ses œufs et seule la femelle les couve, pendant trois semaines.
Son nid est au sol parce qu’elle ne se perche pas dans les arbres.
Elle doit en même temps chercher à manger et surveiller ses poussins.
La bécasse sait attirer les prédateurs loin de ses petits en faisant comme si elle était blessée. On dit qu’elle fait diversion.

 

Ses prédateurs

Quand elle cherche de la nourriture, elle vérifie s’il n y a pas de prédateur, avant et après avoir planté son bec. La bécasse ne se perche pas, mais sa stratégie est de se cacher au sol dans les feuilles mortes. Si besoin, elle peut rester immobile pendant plusieurs heures.
Elle baisse son cou pour ne pas se faire voir quand il y a un prédateur.
Ses prédateurs sont le renard, l’épervier et surtout l’homme.
La bécasse se chasse avec un chien d’arrêt. Pour un chasseur, il est difficile de la tirer car elle s’envole d’un coup puis elle vole en faisant des zig-zags.

 

La classe
2009-2010

La vidéo

Un effet visuel

Quand Loïc est venu en classe, il nous a montré un extrait de son film pour nous expliquer ce qu’est un effet visuel.

Dans cet extrait le spectateur voit des voitures qui passent, derrière un muret. Ensuite, il voit un petit trou dans le mur et l’image s’agrandit en regardant à travers ce petit trou. Le spectateur voit les feuilles mortes de l’autre côté de la route. Il comprend tout de suite que Loïc veut montrer quelque chose (la bécasse) au milieu des feuilles mortes par terre.
Dès que le spectateur voit assez bien, le zoom s’arrête. Il cherche au centre de l’image, mais il ne trouve pas la bécasse. Il continue petit à petit à chercher autour. En fait, la bécasse n’est pas au centre, elle est en bas à gauche de l’image. Et c’est un peu après que le spectateur la trouve. Il est content de l’avoir trouvée et il se dit que c’était dur de la voir.

 

Sur le terrain

Le caméraman doit tout d’abord avoir un bon matériel (caméra)… Le camouflage est indispensable pour pouvoir filmer les animaux sauvages.
Pour filmer la bécasse de loin ou de près, au lieu de reculer ou d’avancer vers elle, il zoome.
Pour qu’on la voie bien, il la met en gros plan.

Pour faire son effet visuel, il s’était caché derrière le muret. Dans celui-ci, il y avait une ouverture : il pouvait filmer la bécasse à travers, de l’autre côté de la route.

 

Le montage

Il filme longtemps la bécasse et prend les meilleurs bouts pour le film. Il doit avoir un ordinateur, comme ça il peut construire le film, ça s’appelle un montage.

 

La classe
2009-2010