De la sorte, nous évitons un apprentissage théorique ou simplifié qui dévalorise les capacités de l’enfant à être réceptif. Les enfants y ont découvert un univers fascinant et ont pris un réel plaisir à écouter les chanteurs, à reconnaitre leur voix, à situer chaque personnage dans l’histoire…
Commence alors un véritable travail : comment l’orienter ? Quelles pistes d’exploration mettre en place ?
Il ne s’agit pas de raconter l’histoire mais plutôt de partir de ce qui a frappé le plus les enfants : leur propre vision de l’opéra.
La musique n’est pas seulement pour l’enfant une source de détente, un plaisir, une relaxation, ce qui s’apparente à un modèle de consommation : l’école ne peut se permettre de véhiculer ce modèle. Elle devrait le contrer en proposant l’image puissante d’un adulte aux facultés constructives, émotionnelles et créatrices. Cet adulte tendrait à accroître l’acuité de la sensation émotive chez ses élèves qui s’exprimeront de manière d’autant plus frappante qu’ils seront réceptifs. Mais n’est-ce pas ici toute une éducation à et par l’émotion qu’il faut envisager ?
Nous constatons que le niveau de la formation musicale est lié au milieu familial. Il est donc un devoir de l’école de compenser et de démocratiser ces apprentissages. Il est une étape de l’enfance où il n’y a pas encore de frontière entre la sensation, l’émotion et la pensée ; l’enseignant travaille dans ce sens, privilégie l’approche sensorielle et globale au travers de toutes les matières artistiques. Si, à l’adolescence, les élèves sont réfractaires aux propositions musicales des enseignants, ils satisferont leurs instincts artistiques en consommant sans discernement ce que proposent les médias. Leurs appétits assouvis par la facilité, la carence dans l’analyse, la frustration à un langage qui leur parait inaccessible pourraient être évitées si une continuité dans le respect de la personne et son unité intérieure existait. Au cours de ses découvertes musicales, l’enfant réagira simultanément à l’approche sensorielle et à l’apport des connaissances, l’un ouvrant la porte de l’autre. L’enfant sera naturellement intéressé par le « comment c’est fait, comment ça marche ? » s’il a l’occasion d’en vivre l’expérience.
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C’était dur quand le prince ne pouvait pas parler à sa princesse.
J’aimais bien quand Papageno parlait quand même quand c’était l’épreuve du silence et qu’il mangeait. Youna
Papageno et Papagena, ils se sont enfin trouvés et puis, ils ont fait plein de petits enfants ensemble. Quentin
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