Travail individuel

 

LE TRAVAIL INDIVIDUEL EN PEDAGOGIE FREINET Atelier animé par Michèle, Emilie, Philippe

 

Intro

Emblème parmi d'autres, de la PF

Se décline de façon très variée dans les classes

Freinet lui-même a largement tâtonné et pas homologué une forme précise de travail

 

Dans « travail individuel » il y a « travail ».

Par essence la pf est une pédagogie du travail.

Mot qui revient sans cesse dans le discours de Freinet. Biblio : « L'éducation du travail »

 

Ce qui ne va pas de soi, tant aujourd'hui comme à l'époque, était dans l'air du temps

l'idée d'apprendre par le jeu.

 

Invariant n°10 « Ce n'est pas le jeu qui est naturel à l'enfant, mais le travail »

Invariant n°17 « L'enfant ne se fatigue pas à faire un travail qui est dans la ligne de sa vie, qui lui est pour ainsi dire fonctionnel. »

n° 9 « Il nous faut motiver le travail ».

 

Pour Freinet, cette motivation, c'est le sens, le « travail vrai ».

Quand un enfant présente au Quoi de Neuf une mue de serpent, le « travail » de recherche sur les serpent est juste le prolongement naturel de la curiosité suscitée.

Quand collectivement est réalisé un album sur la visite de la caserne des pompiers, c'est pour partager naturellement avec les parents, les correspondants, les découvertes liées à cette sortie.

Quand un gamin s'entraine et décline sur son cahier de français la régularité du « à » dans des situations comme « à Vigy », « à la maison », « à l'école », « à la mer », c'est pour s'imprégner naturellement de cette convention orthographique qui lui donnera la maitrise de l'écrit et le fera grandir.

Etc, etc... le travail vrai recouvre l'ensemble des situations de la classe Freinet.

 

Travail « individuel »

 

Individuel est bien un mot de notre époque.

On travaille pour soi. On veut s'épanouir individuellement. On est évalué individuellement.

 

Classe Freinet ce travail, parfois aussi appelé « travail personnel », n'est pas destiné à faire cheminer chaque enfant sur son rail personnel.

Il est constamment exposé au regard collectif :

pour partager (conférence d'enfant, présentation de texte...),

pour être dépassé (recherche maths qui ouvre de nouvelles pistes),

recoupé, comparé, (tout savoir est une certitude du moment, qui rejoint nuance, ou étaie d'autres savoirs)

pour être « critiqué », analysé, passé au crible de l'intelligence critique (dans un esprit d'entraide)

et aussi admiré, conforté. (renforcement de l'estime de soi dans le groupe)

 

C'est pourquoi on parle en pédagogie Freinet de production collective du savoir. (différence avec d'autres « pédagogies alternatives » où travail individuel place importante aussi)

 

Invariant n°20 « L'enfant n'aime pas le travail de troupeau auquel l'individu doit se plier comme un robot. Il aime le travail individuel ou le travail d'équipe au sein d'une communauté coopérative. »

 

Expérience montre besoins hétérogènes, en contenus et en temps nécessaire, approches et démarches très variées, sinon désintérêt, ennui, exécution mécanique, extinction de la flamme de vie, du désir.

 

Classe Freinet : pas de manuel ou fichier dans lequel on complète les pages au rythme de la cohorte.

 

Des plages de temps : quotidiennement une ou plusieurs plages de 45 min minimum,

 

Du matériel : fichiers ICEM pemf, le matériel de la classe ou conçu soi-même, ...

Pour commencer: supports disponibles, de préférence auto-correctibles...

 

Des règles d'utilisation : liberté de circulation, d'aider ou de se faire aider, modalités de travail selon les supports...

 

Un plan personnel (plan de travail / contrat) :

Présentations concrètes par les uns et les autres.

 

Fichier attachéTaille
presentation_pdt_s.connac.pdf2.15 Mo
un_plan_de_travail_de_francais_ce2_2010.odt19.68 Ko
un_plan_de_travail_de_francais_cp_2015.pdf59.89 Ko
plan_de_travail_ce1_2015.ods31.93 Ko
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