Une charpente sert à soutenir la voûte en pierre au-dessus d’elle ; ensuite on enlève la charpente.
Les pierres tiennent grâce à la pression qu’elles exercent entre elles.
Au IV° siècle, Clerc Julien apporte aux Manceaux1 l’évangile de Jésus Christ et construit la première église-cathédrale.
Les cathédrales sont des centres, des lieux de prières.
Elles ont toutes la même forme, celle de Croix de Jésus-Christ.
Les grandes cathédrales sont élevées à la grâce de Dieu.
La profondeur des fondations des cathédrales peut aller de 13 à 16 mètres.
Après 1150, on construit des cathédrales encore plus vastes pour montrer la puissance des villes. Et grâce, au développement des villes, les cathédrales pouvaient avoir encore plus de hauteur.
Cathédrale d'Amiens
En 1500 – 1550, des millions de tonnes de pierre ont été extraites pour les construire.
La cathédrale est un monument à part dans la cité médiévale, chargée de sens, elle est unique. - Pouvez-vous donner quelques exemples des dimensions des plus grandes cathédrales de France ?
(1) Manceaux : habitants de la ville du Mans
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Église : l'église est le bâtiment religieux où se rassemblent les chrétiens pour prier et recevoir les sacrements.
Cathédrale : église dans laquelle se trouve la cathèdre, c'est le siège de l'évêque. |
La recherche se présente en partie sous la forme d'un récit
Histoire d’un architecte
Nous sommes au XII° siècle, Maurice de Sully (évêque) fait le projet de la construction d’une cathédrale (la cathédrale Notre Dame), il contacte un architecte qui se nomme Jérôme Dublin.
Moi, Jérôme Dublin, accepte avec plaisir. Je repensais qu’il y avait quelques semaines, j’avais pris contact avec un architecte qui m’avait expliqué comment il avait réalisé le plan de la cathédrale de Rouen.
Pour réaliser mon plan, je me servis des renseignements que l’on m’avait fourni. Je me rendais tous les jours sur le chantier pour vérifier que tout se passait bien, qu’il n’y avait aucun problème. Puis, au bout de longues années, j’ai passé le relai à un autre architecte.
. À Paris, au 12° siècle, l’initiateur de projet de construction de Notre Dame de Paris est sans conteste l’évêque Maurice de Sully. Ses successeurs : Eudes de Sully, mais aussi des hommes comme Guillaume d’Auvergne ou Simon Matifas de Buci auront à cœur de mener le chantier de son achèvement ou d’apporter à l’édifice des modifications d’envergure.
Malheureusement, à Notre Dame, nous ne connaissons pas les noms des architectes du 12° et 13° siècles.
Au moyen-âge, les métiers étaient organisés de manière très stricte. Chaque atelier était dirigé par un « maître » qui avait dû faire un apprentissage de plusieurs années.
Pour devenir maître, il fallait présenter un « chef d’œuvre » aux membres les plus anciens de la profession. Des ouvriers appelés « varlets » et des apprentis, qui deviendront varlets en grandissant, aidaient le maître dans son travail.
Avant de tailler la pierre, le tailleur faisait une visée entre deux planches. Avec du bois brûlé (troëne), il trace la face à aplanir sur la pierre, puis il trace la forme de la pierre à tailler.
Signature d'un tailleur de pierres
Abbaye de Sénanque
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Pour construire, une centaine de personnes doivent être présentes sur les chantiers.
Les plus importants sont les :
- Charpentiers
- Sculpteurs
- Maçons
- Tailleurs de pierres
Les aides sont des :
- Poseurs de pierres
- Transporteurs de pierre, de ciment avec des paniers.
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Julien est un apprenti et va apprendre sur un chantier comment construire une abbaye.
Son maître Jean est déjà sur place à son arrivée. Quand le jeune homme vient lui dire bonjour, il aperçoit sur sa droite des outils. Il demande à son maître ce que c’est. Celui-ci les lui présente : Marteau grain d’orge ; il démaigrit et taille les parements. Le marteau tétu.
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La « VIRGA », canne du maître d’œuvre sert pour toutes les mesures dans la construction
(coudée, pied, empan, palme, …) Abbaye de Sénanque La bretture enlève les épaisseurs
Abbaye de Sénanque
La polka
Elle dégrossit les évidements et les refouillements,
elle taille les parements. |
Julien a appris et travaillé pendant plus d’un an sur ce chantier. Maintenant, il sait bien comment construire une cathédrale et connaît par cœur les outils. Mais Julien veut continuer son métier qu’il exercera pendant plus de quarante ans.
Cela dit, il n’oubliera jamais le doux parfums de sa jeunesse, l’odeur de la pierre.
Les arcs au moyen-âge deviennent l’élément fondamental de l’architecture religieuse. Ils servaient à couvrir un espace et à dominer les forces qui s’exercent au-dessus des constructions. Les bâtisseurs se servaient surtout des arcs brisés car ils avaient un meilleur report des forces et une plus grande ouverture.
Les voûtes offrent une grande stabilité. Elles servaient à couvrir la cathédrale juste avec le poids des pierres.
N.D de Nantilly (Saumur, 47) |
L’arc boutant consiste à repousser les contreforts au-delà des bas-côtés et à poser un relais entre eux et les voûtes. Celui-ci transmet alors les charges à la manière d’un simple étai, mais doit être supporté par un arc afin de se maintenir au-dessus du vide.
On remarque dans quelques édifices l’emploi conjoint des tribunes et d’arcs boutant. Il s’agit souvent d’une reprise pour ajouter les arcs boutant et renforcer ainsi la structure.
Il faut savoir que l’arc boutant était déjà utilisé par les romains, mais que les architectes du moyen-âge répugnèrent longtemps à l’adopter. Pour eux, il s’agissait d’abord d’un étai, d’une béquille inesthétique. |
C’est pour répondre à ces questions qu’une équipe anglo-française dirigée par Bashar (ingénieur des ponts et chaussées) et Julian (décorateur de cinéma) a entrepris la reconstruction des grues parfaites du moyen-âge, parfaites et pivotantes et capables de lever des charges d’une tonne.
Le prototype a été construit et testé à proximité des ruines de l’abbaye d’Hambye, dans la Manche.
Les verriers du moyen-âge utilisaient des creusets en pierre pour fondre le plomb.