Rostr'o bien, journal du stage de Rostrenen (août 2016)

 

 

stage, grand ouest, grand-ouest, grand ouest

Journal du stage de Rostrenen 2016 n°2

Les deux premiers numéros du journal étant consacrés à des informations matérielles ne sont pas insérés sur le site...

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Journal du stage de Rostrenen 2016 n°23.03 Mo

Journal du stage de Rostrenen 2016 n°3

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Journal du stage de Rostrenen 2016 n°3498.65 Ko

Journal du stage de Rostrenen 2016 n°4

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Journal du stage de Rostrenen 2016 n°4298.57 Ko

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : Le journal de classe

Lundi matin
Atelier court : Le journal de classe
 
Avant de commencer le journal de classe, il est important de se demander pourquoi on veut le faire ?
Pourquoi un journal dans ma classe ?
    partager raconter garder en mémoire
    mettre en valeur des écrits des enfants
    objectif de l'écrit
    communiquer
    projet collectif, fédère le climat de la classe, sentiment d'appartenir à un groupe
    régularité donc attente de la part des enfants
    mise en valeur dans un classeur pour les parents
    diffusion à toutes les personnes qui gravitent autour de l'école (personnel communal aussi)
    référence commune à la classe
    se construire un avis, un regard sur ce qui est produit
    quelque chose qui est vrai, pas faire semblant
    organe de presse, numéro de commission paritaire (voire avec l'OCCE)
 
La place de l'enseignant dans la préparation :
Expérience de Anne, CP CE1 : maquette A3 sur le tableau le lundi matin et sur le TBI. Au temps des écrivains certains choisissent de produire pour le journal. Ils tapent et impriment. Et ils illustrent ensuite.
On se fixe une règle dans la classe : on écrit chaque jour. Certaine fois des enfants ne veulent pas. Mettre son texte dans le journal reste leur choix ou pas.
Est ce que l'on reprend le texte avec l'enfant : on reprend pour le corriger il doit être corrigé avant la sortie
Publication extérieure à l'école : formulaire type sur le site de l'icem pour mettre les photos des enfants sur les journaux.
Dans la mesure où l'on a un journal qui est publié on est responsable de ce qui sort .
Correction selon l'âge différente : CP on note le mot corrigé ou on va chercher dans les textes référents à la classe, les CE1 peuvent aller chercher les corrections dans leurs outils. Orthographe et syntaxe qui doivent pouvoir être lues et comprises par tous même extérieur à l'école.
 
On peut y mettre des choses variées : quoi de neuf ? Sortie, compte rendu....Photo ou construction : légende ou pas ? Pas forcément. Commentaire ou pas ? Pas forcément. Penser au prénom sur la photo.
 
Comment le lancer ?
Dès la première semaine, il y a un journal. ET ensuite, on présente le travail aux parents. On essaie d'expliquer ce à quoi correspond chaque cahier. Cela dépend aussi si les enfants ont déjà vécu cela avant ou pas.Si les enfants n'ont jamais connu cet outil on peut attendre et proposer d'autres journaux pour le mettre en place.
L'introduire le journal avec des textes collectifs pour montrer ce qu'est un journal et comment ça peut se construire.
Pratique du copier coller avec le matériel colle et ciseaux.
Lâcher prise, leur faire confiance, ne pas le faire sur tout en même temps pour être capable de justifier, assumer et se sentir bien.
 
Pratique du dessin et du texte : on essaie d'aller au bout mais l'enseignant peut être un recours pour terminer le travail lorsque l'enfant a trop d'effort à fournir .
 
Le journal quotidien :
Expérience en cp ce1: démarrer la journée en quoi de neuf et on écrit dans le journal par dictée à l'adulte. De fil en aiguille on  reproduit tous les jours et c'est devenu un outil central aux activités de la classe (lecture, parents, blog..)
En classe transplantée on part la journée en activité et après le goûter, on tape pour raconter ce que l'on a fait. Le travail des adultes continue jusqu'à tard dans la soirée pour que le produit soit prêt pour le lendemain. C'est plus dans l'idée de la mémoire, du souvenir. On est sur l'idée du cahier de bord, reportage...
 
Cahier de vie et journal en maternelle :
Le cahier de vie raconte ce que l'on fait en classe en collectif et le journal est produit à partir de ce que les enfants ont envie de raconter et de montrer.
 
 
 
 

 

 

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : Les mondes imaginaires

Atelier court : Les mondes imaginaires
 
Nous avons été mis directement en situation de création : « Inventer un monde que vous devrez présenter au reste du groupe. Ce dernier vous interrogera sur le fonctionnement de notre monde. La création peut se faire par dessin ou par écrit. »
Cette situation puis sa mise en mots ont permis de mettre en évidence la multitude de questions que cela soulève. Aussi bien d’un point de vue des sciences (sources d’énergie, besoin des êtres vivants, cycle de l’eau, etc.), de la Géographie (choix d’habitation, organisation du paysage…), de l’Histoire (que s’est-il passé avant ?) et pourquoi pas aussi de l’EMC (système politique).
Il est important, surtout en cycle 2, de préciser constamment quand est-ce qu’on parle du monde réel et du monde imaginaire. D’ailleurs, en cycle 2, l’outil papier est trop abstrait, on préconisera plutôt des objets à manipuler (Lego, Kapla, pâte à modeler).
Enfin, l’aspect spiralaire de ce travail rend également cette approche pertinente. En effet, les élèves questionnent tout, tout le temps.
 

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : Plans de travail

Plans de travail (PdT) → atelier court
 
Quelques conseils pour démarrer (mais vous en faites bien ce que vous voulez!) :
    avoir un temps explicite dédié au PdT dans son mploi du temps (plages de 45 min pour que les élèves aient le temps de se mettre au travail puis de travailler)
    définir son objectif : pourquoi j'instaure un  PdT ? A quoi sert-il ?
    Des tâches simples, connues, d'automatisation
    démarrer progressivement (par ex : autocorrection dans un second temps...)
    PE doit être disponible et la classe doit être dans le calme : éviter de mettre des PdT uniquement pour prendre un autre groupe de travail. Le PE doit être vigilent aux élèves à faible autonomie.
    Différencier par la quantité et/ou la difficulté
    limiter son contenu, faire des choix ! (vous avez appris ça, non?) : textes, libres, exposés, projets, lectures, fichiers maths et français, exercices de manipulation, etc...
    trouver un système pour que les élèves manifestent leur besoin d'aide (Tétra'aide, inscription au tableau...)
 
Deux propositions :
    3 niveaux de PdT (N1/N2/N3) correspondant à 3 niveaux de quantité de travail : les élèves s'engagent au choix sur l'un des 3. Cela permet de déstresser les élèves impressionnés par la quantité par exemple... et aux élèves lents de finir leur PdT.
    Le PE observe tous les soirs les PdT. L'élève a coché le travail qu'il souhaitait faire et il colorie quand celui-ci est terminé.
    Si le travail fini correspond à un fichier autocorrectif : rien à faire pour le PE !
    Si le travail fini correspond à un travail à corrige : le PE corrige !
 
Astuce indispensable : la fiche-fantôme.
              Les élèves ont chacun une fiche perforée et plastifiée avec leur prénom. Il la place dans le classeur à la place de la fiche empruntée pour se rappeller où ils doivent ranger la fiche !
 
Analyse du langage → atelier court
« Présentation du groupe de travail du GD 44 sur l'analyse du langage oral »
 
Un constat :
              Le langage est éphémère, on en garde seulement un souvenir et ces traces écrites sont généralement retravaillées ! On a donc rarement des traces reflétant réellement le langage énoncé.
 
La proposition :
              Retranscrire l'oral « tel quel » pour observer son évolution, pour l'analyser puis proposer des situations permettant de développer les compétences langagières de chacun.
 
Exemple en maternelles :
              Prendre une situation de référence vécue régulièrement par l'enfant (raconter une histoire, la marchande, les présentations, les bilans de journée...) et retranscrire « tel quel » ce que dit chaque enfant. Le faire régulièrement (par semaine, mois ou période selon votre temps libre!). On peut donc observer l'évolution de chaque enfant sur l'année et la présenter aux parents. On peut analyser le langage à partir de grilles d'analyse que vous pouvez trouver sur internet : le site « L'école de mes rêves » - soizikel.

 

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : analyse du langage

Analyse du langage → atelier court
« Présentation du groupe de travail du GD 44 sur l'analyse du langage oral »
 
Un constat :
              Le langage est éphémère, on en garde seulement un souvenir et ces traces écrites sont généralement retravaillées ! On a donc rarement des traces reflétant réellement le langage énoncé.
 
La proposition :
              Retranscrire l'oral « tel quel » pour observer son évolution, pour l'analyser puis proposer des situations permettant de développer les compétences langagières de chacun.
 
Exemple en maternelles :
              Prendre une situation de référence vécue régulièrement par l'enfant (raconter une histoire, la marchande, les présentations, les bilans de journée...) et retranscrire « tel quel » ce que dit chaque enfant. Le faire régulièrement (par semaine, mois ou période selon votre temps libre!). On peut donc observer l'évolution de chaque enfant sur l'année et la présenter aux parents. On peut analyser le langage à partir de grilles d'analyse que vous pouvez trouver sur internet : le site https://soizikel.wordpress.com

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : expérience de création EPS

Expérience de création EPS
 
Protocole
==> Apport du matériel par le PE (matériel de motricité ou de préférence autre)
==> Consigne : « Vous allez inventer un nouveau jeu en EPS avec des bambous (par ex.) »
==> Ecoute des propositions des élèves réunis en cercle.
==> Démonstrations (aller retours entre essais et adaptations)
==> Reformulation de la règle du jeu
==> Temps de jeu (éventuellement sur plusieurs jours)
==> Bilan (rappel des règles du jeu + ressenti et vécu de la séance par les élèves)
==> Constitution d’une fiche référence
 
Contributions du PE
 
-          Reformule
-          Questionne
-          Gère la parole
-          Synthétise
-          photographie
-          Assure la sécurité physique et affective
 

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : histoire de mon dessin

Atelier court
Histoire de mon dessin
 
L'objectif du dispositif mis en place par Hélène dans sa classe de PS/MS est de créer tous les jours à 9h un temps pour que tous les enfants aient en main un crayon au moins une fois par jour :
- 1 table pour 8 enfants avec l'enseignante « histoire de mon dessin »,
- 1 table avec des petits cahiers inducteurs de graphisme avec l'ATSEM,
- 1 table avec ardoises,
- 1 piste graphique horizontale et verticale.
 
« Histoire de mon dessin », comment ça se passe ?
1. La consigne donnée en début d'année qui au fil des mois n'est plus répétée : « tu fais un dessin et après tu me racontes ».
2. les enfants dessinent au feutre noir.
3. ils racontent à Hélène ce qu'ils ont dessiné.
4. Hélène écrit en bas haut du dessin, en reformulant les propos de l'enfant pour que la trace soit correcte grammaticalement.
5. les enfants peuvent colorier au crayon de couleur leur dessin.
6. le feu vert pour pouvoir aller afficher son dessin au tableau si on souhaite le présenter aux copains et se lever : le coup de tampon dateur par l'instit.
7. une présentation en regroupement par ceux qui le souhaitent. C'est l'occasion d'aborder le rôle de l'écrit comme trace du récit (rappeler leur histoire à ceux qui ont oublié, ou à ceux qui en inventent une autre). C'est le moment de faire du lien entre les différents dessins, « c'est comme... ». C'est aussi l'occasion de réfléchir collectivement à la manière de dessiner certaines choses ou animaux, celui qui dit que pour faire un loup il faut un ventre vient le dessiner au tableau et le dessin est complété ainsi à plusieurs mains. Les dessins collectifs ainsi créés en regroupement de la main des enfants sont archivés pour servir de « modèles » pour redessiner un loup, un camion de pompier, etc.
 
Les réflexions qui nous sont venues suite à cette présentation :
- faut-il reformuler les propos de l'enfant ? faut-il laisser comme trace un énoncé « incorrect » ?comment garder trace de son langage et de ses progrès ? faut-il garder trace de son énoncé tel quel, puis reformuler avec lui et garder aussi trace écrite en précisant « reformulé avec l'instit... » ?
- comment toujours garder une posture non jugeante vis-à-vis des dessins des enfants ?
- poursuivre cette démarche au-delà du cycle 1, continuer à dessiner en cycle 2 et 3, commencer l'écrit par un dessin légendé, dessiner en grande section à partir d'une histoire racontée par l'enfant...
… et bien d'autres choses encore !
 
Pour aller plus loin, voici quelques pistes pour surfer :
Le site d'Arno Stern, sur des travaux auprès d'enfants n'ayant jamais tenu de crayons http://www.arnostern.com/fr/
Le blog de Françoise Diuzet : sur ses travaux autour du langage :  https://soizikel.wordpress.com/
Le blog de Cécile qui visite des écoles à travers le monde : www.lecoledemesreves.com/
 
Amélie

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : jeux coopératifs et pour apprendre à se connaître

Atelier court : Jeux coopératifs et pour apprendre à se connaître
 
- Dans la cour, à la rentrée : L’école idéale :
Se mettre en cercle, 1 ballon. Celui qui reçoit le ballon s’avance d’un pas et dit : « Bonjour, je m’appelle X. Dans mon école idéale, il y aurait … / il n’y aurait pas… ».
But : Se connaître, se détendre
Consigne : Préciser qu’on a le droit de passer si on ne veut pas parler. Qu’on a le droit de redire la même chose qu’un autre si on veut.
En fin de séance, demander si quelqu’un n’est pas passé. Demander si le jeu a stressé quelqu’un / si certaines personnes n’ont pas été stressées du tout. Demander ce qu’ils ont ressenti. Rappeler qu’il est interdit de se moquer.
 
- En EPS : Pacman (Brise glace) :
3 chaises en triangle dos à dos, 3 chaises en triangle dos à dos, 2 chaises alignées.
4 personnes assises + 1 debout
Puis ajouter 2 chaises alignées : 6 personnes assises, 1 debout.
 
Consignes : ne pas permettre à pacman de s’asseoir. Le dernier debout si pacman s’assoie devient pacman.
 
- En classe : Ceux qui, comme moi :
But : Créer des affinités
Consignes : En classe : « Ceux qui, comme moi, n’aiment pas … / aime … , se lèvent. »
Quand un élève a une idée, il va au tableau et dit la phrase. Toutes les personnes concernées se lèvent, puis se rassoient.
Ex : « Ceux qui, comme moi, n’aiment pas les bonbons, se lèvent. »
 
- En milieu d’année : Dialogue en binôme :
 But : mieux se connaître.
Consignes :
1) Trouver un mot à associer à chaque lettre de son prénom, qui peut nous décrire nous-mêmes (15-20 min). Attention : préciser aux élèves que c’est pour qu’un autre puisse le présenter à la classe par la suite.
Exemple :
Ecolo
Maline
Esprit critique
Lunettes
Ironique
Nourriture
Excentrique
A la fin du temps imparti, préciser que ce n’est pas grave si n’ont pas rempli toutes les lettres.
 
2) Chaises disposées en cercle, en binôme, avec une chaise sur deux retournée vers l’extérieur. La moitié de la classe (« A »), s’assoie sur la chaise dos tourné (ils ne savent pas qui va s’asseoir à côté d’eux). Demander aux enfants qui restent au centre du cercle (le groupe « B ») de se mettre avec quelqu’un avec qui il n’a pas l’habitude de parler.
Echanger avec son binôme sur les lettres de son prénom, aller plus loin pour faire connaissance (15 min).
 
3) Chaque personne présente son binôme (en se basant sur les lettres et sur la discussion). Attention : ne pas perdre la confiance de l’autre, ne pas se moquer.
Prend du temps (donc peut se faire en deux fois).
 
- En EPS : Jeu des marches rigolotes :
1 leader invente une marche (canard, grands pas…), tout le monde suit derrière en faisant la même chose.
 
- En EPS : Jeu du miroir :
Etre assis. Faire exactement la même chose que son binôme.
Variante : Jeu de l’aveugle (avant jeu du miroir) : l’un montre sa paume de main, l’autre ne regarde que sa main et la suit avec sa tête. Toujours garder la même distance entre la main et la tête. La personne qui guide essaie de ne pas bouger sa main trop vite.
 
- En classe (sur une semaine) : Mission agent secret :
Chaque personne se voit attribuer un élève dont il doit récolter des informations pour faire son portrait secrètement. En fin de semaine, les portraits sont affichés de façon anonyme. La personne dont le portrait est fait doit essayer de trouver qui a fait son portrait (qui est l’agent secret).
Fichier PDF : Petitabecedairedelecole.fr

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : la méthode naturelle de lecture-écriture

Atelier court : La méthode naturelle de lecture-écriture.

L'élève apprend à lire et à écrire à partir des textes libres écrits quotidiennement.

1) Phase d'écriture libre.
- les élèves écrivent ou dessinent et racontent leur histoire au maître en dictée à l'adulte.
- oralisation des mots de la phrase puis le maître trace les traits correspondants aux groupes de mots.
- L'élève recopie son texte dans son « beau cahier d'écrivain » et l'illustre. S'il le souhaite, il peut taper son texte à destination du journal.
- Présentation des textes.

2) Phase d'exploration du texte.
- Un texte est choisi pour la semaine. Ce texte a donc été lu par le maître lors des présentations.
- Temps de recherche individuelle.
- Chaque élève donne au moins une remarque sur le texte ; chaque remarque est notée au tableau.
- Les remarques sont discutées, acceptées ou pas et validées par l'auteur ou le maître.
- En fin de semaine le texte est lu entièrement.
- Choix collectif de 4 à 5 mots du texte sur lesquels les élèves souhaitent travailler.

3) Trace écrite.
- sur feuille A4 ; texte exploré avec toutes les remarques des élèves et les listes constituées autour d'une même lettre, d'un même son, d'un même nombre de lettres…
- l'élève colorie les mots qu'il est capable de lire seul puis au cours de l'année, colorie ceux qu'il a du mal à lire.

 

 

 

 

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : le texte libre - Le toilettage de texte

Le toilettage de texte

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toilettage de texte179.34 Ko

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : le texte libre - démarrer et continuer

 Ressources diverses...

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fiche_mes_lectures_de_lannee.odt10.91 Ko
livre_a6_couverture.odg13.76 Ko
livre_a6.odg15.03 Ko
plan_de_travail_decriture_fiche_guide.odt19.29 Ko
plan_de_travail_exercices_janvier_roxanne.odt20.69 Ko
sixminutes_cm.odt15.45 Ko
suivi_travail_decriture.odt12.04 Ko
t2cm.doc17 Ko
t3_shamcy.odt21.91 Ko
t4_yassin.odt15.6 Ko
texte_bengusu.odt17.23 Ko
texte_daycan.odt16.95 Ko
texte_dhalima.odt686.48 Ko
texte_youn.odt713.34 Ko
toilettage_de_texte_02.doc284 Ko
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Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : le texte libre dès le premier jour

Le texte libre dès le premier jour
 
Enjeux : plaisir d’écrire, de créer et de s’exprimer ; libérer l’écriture ; accélérer la progression à l’écrit ; faire écrire.
 
I) Comment bien introduire le texte libre ?
Le jour de la rentrée :
1) Distribution du matériel (cahiers…). Pour le texte libre : 1 cahier de brouillon (l’élève écrit au crayon à papier) et 1 cahier d’écrivain (pour recopier au propre) par élève. 1 bannette dans la classe pour recueil des cahiers à relire.
 
2) Avant la première récréation : un moment de rédaction de texte libre (25 min).
PE : « C’est quoi le texte libre ? »
«  C’est quoi, qu’on peut écrire ? … Quoi comme sortes d’histoires (d’amour) ? »
PE reformule, lister les idées.
« On essaie de pas répéter, de s’en inspirer mais en transformant. » « On écrit ce qu’on veut. » « Y en a qui ont déjà des idées ? »
Proposer un temps pour écrire.
PE interrompt toutes les 5 min, demande à des volontaires de lire ce qu’ils ont écrit. PE demande si y en a qui n’ont pas d’idée, demande à des volontaires de donner des idées pour le groupe.
PE va voir ceux qui ont l’air seul / n’ont pas d’idée : propose de dessiner, propose des « ingrédients » (ex : « dragons », « voiture », « voyage »…), faire ensemble l’histoire...
 
3) Présentation de quelques textes (brouillon) : valorisation et présentation de bonheur.
! Le premier texte sert surtout à communiquer à la classe.
Après lecture (1er mois) : autres élèves ne peuvent dire que des remarques/questions positives « ce que l’on aime » (pas de critique), parler des personnages, des situations, de quoi cela nous fait penser.
Ex : « Qui est-ce qui aime le chocolat ? » ; « C’est original ! ça c’est une trouvaille ! »
Par la suite (après 1 mois) : possibilité de dire des critiques : « Qu’est-ce qu’on peut améliorer ? »
 
Premier mois :
Ne pas chercher le rendement. Accepter qu’ils fassent autre chose. Laisser les élèves utiliser des personnages TV (restriction ensuite).
 
La correction :
Accueillir le texte avec l’élève : le lire entièrement et positivement. Puis passer au « nettoyage » : le PE corrige, l’élève recopie le texte sans faute sur son cahier d’écrivain et peut faire un dessin pour illustrer.
Construire une feuille de vocabulaire individuelle pour les mots que l’élève n’a pas su orthographier. Temps pour les relire. Quand se sent prêt, dictée de mots en binôme. Au bout de 3 écrits bien orthographiés (3 dictées ou plus), l’élève peut barrer le mot de sa liste.
Pour certains élèves : ne pas hésiter à être interventionniste pour apporter de nouvelles idées, du vocabulaire (si on voit que l’ensemble de la classe est « pauvre » en vocabulaire, ou si un élève fait toujours le même type de texte). Ex : « qu’est-ce qui se passerait si… ? »
 
- En C2 : Leur faire sauter une ligne et réécrire le texte en dessous OU écrire le texte sur ordinateur, leur faire coller le texte dans le cahier d’écrivain.
Dans les deux cas, l’élève réécrit le texte corrigé.
- En C3 : Mettre en place un code de correction pour que les élèves corrigent eux-mêmes. Construire une feuille de vigilance (outil lors de la rédaction).
 
Outils de correction : Utiliser la coopération entre élèves pour diffuser l’utilisation autonome des outils.
Eureka
5000 motsPEMF
Di-clé (avec 2 entrées)
 
Importance du temps de lecture et de présentation :
Lecture collective au moins une fois par semaine (deux si possible) – pendant les entretiens par exemple.
 
Valorisation des textes :
- Possibilité de taper sur ordinateur les textes bien rédigés : créer un recueil avec 1 texte par enfant pour chaque période.
- Possibilité de publier un livre : passe dans comité de lecture : chaque élève de la classe lit le texte, relève les incohérences. Peut prendre 3 mois.
 
Lien avec les parents :
Ne pas imposer aux élèves de ramener le cahier à la maison (écrits personnels) / Accepter qu’il le ramène si un élève le souhaite.
 
Problème délicat : Expression des peurs des enfants (terrorisme, mort…). Faut-il l’accepter ?
Idées : Laisser les élèves s’exprimer sur leur peur, recueillir l’expression. Peut être un support pour rebondir.
Si sujet très sensible, différer la discussion pour un dialogue individuel avec l’enfant. Lui proposer un cahier personnel où personne ne peut lire à par lui (et le PE si l’élève le souhaite).
 
Autres types d’écrits : Correspondances, Compte rendu de journée (par les journalistes) pour le journal de la classe ; haïkus…
 
A lire :
- Texte libre C3 Sophie Cosue sur le site ICEM
 
II) Quelles utilisations pour l’étude du français ?
A voir dans un prochain atelier…
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Savoir écrire nos mots89.6 Ko

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : présentation du travail personnel et entretiens

Présentation du travail personnel et entretiens
 
Le Quoi de neuf ? :
15 min tous les matins
Les élèves s’inscrivent au tableau pendant l’accueil et précisent le sujet.
3 élèves passent, 2-3 questions/remarques max.
Accueillir l’événement, le PE essayera de l’exploiter dans la classe en différé.
Faire un bilan de Quoi de neuf : vote pluie/nuage/soleil, demander si quelqu’un a des remarques.
Note : on peut également faire un bilan de fin de journée de la même manière.
Possible de faire une liste de suivi pour savoir qui est passé en Quoi de neuf (et combien de fois), mais cette liste est pour le PE, lui permet d’inciter indirectement les élèves qui ne sont pas encore passés.
 
Présentations ou conférences :
30 min, 2 fois par semaine.
Plus officiel, en classe entière. Décortiquer, « comment tu as fait ? », « ça me fait penser à … ».
! Apprendre à se taire en tant que PE.
 
Remarques pour les présentations de textes libres : comment sortir du « c’est bien » ? Enrichissement grâce au toilettage de texte et aux consignes du PE : « On parle du texte », des personnages, du lieu, du temps, du genre littéraire…
Pousser à argumenter « sur quoi tu te bases pour dire ça ? »
 
Les métiers possibles pour les Quoi de neuf et présentations :
- Président : Donne la parole, veille au respect de la parole
- Secrétaire : écrit un résumé du Quoi de neuf ou des présentations (sur un cahier spécifique ou sur ordinateur). Le lit à la classe en fin de séance.
Le résumé peut être ajouter dans le journal de classe par la suite.
- Maître du temps : Prévoir 3 min max pour une présentation simple (+2 min de questions/remarques), 5-10 min pour une conférence (= travail terminé) (+5 min de questions/remarques)
- Responsable de l’appel (avant Quoi de neuf ?) : fait l’appel + demande si ça va (en cycle 2, la réponse est en météo : soleil/nuage/pluie/glaçon). En anglais après quelques semaines.
 
Affichage pour rebondir et l’exploiter dans tous les domaines : Cf. Affiche sur le site Com Icem
 
Présentations en fonction des matières :
Recherches doc :
1) Faire un texte documentaire libre : « écris tout ce que tu penses savoir sur le sujet ».
2) Le présenter à la classe avant d’effectuer sa recherche documentaire.
-> Le pousse à se poser des questions, à remettre en cause ses certitudes, à cibler ses recherches.
 
Présenter en art :
Bannette : pour ceux qui ont fini peuvent présenter leurs œuvres.
Avant la présentation de l’œuvre, l’élève va chercher dans la mallette aux artistes (connus) l’œuvre qui se rapproche le plus de la sienne.
Présentation de l’œuvre (3 min + 2 min de questions/remarques) puis de l’œuvre d’un artiste connu choisi, l’élève explique en quoi son œuvre se rapproche de l’œuvre connue qu’il a choisie dans la mallette.
Puis : Afficher toutes les créations au tableau, trouver une idée pour les classer, les ranger.
 
 

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : pâte à modeler

Pâte à modeler
 
2 tasses de farine
1/2 tasse de sel fin
1/2 tasse de maïzena
2 cuillères à soupe de poudre d'alun ( en pharmacie)
2 cuillères à soupe d'huile
2 tasses d'eau
Colorant alimentaire
huile essentielle de ce que vous voulez pour parfumer.
 
Mélanger dans la casserole tous les ingrédients.
Faire cuire à feu doux en tournant avec une cuillère en bois jusqu'à impossibilité de tourner.
Laisser refroidir un peu , faire un puits ajouter le colorant et pétrir ( utiliser des gants si vous ne supportez pas d'avoir les mains arc en ciel.)
Ajouter l'huile essentielle.
 
 

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : qu'est-ce que la musique ?

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier court : texte libre - Quelles utilisations pour l’étude de la langue ?

Texte libre (3e séance – stage court) : Quelles utilisations pour l’étude de la langue ?
 
Toilettage de texte :
C2 : Tous les jours
C3 : 2 fois par semaine
Le PE a retapé sur ordinateur le texte d’un élève. Le projette au tableau et distribue le texte à corriger à chaque élève, qu’ils collent dans leurs cahiers de vie.
Temps de lecture individuelle, puis l’auteur le lit à voix haute.
Accueil du texte : « A quoi le texte vous fait penser ? Qu’est-ce que vous avez aimé ? »
Les élèves peuvent faire des remarques sur le texte (donner en priorité la parole aux petits parleurs – ex : CE2 en premier dans une classe de CE2/CM1). Chaque élève effectue les corrections sur sa copie.
Consigne : Ne pas dénaturer la nature du texte.
 
Au début de l’année, prendre un texte plutôt bien écrit, avec quelques erreurs de grammaire… Puis laisser les erreurs en fonction de ce qu’on veut retravailler.
 
Après correction, sur une feuille, imprimer le texte corrigé pour tous les élèves (en plus petit) + écrire une « leçon » (résumé des remarques) en fonction des corrections effectuées. Les élèves la colle dans le cahier de vie et la lisent chez eux.
 
Note : à partir d’avril, si certaines notions manquent : maître fait sa leçon (Quoi de neuf bis).
 

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier long : Débris-collage

 

Débris-collage

Au départ il s'agit d'un bric à brac dans lequel on fouille pour trouver de l'inspiration (pots, boîtes, tissus, cintres, bois, métal, carton, plastique).
Ensuite vient le projet, et se posent les problèmes techniques.
Alors on cherche, on s'entraide, on utilise les outils : pâte à modeler, serre-joints, pistolet à colle, collier, vis, chignole, perceuse…
Une tendance créative se dégage.
Suite au prochain épisode...

 

 

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier long : Etude du milieu - lundi

L'improbable étude du milieu…
 
La banane est un ovule non fécondé
Aurais-je pu imaginer en venant au plein de la Bretagne, en sortant dans la sylve Rostronoise apprendre autant de choses sur la banane ?
 
Et pourtant c'est ce qui se passa cet après-midi. L'étude du milieu induit des questionnements, des analogies, des recherches. C'est une belle façon de se mettre en mouvement pour explorer.
Plus d'hésitations, s'il y en eut, mes élèves sortiront.
Cédric S
PS : Pour les infos sur la banane, je suis dispo bien sûr.
 
 

 

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier long : Kamishibaï

Kamishibaï
 
Un fois que c’est découpé trop court et bien…
Réfléchir, attention 38 mm n’est pas 40 mm.
Trop dur … 16h15 … une bonne bière ou un thé et on reverra demain.
 

Notice pour la construction d'un kamishibaï en carton

 Un petit kamishibaï format A4 en carton.

 

Fichier attachéTaille
Notice pour la construction d'un kamishibaï en carton738.23 Ko

Journal du stage de Rostrenen 2016 - atelier long : à l’atelier terre (argile)

 A l’atelier terre (argile)

 
Contexte
J’ai souvent proposé l’atelier terre aux élèves. Cette année, une compagnie de théâtre, le Vent des Forge*, était en résidence dans notre école. Les comédiennes créent des spectacles où sont mis en scène des personnages en terre : c’est l’argile manipulée.
 
Voici une  technique parmi d’autres.
On propose de réaliser un personnage, humain.
Préparer une boule ovoïde que l’on tiendra dans le creux de ses mains.
Par pression des pouces, creuser les orbites oculaires. Continuer pas à pas : rajouter le nez.  Coller à l’aide de la barbotine (terre mélangée à l’eau) les oreilles. Ne pas oublier de guillocher, c’est-à-dire gratter sur chaque partie.  Puis, dessiner les contours de la bouche ou creuser une cavité, rajouter ou non des dents, la langue.
Les éducateurs souhaitant proposer cette activité dans leur classe sont invités à la pratiquer auparavant.
 
Impressions partagées :
Les participants du jour soulignent la sérénité, le calme qui émanent du groupe pendant l’activité.
 
Suites de travail possibles
La technique proposée est assez dirigée dans le processus, mais elle permet la créativité.
Pour poursuivre, les enfants peuvent envisager décrire les personnages,  raconter leurs vies, imaginer des rencontres. A l’oral, à l’écrit, seul ou à plusieurs
 
*www.leventdesforges.fr