Stage de Rostrenen - Démarrer en PF en maternelle
Atelier du jeudi 21 août 2014 - 9h30
Démarrer en PF en maternelle
- Comment aménager son espace ? Quelques éléments de réponse.
- Tour de table/ présentation des personnes présentes
- Emploi du temps
exemple de l'Emploi Du Temps d'Hélène, en PS MS :
1) grand moment d'accueil : confiance, parents accueillis également, ils comprennent
jeu maths, dessins, puzzles.
Les parents peuvent faire des activités avec leurs enfants
rangement et départ des parents (spontané)
Q : comment est-ce vécu par rapport aux autres collègues.
À voir selon les écoles, afin de gérer la sortie quand l'école ferme les portes à clé par exemple.
avantages : plus d'adultes dans la classe, situation de langage, désamorce des malentendus, sur un parent qui n'ose pas dire quelque chose « brise la glace »
niveau sonore trop élevé ? Hélène fait très attention à chuchoter.
Autre exemple : les parents participent au temps d'accueil sur inscription et en fonction des projets
d'autres collègues accueillent dans la bibliothèque pour plus d'espace
avec les parents qui travaillent, certains n'étaient pas dispo le matin car pressés, une collègue propose un accueil le lundi après-midi. Classe ouverte une fois par mois avec gâteaux, une heure en fin de journée.
Fin de l'accueil : rangement sur le temps d'une musique,
2) temps de dessin obligatoire, avec contrainte. Après les vacances de novembre. Sinon débute l'atelier après la sieste en septembre.
8 élèves avec l'enseignante : un feutre noir, une feuille exemple de consigne : les yeux (sept) papa et maman vont au travail … on observe une réelle évolution du dessin (composition, graphisme, utilisation de l'espace). Avec le stylo fonctionne aussi (d'après expérience de Christian Rousseau)
Les autres élèves sur leur petit cahier avec l'ATSEM pour dessiner ce qu'ils veulent, exploité que si l'enseignante veut l'exploiter
durée évolutive sur l'année.
pour les changement d'activité, Stelanne utilise le bol tibétain, en le donnant à un enfant qui doit donc mesurer sa force pour faire un bruit agréable.
Une autre collègue de GS utilise le dessin 1 fois par semaine pour former des phrases qui décrivent le dessin. Reformulation de l'adulte pour la grammaire etc, quitte à souligner pour les parents les mots qui ont été reformulés. Une autre collègue met la phrase de l'enfant entre crochet.
Possibilité de mettre en place un atelier libre en pâte à modeler, avec contrainte d'une petite plaque, une seule couleur.
Couleur ou N&B ? ça dépend, le travail est juste différent.
Exploitation possible : « les bonnes idées » photocopier et découper un élément des dessins qui sert d'exemple graphique.
Point sur un Atelier graphisme permanents :
Soit : je reproduis une « bonne idée »
Soit : grand morceau de tapisserie avec marqueurs noirs, graphisme libre, ou mandala…
Danièle Dumont : méthode pour l'écriture et petites histoires. Il y a cependant des polémiques, à voir.
3) regroupement et rituels, quoi-de-neuf
présentation des dessins affichés, des productions
présentation des objets amenés
opposition de certainEs au « ronron » des rituels → plus en collectif mais uniquement en tête à tête à l'accueil (présents/absents, date…)
au regroupement : afficher son étiquette pour dire si on veut présenter ou pas, si on a quelque chose à dire (mais on peut changer d'avis !)
utilisation du micro fischer price
Faut-il limiter le nombre de prises de parole ?
Certains oui (pastilles de couleur, ligne rouge sur tableau, taille de la boîte qui reçoit les objets à présenter…)
Un régulateur / président peut lire les prénoms, les enlever au fur et à mesure.
On peut négocier le moment de présentation d'un objet (plus tard dans la journée par ex.)
Garde-t-on une trace du quoi-de-neuf ?
Pas forcément mais peut induire des ateliers
Trace peut être dans le cahier de vie de la classe (une phrase, des photos...)
CertainEs refusent que le quoi-de-neuf sorte de la classe pour respecter le côté intime des propos tenus (pas de retour aux parents)
Comment faire rebondir les propos pour en faire un moment riche (cas des classes avec difficultés de langage) ?
→ On peut poser questions de base : qui quoi comment où
CertainEs limitent le nombre de questions possibles à chaque enfant. Si aucun enfant ne pose de question :
- « qui veut poser une question à X ? »
- l'enseignantE peut se forcer à le faire systématiquement pour ne pas abandonner une parole.
4) Motricité
à partir de ballon / cerceau / ... → « trouver une bonne idée »
Séparer les GS des TPS/PS pour la motricité (difficultés à cohabiter) ?
(mais c'est interdit mais bon…)
le travail par demi groupe se fait fréquemment dans les classes des présentEs
nécessité de s'adapter aux locaux
Mettre motricité à l'accueil pour les TPS/PS ?
En atelier libre quand salle motricité jouxte la classe ?
5) Récréation
(ben non on n'a pas le temps d'en parler)
6) Ateliers
Une organisation :
1 atelier en présence instit, variable (10 enfants environ)
1 atelier pâte à modeler à l'année.
1 atelier bac à graines
1 atelier graphisme
1 atelier peinture (ATSEM)
Contrat : faire au moins 1 chose
En essayant de voir tout le monde sur 2 jours (1 atelier matin, 1 atelier après sieste, le même le lendemain matin)
Pas de tentative de superviser le travail de tous les enfants et d'essayer de tous les asseoir au même moment.
Mélange des âges/niveaux dans les ateliers → niveaux d'exigences différents
Pas d'inscription
Une autre organisation :
certains coins/ateliers sont fermés au moment ateliers (ex. coin poupées) (débattu au moment conseil)
Temps pour utilisation du cahier des réussites, où on utilise le matériel à disposition de la classe.
Question de la disponibilité de l'enseignant (variable selon activités, à réguler)
Prendre en photo ce qui a été réalisé (éventuellement à la place du cahier des réussites) ? Difficultés logistiques
Différence cahier de réussites et plan de travail ? → sera rediscuté dans un autre atelier
Autre organisation
Ateliers de création (maths, découpage collage, peinture, je raconte une histoire,...) et enseignantE circule.
Certains ateliers durent toute l'année, d'autres sont renouvelés.
Pas de fixation sur un seul atelier.
Trace : photos. Cahiers fait seulement à la fin de l'année.
Travaux les plus marquants affichés dans la classe
Cahier de réussite : certains y incluent les photos des créations (réserver des places libres pour coller)
Étagère pour présenter les travaux aux parents : permet valorisation même si pas de trace.
A quoi servent les photos ? Pour qui ? Parents ?
Question de la rentabilité par rapport au temps passé ?
Mais évolution même s'il n'y en a pas alors ?…
Prendre une photo = valorisation du travail
Mais l'enfant ne doit-il pas travailler pour lui ?
Permet aussi une étude au calme par l'enseignantE des productions, et vérifier que l'attention est bien distribuée sur tous les enfants, où que tous les domaines sont investis pas un enfant...
1 porte-vue par domaine de « bonnes idées » : permet ajout en permanence et enfants peuvent feuilleter
Photos : tirées le midi, puis étude ensemble l'après-midi et collé tout de suite dans cahier de vie.
On peut aussi faire un livret qui sélectionne seulement quelques photos, pas imprimer tout.
Comment gérer le volontariat au moment des ateliers ?
Parfois contrainte incontournable. Mais nécessité de laisser du temps et la possibilité de refaire, besoin d'aller au bout de quelque chose. Donc réponse forcément complexe.
Équilibre empirique à donner dans sa classe entre temps contraint par enseignant et nécessité de laisser enfant finir son projet. Pas interdit de solliciter un enfant à un moment donné (inciter voire forcer) !
On peut passer par le biais du cahier de réussites : permet de voir ce qui est délaissé par l'enfant et de l'inciter.
Fonctionnement intermédiaire : inscription ateliers à l'accueil, qui permet négociation. Permet aussi de savoir rapidement qui a fait un atelier (photo du tableau d'inscription par ex).
Permet éventuellement d'obliger certains, ponctuellement, à passer à un atelier en le pré-inscrivant.
On peut pointer un atelier pour les présentations de travaux.
Quelques désavantages (on ne sait pas qui a fait quoi) mais aussi beaucoup d'avantages à ne pas faire des groupes rigides : on s'adapte vraiment aux besoins des enfants (petits / grands parleurs, besoin de répétition,…), on observe mieux.
Quand la contrainte est rare, elle passe mieux. Imposer a tendance à créer des conflits. Moins de tension et plus de calme au moment des ateliers. Moins de rappel de consignes.
Le choix d'un enfant est signifiant.
Nécessité d'un partenariat avec ATSEM par rapport à ça.
BILAN ATELIER
Faut-il poursuivre cet atelier « démarrer en PF maternelle » ?
Prévu :
un atelier langage oral et écrit en maternelle (correspondance, journal, cahier d'écrivain...)
autres thèmes (motricité, cahier de réussite…) → traités dans ateliers non-spécifiques maternelle
mais volonté d'un atelier spécifique sur ateliers / cahier de réussite
Mettre les 2 ateliers à la suite (2x 1h15) si possible