Revue Créations en ligne "VIVACE MA NON TROPPO" n° 207 - Avril 2012 - SOMMAIRE

Juin 2011

 

Revue en ligne CréAtions "Vivace ma non troppo"

Annoncé dans le Nouvel Educateur N°207

Publication : avril 2012

 

 
Ont participé à l'élaboration du dossier « VIVACE MA NON TROPPO » : Jacqueline Benais, Simone Cixous, Katina Iérémiadis, Agnès Joyeux, Maud Léchopier, Laurence Maureau, Christiane Nicolas, Anne Roy, Eliane Trocolo.
Crédits photographiques : Anne-Marie Bourbonnais, Pierrick Descottes, Damien Tréton, Agnès Joyeux.

   titre de l'article niveau de classe thème techniques utilisées artiste
Un cheminement en arts plastiques - Histoire d'une transformation élémentaire: cycle 3 Lors d'un stage arts plastiques réunissant deux classes, le cheminement d'un élève, Maceo. dessin,
encre de Chine,
couleur
 
Une pratique, un outil:
Performance
élémentaire: cycle 3

Une pratique, un outil: Mise en place d'un dispositif de création

improvisation vocale, instrumentale et graphique  

Affiche tes idées


maternelle : tout niveau
Sur un thème imposé, les classes investissent de grands panneaux d'affichage placés sous le préau de l'école : Affiches / Animal / Exposer / Travailler sur un même thème / Géographies
couleurs, espace
lignes
, cercles
à l’envers

 
 
Le rangoli dans la pratique d'atelier terre d'Anne-Marie Bourbonnais

tout niveau


Dans l'atelier de céramique d'Anne-Marie Bourbonnais

terre
décor
 
Un petit objet important pour moi maternelle Le bonheur - Moi et les autres - Portrait
 
boîtes
objets de récupération
 

 

 

Un cheminement en arts plastiques - Histoire d'une transformation

 

 

Revue en ligne CréAtions n°207 "Vivace ma non troppo"
annoncée dans le Nouvel Educateur n°207 - Publication : avril 2012

Maceo, Classe CE2-CM1, Ecole Léon Grimault,  Rennes (Ille-et-Vilaine) - Enseignant : Pierrick Descottes

 

Un cheminement en arts plastiques

 Histoire d'une transformation

Travail réalisé par Maceo (CE2)
dans le cadre d'un stage-enfants en arts plastiques sur six demi-journées.

 

Un stage arts plastiques commun à deux classes

En janvier 2011, à la rentrée des vacances de Noël, nous  décidons, Maryline Pertué et moi,  d'organiser un stage arts plastiques entre nos classes de CP/CE1 et CE2/CM1. Elles ont l'habitude de travailler ensemble dans le cadre d'ateliers programmés deux fois par semaine où prévalent des activités de créations (arts plastiques et visuels, théâtre, danse, musique) ou de recherches (sciences, technologie, documentaire...).

Ce stage se déroule finalement sur deux semaines avec quatre après-midi consacrés aux arts plastiques. Il a pour objectif d'explorer collectivement et plus en profondeur des procédures et des techniques en arts plastiques dans le but d'enrichir les processus de création des enfants.
 
Les contraintes
 
Dans nos classes, chaque enfant dispose d'un bloc-dessin sur lequel il peut dessiner en permanence, notamment pendant les moments de présentations diverses.
 
Au cours de ce stage, nous introduisons plusieurs contraintes :
 
- Ne travailler qu'avec un nombre limité de médiums : encres, gouache, acrylique, craies grasses ou sèches.
 
- Faire sur leur carnet, un projet soit à partir d'un dessin déjà effectué, soit à partir d'un nouveau croquis.
 
- Rechercher l'originalité, la nouveauté. Cette consigne qui nous sert de leitmotiv dans tous les domaines de création, les enfants l'entendent régulièrement. Elle valorise ce qui n'a encore été jamais vu dans les productions de la classe.


- Montrer son projet à l'un des maîtres  qui,  avec le souci d'ouvrir des pistes créatives, donnera son avis et encouragera d'autres essais ou développements. Nous avons en tête le panel de procédures simples : Transformer – Reproduire – Associer – Isoler. (opérations plastiques préconisées par Daniel Lagoutte)
 
- Réaliser le projet avec le matériau choisi.
 
Je décris ci-après le cheminement de Maceo qui l'a conduit vers la production d'oeuvres dont on peut percevoir la continuité mais aussi les diverses variations.

 

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dessin, , encre de Chine, couleur 

 

Performances

 

Revue en ligne CréAtions n°207 "Vivace ma non troppo "
annoncée dans le Nouvel Educateur n°207 - Publication : avril 2012

CM1 et CM2,  Ecole publique de Baguer Pican (Ille et vilaine, 35) - Enseignant: Damien Tréton

 

Performances

Une pratique, un outil

 

 

 

 

Le dispositif de performance

 

- Le soir, vers 16h15, 16h20, même 16h25 quand on est pris par le temps.

- Deux enfants à l’encre de Chine, installés à même le sol, chacun devant un format cartonné environ A2.

- Trois enfants au tableau traditionnel grand triptyque à craie. Ils disposent de craies de couleur et de tabourets.

- Un petit groupe de musiciens, du solo au quintette maximum (la plupart du temps, duo ou trio).

- Un enregistreur,

- Un appareil photo, éventuellement une caméra.

- Les autres enfants restent à leur table, qui dessinent, qui regardent.

- Silence, on enregistre.

- Durée de la performance une à dix minutes donc, en fonction du temps qui nous reste.

- 16 h 28 : chacun conclut, se retire discrètement à sa table. Toujours silence. On affiche les encres de Chine. Observation silencieuse. Zéro commentaire.

- 16 h 31 : photographie des tableaux.

pour écouter la performance vocale, cliquez sur la flèche.

   

 

pour écouter le solo de batterie, cliquez sur la flèche.

 

pour écouter la bande-son instruments, cliquez sur la flèche.

   

  Ce dispositif très simple de création artistique spontanée, plastique, sonore, corporelle ne nécessite ni matériel spécifique – simplement du matériel ordinaire, peu onéreux, présent dans toutes les écoles ou presque - , ni compétence particulière de la part de l’enseignant. Comme pour la création mathématique, il est nécessaire d’y consacrer un temps court, voire très court sur une période longue car ce protocole incontournable - pas de commentaire, pas d’analyse - s’inscrit dans le temps.  


pour visionner la performance d'une séance, cliquez sur la flèche.

 

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improvisation vocale, instrumentale et graphique

 

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Pour en savoir plus, voici un article du Nouvel Educateur n°207197.92 Ko

"Affiche tes idées"

Revue en ligne Créations n° 207 - Vivace ma non troppo
annoncée dans Le Nouvel Educateur n°207 - Parution : avril 2012

Ecole maternelle du Chat Perché à Cergy (Val d'Oise) - Enseignants : Claude Duval, Emilie Janique, Fabienne Boulakdam, Véronique Daniau, Dominique Juge, Jean François Coriolle, Anne-Sophie Roques et Agnès Joyeux

 

"Affiche tes idées"    


Sollicités sur des thématiques variées par les conseillers pédagogiques en arts visuels, les enfants des classes investissent de grands panneaux d'affichage placés sous le préau de l'école. Au plaisir d'exposer leurs réalisations s'ajoute la surprise de découvrir les affichages de la classe voisine sur le même sujet... et puis, quelle fierté quand les parents à leur tour viennent voir et admirer !

 

La règle du jeu :

Le protocole nait d'une rencontre de conseillers pédagogiques :
- de grands panneaux de bois (1m x 1,5m), fixés à l'extérieur des locaux scolaires
- des matériaux simples et pas chers : papier kraft
- des consignes ouvertes et évolutives
- une grande liberté dans les moyens de réponse à la consigne

Pour en savoir plus sur "Affiche tes idées ! - Un projet départemental de production plastique collective..." : http://www.pedagogie95.ac-versailles.fr/spip.php?article724


A l'école du chat perché :

Dans notre école, les enseignants choisissent d'investir ce protocole avec et sans les élèves; sept panneaux sont donc demandés à la mairie : un pour chacune des six classes et le dernier pour les enseignants eux-mêmes ! Les panneaux sont fixés par les services techniques dans un petit préau de la cour de l'école : ils ont ainsi une belle visibilité et une protection en cas d'intempéries. Certains sont disposés en paysage et d'autres verticalement.

Depuis septembre 2010 que nous menons ce projet, tous les affichages, mêmes les plus fragiles, ont été respectés que ce soit par les enfants eux-mêmes lors des récréations ou par les divers "hôtes" de la cour hors temps scolaire.


Le projet s'inscrit dans la durée, avec des investissements plus ou moins forts selon la vie et les autres projets de chacune des classes : il est possible de "sauter" une sollicitation. Parfois, une classe de l'école élémentaire se saisit d'un panneau supplémentaire (celui des adultes ou celui laissé libre par une classe).

Un apport documentaire peut avoir lieu:

- soit au départ de chaque incitation, des suggestions sont faites sur le blog des conseillers pédagogiques, pour nourrir les projets de chaque classe,

- soit au moment des confrontations pour élargir les découvertes des enfants aux réalisations des autres classes de l'école, des autres écoles, aux œuvres des artistes quelles que soient leur origine géographique et leur époque.

 

Au fil des mois :

 Impossible animal

Octobre 2010

Couleurs

Janvier 2011

 

 Géographies, points de vue 

Avril 2011

Ça tourne rond

Octobre 2011

Le monde à l'envers

Décembre 2011

Des lignes qui font la fête

Février 2012

  

Échanges et mutualisation :

Ce protocole crée une dynamique intéressante à plusieurs titres:

- chaque classe mène ses recherches et réalise son projet dans le cadre (ou hors cadre !) de la problématique proposée,

- au niveau de l'école, nous échangeons sur nos projets : mutualisation des idées, de la documentation, etc. Parfois, une classe peut aussi choisir de ne rien dévoiler et de surprendre son public.

A cela s'ajoute le plaisir d'agir ensemble quand il s'agit de se saisir des gros pinceaux, seaux de colle, escabeaux pour venir coller les nouvelles affiches sur les anciennes, rédiger, plastifier et fixer les cartels, erreurs et rires garantis !

 

A chaque nouvel accrochage, nous invitons les familles, les conseillers pédagogiques, les élus à venir apprécier le résultat de nos recherches. Chaque classe, bien sûr, découvre les réalisations des autres classes de l'école et toujours, nous sommes surpris par la diversité des réponses à une consigne identique.

Nous prenons des photos qui seront mises en ligne par les conseillers pédagogiques et un partage plus large peut se faire avec les autres écoles qui ont participé. Cela permet d'élargir encore la diversité des réponses et crée une nouvelle occasion de lire des images.

  

Conclusion


C'est un projet pérenne avec des variations d'intensité puisque nous en sommes maintenant à la deuxième année scolaire, les affiches se superposent les unes aux autres. Quelquefois, on aperçoit en bordure un liséré du travail précédent ou bien on voit des boursouflures qui correspondent à des matériaux collés lors d'une précédente proposition. Même si on ne les voit plus, nos panneaux sont riches de leurs strates successives …


...jusqu'à ce que Jacques Villeglé vienne à passer par Cergy...mais ceci serait une autre histoire...

 

                                                 
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couleurs, espace, lignes, cercles, à l’envers

 

Le rangoli dans la pratique d'atelier terre d'Anne-Marie Bourdonnais

Revue en ligne CréAtions n° 207 "Vivace ma non troppo"
annoncée dans le Nouvel Educateur n°207 - Publication : avril 2012

Atelier d'Anne-Marie Bourbonnais

 

 

Le rangoli dans la pratique d'atelier terre

d'Anne-Marie Bourbonnais


cliquer sur les images pour les agrandir

Le rangoli relève d'un art ancestral indien qui consiste à investir le sol de décors picturaux au moyen de poudres blanches ou colorées. On y a recours pour décorer les cours des habitations, les entrées des maisons et les lieux de culte. Cet art populaire se transmet au sein de la communauté féminine, le plus souvent de mère en fille.



Anne-Marie Bourbonnais, potière, anime des ateliers-terre à Saint-Amand en Puisaye. Il y a quelques années, elle rencontre Bénédicte Marcon qui l’initie à l’art du rangoli. Depuis, elle intègre le rangoli, sous différents aspects et à des moments variables dans le déroulement de ses ateliers.

 

Au début de l’atelier, pour apprivoiser la terre sèche au sortir de la carrière, les participants sont invités à trier les terres, les réduire en poudre, à les utiliser pour faire des dessins  et jouer avec les couleurs.

 

 

 

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terre, décor

 

Un petit objet important pour moi


 

 

Revue en ligne CréAtions n°207 - "VIVACE MA NON TROPPO"
annoncée dans le Nouvel Educateur n°207 - Parution : avril 2012

Enfants de 4 à 6 ans, Athénée de Waremme (Belgique) - Enseignante: Françoise Dor - Intervenante: Hannie Vande Sande
Propos recueillis par Jeannette Roudier

 

  

Un petit objet important pour moi

"Au centre de notre classe, la créativité et l'expression libre sont vécues intensément au jour le jour."

La classe de Françoise Dor, dix-huit enfants de quatre à six ans, fonctionne en ateliers libres coopératifs, au sein d'une école traditionnelle.
Chaque année, Françoise réalise avec les enfants un projet-théâtre dont CréAtions a publié plusieurs extraits* (Créations N°96, 107 et 200).

Cette année, l'envie de se renouveler favorise sa décision de mettre en valeur le travail artistique individuel et de faire une exposition. Le choix du thème très vaste, " Moi et les autres ", laisse toutes les portes ouvertes.


Le bonheur est dans le pré

Dans la bibliothèque de la classe, un petit livre aux très belles illustrations, de Paul Fort, intitulé " Le bonheur" **, retient l'attention des enfants.
Après plusieurs lectures, une question jaillit " C'est quoi le bonheur? " , s’ensuivent de longues discussions et des échanges fructueux.
Ces conversations « philosophiques » ont lieu tout au long du travail, stimulant toujours la créativité des enfants et les mettant en situation de réussite.

 

 

Pour aborder le thème «Moi et les autres», les enfants explorent librement la terre à partir d’un petit pavé.

 

Ensuite ils réalisent leur autoportrait en argile.

Ils apprennent également à utiliser la peinture acrylique pour illustrer le petit poème de Paul Fort qui, progressivement, est devenu le centre de l'exposition.


Ce livre, réelle source d'enrichissement, accompagne leurs créations tout au long de ce projet.

 

Les petites boites

" J'avais, depuis le début, cette idée de petites boites comme une espèce d'autoportrait... boites en bois, peintes en blanc irrégulièrement, faciles à réaliser pour des jeunes enfants. "

Les enfants apportent tout d’abord un petit objet auquel ils tiennent particulièrement, un objet personnel mais pas un jouet. Cette restriction est l'occasion de chercher d'avantage, d'éviter la banalité (nounours, poupée, voiture...) au profit de la richesse de l'objet.
Pour compléter chaque œuvre, la maîtresse prépare la photo en noir et blanc des enfants.
Sur le bord de la petite boite sera écrite une phrase de l'enfant:
" Ce qui est important pour moi, c'est....."

Ces petites phrases s’élaborent progressivement lors des entretiens du matin. Elles sont l'aboutissement de toutes les conversations sur le bonheur.
Françoise écoute beaucoup les enfants parler et s'exprimer en toute liberté. Elle note leurs réflexions qui s’enrichissent peu à peu.
Le travail s'inscrit dans la durée, ce qui permet aux enfants de se sentir de plus en plus impliqués et passionnés, créant une interaction entre les uns et les autres.

La mise en scène à l’intérieur des boites se fait en petit groupe de quatre enfants et deux adultes, l’enseignante et l’intervenante. Pendant ce temps, les autres élèves travaillent en ateliers libres.

A l'intérieur de la boite, chaque enfant fixe son objet puis place sa photo. Dans les journaux réalisés en classe, il choisit le texte et/ou le dessin qu'il préfère, le déchire pour l’intégrer à son oeuvre avec l’aide de l’adulte. Il cherche longtemps où inscrire la petite phrase.

"Au moment d’inscrire la phrase sur la boîte, en présence de l'enfant, j'ai trouvé une nouvelle occasion d'un moment privilégié avec chacun."



Le vent nous embête.
L’important pour moi, c’est de voir le phare de tout près .
L’important pour moi, c’est discuter avec Mr Rose et Mr Jaune.
Pour Mr Rose c’est réfléchir avec Mr Jaune comment on est fait ? Pourquoi on est sur la Terre ?
L’important pour moi, c’est maman et C’est jouer avec mon papa.

Les enfants ont beaucoup aimé leur exposition, mais ils ont eu du mal à confier leur boite si importante pour eux.

Les parents ont été étonnés par la richesse des réalisations de leurs enfants.

Romain a apporté un phare et a choisi un dessin de son copain et lui dans le vent.
Tyliann a choisi l'autoportrait
de Matisse qu'il avait réalisé suite à la visite d'une exposition sur Matisse.
Thomas a choisi des pierres rapportées d'un voyage avec ses parents.
Maïly s'est épanouie dans ces ateliers (terre, peintures colorées...).
Elle a apporté des pierres.
Matt a réalisé des peintures tout en mouvement.

 Bonheurs d'enfants :

L’important pour moi, c’est faire le bonheur.
L’important pour moi, c’est d’avoir un frère que j’aime, ma famille que j’aime, ma classe que j’aime.
L’important pour moi, c’est l’exposition.
L’important pour moi, c’est regarder les mouettes à la mer
et c’est jouer dans ma chambre.
L’important pour moi, c’est les histoires 
et  c’est maman qui fait des plaisirs.
L’important pour moi, c’est maman et mes doudous.

 

 

J'aime le soleil.

J'aime bien papa et maman.


 

 

J'aime bien papa et maman.
L'important pour moi, c'est le bonheur.
C'est de vivre et de ne pas mourir.


 

 

 
L'important pour moi, c'est papa et maman chéris.

L'important pour moi, c'est ma famille et c'est travailler avec Nicolas pour notre exposition. L’important pour moi, c’est l’école parce que j’aime bien travailler.
* Liens vers les numéros de créations cités dans l'article:
Créations N°96 : L'arbre qui donne vie
Créations N°107:Regards
Créations  dans Nouvel Educateur N°200: Cache-cache cochons

** "Le bonheur", Paul Fort, Illustrations de Katy Couprie, Edition Rue du monde, collection
Les Petits Géants.

 

 
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