Débuter en mathématique par la méthode naturelle

Atelier du vendredi 26/08/2011 avec Rémi Jacquet
Le centre c’est nous tous.

(30 personnes)

Pour arriver jusqu’ici il a fallu suivre le plan. Représentation de l’espace. Images mentales.

 Méthode naturelle

 Aller retour entre réel/math/réel. Ex : « C’est comme… »

Attention, carré origami ; Un carré ne se plie pas.
Il a le côté qu’on veut bien lui donner quand on le dessine.
Même différence entre un nombre et un nombre de personne. Ex : 27 et 27 personnes.

 Questionnements autour de la méthode naturelle en math.
- Quel vocabulaire utiliser pour démarrer une création ?
« Vous allez faire une création math, vous avez le droit d’utiliser tout ce que vous connaissez : des points, des lignes, des chiffres, … »
Attention au mot « création » parce qu’on se retrouve souvent avec des dessins.
Préciser le fait qu’on est en mathématique et qu’on va faire des maths et non un dessin.
Les enfants parlent, jusqu’à ce qu’un enfant s’arrête sur une notion mathématique dont on part.
On entend bien que ce qu’on connait déjà à moitié.
On ne va pas essayer de leur faire deviner le mot précis. Ce n’est pas un jeu de devinette.
C’est un échange d’arguments. Si un enfant invente une fonction, c’est la fonction de x.
Au fur et à mesure, on précise le vocabulaire. Il peut y avoir une dénomination provisoire.
A partir du moment où il va devoir expliquer à quelqu’un, il va vouloir utiliser un vocabulaire précis.
Attention aux savoirs éphémères.
Il y a plein de représentations qui, si elles ne sont pas exprimées, sont fausses pour les enfants.
- Quel cadre ?
On ne travaille jamais avec la classe entière. Minimum : 5. Max : 12.
Diviser sa classe en 4 groupes.
12
34
12
34
Directement l’enfant met des choses à son niveau. On est automatiquement dans une zone proximale.
- Temps de création est très court. 3 minutes.
D’autres préparent leur création à la maison mais c’est déjà beaucoup plus cadré.
Il faut entrer dans un processus. Plus d’une fois par semaine.
Compléter des listes par rapport à ce qui a été vu.
Faire des semaines à thème (une semaine sur les mesures).
Il faut s’y plonger à fond !
On peut jouer sur les fichiers mais pas avoir deux esprits contradictoires en parallèles.
Il faut être persuadé que par ce biais là on fait des mathématiques. Les enfants doivent se l’approprier.
Un savoir plaqué ne sera pas efficace.
Il faut avoir confiance en soi et entre les enfants.
Il faut avoir le courage de se lancer sur un temps assez long.
Faire une grille par exemple qui reprend création et petite explication des notions vues.
Notion vue date Notion acquise

Toute une série fait que les notions se construisent.
En fin de séance les enfants expliquent ce qu’ils ont vu. Parfois ce sont les enfants de l’autre groupe qui répondent.
On peut faire des évaluations pour être rassuré. Les enfants le prennent aussi comme une recherche.
On fait parfois beaucoup plus que le programme. Il n’y a pas de tabou.

Attitude de bienveillance de l’animateur. Ne pose que des questions.
Il faut suivre les pistes des enfants et non pas celles qu’on voit.
Il faut adapter les dispositions selon les âges.
Il faut de la SOUPLESSE.
- Notion de problème ?
Math naturelle c’est comme un texte libre. Dans le texte libre il y a un sens.
Lorsqu’il y a des chiffres qui apparaissent, le problème va se créer. Quel sens on y voit ? Création d’énoncés.
Il faut se lancer et avoir confiance !