Bibliographie - Créations n° 114 - Artissage

Novembre 2004

 

CréAtions, n° 114- ArTissages - novembre/décembre 2004 (Editions PEMF)

 

bibliographie

 

Bibliographie

 

 

  • Marinette Cueco, Itzhak Goldberg - Evelyne Artaud, Éd. Cercle d’Art - Le Pré, 1998
    Cette monographie sait rendre compte de l’originalité d’une œuvre qui peut s’inscrire dans le domaine de l’Art du paysage, même si Marinette Cueco parle plutôt, à propos de son travail, des arts dits primitifs ou premiers.

 

 

  • Histoire matérielle et immatérielle de l’Art moderne, Florence de Mèredieu, Éd. Bordas, 1994

La création artistique y est analysée sous l’angle des techniques et des matériaux les plus divers et les plus incongrus (à lire : l’entrelacs p.322, Le textile p.327, La trame p.329).

 

  • Pratiques d’écritures ou l’Inachèvement perpétuel, avec 16 dessins de François Rouan, Francis Ponge, Éd. Hermann, 1984
    Dans sa pratique poétique Ponge est en quête d’une esthétique de la matière verbale : “ Dans un écrit, que la suite des mots présente déjà la perfection ou complexité suffisante de l’être, selon la définition de ce mot comme je pourrais la donner : l’objet conçu par l’homme comme une combinaison de rapports tellement nécessaires qu’il faut le considérer un à part de tout autre, et tellement multiples et complexes qu’il faut lui reconnaître la ressemblance à l’homme : c’est à dire en somme la personnalité et la vie.” Les mots, le texte, comme matière à tisser la trame complexe du langage des choses.

 

  • Voyage à Laversine, Hubert Damisch, Éd. du Seuil, 2004

Sur l’œuvre de François Rouan
“ Entrelacs de deux paroles, dans un mouvement sinueux, élastique, souvent extrêmement direct, suivant en cela la “tresse” qui est comme l’emblème continu de l’œuvre picturale de François Rouan tout au long de sa vie ”.


  • Feuillées, Gérard Titus-Carmel, Yves Bonnefoy, Éd. Le temps qu’il fait, 2004

Yves Bonnefoy analyse cette œuvre comme témoignant de la crise de confiance de notre époque envers le langage, la représentation : "Que voit-on, en effet, dans ces images, vraiment troublantes ? De lourds chiffons serrés par des cordes, des nœuds qui manifestent que leur épaisseur est impénétrable, des tiges, ni ornementales ni fonctionnelles, avec à leurs croisements des sortes de pansements se faisant parfois de plus vastes et tout à fait in compréhensibles morceaux d’étoffes…/ c’est bien plus que quelque transposition d’une activité inconsciente, c’est le constat du non-sens comme il est tapi sous les représentations et les formules dont est tressé le langage.”

 

 

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