CréAtions N° 89 - Coopérativement

Novembre 1999

 



CréAtions N° 89  - Coopérativement

novembre-décembre 1999

 

Ont participé à l'élaboration de ce numéro: Jacqueline Benais, Annie Crocherie, Katy Destrées, Monique Godfroi, Jeannette Go Roudier, Agnès Joyeux, Hervé Nunez, Eliane Sayou, Annie Solas.

Photographies: Maria Bana, Cathy Castier, Véronique Lusset, Ginette Petiot, Jeanine Poillot, Eliane Sayou.

 

 Sommaire
Titre et chapeau
Niveau classe
thème
Techniques utilisées
artiste
 

Edito

                                                         
  L'art au quotidien en maternelle Maternelle: TPS- PS La part du maître, médiateur entre l’enfant et son "œuvre", l’interaction entre les enfants.

 peinture

 

 

 Les goélands

Maternelle:
GS

Un événement mis en valeur par la créativité individuelle et la vie coopérative de la classe.

craies grasses
encres
, peinture
dessin

 
   Nos bonshommes

Elémentaire:
CE1-CE2

Une collecte de branchages et l’imaginaire de chacun. assemblage d'éléments naturels  
           

 La gourmandise

Primaire

La fête du livre résultat d'un véritable travail coopératif

écriture, dessin, installations

 
 

Une classe de copains
Ateliers en autonomie en maternelle

Classe maternelle

L’illustration d’une des règles de la classe / Une organisation de classe permettant l’autonomie.

écriture, mime
dessin, monotypes
peinture
, Volumes par assemblage
 

Ecole de vacances en Roumanie

  Des enfants, des adultes à l'école de la créativité.

peinture, dessin
t
issage

 

Expression, création, coopération

Groupe départemental

Trois expositions et une table ronde

dessin, peinture
collage , volumes masques, écriture
 
Bibliographie        


 

Edito

Décembre 1999

 

 

 

CréAtions 89 - Coopérativement - publié en novembre-décembre 1999

 

Edito


 


« L’enfant qui peint, dessine, brode… librement… ne s’ouvre-t-il pas à lui-même, ne descend-il pas au plus profond de ses perceptions, de son émerveillement, de sa tendresse, de ses peines, de ses rêves, de ses découvertes, mais encore devient-il capable, les mains pleines, l’esprit libre, de se retourner vers les autres, d’entrer dans leur univers, de s’en enrichir par la communication et l’échange. » Madeleine Porquet

« Car tout commence par l’ambiance d’amitié et de confiance qui est la part première du maître… Il faut être avec chacun et avec tous, attentif à toutes les éclosions pour qu’elles arrivent à terme aussi parfaites que possible, et accèdent à l’honneur d’être présentées à toute la classe pour en recevoir l’approbation. » Célestin et Elise Freinet

« Ce mot d’atelier me semble particulièrement évocateur d’une réalité complexe et multiple, d’un conditionnement à la fois matériel et social d’un compagnonnage où la spontanéité donne naissance au projet. » Madeleine Porquet

Le rôle de la coopération au sein de la classe, les fondateurs de la pédagogie Freinet l’ont, dès le départ perçu, expérimenté, analysé comme un outil indispensable à la construction de l’individu et à sa socialisation. Cinquante, soixante ans plus tard, dans le contexte socio-économique actuel, n’avons-nous pas, plus que jamais, le devoir d’aider l’enfant à exister individuellement et socialement, à utiliser son énergie créative pour résister ?

De l’atelier d’expression en maternelle à l’organisation d’une fête où la créativité est sollicitée, valorisée par la communication et l’échange, tous les événements relatés ici témoignent de l’action profonde de la vie coopérative, de l’importance de son esprit, de son organisation pour sous-tendre l’expression individuelle. Car au départ, il y a l’individu avec toute sa complexité, ses possibilités et ses peurs, qui doit apprendre à puiser en lui-même pour agir, mettre en œuvre sa propre impulsion créatrice. Si, en outre, il se perçoit, dès son plus jeune âge, comme étant élément d’un groupe dont l’ »coute, la tolérance, l’esprit critique participent à sa construction, s’il utilise la diversité, la multiplicité de la pensée et des productions pour s’enrichir et exister encore davantage, alors, se sentant écouté, respecté, il puisera dans le groupe la force de s’exprimer et d’agir, jusqu’à acquérir les capacités et les compétences d’un créateur, acteur, co-organisateur.

Quand cette capacité créatrice, cette capacité d’agir s’élargissent à la société, et qu’on voit d’anciens élèves revenir aider les plus jeunes, mus par le même désir et le même plaisir ; et quand on constate que la créativité vécue dans une politique de vie coopérative peut jouer le rôle de régulateur et être une ouverture à de vraies valeurs humaines, on ressent pleinement la richesse et les infinies possibilités sociales de ce chois éducatif.


Annie Solas

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L'art au quotidien en maternelle

Décembre 1999

 

 

CréAtions 89 - Coopérativement - publié en novembre-décembre 1999

 

Classe de TPS et PS – Enseignante Josselyne Clarenc

 L’art au quotidien en maternelle

 

Situation de découverte


La situation pédagogique est induite par l’organisation de l’espace-atelier et la mise à disposition du matériel.

Dans la classe, il n’y a que des tout-petits et des petits (2 et 4 ans), les ateliers de découverte et d’expérience (eau, sable, collage, peinture, etc.) sont donc quasi permanents en dehors des moments de regroupements. C’est de l’atelier peinture libre que sont issues ces productions.

 

 

Organisation matérielle :
Un grand plan incliné de cinq places, avec, à disposition :

- des pots de penture déjà préparée (couleurs primaires, harmonies de couleurs, blanc et noir) ;

- des petits bacs (couvercles) assez grands pour poser à plat les mains ou pour tremper bouchons, éponges, tissus, petites voitures (à faire rouler sur la feuille) ;

- des pinceaux, rouleaux, brosses, spatules, raclettes (bois, carton), etc.


 

 

 

Chaque enfant s’implique différemment et suit son propre parcours


Les petits utilisent l’atelier de façons très différentes:

- parfois en donnant un coup de pinceau sur chaque feuille, avec la couleur qui se trouve en face, par hasard ;

- parfois en « aller-retour » : quatre coups de pinceau ; on va se laver les mains ; on revient ; on repart vers un autre atelier ; on revient, etc. ;

- parfois comme refuge pour certains auxquels l’espace-classe fait peur et qui « barbouillent » pendant une demi-heure, superposent les couches de peinture (quelquefois avec la même couleur) et peuvent en arriver à faire des trous. De là, ils jettent un coup d’œil vers l’autre partie de la salle de classe où s’affairent d’autres élèves.

 

 

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  Peinture

 

Les goélands

Décembre 1999

 

CréAtions 89 - Coopérativement - publié en novembre-décembre 1999

 

Ecole maternelle La Maréschale, Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) – Enseignantes : Sylvie Loeillet et Annie Bard

 Les goélands

 

Vendredi soir.
C’est le retour de la classe bleue à Sanary-sur-Mer.


Samedi matin.
Un seul enfant à l’école ! Nelson. Il est seul avec moi dans la classe. Il me parle des goélands qu’il a vu voler, planer, piquer dans la mer pour pêcher, piquer pour se poser sur les toits ou sur le quai.
Nelson désire dessiner un goéland mais ne sait comment faire.
Nous regardons ensemble deux livres : Jonathan Livingston le goéland et un documentaire sur les oiseaux marins.
Nelson dessine à la craie à partir de ses souvenirs et d’une photo de goéland en vol.
Heureux et surpris de sa réussite, Nelson en dessine d’autres et décide de les découper pour en faire un collage.

 

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Craies grasses
Encres
Evènement

 

Nos bonshommes

Décembre 1999

 


 

CréAtions 89 - Coopérativement - publié en novembre-décembre 1999

 CE1-CE2, Ecole de Pacy-sur-Eure (Eure) – Enseignante : Ginette Petiot

Nos bonshommes

 

Première étape : sortie en forêt, découverte du milieu proche de l’école

 

Des arbres ont été élagués, des branchages jonchent le sol. Un enfant saisit une branche fourchue et simule de menacer ses camarades avec son « lance-pierre ». Un autre trouve aussi une branche fourchue qui possède en plus un troisième rameau. « Moi, j’ai un bonhomme qui a perdu un bras ! ».
L’idée se propage et sous ensemble nous recherchons des bonshommes.
« Oui, mais ils n’ont pas de tête !
- On n’aura qu’à la faire en terre !
- On pourra même faire des pieds et des mains ! »

 
Dans cette variété de branches, il nous faut choisir un élément qui nous permettre de créer un bonhomme et d’en rechercher d’autres pour le compléter. Nous devons donc nous le représenter, l’imaginer.
Nous ne frôlons plus la nature du regard. Nous y recherchons des formes précises, en quête d’éléments nécessaires à la réalisation fidèle du bonhomme que nous imaginons.
Notre fourche devenue concept est déjà porteuse de représentations différenciées et, en ce sens, elle est une totalité concrète.

 

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 Eléments naturels

 

La gourmandise

Décembre 1999

 


 

 

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 Ecole Louis Buton, Aizenay (Vendée)

 

 

La gourmandise - Fête du livre à Aizenay

 


Chaque année, l’association Bibliobulle et le groupe scolaire Louis Buton organisent une Fête du livre de jeunesse. Grâce à un travail par commissions où coopèrent enseignants, parents et amis de l’école, tous élaborent la fête où ils exposent des livres sélectionnés avec l’aide de professionnels.
Pour cette seizième édition, le thème retenu par les élèves a été la gourmandise.
Dès la rentrée scolaire, tous les enseignants ont travaillé sur les expressions, les illustrations de ce thème. La fête est le résultat d’un véritable travail coopératif, inscrit dans la durée et porté par de plus en plus de personnes.
Cela donne un caractère particulièrement apprécié des visiteurs.
La participation à la fête est gratuite pour tous.
 

 

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 Installations

 

Une classe de copains

Décembre 1999

 

CréAtions 89 - Coopérativement - publié en novembre-décembre 1999

 

Ecole Maternelle de Serques (Nord) – Enseignante : Cathy Castier

 Une classe de copains

Coopération, racines, foisonnement, etc. Des mots qui, bien entendu, ne signifient rien pour mes petits de 4 et 5 ans… Alors, comme la règle principale de la classe est: « On est une classe de copains », je leur ai proposé d’illustrer cette règle-là par une « peinture ».

 

Afin que l’idée prenne corps, une discussion est engagée avec les enfants : Qu’est-ce qu’une classe de copains ? »

- C’est quand on ne se fait pas mal, quand on ne se bagarre pas … ( et là, les enfants renchérissent : pas de coups de poing, pas de coups de pied, pas de claques… On ne se griffe pas, on ne se pousse pas… Bref, tout y passe !).

- C’est quand on joue tous ensemble…

- C’est quand on fait la paix après une dispute, alors, on se serre la main, on se fait un bisou…

- C’est quand on écoute celui qui parle…

Leurs remarques sont l’expression d’un désir de vivre ensemble si sécurisant et à la fois si difficile à apprendre. Elles sont l’écho de leurs textes, nombreux, sur le thème de la recherche d’un ami ou de l’angoisse de la solitude.

 

 

 

 

 

Mimes et jeux scéniques

Ensemble, nous avons tenté de déterminer ce que pouvaient être les temps de vie d’une classe de copains et les enfants ont mimé pour concrétiser, créer l’image de nos réflexions.
 

La petite fille et le soleil

 

C’est l’histoire d’une petite fille qui joue à la balançoire.
Elle se balance dans le ciel. Elle rencontre le soleil. Il lui demande:
« Veux-tu devenir mon amie ?
- Oui. Viens sur ma balançoire ! »

Le soleil se balance et les gens qui les voient rigolent :
« Ça fait beau dans le ciel ! »

Steffie (6ans)

 

 



 Ateliers en autonomie en maternelle

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  Volumes par assemblage

 

Ecole de vacances en Roumanie

Décembre 1999

 


 

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Colonie « Ecole de vacances Freinet 98 »

 

 

Ecole de vacances en Roumanie


Des enfants, des adultes, à l’école de la créativité

Au mois de juillet 1998 a eu lieu à Cheveresul Mare, dans le département de Timis, la troisième édition de la colonie « Ecole de vacances Freinet 98 ». Celle-ci est organisée à l’initiative du Palais des enfants de Timisoara, en collaboration avec l’association roumaine Pour une Ecole moderne C. Freinet. Elle se déroule sous l’égide du ministère de l’Education roumain qui subventionne cette activité.


Des enfants d’âges très différents y ont donc accès : les petits voient ce que font les grands qui, eux, aident les plus jeunes. Un véritable esprit de compagnonnage, une réelle communication et un esprit de groupe se créent. Ces relations coopératives favorisent l’acquisition de compétences très diversifiées…
Ces activités de « loisirs » sont gérées par des enseignants de l’enseignement public et sont comprises dans leur emploi du temps. Certains ont toutes leurs activités au Palais des enfants, ils ont succédé aux pionniers de l’époque « Ceauscescu ».


L’Ecole de vacances a comme but principal la promotion de la pédagogie Freinet. On y travaille dans des ateliers inspirés par les techniques Freinet : texte libre, enquête documentaire, d’expression corporelle, réalisation de BD, expression plastique, créativité manuelle, éducation pour la santé, connaissance et communication, atelier de musique et bien sûr des ateliers permanents (radio-vidéo, journal et « parlons français »). Chaque participant part en emportant dans son cartable le journal Salut Freinet.



 

 

Je tiens à préciser qu’en Roumanie, les jeunes vont à l’école, au collège, au lycée, une demi-journée seulement en raison du manque de locaux… Les Palais des enfants reçoivent les jeunes volontaires qui choisissent leurs activités (deux heures par semaine pour une technique, une cinquantaine d’activités sont proposées) ainsi que leurs horaires, avec l’aide de leurs parents et en fonction de la liberté laissée par l’école.

 

 
Pour les enfants, cette colo se présente comme une nouvelle façon de passer les vacances et pour nous, les enseignants, elle constitue un vrai stage de formation, d’échanges profonds et vrais, en situation. Des enfants et des adolescents de 9 à 17 ans y participent, ils viennent de neuf départements du pays, y compris le nôtre (Timis) et sont accompagnés par leurs professeurs qui sont soit membres de l’ARSM (Association roumaine de la scola moderne), soit des nouveaux venus.

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 Tissage

 

Expression - Création - Coopération

Décembre 1999

 


 

 

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Institut Gardois de l'Ecole Moderne

 

 

Expression - Création - Coopération

Nous publions quelques extraits de la table ronde organisée dans le cadre de l’exposition « La Voie libre pour l’enfant créateur ». Ces échanges donnent un bref aperçu de la diversité des approches du problème de la création. La manifestation s’est déroulée à Espace-Gard, en collaboration avec le Conseil Général et sous le patronage de l’Inspection Académique du Gard.

En octobre 1997, à l’initiative de l’Institut gardois de l’Ecole moderne, association affiliée à l’ICEM, se déroulaient parallèlement une exposition et une table ronde ayant pour thème : « Expression, Création, Coopération », des solutions pour l’école et le collège du futur.

Trois expositions servaient de support à cette réflexion : L’Enfant créateur présentée par Clem Berteloot, Echos du monde par Georges Bellot et des créations des classes-coopératives, pédagogie Freinet gardoises (l’ICEM). Elles avaient toutes trois pour rôle de mettre en évidence le foisonnement créatif dans le temps et l’espace ainsi que la diversité des domaines où l’enfant, l’adolescent ont la possibilité de s’exprimer, trouvant là le chemin pour se construire socialement out en affirmant leur identité, leur personnalité.

 

Etaient invités à cette réflexion pour répondre aux questions des participants :


- E. Dumas-Domergue, directrice de l’Ecole annexe, formatrice à l’IUFM, militante ICEM.
- Daniel Favre, enseignant-chercheur à l’Université Montpellier 2.
- Georges Bellot : enseignant et formateur MAFPEN, militant ICEM.
- Clem Berteloot, ancienne directrice de l’Ecole Freinet de Vence.
- Jacques Terraza, instituteur, directeur d’école, maître-formateur, militant ICEM.
- Michel Prost, instituteur, maître-formateur, militant ICEM

Il a été formulé cinq thèmes traitant :

- du rapport création-coopération,

- de pratiques pédagogiques différentes au sein d’une même école ;

- de la place des mouvements pédagogiques au sein des IUFM et de la contradiction entre le discours de l’institution et la réalité des faits ;

- de la nécessite pour les enseignants de pratiquer eux-mêmes la coopération ;

- et, enfin, des réponses proposées par la classe-coop à la violence en milieu scolaire.

Nous ne donnerons là que quelques extraits se référant au thème : expression-coopération.

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Table ronde
Dessin
Peinture
Collage
Volumes

Masques
Ecriture

 

Bibliographie

Décembre 1999

 

 

 

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Bibliographie

 

 

 

- Essai de psychologie sensible, Célestin Freinet, 1950 (à consulter en bibliothèque).

- Naissance d’une pédagogie populaire, Elise Freinet, Editons CEL, 1963 (à consulter en bibliothèque).

- Une coopérative d’école, BTJ n° 325, Editions PEMF.

- Une journée dans une classe coopérative, René Lafitte, Editions Syros.

- Célestin Freinet, un éducateur pour notre temps, Michel Barré, Editions PEMF.

- Les arbres de connaissance, Michel Authier, Pierre Levy, Editions La Découverte, 1992.

- Les champs magnétiques, Soupault, Breton, Editions Lachenal et Ritter, 1988. Une écriture à deux mains, premier exemple de l’écriture automatique surréaliste.

- Oulipo, Atlas de littérature potentielle, Queneau, Perrec, François Le Lionnais, Roubaud, etc., Editions Gallimard, 1998. Où s’élaborent collectivement des contraires. Tremplin de productions d’écrits.

- Le journal de Dada, Editions Skira (à consulter en bibliothèque). Où la coopération s’engage dans un mouvement de révolte artistique.

- Cobra en fange, dessin-écriture-matière. Vandercam-Dotremont. Editions Cahiers du Gram, université libre de Bruxelles, 1994. La coopération de deux artistes dans une entreprise de création.

- Fabrice Hybert, artiste qui propose dans certaines de ses œuvres la coopération dans le but de créer des œuvres collectives (exemple le « surplus vert »).

- Traité du style, Aragon, Editions Gallimard, 1980. La subversion dans l’écriture ne peut être que collective.

- Ecritures - Morceaux de soi, BT2 n) 9, Editions PEMF. Ecrire ensemble.

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