Le C.A.P.E le collectif des associations partenaires de l'école


 
Coordination  des associations éducatives et pédagogiques laïques partenaires de l’École publique
 
  
Nos associations nationales ont une proximité fondatrice avec l’École publique.
Qu’elles soient association complémentaire de l’École (1), mouvement pédagogique, mouvement d’éducation populaire, parfois les deux ou les  trois en même temps, elles situent leur action avec, dans et autour de l’École.

Elles ont pour beaucoup contribué à la construction de l’Écolede la République, en la promouvant, en la faisant progresser, en s’attachant à la rendre plus démocratique au-delà de l’accueil de tous les enfants et de tous les jeunes, par un accès réel à la diversité des savoirs.

Sans elles, jamais l’éducation scolaire n’aurait eu la forme de son service public, ses contours, ses fondements, ses réalités. Parce qu’elles en partagent et font vivre les valeurs d’égalité, de justice sociale, de liberté, de solidarité et de fraternité et font de la laïcité leur culture commune.
Jamais sans doute l’éducation ne se serait étendue au-delà de la famille et de l’École pour prendre place dans la cité. Nos associations favorisent par la diversité de leurs actions l’implication de chacun dans la mise en œuvre d’une éducation globale
Attachées à la dimension nationale de l’École et des politiques publiques d’éducation, elles savent aussi que la continuité territoriale de la République implique une nécessaire et réelle convergence de l’action de l’Etat et des collectivités territoriales. Nos associations en sont d’ailleurs des partenaires reconnus mais indépendants et autonomes dans leurs projets.
Nous sommes un des acteurs d’une éducation devenue plus que jamais mission partagée.
Notre philosophie éducative, nourrie de l’éducation nouvelle et de l’éducation populaire, se fonde sur trois convictions :
-        L’éducabilité de tous les enfants et de tous les jeunes sans aucune exception
-        La dimension émancipatrice des savoirs pour penser, être et faire
-        L’implication des enfants et des jeunes dans leurs apprentissages
Notre action se conçoit en étroite articulation avec tous les acteurs de le l’éducation, dans une perspective réelle d’éducation et de formation tout au long de la vie. Elle vise à combiner et faire interagir les dimensions formelles, non-formelles et informelles de l’éducation de base afin de qualifier des personnes autonomes et solidaires capables d’apprendre toute leur vie et de se situer dans un monde complexe et incertain.
Pour que tous les enfants et les jeunes de notre pays soient les enfants de la République, ils doivent y être préparés et y grandir dignement. C’est le sens de notre engagement.
A l’heure où notre société est confrontée à des transformations inédites par leur nature, leur ampleur, leur ambivalence, leur brutalité parfois, où les responsabilités humaines sont étendues dans leurs objets et leurs périmètres, seule une politique éducative imaginative, publique ayant pour mission l’élévation de la citoyenneté démocratique, faisant appel à toutes les forces éducatrices devrait prévaloir. Nos associations sont prêtes à y concourir.
Afin de conforter leur travail et leur efficacité au service d’une éducation humaniste et laïque elles décident de renforcer leur coopération pour
-        Organiser la réflexion collective sur les grandes questions éducatives et pédagogiques dans la diversité des approches et des positions,
-        Créer les conditions de leur expression publique sur les politiques éducatives et scolaires,
-        Faire connaitre et promouvoir les réalisations de chaque associations constituantes (publications, formations, évènements …)
-        Etablir un rapport collectif plus efficace dans les relations politiques et fonctionnelles avec l’Etat, en particulier le ministère de l’éducation nationale, les associations nationales de collectivités territoriales,
 
(1)    (1) Par le terme Ecole, nous entendons l’ensemble de l’éducation scolaire initiale, de la maternelle au lycée, ainsi que les diverses formes de l’enseignement supérieur

 

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Déclaration commune 6 janvier 2010.pdf39.05 Ko

CAPE - plaquette

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Pour une éducation émancipatrice

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CAPE - Lettre d'info n° 2

Mai 2015  

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Refonder l’Ecole sur les valeurs de la République : les associations membres du CAPE s’engagent

Communiqué du CAPE du 26 janvier 2015

 Avec les 22 mouvements d’éducation qu’il regroupe, mouvements laïques d’éducation populaire

et pédagogiques, le Collectif des Associations Partenaires de l’Ecole publique (CAPE) rassemble quarante mille associations locales, six cent mille militantes, militants et bénévoles, quatre millions d’adhérents. L’action de ces mouvements bénéficie à plus de huit millions d’enfants. Le CAPE prend ainsi une part active à l’éducation dans, avec et autour de l’École sur l’ensemble du territoire.

Mobilisées dans le cadre de la refondation de l’Ecole de la République, convaincues depuis toujours que notre pays a besoin d’une Ecole plus juste et plus efficace, d’une Ecole attentive à toutes et à tous, d’une Ecole ouverte sur son environnement, d’une Ecole coopérant avec les autres acteurs éducatifs, les associations du CAPE reconnaissent le bien fondé des perspectives politiques dressées par la Ministre.
 
Toute volonté réformatrice, et particulièrement celle concernant l’Ecole, a besoin du concours des citoyens. Le partage d’une même ambition éducatrice par tous les acteurs est un impératif d’aujourd’hui. Cela nécessite d’être en capacité de construire une dynamique partenariale mais aussi participative, favorisant l’implication de tous, et notamment des parents et des jeunes eux-mêmes. A l’heure de la défiance qui s’amplifie à l’égard des institutions de la République, à l’heure du doute sur la capacité à peser sur le cours des choses, l’Ecole mais plus largement l’ensemble des espaces éducatifs doivent redevenir ces terrains fertiles de confiance, de vie collective, de pouvoir d’agir et de penser favorisant, par des pratiques émancipatrices, la construction d’une identité citoyenne.
 
Les pratiques du quotidien, aux côtés des situations d’enseignement et d’apprentissages, doivent permettre l’exercice éprouvé d’une citoyenneté agie. Nos mouvements fondent leur action éducative sur le principe de la confiance en l’Autre. C’est cette confiance, posée comme principe de base, qui permet à chacun d’oser, d’entreprendre, d’expérimenter, de se risquer dans des situations nouvelles.
 
Car il faut aujourd’hui plus qu’hier « oser », accepter de prendre des risques. Les associations membres du CAPE y sont prêtes. Nous avons produit des ressources et des outils. Nous portons des pratiques. S’agissant de la laïcité, de la formation initiale et continue des acteurs de l’Education et notamment des enseignants, de l’éducation aux médias, de la lutte contre les déterminismes sociaux, de l’ouverture de l’Ecole sur son environnement, sur l’articulation cohérente des temps et des espaces scolaires et périscolaires… sur tout cela nous sommes au travail. Les ressources existent. L’enjeu d’aujourd’hui porte sur nos capacités collectives à mobiliser cette ressource, à la mettre au service de celles et ceux qui en ont besoin. A cela nous sommes prêts à travailler.
 
Les associations complémentaires de l’Enseignement public, les mouvements pédagogiques rassemblés au sein du CAPE situent depuis toujours leurs projets au cœur des enjeux de cohésion sociale et territoriale, d’égalité, de démocratie. Les réponses aux enjeux d’aujourd’hui seront sociales, idéologiques et éducatives.
Nous restons mobilisés !
 

Membres du CAPE : AFEV, AFL, ATD Quart Monde, CEMÉA, CRAP-Cahiers pédagogiques, Éclaireuses et éclaireurs de France, Éducation & Devenir, Fédération française pour l’UNESCO, FESPI, Fédération Léo Lagrange, Fédération nationale des CMR, Fédération des AROEVEN, Fédération nationale des Francas, FNEPE, GFEN, ICEM-Pédagogie Freinet, Ligue de l’enseignement, Mouvement Français pour le Planning Familial, Mouvement français des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs (Foresco), OCCE, Fédération Générale des PEP, Peuple et Culture.
 

 Le communiqué en PDF en fichier attaché

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Communique du CAPE_janvier_2015.pdf453.17 Ko

Assemblée générale annuelle du CAPE

Le 27 juin à Paris (CISP Ravel) de 10 h30 à 17 h

En pièces jointes

- Le document « AG du 27 juin », ordre du jour et rapport d'activité.
- Le dernier document finalisé du groupe de travail sur les rythmes éducatifs (Eclaireurs et Eclaireuses de France, Education et devenir, Francas, ICEM-pédagogie Freinet) .
- Le projet de convention entre le CAPE et le R-ESPE qui intègre les modifications proposées par le R-ESPE.

 

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ag_du_27_juin_2014.doc117 Ko
contribution_groupe_rythmes_ag_juin_2014_.doc99.5 Ko
projet_convention_respe-cape_revu_ginestie-1.pdf189.37 Ko

CAPE - Lettre d'info n° 1

Avril 2014  

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Réflexions sur la Charte des programmes

Pour l'audition au CSP (Conseil supérieur des programmes) d'une délégation du CAPE

Christine Vallin (Cahiers pédagogiques), Marie-Claude Cortal (Education et devenir), Sophie Dargelos (Francas) et Catherine Chabrun (ICEM-pédagogie Freinet).  

 

Ceux qui combattent l’égalité de dignité entre filles et garçons participent à la régression de l’humanité.

Communiqué  du CAPE, le 3 février 2014  

 

Journée du CAPE Nord-Pas de Calais

Intervention de Marie-Christine Blandin
 

Toujours mobilisés, mais inquiets

Contribution sur les temps éducatifs

 

Collectif des Associations Partenaires de l'Ecole publique

 

 

 

Le site du CAPE

 Un site pour mutualiser et mettre à disposition les ressources et les actualités des organisations membres du Collectif des Associations Partenaires de l'Ecole publique.

 

 

Contribution pour la constitution des ESPE

Le CAPE (Collectif des associations partenaires de l'Ecole publique), janvier 2013

Compte-rendu de la rencontre du CAPE avec le cabinet du ministre de l'Education nationale

Collectif des Associations Partenaires de l'Ecole publique, le 30 septembre 2011

 

Bibliothèque du ministère

 

Compte rendu de la rencontre du CAPE

avec le cabinet du ministre de l’Éducation nationale,

de la jeunesse et de la vie associative

 


Une délégation du CAPE (Ligue de l’enseignement, FNCMR, GFEN, FRANCAS, ICEM, FOEVEN, Peuple et culture, CEMEA) a été reçue, pendant plus d’une heure et demie par Jonathan DERAY, chef de cabinet du ministre. Celui-ci était accompagné de Laurent BAYON, conseiller du ministre et Annie LAURENT chef du bureau des actions éducatives à la DGESCO.


 En introduction et au-delà de la lettre ouverte, Jonathan DERAY s’est félicité d’accueillir le CAPE pour la première fois, il a souligné l’intérêt d’un tel collectif et a rappelé les relations franches, directes et sincères du ministre et l’importance qu’il attache aux relations entre l’École et le milieu associatif. Ces relations ne sont pas un sujet périphérique aux préoccupations du ministre, mais un principe politique essentiel.

 Les représentants du CAPE ont rappelé les raisons de la création de ce collectif, sa composition, associations éducatives, associations d’éducation populaire et mouvement pédagogiques. Ils ont également rappelé, qu’avant cette rencontre plus institutionnelle, le CAPE avait été en relation au ministère en contribuant aux travaux sur la violence à l’École et sur les rythmes scolaires.

En écho aux propos du chef de cabinet, les représentants du CAPE ont rappelé que le partenariat s’inscrivait dans le long terme et que les associations étaient inquiètes du retard de notification des subventions 2011 ou du solde de celles-ci. Ils ont indiqué que les associations subissaient une triple sanction, baisse des subventions, augmentation du coût des postes et retard de paiement. Ils ont demandé quand seraient connues les notifications 2011 et ce qu’il en serait pour 2012.

Ils ont dit leur incompréhension face au décalage entre les actes et les propos du ministre. Ils ont souligné que certaines d’entre elles étaient en situation délicate, affaiblies, voire en survie. 

Le chef de cabinet a indiqué qu’il était bien conscient de la baisse des financements depuis plusieurs années et du retard important en 2011.

Il a fait preuve d’une réelle connaissance des activités des associations du CAPE par la lecture des communiqués de l’AEF  ou la visite régulière des sites internet.

Il a rajouté qu’il était conscient de l’impact pour les associations, sur les emplois notamment, mais que la situation économique est « grave », que toutes les décisions budgétaires ne sont pas prises, du fait du gel budgétaire notamment, que les contraintes sont lourdes, mais qu’il n’est pas question de « faire le ménage » et de « saborder les partenariats associatifs qui font partie de l’essentiel ».

Il a dit avoir conscience des efforts considérables qu’ont faits les associations, pour la  transformation des MAD en détachés, pour les  bilans quantitatifs et qualitatifs… Il a redit la situation financière tendue, tant pour le programme enseignement scolaire que pour le programme jeunesse et la nécessité de penser globalement l’intervention du ministère. Il a tenu à mentionner qu’il n’y avait pas de décision idéologique, qu’il n’y aurait pas de convention, ni de subvention s’il n’y avait pas estime et qu’il convenait de valoriser concrètement ces partenariats, notamment au plan local.

Il a mentionné qu’il n’y aurait pas de bouleversement en 2012 sur le mode de fonctionnement, que les lignes budgétaires seraient connues en janvier et qu’il ne fallait pas escompter de pouvoir faire des demandes en hausse, dans un cadre budgétaire fortement contraint.

Il a confirmé que le ministère ne « laisserait jamais tomber une association » et qu’il s’inscrivait dans « un partenariat d’identité et de valeurs avec les associations ». Il a insisté pour que les associations recherchent d’autres modes de ressources et qu’elles renforcent les collaborations entre elles, pour couvrir tout le territoire notamment. 

Les représentants du CAPE ont acté que les notifications devraient arriver dans quelques jours, et ont proposé qu’une rencontre annuelle puisse avoir lieu, sans que celle-ci prenne un caractère institutionnel.

 

Evolution des temps scolaires

Un deuxième document du CAPE sur les temps éducatifs, novembre 2012

 

Refonder l'éducation, promouvoir la pédagogie

 

Plateforme du CAPE

Le collectif des associations partenaires de l’école publique (CAPE) a élaboré cette plateforme pour appeler à une refondation des politiques publiques d’éducation. Elle présente : ses ambitions démocratiques, pédagogiques, politiques, ses contributions spécifiques et ses convictions. 

 

Communiqué : Associations et Ministère de l’éducation nationale : silence, on coupe !

Communiqué de presse du CAPE du 2 novembre 2011

A deux mois de la fin de l’année 2011, le Ministère de l’éducation nationale vient enfin de notifier à la plupart des associations complémentaires, éducatives et pédagogiques le montant de son concours pour l’année… 2011.

Outre le fait que nombre d’institutions publiques ou privées, d’entreprises ne sauraient travailler sereinement dans une telle incertitude alors que la plupart des actions sont quasiment à leur terme, c’est à grands coups de ciseaux que ce ministère traite ses partenaires.
Pour les 20 associations constitutives du CAPE c’est au minimum, 14,25 % de baisse pour celles qui sont sous convention pluriannuelle d’objectifs et jusqu’à 50% voire plus pour certaines : aucune n’échappe au couperet. Cette politique est malheureusement continue depuis plusieurs années et pour la plupart des associations, l’aide de l’Etat a été amputée de moitié, voire plus encore, en 10 ans !
 C’est le double discours bien connu maintenant : on flatte les associations pour leur contribution essentielle à la cohésion sociale, à l’innovation, à l’éducation globale de la jeunesse… et année après année on les étrangle ou on les contraint à la sous-traitance de la seule commande publique. Pourtant nos associations sont des partenaires loyaux, évalués régulièrement, responsables et indépendants. Alors, ne serait-ce pas cette indépendance qu’on leur fait payer ?
Qu’est ce qui motive une telle politique ? Quel est l’intérêt des dirigeants d’un pays d’affaiblir celles et ceux qui agissent depuis de longues années pour l’éducation de 6 millions d’enfants et de jeunes, qui forment près de 100 000 de leurs éducateurs ou enseignants alors même que leur ministère a négligé leur propre formation professionnelle, qui emploient 20 000 salariés en équivalent temps/plein et mobilisent 200 000 bénévoles dans des activités destinées en priorité aux milieux les plus modestes et aux élèves en difficultés scolaires ?
Quel est le but inavoué d’un choix qui rendra la tâche des enseignants et personnels des établissements scolaires encore plus redoutable à l’heure où le système scolaire est à la peine, où l’Ecole de notre pays se singularise parmi les pays de l’OCDE par des difficultés grandissantes à faire réussir tous les élèves ? Pourquoi prendre le risque de priver l’Ecole, ses équipes, les parents, les enfants et les jeunes, les collectivités locales, les associations de proximité du précieux concours complémentaire et de l’accompagnement de nos mouvements ?
La crise et le déficit budgétaire sont invoqués. Un gouvernement peut toujours dire que l’éducation coûte cher. Il peut même essayer l’ignorance.
Cet argument ne tient pas sauf à en assumer les conséquences, sauf à faire le choix de sacrifier l’avenir au profit de bien maigres économies qui feront de bien grands dégâts.

A l’heure où se prépare le budget 2012, nous interpelons solennellement le Ministre de l’éducation nationale, la représentation parlementaire et les collectivités sur les effets ravageurs d’une telle politique pour quelques centaines de milliers d’euros d’économie. D’autant que les premiers éléments connus de ce budget à venir, malgré les déclarations rassurantes du ministre de l’éducation nationale, laissent entrevoir d’autres coupes l’année prochaine.
Alors que depuis plusieurs années, les pays européens sont engagés dans un processus d’élévation générale des niveaux d’éducation justifié notamment par l’économie de la connaissance dans laquelle le monde entier est engagé, alors que jamais sans doute nos sociétés n’ont eu tant besoin que leurs enfants apprennent ensemble à vivre ensemble, les dépenses d’éducation sont des investissements du futur.
Un pays qui assume vraiment ses responsabilités à l‘égard des générations futures fait le choix d’investir dans l’éducation et la formation de toute sa population, l’éducation initiale, scolaire et non formelle, notamment pour préparer chacun à apprendre toute sa vie. Ce n’est pas manifestement le choix de ce gouvernement et nous le dénonçons.

Le CAPE, collectif des Associations éducatives et pédagogiques laïques Partenaires de l’Ecole publique, regroupe 20 associations éducatives complémentaires de l’Ecole et mouvements pédagogiques :
AFEV, AFL, Ceméa, CRAP-Cahiers pédagogiques, Eclaireuses éclaireurs de France, Education & Devenir, Fédération Française des Clubs UNESCO, FESPI, Fédération Générale des PEP, Fédération Léo Lagrange, Fédération nationale des CMR, FOEVEN-fédération des AROEVEN, Fédération nationale des Francas, GFEN, ICEM-Pédagogie Freinet, Ligue de l’enseignement, Mouvement Français pour le Planning Familial, Mouvement français des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs (Foresco), OCCE, Peuple et Culture

Président :
Bruno CHICHIGNOUD
Ceméa, 24 rue Marc Seguin 75 883 Paris cedex 18
Tél: 06 09 49 15 81
bruno.chichignoud[arobase]cemea.asso.fr
Assistant administratif: David RAIMBAULT, 01 53 26 24 24
david.raimbault[arobase]cemea.asso.fr

Trésorier :
Eric FAVEY
Ligue de l'Enseignement, 3 rue Récamier, 75 341 Paris cedex 07
Tél : 06 07 59 33 71
efavey[arobase]laligue.org

Lettre ouverte à Luc Chatel

 

 

Monsieur Luc CHATEL
 
Ministre de l’Éducation nationale,
de la Jeunesse et de la Vie Associative
 
110 rue de Grenelle
75357 PARISP 07
 

 

Paris, le 20 septembre 2011
 
 
Monsieur le Ministre,
 
Nos associations et mouvements pédagogiques rassemblés au sein du Collectif des associations partenaires de l’École publique (CAPE) tiennent à vous faire part de leur plus vive inquiétude concernant leurs relations avec votre ministère.
 
En l’absence de réponse de votre part à notre courrier du 13 juillet 2011, nous avons en effet l’honneur d’attirer votre attention sur la situation extrêmement difficile dans laquelle se trouvent nos associations du fait de ce silence à l’égard de la plupart d’entre nous, qu’il s’agisse de la notification du deuxième versement de la subvention ministérielle résultant des Conventions pluriannuelles sur objectifs, ou des moyens afférents aux conventions annuelles.
 
Alors que les années passées, conformément aux dispositions des conventions pluriannuelles, la notification du deuxième versement parvenait à la fin du mois de juillet, les notifications officielles préalables à la mise en paiement n’ont toujours pas été signifiées. Il en est de même pour les mouvements sous convention annuelle, celle-ci n’étant dans certains cas même pas finalisée. Les réponses apportées par vos collaborateurs indiquant que ces courriers seraient soumis à votre signature depuis mi-juillet sont inquiétantes quand nous faisons le constat aujourd’hui de la non réception desdites notifications.
 
Nous avons tous répondu aux sollicitations de vos services quant au bilan quantitatif et qualitatif de mise en œuvre de nos actions, tant au niveau académique qu’au niveau national, respectant en cela nos engagements.
Alors que l’année 2011 est dans son dernier tiers et que nous avons conduit la plupart de nos actions, l’absence de réponse de votre part place nos associations dans une situation financière intenable au moment où nous relançons l’ensemble des programmes qui engageront nos partenariats avec l’École pour cette nouvelle année scolaire.
 
Rien ne semble justifier de tels délais alors que nous faisons la preuve depuis de longues années déjà du sérieux de notre travail et de notre volonté de contribuer à accompagner l’École dans ses missions et ses projets.
 
De récents rapports officiels font état de l’accroissement des difficultés de l’École et confirment les défis qu’elle doit relever. Si nous étions empêchés de continuer nos actions d’accompagnement et de formation, tant des enseignants et professionnels de l’éducation que des parents et des jeunes eux-mêmes, un coup de plus serait porté à l’ambition éducative de notre pays.
 
Nous ne saurions donc accepter de voir le mois en cours se terminer sans avoir reçu de votre part les courriers de notification.
 
Aussi nous nous permettons, Monsieur le Ministre, de vous demander instamment de respecter vos engagements conventionnels afin que nous puissions poursuivre dans la sérénité notre travail au service de l’École.
 
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, nos salutations respectueuses.
 
AFEV, AFL, Ceméa, CRAP-Cahiers pédagogiques, Éclaireurs et éclaireuses de France, Éducation & Devenir, Fédération française des Clubs UNESCO, FESPI, Fédération Léo Lagrange, Fédération nationale des CMR, FOEVEN-fédération des AROEVEN, Fédération nationale des Francas, GFEN, ICEM-Pédagogie Freinet, Ligue de l’enseignement, Mouvement Français pour le Planning Familial, Mouvement français des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs (Foresco), OCCE, Fédération des PEP, Peuple et Culture

 
 
Secrétariat du CAPE :
Eric Favey
Ligue de l'Enseignement, 3 rue Récamier, 75 341 Paris cedex 07
01 43 58 97 51
efavey[arobase]laligue.org (efavey[arobase]laligue.org)

 

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CAPE - Lettre MEN septembre 2011 (au format PDF)76.5 Ko