Pour finir une année qui comptera dans l’histoire de la C. E. L.

Juillet 1949

En cette fin d’année, nous ne referons pas le bilan de notre travail, le Congrès d’Angers nous ayant déjà donné l’occasion d’une mise au point dynamique de notre mouvement pédagogique.

 
Sur nos projets pour l’année à venir, nous ne dirons pas grand’chose sinon que nous continuerons avec la même décision et la même audace, selon un processus d’organisation et de travail toujours plus coopératifs. La constitution effective de Groupes départementaux abordant la construction et la responsabilité de leur propre vie, avec leur bureau, leur dépôt, leur Gerbe-bulletin de liaison, avec leurs écoles témoins et leurs manifestations, fera franchir à la C.E.L. une nouvelle étape vers l’organisation et la vie de la Coopérative, par la base, sous l’impulsion directe et la direction des Coopérateurs eux-mêmes.
 
Plus que jamais nous pouvons répéter que la C.E.L. sera ce que la feront les Coopérateurs.
 
Nos services commerciaux seront, cette année, à peu près parfaits. Nos publications périodiques deviendront plus régulières encore que par le passé et iront enrichissant des collections qui sont aujourd’hui connues et appréciées de tous les éducateurs et pour lesquelles pour peu que nos adhérents s’y emploient, nous aurons un nombre toujours croissant de souscripteurs.
 
Notre Institut Coopératif de l’Ecole Moderne rationalisera ses services : parution plus régulière des Bulletins de Commission, office de documentation, production et contrôle de nos diverses éditions, préparation de nos nouveautés : films, cinéma, cartoscope, etc... Nous ne voudrions pas rétrécir le champ de nos activités par un plan de travail prématuré qui briderait les initiatives. La C.E.L. est un creuset où bouillonnent, mijotent. s’allient, se fondent, initiatives et expériences. C’est cette richesse de recherches et de collaboration, qui est la marque supérieure de notre grand mouvement pédagogique.
 
La C.E.L. sera plus que jamais la grande fraternité de travail dont Angers a révélé la puissance et que Nancy consacrera l’an prochain.
 
Un tel effort coopératif suppose que nous sommes comme à un standard où aboutissent les projets, les réalisations, les espoirs et les craintes de nos adhérents. C’est la synthèse des milliers de voix qui nous parviennent que nous exprimons dans nos articles, que nous matérialisons dans nos oeuvres, qui sont donc toujours collectives, coopératives.
 
C’est à quelques-unes de ces consciences inquiètes qui m’ont fait part de leurs craintes, que je voudrais répondre.
 
Il y a les catholiques d’abord. Au Congrès d’Angers, en pleine discussion sur la laïcité, j’ai sollicité leur témoignage. Deux camarades, instituteurs publics catholiques, sont venus dire leur accord. Et d’autres, après eux, m’ont écrit dans le même sens.
 
Je reçois aujourd’hui la lettre suivante de deux de nos adhérents :
 
Cher camarade,
 
Lors de votre déclaration sur la laïcité au Congrès d’Angers, vous avez demandé l’accord des « catholiques sincères sur votre ligne pédagogique de toujours ». Il nous semble, que ce congrès éclaire la situation d’une façon très suggestive. En fait, votre action s’oppose à une double tendance :
A la tendance « réactionnaire » qu’à notre avis vous confondez trop facilement avec l’école confessionnelle ;
A la tendance laïque classique qui, elle, détend une république « bourgeoise ».
 
Vous êtes tout imprégné de marxisme. Le dialogue serait beaucoup plus facile entre vous et les catholiques si vous le déclariez ouvertement. Nous voyons très nettement que vous préparez des hommes pour la société marxiste ayant dépassé le stade transitoire de dictature du prolétariat. Vous semblez faire abstraction de cette période qui dure déjà depuis longtemps en Russie et qui, vous le savez bien, est nécessaire pour liquider le capitalisme. Cette éducation de paix constructive risque de tomber à faux, en pleine période troublée, en plein règne des camps de concentration marxistes. Nous unir pour le travail, comme le dit le camarade catholique à Angers, c’est très bien ; mais nous voulons savoir où nous allons. « Le moulin à bras, dit Marx, produit une société de seigneurs féodaux, le moulin à vapeur, une société d’industriels capitalistes. Mais ces mêmes hommes, qui modèlent la société selon leurs méthodes de production, modèlent aussi les principes, les idées, selon leur situation sociale. » Transposé à notre travail, ce texte est significatif. Vous nous reprochez souvent de « labourer avec des charrues à ânes ». Vous adoptez le tracteur moderne et du, même coup vous changez l’âme de la classe. Cette transformation, tous ceux qui ont travaillé avec vous la connaissent, elle est merveilleuse, enthousiasmante. Mais c’est justement sur elle qu’il faut échanger nos idées.
 
Nous avons expérimenté que l’influence du milieu sur l’individu peut être améliorante. Il se crée dans nos classes cette fraternité du travail dont la puissance de vie est frappante. Vous tendez de toutes vos forces vers cette société qui permettra la libération de l’homme par l’organisation du milieu dans lequel il vit. Là est votre foi ; là n’est pas toute la nôtre. Nous avons travaillé et nous travaillons avec vous. Nous croyons à ce que vous faites, à ce que nous faisons ensemble. A tout ce qui tend à rendre l’homme meilleur, plus simple, plus vrai, nous souscrivons à fond. Vos techniques nous aident dans ce sens.
 
Mais nous ne croyons pas à l’absolu de cette œuvre. C’est là que nous divergeons. Il y a - selon notre foi chrétienne - dans l’individu, un être de vie intérieure qui échappe à l’influence transformatrice du milieu. Ce qui nous sépare de vous, c’est notre croyance au mal, au péché. au rachat de l’homme par le sang du Christ, c’est notre foi dans la rénovation intérieure par la Pâque, passage de la mort à la vie. En bref, c’est ce qui sépare la foi marxiste de la foi chrétienne.
 
« Notre pédagogie, dites-vous, c’est un acte de foi éclairé par l’expérience en la libération des enfants au sein de la société démocratique du peuple ».
 
Pour que l’œuvre réussisse à fond, il faut que cette société soit réalisée. Vous allez répondre : nous sommes en train de la réaliser. Nous vous demandons d’y songer. Aucun marxiste, l’expérience de la Russie le prouve, ne pense arriver à cette société idéale sans passer par une phase de guerres et de dictatures Danger d’une illusion déjà. Vous ne savez pas à quelle société sont destines les enfants qui sont en classe actuellement.
 
« Notre morale, écrit Lénine, se déduit de la lutte des classes du prolétariat ». Votre morale en classe, votre action tendent exactement dans ce sens. C’est ici que nous divergeons.
 
Nous croyons à une justice valable pour un homme en soi, une nature d’homme en partie immuable, alors que vous croyez à des hommes historiquement conditionnés, engagés dans le devenir d’une humanité en marche, Cela s’expérimente dans nos classes modernes, par exemple quand Nicolas (l’élève dont vous parlez) est transformé par le milieu dans lequel il est plongé. Nous sommes d’accord, tout en admettant qu’il existe un moi intérieur, que le milieu n’atteint pas, et auquel étaient destinées les anciennes leçons de morale.
 
Tout change selon que l’homme est appelé à dominer la terre pour retirer par là même toute apparence logique à l’illusion religieuse au selon que l’homme est appelé à dominer la terre pour affirmer plus manifestement l’éclat de la gloire divine. Il faut bien ici marquer à la fois notre commune action et notre divergence profonde. Plus nous serons loyaux, plus nous serons amis. Dans notre école laïque, il convient de connaître ceux avec qui l’on travaille, non pas en les différenciant par des « étiquettes », mais en connaissant leur vraie personnalité. C’est pourquoi, répondant à votre appel, nous essayons de faire un pas dans un éclaircissement qui nous semble nécessaire, non pas dans un but de vaine polémique mais vers une amitié sans équivoque.
 
Nous vous demandons de publier cette lettre en faisant les mises au point qui vous semblent nécessaires. Nous pourrons ainsi dégager les bases communes de l’éducation que nous voulons donner.
 
PIERRE OTTMANN,                                                      JEAN GAUDARD,
Frétigney (Haute-Saône).                                               Vézélois (Terr. de Belfort).
 
C’est effectivement, la question de foi qui nous sépare des catholiques. Ils « croient », eux. C’est-à-dire que par un processus intellectuel ou affectif, ils se persuadent de conceptions dont le propre est justement de défier l’expérience et l’explication dont nous faisons, nous, notre règle de vie. Si le fait de voir telles qu’elles sont, les réalités individuelles, sociales, économiques, d’expliquer le monde sans le secours de la religion, en s’arrêtant prudemment devant les gouffres encore béants que l’homme commence seulement à scruter, si ce fait caractérise le marxisme, alors nous sommes marxistes, étant entendu que ce mot n’inclut pour nous aucun asservissement d’aucune sorte à une croyance ou à un dogme. D’ailleurs, ce marxisme, si on le dépouillait de tous les péchés dont le chargent tout à la fois les réactionnaires intéressés et les intellectualistes impénitents, deviendrait une simple explication de bon sens que tous les travailleurs admettraient et comprendraient, même les catholiques.
 
N’embarrassons pas notre discussion de distinguos politiques dont nous ne sortirons pas. Nous sommes des éducateurs. Nous voulons donc élever nos enfants vers l’humanité et la lumière, vers la justice sociale et la dignité ; nous ne travaillons pas pour un passé dont nous voyons les faiblesses - et notre génération qui a fait deux guerres est payée pour les apprécier ! - mais pour un avenir dont nous pouvons bien, dans les grandes lignes, indiquer les principes. Et ces principes sont, en gros, ceux que défend et diffuse la C.E.L. puisque, sur ces bases, nous travaillons en complet accord toutes tendances réunies, depuis vingt ans.
 
Il ne nous appartient pas de dire que nous préparons nos enfants pour la pratique de telle religion ou pour l’adhésion à une conception politique. Nous les préparons à être des hommes. Si vous leur présentez une religion humaine, qui exalte ce que l’individu porte de meilleur en lui, peut-être recruterez-vous des disciples que vous aurez sans doute à disputer aux conceptions sociales qui, sans votre foi, offrent dans le sens du progrès une exaltation identique. Si vous leur offrez la religion rétrécie que nous condamnons et qui est une trahison de la parole du Christ, nos enfants se détourneront des rénégats. Et c’est à dessein que je prononce ce mot de rénégat, parce qu’il est inscrit dans la lettre émouvante d’un religieux qui adhère à notre mouvement depuis de longues années et qui s’inscrit comme coopérateur d’élite : « Les enseignement formels de l’Eglise (il suffit de lire les encycliques pontificales promulguées depuis un demi-siècle) dénoncent vigoureusement l’exploitation de la classe prolétarienne par le capital. Si beaucoup de catholiques n’ont pas voulu le comprendre, tant pis pour eux. Ils sont pratiquement, vis-à-vis du vicaire du Christ comme vis-à-vis du Christ lui-même, dans la position de rénégats. »
 
Nous pouvons assurer, de même, que les hommes que nous aurons formés se détourneront avec autant de décision des mouvements sociaux ou politiques qui ne marcheraient pas dans le sens de la libération et de l’humanité. Et dans ce domaine aussi, tant pis pour les Rénégats.
 
Si nous avons, les uns et les autres, cette haute idée de la fonction éducative et de l’éminence de la personne et de la destinée humaines ; si nous sommes disposés à marcher hardiment sur la même route du progrès sans sectarisme ni parti-pris, alors nous pouvons continuer notre étroite collaboration en restant persuadés que profiteront de notre effort honnête et désintéressé toutes les idéologies qui vont, comme nous, dans le sens de l’histoire et du progrès.
 
*
**
 
Un autre souci majeur de nos adhérents, ce sont les risques que fait courir à nos techniques l’officialisation de quelques-unes au moins de nos réalisations, Le texte libre est aujourd’hui passé dans les mœurs, mais il risque, si nous n’y prenons garde, de devenir une pratique scolastique à peine en progrès sur la rédaction traditionnelle. Les fiches surtout vont peut-être demain envahir les classes, et il n’y a qu’à voir la débauche de fiches qui encombre les journaux pédagogiques. L’étude du milieu telle qu’elle est parfois pratiquée est loin aussi, parfois, d’avoir notre agrément.
 
Il ne fait pas de doute que nous ne pouvons porter la responsabilité d’échecs partiels ou totaux de pratiques qui ne sont qu’une déformation de nos techniques. Mais, dans la pratique, on fera rarement la distinction et nous courons le risque d’une grande réaction contre des erreurs que nous sommes les premiers à condamner.
 
Voici, en effet, ce que nous écrit un inspecteur de nos amis :
 
« D’assez nombreuses visites de classes m’ont permis de voir ce que devenait la pédagogie nouvelle entre des mains tout à fait inexpertes et je suis désolé des résultats constatés, aussi bien qu’effrayé, par la dégradation des méthodes. Tel maître se sert de quelques fiches et n’est même pas encore arrivé à constater que tel de ses élèves candidat au C.E.P.E., ignore la distinction entre l’accent aigu et l’accent grave. Tel autre propose aux enfants la construction de phrases sur un thème donné, avec choix des meilleures phrases par les élèves eux-mêmes et transforme sa classe en un Club du Faubourg, où l'argot est roi. Tel autre utilise le texte libre pour un exercice banal de correction du style sans avoir égard aux formes de la pensée, à la sensibilité enfantine et à la vérité de l'observation. Ici, on prétend avoir rénové la classe mais les élèves ne savent ni calculer ni orthographier. Un jour, une sérieuse réaction viendra et c'est nous qui en ferons les frais. »
 
Ce cri d'alarme, je l'ai jeté moi-même il y a longtemps déjà. Je l'ai répété à propos des expériences de 6es nouvelles. Nous aurons au cours de l'année qui vient, à réagir très sérieusement contre cette déformation croissante de nos techniques.
 
Nous ne cesserons de rappeler aux éducateurs et aux administrateurs, que nos techniques sont une modernisation du travail scolaire qui ne peut se faire qu'à base d'outils nouveaux dont nous parachevons la mise au point. C'est, à mon avis, une erreur, et en tout cas un danger, de dire ou de faire dire que les techniques Freinet peuvent s'employer, même sans matériel, dans toutes les classes, que le texte libre ne nécessite aucun matériel, pas plus que le fichier.
 
Non, le texte libre suppose le journal scolaire et la correspondance interscolaire pour la réalisation desquels il faut un appareil de polygraphie du journal scolaire. L'exploitation pédagogique des centres d'intérêt suppose, elle aussi, un minimum de matériel de travail : fiches, matériel d'observation et d'expérimentation, appareils de projection.
 
Alors, nous objectera-t-on, vos techniques ne peuvent pas se répandre dans toutes les classes de l'enseignement public. C'est comme si on avait dit, il y a trente ans, que l'éclairage électrique ne pouvait pas se répandre dans tous les villages parce qu'il nécessitait la dépense préalable d'installation. Au fur et à mesure qu'on comprendra les avantages incontestables des techniques de l'Ecole Moderne, alors on saura trouver les fonds. Le mouvement de vraie modernisation est d'ailleurs en marche et le nombre va croissant d" écoles qui trouvent aujourd'hui, officiellement, les fonds nécessaires à une modernisation qui ne décevra personne.
 
Là, est la seule base sûre du progrès pédagogique. Continuons à montrer la voie efficiente. On nous suivra.
 
On nous suivra, malgré les réactions des ennemis de l'Ecole Moderne. Nous avons eu à citer à diverses reprises des articles plus ou moins incompréhensifs des journaux pédagogiques des maisons d'édition. Mais « l'Ecole et la Vie » exagère avec l'article qu'elle a publié dans son N° du 23 avril 1949 et qui est signé de Marc Bouchot, instituteur.
 
Nous n'en parlerons pas plus longuement dans ce leader déjà trop long. Les camarades qui me l'ont communiqué, le qualifient « d'ignoble ».
 
C'est sur ce dialogue permanent avec nos adhérents que nous suspendrons pour deux mois nos contacts. Non sans citer, pour terminer, ce mot de la lettre émouvante d'un de nos plus vieux adhérents qui me dit son émotion au spectacle de l'Ecole Buissonnière : « NE PRENDS PAS LA PEINE DE ME RÉPONDRE. VA VERS LES JEUNES ! »
 
C. FREINET.
 
Le n°4 de la revue catholique Educateurs est tout entier consacré au thème L'Ecole et l'Enfant. Il contient un certain nombre d'études très sérieuses que nous aimerions bien reprendre de notre point de vue de matérialistes laïques, non chrétiens. L'article de Henri Bissonnier : Milieux scolaires christianisés, serait notamment à citer pour montrer la position nouvelle, particulièrement large et compréhensive des néo-catholiques.
 
« Nous pensons avoir l'accord de tous les éducateurs chrétiens dignes de ce nom en disant que la mouvement d'Action catholique de l'Enfant attend de cette école qu'elle soit une vraie communauté chrétienne dans laquelle puissent s'épanouir des personnalités fortes, douées de sens missionnaire, susceptibles de faire dans leur milieu un bon usage de leur liberté en y portant le témoignage de l’Amour du Christ.
 
L'Ecole Chrétienne doit donc :
 
1° Présenter aux enfants une notion exacte du christianisme et, par conséquent, un christianisme positif, dynamique et enthousiasmant, sous le climat duquel les enfants devront se sentir heureux et épanouis, en même temps qu'engagés dans un effort constant ;
 
2° Faire appel à des méthodes éducatives qui, loin de brimer la personnalité et de provoquer presque infailliblement les rivalités, la déloyauté et l'égoïsme, encouragent l'initiative et développent le sens communautaire ;
 
3° Se maintenir en liaison constante avec la milieu naturel de l’enfant, en connaissant les problèmes qu’il pose, en exploitant les richesses qu’il recèle et en comblant ses lacunes, afin de donner à l’enfant une éducation pensée en fonction des besoins de ce milieu, en liaison avec ce milieu; et le préparant à porter dans ce milieu un authentique témoignage chrétien »...
 
... « Une véritable action catholique sera favorisée, encouragée, suscitée par une attitude d’éducateurs actifs, par un climat d’éducation active inspirée de christianisme vrai... »
 
... « Il faut en dire autant de l’appel aux méthodes de pédagogie active que ces éducateurs de l’Ecole idéale n’utilisent que comme des trucs au des recettes destinés à allécher les enfants et à obtenir d’eux qu’ils avalent plus gentiment la pilule, mais bien parce que ces méthodes sont les seules qui correspondent aux besoins profonds des enfants et au plan d’amour que Dieu a conçu pour eux. Alors, c’est tant pis si ces méthodes enlèvent provisoirement aux maîtres une paresseuse et simpliste tranquillité et même si elles paraissent menacer l’obtention de diplômes et, par le fait même, la publicité de l’établissement. »
 
*
**
 
Nous voudrions bien trouver auprès de nos amis laïques une semblable compréhension des vrais problèmes de l’éducation. La bataille de la laïcité, nous l’avons dit à Angers, se gagne d’abord à l’école.