L'Educateur Prolétarien n°4 - année 1933-1934

Janvier 1934

L'imprimerie à l'école - Une technique nouvelle d'éducation populaire sans manuels scolaires

Janvier 1934

Les diverses administrations d’éducation publique ont une défiance naturelle vis-à-vis des méthodes nouvelles d’éducation. Et elles n’ont pas toujours tort car celles-ci ne sont souvent, à l'origine, que construction théorique plus ou moins conforme aux principes de pédagogie scientifique, mais sans assise suffisante dans la réalité éducative.

Nous avons parcouru le chemin inverse, partant des réalités scolaires pour nous élever aux conceptions théoriques qui justifient et autorisent nos innovations.

C’est pierre à pierre, expérimentalement, pratiquement, dans nos écoles populaires, que nous avons créé et mis au point une nouvelle technique de travail scolaire qui s’imposera peu à peu à la pédagogie mondiale.

Nous ne redirons pas nos succès en France. L’Espagne vient de constituer sa Coopérative de la Technique Freinet, à laquelle adhèrent déjà plusieurs dizaines d’écoles. La Belgique fonde ces jours-ci une Coopérative identique qui groupera nos nombreux el dévoués partisans belges. Dans nos précédents numéros, nous avons posé la question : l’U.R.S.S. adoptera-t-elle nos techniques ?

On nous communique justement un article de La Pravda qui nécessite de notre part une mise au point complémentaire à l’étude précédemment publiée. Non pas que cet article ait rien d’officiel, l’autocritique s'exerçant souverainement dans les colonnes de La Pravda. Mais les opinions émises sont certainement caractéristiques de cette époque de reconstruction, de réorganisation qui voudrait réduire au minimum les essais et les tâtonnements pour bâtir hardiment dans tous les domaines opinions qui, nées de la fièvre de rationalisation socialiste, risquent sans doute d’influencer la direction elle-même de la pédagogie soviétique.

Voici d'abord le document en question :

Contre les dernières manifestations du gauchisme dans le travail scolaire

La population des écoles primaires et moyennes de l’Union Soviétique augmente d’une façon continue. Pendant les deux ou trois dernières années, c’est-à-dire depuis l'introduction de l'obligation scolaire pour tous les enfants, la courbe d'accroissement s'est mise à monter d'une façon particulièrement rapide, Cette année-ci nous avons près de 20 millions d'écoliers.

L’école soviétique élève la nouvelle génération, les futurs dirigeants de la vie économique et politique du pays socialiste. Sous avons là les futurs ouvriers qualifiés, ingénieurs, agronomes, médecins, techniciens, hommes de science, inventeurs, dont la pensée créatrice sera orientée vers la construction de la société communiste, vers l’abolition des classes, et la suppression de toute exploitation de l'homme par l’homme dans le monde entier, vers la lutte contre les éléments et pour leur subordination à l'homme, de la société nouvelle. Ces cadres devront être armés de pied en cap au point de vue de l’instruction générale et de l'éducation communiste. « C’est pourquoi - disait Lénine - le prolétariat en la personne de son avant-garde, le parti communiste, et de toute la masse variée des organisations prolétariennes, doit prendre la part la plus active, la part principale dans toute l'œuvre de l'instruction publique. » L'école primaire et moyenne forment le premier et essentiel chaînon de tout le système de l’instruction publique.

C'est une circonstance qui nous fait un devoir d’accorder la plus grande attention au travail de l’école et a sa qualité. Ce serait une légèreté impardonnable, un véritable aveuglement politique que de supposer un seul instant qu’une oeuvre aussi vaste et politiquement aussi importante que l'édification de l’école, puisse se réaliser sans heurts, en marge de la lutte des classes, dans toutes, ses manifestations multiples et originales. L'école est une place d’armes de la lutte de classe au même titre que n’importe quel autre secteur de l’édification socialiste. Nos ennemis de classe font tous leurs efforts pour pénétrer à l’école afin d’élever la jeune génération dans un esprit anti-communiste. Les opportunistes de droite et les « gauchistes » utilisés par l'ennemi de classe, ont beaucoup fait sur le front scolaire pour y faire pénétrer leurs théories. Les droites ont essayé de pousser l’activité de notre école vers les positions bourgeoises en niant l’idée léniniste de la polytechnisation de l’école, la liaison entre l’école et l’économie socialiste grandissante.

Tonte sorte de méthodes, d'enseignement par complexes, la fameuse « méthode des projets » ne sont pas antre chose que l’expression de la théorie « gauchiste » de l’élimination de l’école. Le Parti communiste a fait justice de cette théorie et de la « méthode des projets » comme système d’éducation et d'enseignement à l'école.

Les « gauchistes », disciples de la petite école de Choulguine, prétendaient ramener le rôle de l'instituteur à un travail destructeur ; il ne devait plus être qu’un « observateur » dans sa classe, on ne lui demandait plus de transmettre à ses élèves une somme déterminée de connaissances et de techniques. Tout naturellement, le livre d'études devenait, dans ces conditions, un objet qui encombre inutilement les cartables des enfants. Si l’on avait suivi cette voie, notre école serait arrivée à fournir des promotions d’hommes littéralement illettrés. « Mais notre école doit procurer à la jeunesse les fondements du savoir, lui apprendre à élaborer elle-même des opinions communistes, elle doit faire de nos jeunes gens des hommes instruits. Il faut que l'école fasse d'eux des participants de la lutte pour la suppression du joug que les exploiteurs font peser sur le travail », disait Lénine au IIIe Congrès des J.C.

L'instruction est un puissant instrument de la lutte pour le communisme. Notre école socialiste doit former des hommes instruits. C’est de cette idée que s'inspirent les décisions du C.C. du P.C. sur l’école primaire et moyenne de décembre 1931 ainsi que sur les programmes d’enseignement et le régime de l’école primaire et moyenne (août 1932).

Ces deux décisions du C.C. contiennent un large programme d’activité pour nos écoles ; elles mettent l’accent sur la qualité de l’enseignement et assurent l’exécution d’une mission politique aussi importante que l'éducation de la jeune génération.

Il est certain qu’une certaine amélioration s’est opérée pendant cette dernière année dans le travail des écoles : les méthodes d’enseignement sont devenues meilleures, il y a plus d’ordre et de discipline à l’école, les enfants ont acquis le sentiment de leur responsabilité pour l’efficacité de- leurs études. Des programmes ont été élaborés pour diverses matières. Mais ce serait un crime de se contenter des résultats acquis. Nos écoles ont encore des défauts très nombreux qu’il faut corriger résolument. Ce n’est pas partout qu’on accorde, à l’école, à ses besoins, toute l’attention voulue ; tous ceux qui sont chargés des destinées de l’école n’ont pas encore compris, la nécessité absolue d’observer une attitude léniniste, vis-à-vis de l'instituteur en l’entourant d’une sollicitude de tous les jours.

Et enfin, il faut en finir résolument avec les survivances des théories opportunistes écrasées par le Parti, et en particulier avec la « méthode des projets » qui se fait encore sentir dans la pratique de l’enseignement. La responsabilité en incombe au Commissariat de l’instruction Publique qui n’a pas repoussé assez énergiquement, autrefois, les théories « gauchistes ». Il a entamé la lutte contre « la méthode des projets » mais il ne l’a pas encore menée entièrement à bien, notamment dans le domaine du travail pratique.

Considérons un problème tout à fait concret : chaque écolier comprend l'importance du manuel pour le travail des écoles. Et cependant, on manque de livres d’études, c'est devenu une « difficulté » qui freine la marche normale de l’enseignement. Au fond, le manque de manuels et la mauvaise qualité des manuels sont une conséquence de l'application de la « méthode des projets » qui suppose qu'on peut se passer du manuel, et notamment d’un manuel permanent, correspondant à un programme d’enseignement déterminé. C’est bien ici qu'on voit le plus de verbalisme dans la lutte contre la « méthode des projets ! »

De 1928 à 1932, rien qu’en R.S.F.S.R., il a été publié près de 150 millions d'exemplaires de livres ; 58 millions d’entre eux ont paru dans le courant des deux dernières années. II y a en R.S.F.S.R. environ 25 millions d’écoliers, et cette quantité eut été amplement suffisante. Mais le Commissariat de l’instruction publique ne s’est pas donné la peine de produite des manuels, permanents, de bonne qualité ; les livres d’études ont été changes chaque annee. En 1930, la conférence sur les livres d’études, qui travailla sous la direction du commissariat de l’Instruction publique de la R.S.F.S.R., érigea en principe cette espèce de jeu du saute- mouton. On lit dans ses résolutions : « La Conférence repousse résolument le principe du manuel stable (permanent) ».

C’était il y a deux ans : voilà précisément la pratique de la « méthode des projets ».

La tâche urgente du Commissariat de l'instruction Publique et des Editions Pédagogiques de l’Etat consiste à donner à l’école des manuels permanents d’une bonne qualité. Chaque bon manuel peut être employé d’une façon durable, surtout s’il s'agit de matières comme les mathématiques, la physique, la chimie, etc... Il pourra servir pendant 10 ans ou davantage et être réédité au fur et à mesure que le besoin s’en fera sentir. Les cadres d'auteurs qualifiés sont la condition même d’un travail efficace dans le sens de la production de manuels définitifs.

L’un des graves défauts des manuels parus jusqu'à présent, c’est qu’ils sont surchargés de matières qui ne sont pas toujours accessibles à l’entendement des élèves, il arrive souvent que les faits essentiels que doit s'assimiler l’élève se perdent dans l’amoncellement de ces matières. Nous lisons dans la décision du C.C. au 25 août de l’année 1932 « Sur les programmes d’enseignement et le régime de l’école primaire et moyenne » :

« Les défauts essentiels des programmes sont les suivants :

a) Ils sont surchargés de matières, ce qui aboutit à faire apprendre d’une façon hative de nombreuses disciplines sans que les enfants s’assimilent solidement les connaissances et les techniques qu'ils doivent acquérir....

C est une indication qui s’applique entièrement aux livres d'études, et il faut qu’on en tienne compte en produisant le manuel nouveau.

L’Instruction Publique n’est pas un terrain ouvert à des expériences « gauchistes » hasardeuses comme la « méthode des projets », et ce n’est pas non plus, un lieu de repos pour ceux des membres du personnel qui ne peuvent ou ne veulent pas travailler.

Le Parti ne tolérera pas d’abus des projets petit-bourgeois dénués de fondement, ni le laisser-aller, sur ce secteur si important de la législation socialiste, quelles que soient les phrases « gauchistes » ou les causes « objectives » invoquées pour recouvrir ces projets. (« PRAVDA »).

Nous avons dit dans nos deux précédents articles ce que nous pensons de l’éducation dans ses rapports avec la lutte des classes. Nous avons dit comment notre souci de placer dans la vie même de l’enfant ouvrier ou paysan les bases de notre action éducative prépare et autorise un enseignement polytechnique ; comment nous concevons la préparation profonde de la jeunesse aux tâches révolutionnaires.

Nous n’avons jamais partagé les conceptions anarchistes de ceux qui voudraient n’accorder à l'instituteur qu’un rôle passif et destructeur.

Oui, nous demandons à l’éducateur de dépouiller le vieil homme, de quitter son arrogance d’adulte pour se mettre au service des enfants. Si cette condition préalable n’est point réalisée, il ne peut pas s’établir dans nos classes cette intime communication entre éducateur et éduqués, sans laquelle l’éducation reste inévitablement dogmatique et oppressive.

Mais l'instituteur sera plus qu’un « observateur ». Observateur d’abord, oui. Mais ensuite organisateur, harmonisateur, rendant possible aux jeunes âmes les activités créatrices qui les stimuleront et les galvaniseront.

Est passif, socialement mineur, l’instituteur qui impose mécaniquement les leçons d’un manuel. Nul n’est plus actif que les éducateurs travaillant selon nos techniques, et qui, plongés de ce fait dans la complexe réalité sociale, sont sans cesse à l’affût des moyens pratiques d'aider les enfants dans leurs conquêtes culturelles.

***

Mais deux affirmations dominent l’article de la Pravda et nécessitent notre réfutation.

L’auteur semble vouloir, tout comme dans nos vieilles écoles capitalistes, donner le pas à l'acquisition sur la formation. Selon lui, le rôle essentiel de l’école serait de transmettre aux enfants une somme déterminée de connaissances, de procurer à la jeunesse les fondements du savoir, de faire des hommes instruits, instruction étant un puissant instrument de la lutte pour le communisme.

C’est là une tendance pédagogique contre laquelle nous ne saurions trop nous élever, qu’elle se manifeste en régime capitaliste ou en régime soviétique.

Nous avons eu hélas ! dans nos pays, l’exemple éloquent de ce que vaut, de ce que peut une école d’acquisition et nous l’avons délibérément condamnée.

Que nous importe que la France ait de grands savants s’ils sont — durant la paix comme pendant la guerre — au service du capitalisme meurtrier ? Que deviendra l’U.R.S.S. si ses ouvriers, si ses techniciens, si ses savants perdaient un jour leur belle conscience de classe, s’ils ne voyaient plus avec la même netteté les buts sociaux qu’on doit nécessairement placer au-dessus et en avant des acquisitions scolaires et techniques ?

Nous savons les nécessités constructives oui s’imposent à l’Union Soviétique : nous pensons aussi que l'école doit, là-bas plus qu’ailleurs, accorder une grande importance à l’acquisition polytechnique. Mais ce que nous plaçons obstinément plus haut que ce souci acquisitionnel, c’est la formation active de l’homme conscient, du lutteur socialiste et révolutionnaire Or, instruction peut aider l’homme : elle ne le forme pas : elle peut devenir inutile ou même nuisible comme dans nos vieux pays capitalistes si elle n’est pas au service de personnalités qui savent penser, comprendre, choisir, agir.

Le rôle de l’école est de former ces personnalités.

Cela ne signifie point cependant que nous sous-estimons la partie individuelle et sociale du savoir.

Nous nous élevons contre le savoir formel livresque, parce que nous ne voyons pas la possibilité de former des travailleurs communistes hors du milieu d’activité et de création qui devrait être comme leur élément vital. L’acquisition, le savoir, doivent naître non d’un stérile effort de mémoire, mais de la recherche et du travail. Et qui dit travail complexe et conscient dit forcément acquisition : activité, polytechnisation, acquisition vont nécessairement de pair dans une école rénovée.

Mais demander à l’école qu’elle inculque une certaine somme de connaissances, c’est ouvrir la porte au dogmatisme le plus primaire, à l'asservissement et au verbiage qui sont à l'opposé des qualités que la société socialiste réclame de ses constructeurs. L’enseignement dogmatique par l’imposition d’une certaine nourriture scolaire non désirée ou non assimilée a comme résultat inévitable d’émousser la curiosité et l’élan créateur des enfants. Il aboutirait fatalement, en U.R.S.S. comme en France, à livrer à la société, à la fin de la scolarité primaire, des enfants de 12 à 13 ans dégoutés de tout effort intellectuel, fermés au développement normal ultérieur. Or, l’essentiel n’est pas, en U.R S.S. surtout, où les possibilités éducatives offertes aux adultes sont immenses, que l’enfant ait à cet âge de bons fondements sociaux certes, mais qu’ils possèdent intact cet élan vers la vie, cette soif de savoir et d’action, qui le feront se saisir puissamment de toutes les possibilités sociales pour s’instruire, s’éduquer, s’élever ?

Instruction polytechnique par l’activité fonctionnelle au sein de la société îles travailleurs, oui.

Bourrage formel, gavage livresque, acquisition purement scolaire, jamais plus !

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Le plaidoyer en faveur des manuels scolaires nous semble aussi primaire et aussi dangereux.

Raisonnement bien simpliste d’abord, que de dire : « 58 millions de livres ont été édités pour 25 millions d’élèves. Si on avait édité des manuels, cette quantité aurait été amplement suffisante ».

Hérésie pédagogique ensuite de croire qu’il est possible de créer des manuels permanents qui pourraient être utilisés sans changement pendant dix ans et davantage.

Les caractéristiques essentielles des bons manuels sont de présenter, rationnellement ordonnés, des documents scientifiques sûrs, et d’être adaptés aux besoins et aux aptitudes des enfants.

Or, comment établir pour dix ans des recueils de documents sûrs dans un pays que les plans quinquennaux successifs transforment de fond en comble en quelques années ? Enseignera-t-on donc dans dix ans la géographie de 1933, l’histoire de 1933, la physique même et la chimie de 1933 ? Comment croire aussi que ces manuels qu’on essaiera d’adapter aux enfants de 1934 seront encore utilisables dans dix ans, alors que le milieu se sera si profondément transformé ?

Non, en U.R.S.S. plus qu’ailleurs, il est impossible de fonder renseignement primaire sur l’emploi des manuels sans courir de très graves risques pédagogiques.

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Nous comprenons cependant la lassitude de nos camarades en face de méthodes pédagogiques plus ou moins nouvelles, qui sont excellentes sur le papier, mais dont les résultats pratiques sont loin d’être satisfaisants, méthodes surtout qui réclament une sélection des maîtres et des élèves que U.R.S.S. ne peut réaliser, méthodes qui, dans l’état actuel du problème éducatif, sont souvent génératrices d’indécision, de désordre, d’impuissance, de manque d’efficacité.

Alors, on cherche des remèdes. Le système des manuels avec ses corrélatifs indispensables : l’autorité, le dogmatisme, l’oppression, serait certes une solution. Nous en avons dit le danger immédiat.

Nous apportons, nous, une autre réalisation, immédiatement possible aussi.

Nous avons créé et forgé de toutes pièces, expérimentalement, une méthode de travail sans manuels scolaires, méthode qui tient le plus grand compte de toutes les contingences, qui est applicable dans toutes les classes normales, avec des éducateurs normaux, sans dépenses supplémentaires, et qui serait certainement extraordinairement efficace dans un pays vivant et créateur comme l’U.R.S.S.

A la base : l’imprimerie à l’Ecole et les échanges interscolaires.

L'Imprimerie permet à l’éducateur de réaliser à l’école, au jour le jour, le manuel de base qui sera une sorte d’image du milieu, un témoin des intérêts dominants qui motiveront les diverses activités scolaires.

Car l’imprimerie à l’école n’est que le fondement de notre technique. Cet intérêt révélé chez l’enfant nous allons l’exploiter en l’élargissant et en l’approfondissant selon les nécessités générales et sociales (programmes) et les possibilités locales — et cela non pas dogmatiquement mais en alimentant au maximum l’appétit de connaissance et de création auxquels nous avons su conserver toute la vigueur et l’importance vitale.

Pour ce faire, nous avons supprimé les manuels scolaires que nous avons remplacés par :

— Un fichier scolaire coopératif que chaque école peut constituer à peu de frais et qu'il serait facile d’enrichir périodiquement par l'édition de documents intéressants et sûrs.

— Une Bibliothèque de Travail à laquelle peut puiser toute la classe.

— Des livres de classe personnels, à reliure mobile qui permettent à chaque enfant de fixer, d’ordonner, de classer les connaissances acquises au cours d'activités dirigées et surveillées par le maitre, de visites d'usines, de travail social, etc...

Nous n'entrerons pas ici dans le détail de cette technique. Nous nous contenterons de rappeler et de préciser :

— Que notre technique n'a rien du travail anarchique pratiqué selon certaines méthodes. Elle suppose, il est vrai, le respect de la libre activité de l'enfant, donc un maximum de liberté dans la classe. Mais cela n’exclut pas, au contraire, un ordre profond, un travail organisé de tous les enfants, et cela sans que l’éducateur ait des qualités exceptionnelles de psychologue et de pédagogue.

— La dépense d’organisation du travail scolaire selon notre technique n’est pas supérieure aux frais occasionnés par le système des manuels.

Nous allons refaire pour I’U.R.S.S. le calcul approximatif que nous avons fait bien des fois en France. Au cours des deux dernières années l'U.R.S.S. a publié 58 millions de livres d'étude. A un prix de revient global de 3 fr. cela représente une dépense de 174 millions de francs pour 25 millions d'écoliers.

Notre matériel de travail est presque totalement collectif, créé pour la communauté d'une classe. 25 millions d'élèves, cela représente globalement 700.000 classes. La dépense moyenne pour chacune d’elles serait donc d’environ 250 fr. avec lesquels on aurait certainement pu procurer à ces mêmes écoles le matériel indispensable au fonctionnement de notre technique : imprimerie scolaire, fichier, ouvrages pour Bibliothèque de travail, tous outils utilisables pendant de nombreuses années et qu’il suffirait d’enrichir cnsuite et de perfectionner.

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Par une utilisation plus rationnelle des dépenses d’instruction Publique, nous prétendons orienter délibérément l’enseignement dans le sens d'une stimulation fonctionnelle de l’instinct créateur des enfants. Nous visons à une modernisation précieuse de nos méthodes d'enseignement par l’utilisation de l’imprimerie, de la poste, du chemin de fer, par la transformation de l’école livresque en un véritable bureau moderne avec ses bibliothèques, ses musées, ses fichiers, ses registres à feuillets mobiles, tableaux muraux, ses graphiques, ses périodiques, ses équipes de travail, ses services.

L’enfant acquerra ainsi les connaissances de plus en plus nombreuses que la vie exige de lui sans émousser pourtant cet instinct de vie, cet élan créateur qui sont les caractéristiques réconfortantes de la jeunesse dans les régimes libérateurs.

Ce que nous avons partiellement réalisé en France dans trois cents écoles, malgré la faiblesse des crédits, malgré les programmes et les examens, malgré les chefs, malgré les parents parfois, l'Ü.R.S.S. peut l'appliquer immédiatement dans des milliers d’écoles.

Il est impossible que la société socialiste ne trouve pas d’autre solution pédagogique que de revenir à cette déplorable technique des manuels scolaires qui, partout et toujours n’a été qu’un instrument de passivité et d’asservissement.

 

L’Imprimerie à l’Ecole au second degré

Janvier 1934

L’Imprimerie à l’Ecole au second degré

(Cours Complémentaires» et écoles primaires supérieures)

A diverses reprises, des camarades travaillant dans ces écoles nous ont écrit pour nous demander s’il serait possible, à notre avis, d’y introduire nos techniques, et dans quelle mesure. Quelques expériences ont même été tentées ça et là et nous pensons en donner peut-être un jour prochain la relation.

Essayons dès aujourd’hui une mise au point.

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Une considération d’abord : les écoles maternelles dégagées de tout examen ont fait ces dernières années des progrès méthodologiques considérables. Dans nos écoles primaires nous sommes parvenus, dans une certaine mesure, à concilier nos techniques avec les nécessités d’acquisition scolaire. Les cours complémentaires et les E.P.S. sont presque exclusivement consacrés au bourrage formel et scolastique. Les examens encyclopédiques, toujours plus vastes et plus compliqués, constituent pour ces classes une obligation tyrannique qui rend presque impossible tout essai de pédagogie rénovée.

Pourtant, étant donné que nos techniques stimulent l’activité enfantine, réveillent certains intérêts et servent indirectement l’acquisition, une adaptation particulière de nos techniques pourrait être étudiée et expérimentée. Cette adaptation devra tenir compte naturellement des conditions spéciales de cet enseignement — comme nous l’avons fait pour l’enseignement primaire. Car, pour si radicaux et révolutionnaires qu'on nous tienne, notre principale caractéristique pédagogique est justement d’éviter tout verbiage gauchiste, de voir les faits en face et d’y adapter en toutes occasions notre action d’éducateurs d’avant-garde.

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Au moment où, à Pâques dernier, la réaction fasciste a attaqué mon école, j'étais en train de poursuivre une expérience nouvelle dont je n’ai pas encore rendu compte.

Dans le travail scolaire tel que nous l'avons conçu et réalisé, l’imprimerie à l’Ecole est parfaite et indispensable pour la publication du journal scolaire el les échanges. Aucun autre procédé mécanique et pratique de reproduction ne peut lui être substitué : la machine à écrire ne donne qu’un nombre très limité de copies insuffisantes ; la polycopie ne reproduit jamais un graphisme parfait, net et lisible ; les divers appareils de reproduction ont tous à ce point de vue, des vices majeurs : prix, maniement ou rendement.

Mais il n’y a pas que l’imprimerie dans nos techniques. Nous avons dû y ajouter notamment le fichier, les livres à feuillets mobiles, les journaux muraux, etc... Nous éprouvons très souvent le besoin de reproduire en un nombre réduit d’exemplaires, certains documents graphiques : La Géline peut être utilisée, mais le tirage en est encore trop long.

J’avais introduit dans ma classe une machine à écrire.

Je vois de nombreux camarades se récrier : parbleu ! mais l’argent.

Or, il s’agit d’une machine à écrire à barillet genre Mignon qui m’avait coûté 100 francs d'occasion. Celle machine a, pour le bureau, quelques défauts importants, mais pour la classe elle a cet avantage, outre le bon marché, d’être d’une solidité à toute épreuve et de permettre une dactylographie assez rapide après quelques heures d’exercice.

J’avais mis cette machine entre les mains des enfants. Et qu’on ne se soucie pas ou temps nécessaire à l’initiation : pendant les récréations, de 11 h. à 13 heures, c’était une dispute incessante pour avoir la machine.

Voici donc l’outil. Voyons l’usage.

Parmi les rédactions journellement apportées, un premier choix, le plus important, était fait par les enfants eux-mêmes pour l'imprimerie. Mais les autres rédactions peuvent être très intéressantes aussi au point de vue documentaire : travaux des champs, observations atmosphériques, descriptions diverses, comptes-rendus de films, de lectures, etc... Nous faisons alors parmi ces textes un deuxième choix : l’auteur tapera son travail à la machine, grâce au papier carbone on peut très facilement obtenir jusqu’à 10 copies bien lisibles, suffisantes pour les élèves d’une division.

Nous avions un livre sous reliure mobile pour la lecture, un pour les sciences, un pour l'histoire, un pour la géographie.

Ces feuilles polycopiées, sur format fiche, allaient prendre place naturellement dans le livre correspondant. Quand un élève avait de même découvert dans un livre d'histoire, de sciences, dans des archives, des revues, etc... un document intéressant, il le polycopiait à la machine pour la même utilisation.

Cette technique offre des avantages considérables. Outre l’intérêt mécanique qu’elle présente et qui attire les enfants plus peut-être que l’imprimerie, elle est d’un grand profit scolaire et pédagogique : comme pour l'imprimerie, mais à un moindre degré, les mots, les phrases, les textes qui passent par les doigts lettre à lettre laissent une trace sûre au point de vue acquisitionnel.

Cette technique nous permet enfin de transformer totalement le travail scolaire, de le faire profiter des dernières découvertes adultes et de le baser entièrement sur l'intérêt fonctionnel des enfants. Dès lors les documents nés de la recherche individuelle ou collective mais toujours active et vivante ne restent plus éparpillés : ils sont immédiatement classés dans le matériel scolaire et les livres deviennent alors de véritables outils de travail, en création constante, et susceptibles de remplacer avantageusement, au point de vue acquisition, les manuels scolaires qui rejoindront leur place normale dans notre bibliothèque de travail.

L’emploi de ces feuilles ainsi polycopiées, combiné avec l’usage de la Géline pour les dessins, et par l’addition de documents imprimés et graphiques de notre F.S.C., complète merveilleusement notre imprimerie à l’Ecole. Les résultats obtenus étaient déjà très importants. En attendant de reprendre ailleurs, personnellement, cette expérience, j’ai tenu à signaler cet essai aux camarades qui désireraient s’orienter dans ce sens (Nous pouvons livrer quelques machines Mignon à 100, 150 ou 200 fr. selon état).

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Pourquoi ai-je parlé d'abord ici de cet essai ? C’est parce que je suis persuadé que c’est dans ce sens que doit s’orienter 1a nouvelle technique de travail au second degré.

A la base, nous placerons toujours, naturellement, l’expression libre des enfants et la correspondance interscolaire nationale et internationale. Nous toucherons ainsi les cordes humaines, extrascolaires, de la personnalité ; nous exciterons la curiosité et l’appétit au travail, fondements indispensables d’une pédagogie nouvelle active et féconde.

Quelle que soit la surcharge des programmes et la hâte des éducateurs, nous insistons sur ce fait que si on ne sait pas donner aux enfants une raison normale d’intérêt et de travail, il ne faudra pas attendre beaucoup de leur libre activité dans le cadre scolaire.

Comment permettre cette expression libre ? L’Imprimerie à l’Ecole telle que nous la préconisons ne peut pas être pratiquée à ce degré : la composition du texte serait, pour des enfants possédant totalement l’orthographe, une perte de temps, surtout pour la préparation de textes nécessairement plus longs et plus complets. Peut-être, dans certaines écoles à classes nombreuses, serait-il possible d'installer un véritable atelier d'imprimerie, avec même une petite machine à composer — matériel permettant la composition et le tirage rapides et pratiques.

Ceci est pour l’avenir — un avenir qui pourrait être prochain si les éducateurs voulaient entreprendre les recherches et les mises au point indispensables.

Pour l’instant, à défaut d’imprimerie — et comme pis-aller — force nous est de nous rabattre sur les autres procédés de reproduction.

L’écriture manuscrite n’est, elle aussi, qu’un autre pis-aller : toutes les fois qu’on le pourra, on devra acquérir une machine à écrire — à barillet ou à clavier — qui permettra le travail collectif sur fiches en même temps qu’une reproduction plus lisible et plus harmonieuse. Mais la machine à écrire n’est cependant pas indispensable pour un premier essai.

Ce qu’il faut, c’est un appareil de reproduction.

a) L’appareil de reproduction à peu près idéal serait, à notre avis, le Nardigraphe. L’original peut s’établir soit à la main, soit à la machine à écrire. Les dessins peuvent y être parfaitement incorporés. On reporte cet original sur une sorte de vitre magique. On frotte divers produits chimiques et le cliché de la feuille reste en relief et indélébile sur la vitre. On pose la feuille sur laquelle on passe un rouleau presseur et c’est fait. On peut imprimer en toutes couleurs comme en imprimerie, mais une seule couleur par tirage.

Avec cet appareil le tirage d’un texte sur feuille 21 X 27 peut être effectué en un quart d’heure (l’original est établi en quelques minutes).

Un inconvénient cependant : le maniement de cet appareil nécessite une certaine minutie. Si les produits chimiques nécessaires ne sont pas employés à bon escient et dans le temps strictement voulu, le cliché n’apparaît pas et il faut recommencer.

Mais avec des enfants de 14 à 10 ans, étudiant souvent les sciences, cette manipulation doit être un jeu et les résultats très satisfaisants. (Cette réserve faite l’appareil est absolument garanti comme donnant des résultats parfaits).

Le plus petit format d’appareil coûte 325 francs. Ajoutez à cela 2.000 feuilles double-fiche de notre stock à 10 fr. le mille et vous avez de quoi sortir plusieurs journaux scolaires qui ne vous auront pas volé un temps excessif.

b) A ceux qui craindraient cette délicatesse de manœuvre, nous recommandons le limographe.

On écrit avec une plume à molette ou avec un poinçon sur un lime de façon à perforer une feuille de baudruche : texte ou dessin. Cette perforation se fait avantageusement avec la machine à écrire. On dispose cette baudruche perforée sur l’appareil. A chaque coup de rouleau sort une feuille imprimée qui peut avoir un excellent aspect si la préparation en a été faite avec art et soin — occupation bien à la portée de ces élèves.

L’appareil minimum coûte 185 fr. et emploie les mêmes feuilles 21 X 27 à 10 fr. le mille.

e) Les écoles un peu plus riches pourraient acquérir un appareil rotatif à reproduction. Il y en a de parfaits, genre Gestetner pour le tirage des circulaires. Mais ils coûtent plusieurs milliers de francs. Nous pourrions faire livrer un appareil semi-automatique pour 975 fr., donnant un rendement accéléré.

Toujours le même principe : on perfore un stencil ou baudruche qu’on dispose ensuite sur le tambour de l’appareil. A chaque coup de manivelle une feuille sort imprimée (l’encrage est automatique).

d) La Géline, pâte à polycopie, pourrait, le cas échéant, remplacer ces appareils au début. Mais, pour des tirages importants, les appareils ci-dessus décrits sont plus pratiques et plus économiques.

e) Il serait bon tout de même d’avoir un matériel d’imprimerie à l’école. Une belle page imprimée serait toujours un supplément apprécié au journal. Et surtout la presse permettrait le tirage de linos gravés qui illustreraient agréablement l’édition.

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Avec ce matériel l’édition d’un journal scolaire mensuel est pratiquement possible. Aux professeurs certes à établir l’horaire du travail. Nous savons aussi que les textes, à ce degré, n’auront pas le même contenu qu’au degré primaire : A cet âge on peut s’intéresser à des faits plus importants: jeux, concours, visites d’usines, travaux originaux, recherches dans divers sens : histoire, géographie, poésies — ce qui n’excluera pas le récit personnel ou les contes.

On le voit, par ce contenu même, le journal scolaire peut certainement être lié à l’activité scolaire et la stimuler. Les principales disciplines devraient en bénéficier: art, langues française et étrangère, sciences, histoire, géographie, calcul, etc.

Naturellement, dès que plusieurs classes de ce niveau pratiqueraient cette technique, nous les mettrions en relations suivies, et cette correspondance leur apporterait, comme à nous, des avantages pressants dont l’école n’a pas su jusqu’à ce jour, tenir compte et profiter.

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Lorsque le journal scolaire aurait ainsi suscité et stimulé dans votre classe l’activité personnelle des enfants, vous pourriez alors, progressivement, abandonner les méthodes dogmatiques, basées essentiellement sur l'étude des manuels, et inaugurer une forme du travail découlant de cet élan que vous avez su motiver.

De plus en plus, toutes les organisations administratives ou commerciales ne travaillent plus que selon deux principes qui se sont révélés supérieurs : la fiche et la reliure mobile. L’école secondaire les imitera avec profit.

Il est possible, sans retard, de travailler immédiatement à la constitution de fichiers.

Quelques-unes de nos fiches imprimées pourront déjà servir de base. Nous pourrons fournir surtout des fiches cantonnées, coupées soit à nos formats 13,5 x 21 ou 21 X 27, soit aux formats demandés. Tous les documents d'études, les résultats de recherches, les calculs réalisés devraient être sur fiches. Un élève trouve-t-il, dans la Bibliothèque de Travail une belle page littéraire, un document scientifique, une curiosité géographique : on colle ou on copie sur fiche. Au bout de quelques mois — et mieux certes au bout de quelques années — la classe doit avoir ainsi, dans ses fichiers, une documentation inégalable, et inégalable surtout par la commodité dans la recherche et l’utilisation.

Ceci constitue pour ainsi dire un deuxième degré dans l’application de la technique. Il peut aller de pair avec l’emploi des manuels qu’il complètera.

Un troisième degré serait la substitution des cahiers à reliure mobile au système des manuels.

Qu’on remarque bien que nous ne parlons pas, à l'origine, d’un changement radical dans la matière d'enseignement. Le commerçant qui remplace son vieux et imposant registre par un registre à feuillets mobiles ne fait d'abord qu'un tout petit changement. Mais c’est une méthode nouvelle de travail qui est amorcée et qui envahira peu à peu toute l’activité. Il s'agit pour la classe aussi d’une nouvelle méthode de travail, basée ici sur une conception nouvelle des aptitudes enfantines, sur la confiance que nous faisons à l’activité fonctionnelle et au besoin d’élévation qui anime tout enfant normal.

Plus de manuels scolaires, mais une Bibliothèque de travail très riche A la disposition des enfants. Chaque élève possède des dossiers sous reliures mobiles pour les principales activités scolaires : français, sciences, etc. Les cahiers de cours sont partiellement ou totalement supprimés.

Le cours du professeur sera polycopié ou tapé à la machine en plusieurs exemplaires et joint au dossier au jour le jour. Les travaux d’élèves les plus intéressants seront également reproduits et joints. Enfin, chaque étudiant complétera par son travail personnel, ses livres d’étude : d’où nécessité d'un travail sérieux et appliqué remplaçant les besognes bâclées pour la correction du maître.

Ces dossiers iraient s’enrichissant d’année en année, ils pourraient suivre l’élève dans les diverses classes et, malgré le changement de professeur, rester comme un témoin des efforts antérieurs, et un appui.

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Voici donc, pour résumer, ce que pourrait être la nouvelle technique de travail au degré secondaire :

A la base, l'expression libre des enfants par l’imprimerie à l’Ecole et les appareils divers de reproduction ci-dessus mentionnés :

Réalisation mensuelle d’un journal scolaire avec échange national et international.

Constitution d’un important fichier documentaire et d’une riche Bibliothèque de Travail ;

Remplacement des manuels et des cahiers de cours par des dossiers à reliure mobile pour lesquels seraient largement utilisés les appareils de reproduction graphique introduits à l’école.

Le tout devant permettre à l’enfant de se sentir vivre d’abord, de s’épanouir ensuite — et cela sans qu'en souffre le moins du monde l’acquisition prescrite par les programmes.

Au contraire : les manuels et les cahiers de cours sont des instruments de mort, de bourrage à rendement insignifiant par rapport aux efforts demandés.

Notre technique nouvelle sait mieux faire appel aux forces vraies de l'individu, à ces besoins fonctionnels qui, depuis toujours, soulèvent le monde. Son introduction au deuxième degré de l’enseignement serait certainement un pas immense vers la rénovation de cet enseignement, dans le cadre des nécessités actuelles.

 

 

La journée pédagogique de Tours

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RADIO: Quelques Conseils

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Phono

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