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Vous trouverez ci-dessous, les comptes-rendus et productions relatifs au stage.Bonne consultation ! |
Atelier « Balade mathématique »
Atelier animé par Marilyne Richmann, Philippe Durand
cf aussi création math ou comment renforcer la motivation pour les notions mathématiques
Sortir de sa classe et ouvrir les yeux !!!! (Lunettes mathématiques de Daniel Gostain- www.pedagost)
Laisser les élèves dessiner ce qu’ils voient – prendre des photos
Mener sa recherche ind ou en petits groupes
Avoir un objectif commun et toute la classe cherche ensemble
Présenter sa recherche ce qui permet d’ouvrir le débat mais aussi souvent de relancer la recherche.
Rôle de l’enseignant :
Apporter le vocabulaire précis (centimètres : on découpe le mètre en cent)
Orienter la réflexion des élèves par des questions
Parfois débloquer une recherche en donnant quelques indices
Intérêt : remobiliser aussi certaines connaissances
Quelques exemples :
L’escalier : algorithme (répétition) – mesures – droites – tracés – comparer la taille de diff escaliers (couloir – chez soi …) – calculer la hauteur de l’escalier – angle de la pente – les diff objets de mesures …
Plaque d’immatriculation : ranger – ordonner – comparer les nombres – combiner – chiffre / lettre – ordinal – cardinal – (autres départements en géo)
Feuilles d’arbre : classement – tri – symétrie
Architecture d’un bâtiment : polygones – solides – angles – symétrie – mesures …
Un lot de cailloux : numération – opérations – masses – comparaison
Panneaux de signalisation
CR de Valérie Da Silva et Cécile Corvaisier
Fichier attaché | Taille |
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une_sortie_nombres.pdf | 362.11 Ko |
balade_mathematique.doc | 675.5 Ko |
FREINET / Les invariants pédagogiques
01. L'enfant est de la même nature que nous.
02. Etre plus grand ne signifie pas forcément être au-dessus des autres.
03. Le comportement scolaire d'un enfant est fonction de son état physiologique, organique et constitutionnel.
04. Nul - l'enfant pas plus que l'adulte - n'aime être commandé d'autorité.
05. Nul n'aime s'aligner, parce que s'aligner, c'est obéir passivement à un ordre extérieur.
06. Nul n'aime se voir contraint à faire un certain travail, même si ce travail ne lui déplaît pas particulièrement. C'est la contrainte qui est paralysante.
07. Chacun aime choisir son travail, même si ce choix n'est pas avantageux.
08. Nul n'aime tourner à vide, agir en robot, c'est-à-dire faire des actes, se plier à des pensées qui sont inscrites dans des mécaniques auxquelles il ne participe pas.
09. Il nous faut motiver le travail.
10. Plus de scolastique.
10. bis Tout individu veut réussir. L'échec est inhibiteur, destructeur de l'allant et de l'enthousiasme.
10. ter Ce n'est pas le jeu qui est naturel à l'enfant, mais le travail.
11. La voie normale de l'acquisition n'est nullement l'observation, l'explication et la démonstration, processus essentiel de l'Ecole, mais le tâtonnement expérimental, démarche naturelle et universelle.
12. La mémoire, dont l'Ecole fait tant de cas, n'est valable et précieuse que lorsqu'elle est vraiment au service de la vie.
13. Les acquisitions ne se font pas comme l'on croit parfois, par l'étude des règles et des lois, mais par l'expérience. Etudier d'abord ces règles et ces lois, en français, en art, en mathématiques, en sciences, c'est placer la charrue devant les boeufs.
14. L'intelligence n'est pas, comme l'enseigne la scolastique, une faculté spécifique fonctionnant comme en circuit fermé, indépendamment des autres éléments vitaux de l'individu.
15. L'Ecole ne cultive qu'une forme abstraite d'intelligence, qui agit, hors de la réalité vivante, par le truchement de mots et d'idées fixées par la mémoire.
16. L'enfant n'aime pas écouter une leçon ex cathedra.
17. L'enfant ne se fatigue pas à faire un travail qui est dans la ligne de sa vie, qui lui est pour ainsi dire fonctionnel.
18. Personne, ni enfant ni adulte, n'aime le contrôle et la sanction qui sont toujours considérés comme une atteinte à sa dignité, surtout lorsqu'ils s'exercent en public.
19. Les notes et les classements sont toujours une erreur.
20. Parlez le moins possible. L'enfant n'aime pas le travail de troupeau auquel l'individu doit se plier comme un robot. Il aime le travail individuel ou le travail d'équipe au sein d'une communauté coopérative.
22. L'ordre et la discipline sont nécessaires en classe.
23. Les punitions sont toujours une erreur. Elles sont humiliantes pour tous et n'aboutissent jamais au but recherché. Elles sont tout au plus un pis-aller.
24. La vie nouvelle de l'Ecole suppose la coopération scolaire, c'est-à-dire la gestion par les usagers, l'éducateur compris, de la vie et du travail scolaire.
25. La surcharge des classes est toujours une erreur pédagogique.
26. La conception actuelle des grands ensembles scolaires aboutit à l'anonymat des maîtres et des élèves; elle est, de ce fait, toujours une erreur et une entrave.
27. On prépare la démocratie de demain par la démocratie à l'Ecole. Un régime autoritaire à l'Ecole ne saurait être formateur de citoyens démocrates.
28. On ne peut éduquer que dans la dignité. Respecter les enfants, ceux-ci devant respecter leurs maîtres est une des premières conditions de la rénovation de l'Ecole.
29. L'opposition de la réaction pédagogique, élément de la réaction sociale et politique est aussi un invariant avec lequel nous aurons, hélas ! à compter sans que nous puissions nous-mêmes l'éviter ou le corriger.
30. Il y a un invariant aussi qui justifie tous nos tâtonnements et authentifie notre action : c'est l'optimiste espoir en la vie.
La Citoyenneté
Atelier animé par Florence Arribas
1/ La théorie
Les défauts de l'école selon Célestin Freinet
-Elle isole l'enfant de la vie
-L'école représente une forme de dressage
-L'enfant n'ayant pas de libre arbitre ne peut avoir de liberté d'action
Mais l'enfant se construit comme un arbre qui va puiser autour de lui ce qui lui permet de grandir.
L'affectif joue un grand rôle dans ses apprentissages. L'éducation au travail, grâce à une expression libre, une organisation de la classe pertinente vont participer à son développement.
Dans une classe, l'enfant se prépare à jouer son rôle de citoyen : liberté, coopération et démocratie en sont les composantes essentielles.
2/ La pratique
L'apprentissage de la citoyenneté ne peut se faire que grâce à une pratique en classe.
Celle-ci repose sur différents piliers s'appuyant sur le conseil de classe.
-Le conseil de classe :
Il faut un temps d'adaptation en début d'année : c'est tout d'abord l'enseignant qui mène les débats, distribue la parole, gère le temps.
Lorsque les enfants ont compris, on délègue peu à peu. Il y a diverses façons de choisir les différents membres du comité : le président, le secrétaire, le gestionnaire du temps. Cela peut être des volontaires, des tours organisés ou bien les enfants sont choisis en fonction de leur ceinture de comportement.
Le conseil peut avoir lieu à différentes fréquences : 1 fois tous les 15 jours semble être un bon compromis et permettre d'alterner avec un débat à visée philosophique.
Le conseil peut être inscrit à l'emploi du temps mais être déplacé selon les besoins (piscine, sortie...)
On peut décider (les enfants ou l'enseignant) de la tenue d'un conseil extraordinaire si un événement préoccupant a eu lieu (geste insultant à l'égard de l'enseignant par exemple, bagarre entre enfants).
L'ordre du jour est préparé au cours des journées précédant le conseil : les enfants ont libre accès à une affiche sur laquelle ils notent ce qu'ils aimeraient voir apparaître ainsi que l'état d'avancement de divers projets.
Chacun peut préciser sous quelle "casquette" il intervient (président de séance, élève, enseignant, adulte, membre de la classe...) et demander la parole.
C'est le président qui distribue la parole et s'assure qu'une réponse est donnée aux questions posées. Ces questions doivent figurer sur l'ordre du jour. Les décisions et engagements sont notés dans un cahier de conseil de coopérative.
Le conseil dure entre 30 et 45 minutes.
Tout le monde doit pouvoir se voir.
Les sanctions sont décidés dans le conseil de coopérative : il peut s'agir d'une ceinture dorée qui prive de certains droits.
Les problèmes qui sont réglés en conseil de coopérative sont essentiellement ceux qui n'ont pu être réglés par des messages clairs. Le président demande si la critique qui a été émise est toujours d'actualité ou pas.
La technique du message clair est travaillée en début d'année par le biais de jeux de rôles.
-Le journal moral à afficher dans la classe : il peut comporter 4 volets
"Je critique" (destiné à rendre l'enfant responsable de ses actes, qu'il ait commis les actes qui lui sont reprochés ou qu'il s'agisse de l'enfant qui s'en plaint)
"Je félicite" : celles-ci devront, comme pour les critiques, être argumentées et assumées
"Je voudrais" : il s'agit des propositions des enfants
"J'ai réalisé" : sont listés les projets achevés des enfants, par exemple une conférence si celle-ci est prête
Une participante précise que dans sa classe, elle avait 3 volets : Je critique, je propose, je félicite.
-Il faut différencier les Lois, auxquelles tous les enfants doit se soumettre rappelées par l'enseignant (je ne me moque pas, je n'insulte pas) et les règles de la classe, qui sont édictées au fur et à mesure de l'année selon les besoins lors du conseil de coopérative.
-Les ceintures de comportement : elles permettent aux enfants d'évaluer l'adéquation de leur comportement par rapport aux besoins de la classe (être silencieux par exemple) ou aux demandes institutionnelles de l'enseignant entrainées par les nécessités d'un bon fonctionnement de la classe, notamment en ce qui concerne la sécurité (se déplacer en toute sécurité dans l'école oar exemple).
-la ceinture blanche est donnée à toute la classe en début d'année
-on ne redescend pas de ceinture mais on peut être suspendu provisoirement de ses droits, pour quelques jours, jusqu'à ce que le conseil décide de la restitution de la ceinture
Pour plus de détails, voir le chapitre "ceintures de comportement"
Une participante évoque le "pass liberté" utilisé dans son école (ne fait pas partie des pratiques ICEM), validé lors du concours de l'innovation pédagogique : les enfants se voient distribuer un pass liberté dès lors que l'enseignant estime qu'il peut leur faire confiance. Ce pass peut être donné en début d'année, ou dans le courant de l'année mais il peut être repris à tout moment en cas de manquement et à la suite de 3 avertissements. Le pass liberté donne le droit de "libre circulation" dans l'école.
Le code son : il s'agit d'apprendre aux enfants à s'autoréguler par rapport au bruit produit dans la classe. Lorsque le fonctionnement est intégré par les enfants, un "ingénieur du son" peut être choisi en conseil de coopérative et c'est alors lui qui gérera le code son :
-rouge: on n'a plus le droit de se déplacer, de parler, de faire quelque bruit que ce soit : on travaille à sa place en silence
-orange : c'est le temps de travail individuel : on fait le moins de bruit possible
-vert : on peut parler, du moment qu'on ne gêne pas ses camarades
-blanc : on doit demander la parole au président du conseil de coopérative
Les tickets de bavardage : chaque matin, les enfants ayant du mal à gérer leurs bavardages peuvent venir chercher un certain nombre de tickets. S'ils gênent des camarades, ceux-ci sont en droit de montrer un smiley en-dessous duquel est écrit "Chut! Je travaille!". Le bavard doit alors rendre un ticket à l'enseignant.
Bibliographie :
monographies de témoignages de collègues (en librairie)
fichier Coopération citoyenne. Pour agir maintenant sur son milieu. ICEM
Apprendre par les pédagogies coopératives, Sylvain Connac
Les droits de l'enfant et les droits à la citoyenneté, Jean Legall
Le cerveau de votre enfant
Sitographie :
la classe plaisir
Coopérer pour jouer, coopérer pour créer
Atelier animé par Abel Gros
Il faut commencer par jouer avec les élèves pour leur donner un bagage de jeux variés avant de passer à la création.
Leur proposer différents types de jeux (stratégie, bluff, mémoire, rapidité, observation, anticipation...)
Lire les règles, les oraliser, noter le vocabulaire important (celui qui sera réinvesti lors de la création des jeux et de la rédaction des règles). Au cycle 2, l'enseignant présentera lui aussi certaines règles de jeu.
Au fur et à mesure des séances de lecture des différentes règles de jeux, dégager le schéma d'une règle de jeu.
Schéma d'une règle de jeu:
Objectif
mise en place
déroulement
fin du jeu
Passons à la création:
nous sommes par groupes de 3. Dans chaque groupe, un rapporteur est désigné pour présenter le jeu qui sera conçu. La présentation devant les autres groupes n'est pas obligatoire. Elle permet cependant des avis, des questions permettant d'améliorer le jeu ou/et donne des idées de prolongements.
Abel nous demande de trouver l'univers du jeu (abstrait, féérique...), son fonctionnement, son principe.
Nous avons à disposition des feuilles A4 blanches, des feutres, des pions, dés au nombre de faces variés..
(Rq: Pour des élèves de cycle 2, proposer le matériel à utiliser obligatoirement (ex: dés et cartes))
Après 20 min de réflexion intensive et d'essais de nos jeux, nous passons à la phase présentation devant les autres groupes.
Ce moment d'échange est très riche et permet d'envisager les améliorations à apporter, les variantes possibles...
Rq: pour acheter du petit matériel de jeu (pions, dés...), aller sur le site "tout pour le jeu".
Fichier attaché | Taille |
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01les_jeux_en_classe.pdf | 359 Ko |
02defi_lecture_-_jeux_de_societe.pdf | 264.41 Ko |
03projet_jeu.pdf | 91.41 Ko |
04dossier_jeu.pdf | 680.11 Ko |
05seance_danalyse_de_jeux.pdf | 232.75 Ko |
06vocabulaire_sur_les_mots_des_jeux.pdf | 218.64 Ko |
07projet_peda_jeu_mairie.pdf | 43.27 Ko |
listing_jeu.pdf | 714.19 Ko |
mecanicartesweb.pdf | 588.34 Ko |
LA CORRESPONDANCE - Atelier animé par Michel Brunetti
Une technique fondamentale de la pédagogie Freinet
(Ce travail de présentation est repris en très grande partie du compte-rendu rédigé par Catherine KRIEGER et Barbara MEYER lors du stage IBREM Techniques Freinet Pédagogie Institutionnelle d’avril 2011.)
En préambule: pour la petite histoire…
En 1925, la classe de Célestin Freinet et celle de René Daniel entamaient pour la première fois une correspondance.
C’est ainsi que Célestin Freinet s’exprimait sur sa première correspondance : «J’ai senti là, tout de suite, les possibilités considérables d’un tel échange : les enfants n’écrivaient plus pour eux-mêmes mais pour leurs correspondants ; les devoirs scolaires changeaient alors de sens et bientôt de nature. Quel entrain, et quel enthousiasme pour la lecture, à leur arrivée, des imprimés de nos petits amis ! Nous vivions avec les paysans pêcheurs de Trégunc ; nous connaissions leurs travaux, leurs jeux, leurs préoccupations. Il ne s’agissait plus là d’un de ces vulgaires procédés pédagogiques prétentieusement qualifiés de « méthodes », mais d’une forme nouvelle de vie à l’école, âme et instrument de l’effort scolastique, auquel j’aspirais. »
Permettre à l’enfant de s’exprimer et de communiquer:
- « C’est un acte authentique car la correspondance part du vécu individuel et collectif .»
- « C’est donner à l’enfant l’occasion de s’intéresser à quelqu’un, différent et semblable, d’avoir un interlocuteur, à la fois réel et imaginaire, à qui se raconter. »
- « Elle permet non seulement de connaître la vie d’autres enfants, mais aussi de s’interroger sur sa propre vie. »
Permettre aussi l’étude du milieu:
- « La correspondance permet d’élargir le patrimoine culturel de la classe. »
- Découvrir un autre milieu permet de comprendre son propre environnement: par comparaison, la classe découvre des différences ou des similitudes.
- les questions vont amener naturellement des recherches en découverte du monde, en histoire, en géographie, en sciences, en maths…
Permettre de faire le lien avec d’autres activités de la classe:
- écrire des textes libres, créer un journal, fabriquer un album , peut être motivé par le fait qu’on va les envoyer aux correspondants ou les échanger avec eux…
- monter un projet de voyage-échange va générer d’autres activités et d’autres apprentissages…
- la correspondance génère le travail coopératif qui est de fait indispensable.
- Elle est un support motivant pour travailler la lecture, l’écriture, l’expression écrite, l’étude de la langue.
Les conditions préalables pour une correspondance réussie:
- Elle doit être une activité centrale de la classe: elle ne fonctionnera pas si elle n’est qu’une activité annexe car elle risquera d’être sacrifiée faute de temps.
- Activité centrale signifie:
· que la réponse à une lettre collective ou individuelle sera prioritaire à toute autre activité.
· que c’est l’ensemble du travail de production de la classe qui est susceptible d’être échangé: textes, albums, exposés, recherches maths, …
· que la correspondance est génératrice de travail dans toutes les matières.
Permettre de faire le lien avec d’autres activités de la classe:
- écrire des textes libres, créer un journal, fabriquer un album , peut être motivé par le fait qu’on va les envoyer aux correspondants ou les échanger avec eux…
- monter un projet de voyage-échange va générer d’autres activités et d’autres apprentissages…
- la correspondance génère le travail coopératif qui est de fait indispensable.
- Elle est un support motivant pour travailler la lecture, l’écriture, l’expression écrite, l’étude de la langue.
Les conditions préalables pour une correspondance réussie:
- Elle doit être une activité centrale de la classe: elle ne fonctionnera pas si elle n’est qu’une activité annexe car elle risquera d’être sacrifiée faute de temps.
- Activité centrale signifie:
· que la réponse à une lettre collective ou individuelle sera prioritaire à toute autre activité.
· que c’est l’ensemble du travail de production de la classe qui est susceptible d’être échangé: textes, albums, exposés, recherches maths, …
· que la correspondance est génératrice de travail dans toutes les matières.
Mise en œuvre
Comment choisir la classe partenaire? Comment trouver des correspondants?
- dans la mesure du possible, il est plus avantageux de correspondre avec une classe équivalente quant au nombre d’enfants et à l’âge (même niveau) .
- pour trouver des classes partenaires on peut aller sur des sites qui ont une rubrique « recherche de correspondants »:
ICEM pédagogie Freinet, http://www.icem-pedagogie-freinet.org/
AVPI Fernand Oury, http://avpi-fernand-oury.fr/lassociation-avpi/
sur des listes de diffusion, ICEM Grand Est, IBREM,
autres (OCCE, cartables, mômes,…) qui ne sont pas spécifiquement Freinet…
- Il peut être plus intéressant de trouver une classe vivant dans un milieu très différent pour avoir des échanges encore plus riches et stimulants… (Par exemple, une classe de ville et une classe de campagne)
Le contrat de correspondance: entre les enseignants.
- Une communication continue entre les deux enseignants est indispensable tout au long de l’année.
- Il est important d’établir un contrat avec le ou la collègue qui stipule:
· le type d’envois: lettres collectives, lettres individuelles, dessins, textes, le journal fabriqué par la classe, albums, comptes rendus d’enquêtes, ...
· quelle est la classe qui commence?
· le contenu des échanges: la forme de la lettre quant aux rubriques qu’elle doit contenir:
- date,
- formule de salutation,
- critiques positives ou négatives, (facultatif)
- remerciements,
- réponses aux questions posées,
- nouvelles,
- questions,
- formule d’au revoir,
- signature.
• les règles de fonctionnement:
o la fréquence des envois avec éventuellement un échéancier,
o les contraintes de présentation: le format, le soin, la lisibilité, la taille des caractères, …
o l’éthique: la vigilance quant au contenu des envois (pas de moqueries, interdiction de porter atteinte à l’intégrité des personnes) et au nombre de lettres: au moins une par enfant pour les lettres individuelles, la tenue d’un tableau des départs et arrivées.
o Les critères de choix des paires pour la correspondance individuelle.
o les cadeaux: on peut discuter de l’éventualité d ’en faire ou non à certaines occasions ( Noël par exemple). Il ne s’agira que de productions simples, faites en classe et faciles à envoyer. Attention à la surenchère.
o Les photos: elles ne sont pas indispensables. En PI, on remet cet échange à la toute fin de l’année . « Ainsi les correspondants restent imaginés et gardent une part de mystère qui ne fera que renforcer le désir d’entrer en communication. »
Le contrat de correspondance: pour les élèves
• établir des règles claires à faire respecter en tenant compte des possibilités de chacun:
- rythme et régularité: respect de l’échéancier
-toute lettre doit donner lieu à une réponse
- présentation et contenu doivent être lisibles, soignés et achevés.
- pas d’erreurs d’orthographe, syntaxe correcte
• Le cahier de correspondance
- chaque élève a son cahier de correspondance, dans lequel il colle la lettre reçue, avec en vis à vis un double ou une copie de la lettre envoyée.
- de même pour les textes des lettres collectives
Différents types de correspondance
• Ces types peuvent être pratiqués séparément ou simultanément.
La lettre collective:
- La classe écrit à la classe. Le texte de la lettre est élaboré collectivement ou en équipes qui se répartissent le travail.
- Le contenu concerne le vécu de la classe: évènements et actualité vécus en commun.
- La mise en page, le collage, la décoration sont l’occasion d’un travail coopératif.
- On peut joindre à cet envoi des textes d’élèves, un ou des poèmes, un album, un journal scolaire, un compte rendu de sortie, d’expérience…
La lettre individuelle:
- chaque élève écrit à un autre élève.
- En cas d’effectifs différents, certains élèves auront 2 correspondants et devront être capables d’écrire 2 lettres. En général ces 2 lettres ont un contenu presque identique.
- Les paires sont constituées:
o selon des critères définis en commun accord par les enseignants: par exemple, critères liés aux capacités d’écriture des élèves.
o selon le libre choix des enfants
• la messagerie électronique:
- Ce type d’échange est possible soit entre 2 envois « papier », soit tout au long de l’année.
- Une vigilance accrue est nécessaire en ce qui concerne les règles éthiques.
• La correspondance internationale:
- C’est un type de correspondance particulier avec des échanges souvent moins fréquents en raison du coût et des difficultés d’acheminement (du moins pour la correspondance papier).
- L’échange peut se faire en langue étrangère
- A noter le site de la FIMEM qui a peut-être une rubrique « correspondance ».
La rencontre
• Elle n’est pas obligatoire
• Elle ne conditionne pas la réussite de la correspondance.
• Parfois elle n’est pas possible pour des raisons de coût, d’organisation dues à l’éloignement.
• Si elle est prévue, elle est souvent différée vers la fin de l’année scolaire.
• Selon la situation géographique, elle peut durer une seule journée, plusieurs jours et se dérouler en séjour commun dans une structure d’hébergement.
• La rencontre est alors un moment préparé: promenade à thème, jeu de piste avec informations à chercher sur le lieu et partage de ce qui ne se transmet pas par courrier: chants, danses, jeux collectifs, visites, marché de connaissances.
• Elle peut donner lieu ensuite à un travail de synthèse, par exemple un album.
Ma pratique
• Au CP, je commence par une correspondance de lettres collectives: nous débutons vers la fin septembre.
- première lettre:
voir en pj le document complet.
- Rédaction de la réponse:
- au CP, essentiellement en dictée à l’adulte et en plusieurs étapes.
- M fait préciser les différentes parties caractéristiques d’une lettre:
• la date,
• la formule de salutation,
• un mot de commentaire sur la lettre reçue,
• les réponses aux questions,
• le récit de moments forts de la vie de la classe,
• quelques nouvelles questions,
• la formule d’au revoir et la signature.
- La lettre est copiée au fur et à mesure au tableau par M.
- Quand elle est terminée, M recopie toute la lettre sur une feuille A4 puis hors de la présence des enfants, copie au crayon sur des bandes de papier chaque phrase.
- Chaque enfant reçoit une phrase ou une bande et la repasse au feutre de couleur.
- Au début, c’est M qui fait la mise en page et qui colle les bandes sur des feuilles de papier affiche. Mais il faut essayer de confier le plus de travail possible aux enfants afin qu’ils s’approprient leur lettre.
- E décorent la lettre par de petits dessins ou une technique d’arts plastiques.
- La lettre est mise sous enveloppe libellée à l’adresse des correspondants. M joint une copie au format A4 photo copiable pour chaque enfant et l’envoie également par courriel à la ou le collègue.
- La lettre est emmenée à la poste.
- Le premier envoi ou un des envois peut être prétexte à une visite du bureau de poste et à un travail sur « Le voyage d’une lettre » en liaison avec la « découverte du monde » .
• A partir de fin décembre ou début janvier, je démarre les lettres individuelles.
- avec la classe nous écrivons une trame au tableau
- puis chaque enfant écrit sa lettre sur une feuille volante de brouillon. Il recopie la trame du tableau et la complète avec les données personnelles. Selon le niveau de compétences des enfants en écriture, pour alléger leur charge de travail, cette trame peut également être photocopiée en y ménageant des espaces que les enfants complètent. (Voir exemple ci-dessous)
- Passage individuel chez le maître pour rectifier les erreurs et finaliser sa lettre.
Illustration de la lettre individuelle
• Une première illustration avec une technique d’art plastique est collée sur la première page d’une feuille A4 pliée en deux (bristol de couleur): exemple: un autoportrait, une déco sur métal à repousser, …
Une seconde illustration sous forme de dessin libre est collée sur la 2ème page.
• Le texte de la lettre, copié sur une feuille lignée, est découpé puis collé sur la 3ème page.
• La quatrième page sera laissée vierge pour être collée sur le cahier.
En espérant que cette présentation vous aidera à vous lancer avec assurance dans cette technique.
Michel Brunetti (57) (du GD: IBREM)
Fichier attaché | Taille |
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correspondance_stage_vigy_2016.pdf | 1.79 Mo |
ATELIER + ATELIER POST-IT: Création artistique
Ateliers animés par Michèle Comte et Julie Legrand
Accueil |
Présentations - Michèle pas spécialiste, pas de compétences particulières, juste pratiqué un peu (avec +/- réussite) mais toujours avec enthousiasme, et avec la conviction qu'on peut faire confiance aux capacités créatrices des enfants. - Julie est aussi plasticienne |
Historique |
- Banalité que de dire que Création, Expression sont importants en PF - Elise Freinet, pionnière pour la reconnaissance et la promotion de l'art enfantin - Cf les célèbres publications, la revue « Art enfantin », travaux caractéristiques, éclatants de vie, de spontanéité, richesse du décor - enfant est considéré comme artiste à part entière - Certaines créations des classes Freinet se reconnaissent du fait de techniques caractéristiques limographe, linogravure, car les travaux ont été dupliqués et diffusés (journal) - Mais dans les classes Freinet on utilise aussi des techniques très simples : crayons de couleur, craies grasses, papier, terre à modeler, matériaux de récupération.... (pas besoin de tous ces matériaux souvent peu écolo qu'on trouve dans les catalogues) - Très tôt aussi, les classes Freinet se sont intéressées à l'avant-garde, à l'expérimentation, à la rencontre d'artistes (et d'artisans), à la fréquentation des musées... - Pour Elise Freinet, la création n'est pas une activité scolaire, mais une pratique de la vie. - Essentielle : l'expression personnelle, l'expression libre - pas de consignes, ou très ouverte, mais plutôt des propositions |
Valeurs |
- La pratique artistique rejoint par ailleurs les fondamentaux : l'émancipation de l'enfant (que l'on invite à s'emparer de sa liberté, de son lieu de vie...) l'entraide et la coopération le tâtonnement, l'expérimentation |
En classe |
- pratique artistique pas vraiment dans l'air du temps... saucissonnage des activités, évaluation, approche intellectuelle (Histoire de l'Art) - la pratique artistique passe à l'arrière-plan, voire est sacrifiée - quelques astuces laissent pourtant des possibilités (emploi du temps), -s'organiser (par ex, pages du cahier d'histoire de l'art très sommaires, évocations d'un QdN, d'une visite, etc) |
Comment s'organiser |
- ateliers hebdomadaires issus des propositions des enfants (parfois du maitre) lors du Conseil. - séances hebdomadaires 1 thème (issu de la vie de la classe), ou 1 technique est proposée à l'ensemble du groupe. Travail silencieux, puis présentation. *cf article Chantiers n°25 Toujours possibilité de réaliser un projet personnel si souhait Dans la classe : présence d'une bibliothèque d'Arts Plastiques, d'une collection de motifs graphiques Une participante à l'atelier met à disposition une collection de reproductions d'oeuvres |
Pratique (en plein air) : |
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Proposition |
Créer un tableau, une installation, avec - éléments naturels + éventuellement ficelle + éventuellement ce qu'on a dans son sac - ou (2e séance, avec Julie) avec chaises, éventuellement ficelle ou autre chose 30 min, puis partage au groupe. - on travaille en silence, on ne regarde pas ce que font les autres, on présentera ensuite |
Présentations |
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On regarde, puis ceux qui le souhaitent s'expriment au sujet des œuvres. On essaie de verbaliser précisément ce qui fait mouche dans une réalisation. Importance du regard, de l'observation Possibilité de donner un titre à son œuvre Chacun est applaudi, remercié
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Ressources |
Secteur Création de l'ICEM http://www.icem-pedagogie-freinet.org/creations
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Fichier attaché | Taille |
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photos_ateliers.pdf | 1.13 Mo |
ATELIER CREATION ET RECHERCHE MATHEMATIQUES
Yves et Isabelle – Stage Freinet Grand Est du 23 au 25 août 2016
On pourrait parler de création mathématique plutôt pour le cycle 2 et de recherche mathématique plutôt pour le cycle 3.
La méthode naturelle à partir de créations
organisation d'Isabelle en mathématiques (pratique depuis 5 ans) :
par demi-classe, sur 20/25 min, 2x par semaine (une moitié de la classe sur la verbalisation d'une création et l'autre moitié de classe en autonomie sur un cahier de mathématiques). Toujours les mêmes groupes.
mercredi matin : présentation de ceux qui ont fait des recherches (sur la base du volontariat)
jeudi après-midi : ateliers mesures (ICEM Ce1) et géométrie cycle 3 pour les Ce2
1er jour de math : expliquer qu'on trouve des maths partout, pas que à l'école (dédramatiser).
Etape 1 : création sur une feuille blanche, 3 minutes. Mettre sa « casquette mathématique » et faire une création avec des signes, des formes, des points, des traits, des lettres.
Les premières fois, c'est compliqué. Par la suite, limiter à une idée principale.
Etape 2 : En demi-classe, une création est mise sur un pouf, les enfants tout autour (pas de sens de la création contrairement à l'affichage au tableau). On observe.
Etape 3 : Discussions. Celui qui a fait la création n'intervient pas. On lui demande à la fin si on a tout dit. Pendant cette discussion, on peut avoir des idées de recherches. Ces recherches sont alors faites par les enfants volontaires pendant le temps d'autonomie (du matériel est disponible dans un coin de la classe).
Etape 4 : reverbaliser encore (chaque terme que l'on utilise a un sens précis).
=> La création est collée sur le cahier de math de l'enfant qui l'a dessiné.
Isabelle passe environ 4 créations par semaine, la séance de création revient tous les mois à peu près. Quand un enfant se rend compte que son dessin comporte des choses qu'ils ont vu plein de fois les jours avant son passage, il peut refaire une création qui remplacera celle d'origine.
Exemple de création :
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On peut parler : - d'espace fermé « là c'est fermé, ici non » - de triangle est-ce bien un triangle ? des élèves vérifient - le fait que les traits ne sont pas faits à la règle etc.
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Isabelle a un cahier de mathématiques pour elle. Elle note pour chaque séance ce que disent les enfants. Quand tout le monde (les deux groupes) a vu un point suffisamment de fois (le triangle par exemple), une leçon est construite avec les enfants.
Elle construit régulièrement des exercices d'entrainement en rapport avec les créations, qui constituent alors un travail dans le cahier de mathématiques quand l'autre groupe discute sur une création. Si difficulté, l'enfant va voir l'enfant qui a fait la création en question.
Elle attire notre attention sur le fait que les enfants n'écrivent pas de problème dans leurs créations. Elle les travaille à part à partir de la vie quotidienne puis ils sont travaillés avec des exercices traditionnels par tout le monde.
Pour rassurer les parents, Isabelle colle les notions à voir dans l'année sur la première page du cahier de mathématiques et coche lorsque que la notion a été abordée.
La méthode naturelle à partir de recherches mathématiques
Yves l'a pratiquée ses deux dernières années d'activités en classe.
Des références pour une Méthode naturelle de mathématiques ICEM
https://www.icem-vente-en-ligne.org/des-references-pour-une-methode-naturelle-de-mathematiques
Etape 1 : Création de la même manière qu'Isabelle. En fin de séance, on peut demander à quelques enfants volontaires de montrer leur création.
Etape 2 : L'enseignant ramasse les créations et recherche pour chacune d'entre elle, quel phénomème peut permettre d'aller plus loin. Ca devient une recherche : l'enseignant l'écrit sur la création, donne des conseils.
Exemple : sur une création, il voit 3+3+3+3+3+3. Est-ce que ça ne pourrait pas être égal à une somme de 4 ou 5 ou autre ?
Etape 3 : les enfants continuent leur recherche. Ils passent régulièrement auprès de l'enseignant pour montrer leur avancement.
Passage de 3 ou 4 enfants par séance pour présenter où ils en sont.
Etape 4 : Au feu vert de l'enseignant, ils mettent au propre sur une feuille A3 avec consigne d'expliquer pour que les autres comprennent. Les feuilles sont collectionnées sous le tableau pour mémoire. On peut faire un tri avec celles-ci pour dégager les domaines des mathématiques (géométrie, calcul...).
Quand un enfant a fini une recherche, il fait une autre création. Les enfants n'avancent pas tous au même rythme. Certains peuvent rester longtemps sur leur recherche.
Yves faisait un point au 3ème trimestre. Si une compétence n'avait pas été travaillée, il faisait une leçon classique.
Conclusion
Yves et Isabelle sont unanimes : engouement et plaisir des enfants, cassure des barrières envers les maths, répond au temps nécessaire de manipulation, dédramatisation de l'erreur (travail sur la bienveillance des autres élèves), les enfants continuent de chercher.
Pratique du groupe d'atelier.
Chacun a fait une création. Une création a été tirée au sort.
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Les animateurs attendent les réactions : - un quadrillage - un tapis avec des losanges « pourquoi dis-tu un losange ? » - un losange ça a 4 cotés égaux « viens vérifier » - non, ils ne sont pas égaux - on voit des droites parallèles « comment peut-on le vérifier ? » - faut pas que ça se touche « faut que ce soit tracé à la règle pour vérifier » => au collègue qui avait fait la création : « est-ce qu'on a tout vu ? » => reverbalisation « qu'est-ce qu'on vient d'apprendre ? » |
Possibilités de recherche :
Est-ce que quelqu'un a envie de dessiner un vrai losange ?
Peut-on faire un quadrillage avec une autre figure qu'un losange ?
Compte-rendu de Mirella Bonard
Création sonore
En lien avec un projet
Atelier animé par Marilyne Richmann
A partir de matériel de récup' (feuilles de brouillon, bouteilles plastiques, conserves... ou encore voix, mains)
Cadrer l'activité : la posture : assis sur la chaise, matériel sur la table, main sur les cuisses ou dans le dos)
Signal de départ, signal de fin
La démarche :
lister des actions (verbes d'actions ou adapter pour de plus petits) données par les élèves
expérimenter ces actions avec le matériel proposé
présentation des idées de chacun
ajout des nouvelles actions qui émergent
retrait des actions que l'on n'a finalement pas retrouvées dans les présentations
un temps d'expérimentation des actions retenues
Discussion collective sur une orchestration
nombres de fois où l'on reproduit l'action
le rythme (lent/rapide)
l'intensité...
Rôle de l'enseignant
réguler les échanges
noter les propositions avec des mots ou des symboles ou le nom des élèves ayant proposé le son (selon l'âge des enfants)
Exemple :
Avec des feuilles de papier
(M enrouler M danser M déplier) X 3 déchirer (crescendo)
x 5 x 3
(M = déchirer x 2 coups secs)
Fichier attaché | Taille |
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demarche-creation-sonore_doc_acc_eduscol_2016.pdf | 243.48 Ko |
ATELIER POST-IT : Créations mathématiques en méthode naturelle
Atelier animé par Isabelle Dubois-Ferté
C’est un peu déstabilisant pour les enfants, il faut les avertir !
Consigne : « Avec des chiffres, des lettres, des points, des traits, des symboles, je crée quelque chose de mathématique »
On les laisse libre, la 1ère fois on donne un temps limité.
On peut alterner en création maths et autres activités : recherche – manipulation
Exemple d’organisations :
Deux groupes passent par jour – 2 à 3 min
Ou une création sur ½ classe – les créations sont sur les tables (les enfants ont ainsi une vision différente que celle d’une feuille affichée au tableau)
Une création par mois
A la fin de la création, on prend deux minutes : qu’est-ce qu’on a appris ?
Recherches maths : 3 sortes
- c’est une question qu’on se pose ou que l’enseignant pose
- Enigmes (voir rallye Cop 54 – une énigme par jour par niveau)
http://www4.ac-nancy-metz.fr/ia54-circos/ientoul/spip.php?article713
- entrainement recherche Odilon ( fichier IRE)
Conseil : écouter le QDN – il en ressort souvent des idées.
Pour toutes questions, ne pas hésiter à contacter vivamaths – Rémi Jaquet
Emploi du temps : 4 créneaux
Création maths – recherches
½ h de présentation des recherches
Un après-midi ateliers mesures et manipulations
Un temps de leçon
3 sorties
CR de Valérie Da Silva et Cécile Corvaisier
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a_propos_de_la_creation_mathematique_collective.pdf | 6.18 Ko |
douze_conseils_pour_la_mise_en_oeuvre.pdf | 17.07 Ko |
exo_creations_1_g2.odt | 18.57 Ko |
la_spirale_des_nombres1.pdf | 20.72 Ko |
organisation_dans_ma_classe_methode_naturelle_de_maths.odt | 22.01 Ko |
questions_reponses.pdf | 58.16 Ko |
Atelier "Les discussions à visée philosophique"
Atelier animé par Christian Rousseau et Philippe Durand
1) Les moments philosophiques
Ils durent 10 minutes et sont programmés une fois par semaine.
Particularité du moment philo : la personne qui s’exprime ne répond pas à une autre. Il n’y a ni débat, ni discussion. Il s’agit de l’expression d’une représentation.
En début d’année, le maitre propose des thèmes qui parlent à tous les élèves. Les thèmes seront par la suite proposés par les élèves. Ex de thèmes : le plaisir, la tristesse, le bien-être, rêver, l’émancipation, …
Fonctionnement
- prise de parole : la personne qui parle distribue la parole
- gardien du temps : au bout des 10 minutes, il annonce « dernière intervention »
- un secrétaire responsable de la prise de notes (au début, le maitre puis dans un second temps, les élèves)
La prise de note est relue à la fin du moment philo, elle permet d’avoir une vision globale des représentations du groupe.
Le moment philo est organisé autour de trois questions :
Le maitre laisse les élèves exprimer leur ressenti sur la première question puis il énonce la question suivante, etc… (3 minutes par question). Quand la routine est bien installée, les trois questions peuvent être posée d’emblée.
Exemple de thème : L’école (réponses des participants de l’atelier)
Le maître annonce le début du moment philo :
« L’école : Qu’est-ce que c’est ? A quoi cela sert ? Et si cela n’existait pas ? Qui veut prendre la parole ? »
C’est un lieu d’échange, un groupe, un lieu d’apprentissage, un lieu d’épanouissement, une deuxième maison, un lieu d’éducation, devenir citoyen, un lieu de rencontre, si c’est bien fait c’est un lieu passionnant et enrichissant sinon cela peut être un lieu effrayant, …
Oui : pour apprendre à vivre ensemble, pour apprendre à se connaître à travers le regard des autres, c’est un lieu d’émancipation, un lieu de confrontation à des cultures/des modes de vie différents
Non : les enfants apprennent à marcher et à parler seuls donc ils n’ont pas forcément besoin de l’école
Oui/Non : dépend des besoins des enfants et des apports des adultes
Cela serait difficile d’avoir accès à la culture, lecture, écriture, … s’il n’y a pas de matériel à la maison (livres). Impossibilité d’avoir accès à des connaissances, valeurs qui ne sont pas présentes dans la famille. Possibilité de faire plus de sport, de jouer et d’apprendre autrement. L’école pourrait être reconstruite avec un mode de recrutement, de fonctionnement et de formation différents. L’école permet les rencontres et sans elle, le stage n’aurait pas eu lieu.
➔ Faut-il changer l’école pour changer la société ? Ou Changer la société pour changer l’école ?
Bilan sur le moment philo :
- possibilité d’avoir des longs silences. Ils participent au moment philo et permettent aux élèves d’assimiler ce qui est dit/ de chercher d’autres éléments de réponse.
- L’enseignant est neutre. Il ne participe pas à la réflexion afin de na pas orienter la réaction des élèves.
- Le moment philo peut être un préambule à un débat
Cf. Film Ce n’est qu’un début : Une cinéaste filme des débats philo en maternelle
C’est ta vie : Encyclopédie qui parle de l’amour, de l’amitié et de sexe aux enfants
2) Les débats philosophiques
Un débat philo, c’est « regarder à l’extérieur de soi pour se regarder grandir ».
Plusieurs fonctionnement
Elémentaire/Collège :
- un thème est proposé aux élèves (ex : l’interdiction de la cigarette électronique dans la collège)
- temps de réflexion pendant 5 - 6 minutes (possibilité de noter ses idées)
- débat : temps riche d’argumentation
- temps pour mettre par écrit les conclusions du moment (les avis des élèves peuvent encore changer par la suite)
➔ Permet de voir l’évolution des pensées des élèves
➔ Possibilité de vote à main levée afin de voir qui est pour ou contre
Cf. 100 albums de jeunesse pour l’égalité fille – garçon : http://www.cndp.fr/crdp-grenoble/IMG/pdf/livret1fg.pdf
Liste de sujet de moments philo (site ICEM)
Maternelle : ateliers de réflexion
Compétences travaillées : défendre une idée, rebondir à la suite de quelqu’un, …
- 20 minutes de débat + 20 minutes de trace artistique
Exemples de thèmes : qu’est-ce qu’un ami ? Ça veut dire quoi penser ? Est-ce que l’on peut penser quand la maitresse parle ? Quand on se trompe cela veut dire que l’on est bête ? Qu’est-ce qu’être en colère ? c’est quoi la mort ? Pourquoi faut-il faire des efforts ? C’est bien ?/C’est pas bien ? C’est quoi grandir, …
➔ Possibilité de proposer un thème en apportant une image
➔ Mettre deux questions afin d’orienter les dessins des élèves (ex pour l’apprentissage : dessine ce que tu sais faire/dessine ce qu’un bébé ne sait pas faire, …). Pour chaque dessin, dictée à l’adulte (1 à 2 phrases)
➔ Une des conditions de réussite : mise en place dans l’emploi du temps (pour une pratique régulière)
Cf. Préparer et animer des débats philo – MS au CE1 – Retz
Cf. Pomme d’Api : Ateliers "Les P’tits Philosophes"
CR de Valérie Da Silva et Cécile Corvaisier
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grille_dobservation_langage_gs.jpg | 226.65 Ko |
Atelier "Du texte libre à l’étude de la langue"
Atelier animé par Marguerite Bialas
Tour de piste : nos outils
Cléo – méthode Picot – RSEG – phrase du jour – Faire de la grammaire en double niveau CE1/CE2 (Canopé)- Britt Marie Barth
Expérience de Marguerite en classe unique :
A partir d’une phrase extraite d’un texte libre.
Exemple de phrase : Mathieu a lancé ma balle dans la mer.
Enseignant : que connaissez-vous ? que savez-vous ?
En amont, il y a eu un travail sur le sens du texte.
Les ceintures de grammaire :
En fonction des ceintures on donne la parole aux enfants.
On peut arrêter l’activité pour les plus jeunes et ainsi ils commencent une activité en autonomie (exemple : chercher les noms).
On commence par la nature des mots puis on passe aux fonctions
Ensuite on passe aux transformations ( cf doc photo) : changer uniquement une case !
Voir les travaux de Christine Bloquet
Les outils pour les enfants :
- une affiche en classe – les 10 notions de grammaire
-Evaluation :
- 1 contrôle de la phrase clé une fois par semaine : écris la phrase n° X et tout ce que tu sais
- 1 évaluation finale à partir d’une autre phrase
H.S : retenir la préposition
Adam part pour Anvers avec deux cents sous. Sûr !
( à – dans – par – pour – en -vers – avec – de – sans – sous – sur)
Cf les docs annexes – démarche
Récapitulatif de la démarche (cf détail – photos du document de la démarche )
Etape 1 : le texte libre
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Etape 3 : travail de restitution des enfants
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Etape 2 : l’étude de la phrase-clé
Part du maitre
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Etape 4 : travail de recherche par les enfants
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Etape 5 : Evaluation
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Travail finalisé : trace écrite à la suite de l’étape 2
Exemple CP
CR de Valérie Da Silva et Cécile Corvaisier
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grammaire_vivante.pdf | 714.01 Ko |
grammaire_en_1_page.pdf | 53.59 Ko |
Atelier "Enquête album – une activité coopérative"
Atelier animé par Marguerite Bialas
PHASE 1 : Le point de départ : on peut partir de n’importe quel sujet. Exemple : un enfant apporte du crin de cheval.
Quand un élève apporte un objet dans la classe pour le « Je fais partager », il peut susciter un intérêt général. On passe par le dessin puis on les affiche et à la suite de l’observations des dessins des questions émergent.
Avant une sortie ou une activité ou une intervention on imagine ce qu’il va se passer.
Exemple : quand j’étais petit, je croyais que … c’est comment une caserne …
On part donc des représentations des élèves.
PHASE 2 : Recherche des réponses pour confronter aux représentations initiales
Des équipes se forment sur différents sous thèmes : exemple la caserne
Equipe 1 : le trajet en car
Equipe 2 : le camion de pompier
Equipe 3 : l’uniforme …
Un chef d’équipe peut pointer l’avancée des travaux et des recherches (intérêt du tableau à double entrées).
Une trace écrite de ce que l’on a appris et le vocabulaire. Il pourra être un support d’évaluation éventuelle.
Des outils : BTJ – Larousse des jeunes – encyclopédies pour enfant – encyclopédie Vu Larousse – le visuel Nathan – Petits quotidiens (classés par thèmes) …
PHASE 3 : Un outil et un support de communication
Il est lu en classe, critiqué (+ et -) : être exigent sur la mise en forme et en fond ce qui permet de progresser lors de la production des prochains albums
Il peut être résumé dans un journal scolaire
….. diffuser chez les familles , les correspondants (attention faire un contrat avec eux pour les retours éventuels des travaux envoyés)
…garder en classe et devenir un souvenir de l’école (pour les anciens élèves) : histoire de l’école
Quand le faire ?
Une fois par trimestre : se donner le temps – par ex : une journée entière par semaine ou deux matinées
Ne pas non plus faire trop durer afin d’éviter le désintérêt.
Une boite à questions peut être aussi un point de départ pour trouver des thèmes de travail : ouvrir la boite une fois par semaine, certaines questions peuvent aussi être abordées autrement que par l’album (exposé, ou servir à préparer le travail de la semaine suivante).
Comment le présenter ?
La mise en page à partir de dessins, de textes manuscrits ou sous forme informatique.
L’assemblage de l’album est un réel travail coopératif.
La décoration de l’album : un rhodoïd qui sert de pochoir, l’encre soufflée, papier peint texturé sur lequel on passe de la peinture, polystyrène gravé, …
Lien avec les programmes : ajouter ses albums dans les progressions
Outils pour le maitre :
Article du Nouvel Educateur – Raphael Eon
Extrait du Mémento de la pédagogie institutionnelle – (voir annexes)
CR de Valérie Da Silva et Cécile Corvaisier
Fichier attaché | Taille |
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extrait_memento _le_point_sur_lenquete_album.doc | 33 Ko |
article_ne_raphael_eon.doc | 67.5 Ko |
ESTIME DE SOI ET DES AUTRES
Atelier animé par Florence Arribas, Sylvie Mahu et Noémie Sarati
Qu’est-ce que l’estime soi ?
Ce que je pense de moi, comment je me sens avec ces pensées, ce que je fais de ma vie avec tout ça, le jugement de moi sous le regard des autres
L’estime positive de soi-même est la base, ce qui va rendre plus solide la personne, lui permettre d’affronter les aléas de la vie.
A quoi ça sert ?
Une meilleure confiance en soi et dans le groupe devant les difficultés scolaires ou relationnelles
Une valeur de soi plus construite et prendre sa place parmi les autres
Les activités d’inclusion permettent de s’ouvrir aux autres, d’avoir le sentiment d’appartenir au groupe –classe et ça entretient un climat scolaire positif. A faire dès la rentrée et à poursuivre tout au long de l’année.
JEUX :
1. JEU DU BINGO DES PRENOMS
RETROACTION : Comment ça s’est passé ? Comment avez-vous fait ? Vous avez été capables de faire quoi ?
2. JEU DE PRESENTATIONS DE SES PREFERENCES
1) Proposer de se ranger en cercle par ordre alphabétique
2) se mettre en causeuse
3) raconter à l’autre un souvenir agréable
4) reformer le cercle pour la RETROACTION : Qu’est-ce que vous avez ressenti ? Qu’est-ce qui vous a surpris ? Qu’avez-vous découvert ? Qui veut en parler ? Et vous, vous pensez la même chose ?
3. JEU DES 5 SENS mené par NOEMIE (tableau 6 cases dans lesquelles on écrit : sentir, toucher, regarder, écouter, goûter, une qualité que je possède. C’est le voisin qui vous présente aussi.
4. J’AIMERAIS VOUS EMMENER présenté par Florence (En cercle, celui qui reçoit le ballon se présente :
« Je m’appelle… j’aimerais vous emmener… parce que… »).
Travail sur les émotions
Les identifier, les nommer
S’exprimer verbalement ou artistiquement sous toutes ses formes (dessin, corporellement…)
Exprimer un besoin suite à une émotion ou à ce qui l’a provoqué (messages clairs)
Apprendre à faire des choix, à s’affirmer
Pour ne pas céder aux modes, aux dictatures de la pub
Avoir un œil critique sur tout ce que propose Internet, les programmes télé…
Clarifier ses valeurs
Ex d’activités :
Sur une échelle, classe les 5 valeurs qui te semblent les plus importantes parmi 17 valeurs
(justice – solidarité – amour – bien-être – paix – bonheur – confiance – progrès – connaissance, savoir – égalité – amitié – respect – honnêteté – santé – vérité – liberté – sécurité – autre…)
Fichier attaché | Taille |
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estime_de_soi_pour_en_savoir_plus.doc | 50 Ko |
Comment aider les enfants à se calmer et se recentrer grâce à la gymnastique sensorielle ?
Atelier animé par Isabelle Dubois-Ferté
Cf. Dossier sur le site ICEM
Site internet : CF3P
http://cf3p.info/index.php/calendrier-des-formations
Livres de la maison d’édition Point d’appui
Atelier "Intelligences multiples"
Atelier animé par Philippe Durand
Intérêt lié aux neurosciences.
Cf Revue Cerveau et Psycho N°68 + Théorie d’Howard Gardner
Les différentes intelligences :
Verbo-linguistique : expliquer les mots oralement/par écrit.
Ecouter, parler, lire et écrire.
Logico mathématiques : utilisation des nombres, analogie, …
Travail sur les nombres, améliorer la réflexion, raisonnement, enseignement de la logique
Visuel et spatiale : associer des symboles, penser en 3D, …
Outils visuels, environnement propice, communication non verbale, représentation graphique, jeux de plateau, intégrer les arts visuels aux apprentissages
Inter personnelle : comprendre, entrer en relation avec les autres, …
Apprentissage coopératif, groupe coopératif, gestion de conflits, tutorat
Intra personnelle : aimer résoudre ses problèmes personnels, aider à résoudre ceux de l’humanité
Encourager, estime de soi, définir des objectifs, retour sur les stratégies de métacognition, développer l’intelligence émotionnelle
Corporelle et kinesthésique : manipulation, …
Répartition des espaces dans la classe, théâtre, jeux de rôles, mise en situation, danse, …
Musicale : écouter la musique, …
Chanter pour mémoriser
Naturaliste : comprendre, classer la nature, écologie, environnement
Créer un musée de la classe, augmenter le sens de l’observation, percevoir les relations avec la nature, relever, classifier, collectionner
Cf. Guide pour enseigner autrement selon la théorie des intelligences multiples – Retz
2 écueils à éviter :
Catégoriser les élèves
Superposer les intelligences multiples et les disciplines scolaires
Exemple de programmation de séance : travail autour de la conscience phonologique - GS
Séance 1 : Intelligence musicale - Comptine chantée, frapper sur un instrument quand on entend le son étudié.
Séance 2 : Intelligence verbale – comptine construite autour d’un phonème (pigeon vole)
Séance 3 : Intelligence kinesthésique – associer des gestes aux sons, loto, deviner un mot en mimant des sons
Séance 4 : intelligence logico mathématique – jeu de plateau (quand le mot possède un phonème, on avance d’une case- quand le mot possède deux phonèmes, le joueur avance de deux cases, …)
Séance 5 : intelligence visuelle – placer un jeton sur le syllabe qui contient le son étudié
Séance 6 : intelligence intra personnelle : tri d’images
Séance 7 : intelligence interpersonnelle : expliquer un jeu à la classe entière et l’animer
Quelques outils (voir documents joints) :
Grilles d’identification des intelligences multiples (adultes/élèves)
Grille d’évaluation des intelligences multiples
Personnages des intelligences multiples
Exemples de professions selon les intelligences multiples
Autres références :
Agenda coopératif C2 et C3
Eduscol
CR de Valérie Da Silva et Cécile Corvaisier
Fichier attaché | Taille |
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les_intelligences_multiples_a_lecole.odp | 323.5 Ko |
grille_didentification_des_intelligences_multiples.jpg | 164.65 Ko |
grille_devaluation_intelligences_multiples.jpg | 130.64 Ko |
personnages_intelligences_multiples.jpg | 149.05 Ko |
exemples_de_professions.jpg | 349.42 Ko |
Présentation de la Pédagogie Freinet en introduction du stage :
https://prezi.com/m1ylatlja4sx/edit/#0
réalisée par Michèle Comte et Martine Boncourt (67)
Atelier "Journal scolaire, blog de classe"
Atelier animé par Abel Gros, Michèle et Yves Comte
Type de journaux:
Evolution:
Tradition
Freinet se met à rassembler les textes de ses élèves, les broche et se met à les vendre.
Recueil de texte libres ou d 'enquêtes ( classe promenade).
Le livre de vie : receuil d'évènements en classe surtout en maternelle
Certains collègues font des post-paration, receuil d'idées des enfants. Les enfants font des photos et les enseignants reprennent les évènements dans un journal quotidien ou tous les deux jours.
Ces journaux sont utilisés comme support de lecture, de lien avec les familles, de mémoire de classe....
Grâce à l'apparition de l'appareil numérique, deux reporters de classe et font des articles sur ce qu'ils veulent ( album de classe).
Différents du journal de grands : différents à vocation intégrant des reportages, recettes de cuisine, jeux...