De l’homme oiseau au dirigeable

Des savoirs cloisonnés

Un institut de technologie où l'histoire des sciences manque de présence, où enseignants de sciences et technologie ont des difficultés à communiquer d'un département à l'autre, chaque discipline trop souvent enfermée dans sa spécificité, alors que les différents champs s'appellent pour structurer une connaissance qui a d'abord à voir avec la complexité et non la fragmentation.
Un savoir qui procède par accumulation et pour lequel transmission et assimilation sont encore évaluées par des exercices souvent basés sur une simple restitution du cours.
Seule brèche dans cet enseignement cloisonné, les projets en autonomie qui sollicitent initiative et créativité, et un autre mode d'appropriation des savoirs, puisque tous, étudiants et enseignants, sont sollicités et avancent par tâtonnement pour structurer les connaissances. Une autre dimension du projet est l'apprentissage du travail de groupe et de la coopération.

Ballons motorisés, club de modélisme de la Sogerma.
Beau spectacle lorsqu’ils tournent sur place !

Accueillir la créativité

Dans ce contexte, créativité et imagination sont réservées aux quelques disciplines d'enseignement général. Les enseignants d'expression-communication en créant le groupe CEST (Culture-Expression-Sciences-Technologie) ont ouvert la porte à des projets fédérateurs. Maryse Lassalle, enseignante en mathématique, passionnée par tout ce qui vole, propose un travail sur les dirigeables.
Ce projet va pendant une année regrouper des enseignants, engager les étudiants à interroger l'histoire, riche des créations littéraires et artistiques, qui, avec Jules Verne, font se rencontrer aventures et sciences, riche aussi de l'aventure des pionniers de l'aérostation, des frères Montgolfier à Alberto Santos-Dumont.

Ballon de Santos, le Brazil, réplique à l’échelle

En extérieur, modèles captifs radiocommandés

En intérieur, gonflage avec un ballon d’hélium