Il était une fois un chalet plus qu’horrible.
Dans une grande forêt, ce fameux chalet (comme on dit) était hanté ! Un jour, un garçon d’environ dix ans fit un pari avec son ami.
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Il était une fois un chalet plus qu’horrible.
Dans une grande forêt, ce fameux chalet (comme on dit) était hanté !
Un jour, un garçon d’environ dix ans fit un pari avec son ami. Celui qui n’aura pas volé un pain au chocolat à la boulangère devra passer une nuit entière dans la maison des malheurs. Charlie (c’est l’enfant de 10 ans) perdit le pari.
« Ah, Ah, Ah !, cria son ami, Tu passeras toute une nuit dans la maison des malheurs ! »
La nuit tomba, Charlie alla à la maison des malheurs.
Arrivé devant la maison, une momie vivante sans doigt lui dit : (cette momie savait tout sur tout ) «Si tu veux entrer, tu devras d’abord résoudre cette énigme ! Si tu réponds correctement, tu entres ! Sinon…tu mourras ! »
« Alors…voici l’énigme… »
La momie dit l'énigme : «Je rentre toujours la première, je sors toujours la dernière, je suis la réponse à tous les mystères... qui suis-je?»
Charlie réfléchit, il se creusa la tête pendant une heure. Mais il trouva!
Il était quand-même un peu inquiet. Parce que, si ce n'était pas la bonne réponse... Charlie allait mourir.
Charlie répondit :
—
Je crois que c'est la clé !— Exact ! Allez... je t'en prie... entre.
En entrant, Charlie pensa : «Je déteste les énigmes! Si seulement j'avais gagné le pari!»
Dans la maison, rien n'était normal.
Des petits bruits de craquements de bois et de personnes inquiétèrent Charlie... Deux doigts se posèrent sur son épaule.
Charlie se retourna brusquement, six squelettes le regardaient. Charlie courut à pleine vitesse. Il courut, il courut. Il tomba.
Il saignait de la lèvre. C'était la première fois qu'il avait aussi peur. Mais ce n'était pas fini.
La cloche de l'église du village sonna les 11 heures. Charlie essaya de sortir de la maison.
Au bout de 45 minutes, il trouva un escalier. Il vit juste les deux premières marches grâce aux trois bougies qui éclairaient. Il continua à chercher une porte pour sortir.
Le premier coup de minuit retentit. Et, au même moment, un pendu dit très fort : «Vous allez avoir la visite des trois malheurs: une poupée vivante avec huit doigts levés et deux baissés... Ses doigts représentent quelque chose. La Dame Blanche viendra, avec sa robe de mariée et son seul œil sur la joue. Et aussi une dame sans corps se déplaçant bizarrement...»
Charlie était frustré. Un téléphone sonna. Cela signifiait l'arrivée de la Dame Blanche, mais Charlie ne le savait pas.
La sonnerie du téléphone s'arrêta. Un courant d'air glacé éteignit une bougie.
Charlie continua la recherche qu'il faisait avant le premier coup de minuit. Il regarda à gauche, à droite, derrière lui, mais aucune Dame Blanche à l'horizon. Il se retourna encore fois, toujours rien. Il continua sa recherche, mais là, un problème se posa. Il y avait deux couloirs devant lui. Un allait vers la droite, un vers la gauche. Charlie ne réfléchit pas, il prit celui de droite directement.
Au bout de 72 mètres, il vit une grosse marque blanche sur le mur. « Mince! dit Charlie. J'aurais dû prendre celui de gauche. »
Il fit demi-tour, mais quelque chose l'intrigua. La marque blanche le suivait. « J'ai peut-être mal entendu, le pendu a sûrement dû dire La marque blanche. » Charlie réfléchit dix minutes par rapport à la marque blanche.
Il réfléchit et eu une réponse à son mystère. Il pensa : « J'ai déjà entendu ces histoires de poupée vivante, mais aucune histoire que j'ai écouté disait qu'elle avait des doigts représentant quelque chose. La Dame Blanche, j'en ai jamais entendu parler, pareil pour la dame sans corps. Je pense bien que c'est la Dame Blanche, parce qu'un malheur ça fait plutôt peur. »
Mais Charlie aurait dû regarder l'autre mur. Il restait concentré sur celui-là car toutes les bougies éclairaient ce mur et que la marque concentrait les personnes sur elle. C'était une ruse de la Dame Blanche, pour ne pas qu'on la voie.
Soudain, la marque blanche disparut et la dame apparut. Charlie commença à se dire qu’il était en train de risquer sa vie à cause d’un fichu pari.
La Dame Blanche était comme avait dit le pendu. Il ne savait pas si elle le voyait correctement, parce qu'il était penché vers la droite. Délicatement, elle lui prit la main. Et là, elle vola avec lui.
Elle dit : « Tu es le seul enfant qui a survécu jusque-là. »
Et elle ajouta : « Tu vas découvrir pourquoi ce chalet est hanté ! Et à la place du sol, tu y verras des images sur les faits passés de ce chalet ! »
Elle commença à raconter : « Avant, un couple vivait dans ce chalet (Charlie vit les images des faits passés). Ils s’occupaient d’enfants quand leurs parents allaient quelque part tard le soir ou des choses de ce genre. Le 21 mars 1932, ils se marièrent. Le lendemain, ils eurent à s’occuper de deux enfants. La nuit tomba, les enfants allaient se coucher. Trente minutes plus tard, les enfants dormaient. Après avoir descendu à peine trois marches, un tremblement de terre fit tomber les étagères. La dame tomba dans les escaliers. Elle était morte. L’homme de la maison s’était échappé. Et les maisons du village s’enfonçaient. Et à la place, des arbres ressortirent ! »
La dame blanche s’arrêta et Charlie dit : « Mais alors , la dame qui était tombée des escaliers et qui mourut... ? ! » La dame blanche cria : « Oh non ! Il ne fallait pas que tu découvres mon secret ! ! ! ! ! » et la Dame Blanche disparut. De la terre s’était étalée. Charlie pensa : « Ça signale peut-être l’arrivée de la poupée… »
Charlie avait attendu une demi-heure, mais la poupée vivante n’était toujours pas là. Soudain, un bruit de pas derrière lui se fit entendre. Il se retourna. Une ombre apparut. Il entendit : « Charlie, je m’approche de toi, Charlie je m’approche de toi. »
Il ne savait pas quoi faire, et il se disait : « Soit je cours, et je ferai sûrement une mauvaise rencontre, la rencontre d’un cannibale affamé ou je ne sais quoi, soit je reste là et je me débats contre la poupée. »
Il vit le visage de la poupée. Elle commença à dire : « Charlie, je te vois, Charlie, je te vois. »
Un autre bruit de pas lui fit penser à une autre poupée. Mais à la place, un garçon un peu plus âgé que lui apparut. La poupée se rapprocha encore plus. Le garçon le prit par le pull et lui dit : « Vite ! Lève-toi et cours ! » Mais malheureusement la poupée leur sauta dessus, elle mordit le jeune garçon à la main. Il crut voir une sorte de poison sortir de sa bouche : oui ! c’était bien ça. Le jeune garçon cria de douleur. Et quand la poupée se retourna, elle avait neuf doigts levés et un baisé.
« J’ai compris ! pensa Charlie. La poupée avait déjà tué huit hommes ! Et maintenant un de plus ça fait neuf ! Les doigts de la poupée correspondent à ça ! »
La poupée le regarda fixement. « Non ! Elle ne me tuera pas ! »
Il prit les deux bougies à coté et enfonça l’une d’elle dans la jambe de la poupée et posa l’autre sur ses habits. « Mince ! la maison va prendre feu! » (rappelez-vous que ce chalet est en bois.)
Il écrasa le feu sur la poupée avec sa chaussure et étouffa les autres petites flammes avec son pull. La poupée mourut et disparut comme la Dame Blanche.
Les trois coups de trois heures sonnèrent. « Déjà trois heures ! Si mon père ne me trouve pas à la maison, ça va chauffer pour mes fesses et il ne me croira jamais si je lui dis que j’étais dans la maison des malheurs… »
« Qu'est-ce que je vais faire? Qu'est-ce que je vais faire? » dit le garçon. Et, tout d'un coup, un bruit le fit sursauter. « Boum! Boum! Tchi! Boum! Boum! Tchi! » Le bruit résonnait dans cette pièce, interminable...
Il ne voulait pas se faire repérer. Il éteignit les bougies, mais elles se rallumèrent automatiquement.
Le bruit était beaucoup plus fort. À chaque seconde qui passait, le bruit était encore plus fort. Et soudain...
« Bram, Brouch, Brac! » Quelque chose lui tomba dessus. Quelque chose qui serait sortit des planches du toit.
« Arrrg! » cria Charlie.
Une dame à moitié coupée avec un couteau dans la main avançait avec ses coudes et s'approcha de lui. Charlie croyait rêver, mais c'était bien vrai! Mais il pensa qu'elle ne pourrait pas courir aussi vite que lui, vu qu'elle avançait avec ses coudes. Alors, il commença à courir, mais la dame d'église — comme on l'appelait dans certaines légendes — le rattrapa aussitôt.
« À l'aide! » cria Charlie. Et, en courant, il vit six squelettes. Les six squelettes qu'il avait vus au début!
« Oh non! Je suis poursuivi par une dame sans corps et six squelettes! Il ne manquerait plus que la poupée revienne! » Et, dommage pour Charlie... elle revint! Il vit même le pendu avec sa corde au cou.
Une course poursuite se faisait dans la maison quand, soudain, il vit une porte.
« Ouais! Une porte! » Mais la porte devint blanche, toute blanche...
« La marque blanche, cria Charlie, vite, il faut que j'ouvre la porte avant qu'elle apparaisse!
— Boum! » Charlie sortit de la maison.
« Je suis sauv... » Charlie vit deux yeux rouges... deux autres encore et deux autres encore... six yeux le regardaient fixement.
« Oh non! Pas encore un malheur! dit Charlie avec inquiétude.
— Ding! Dong! Ding! Dong! » quatre heures sonnèrent.
Les yeux le regardaient fixement, Charlie ne savait pas quoi faire.
Soudain, une bête bizarroïde sortit des buissons. Charlie courut, courut. Il rentra dans la forêt. Les monstres le poursuivaient. Des racines et des branches d'arbres voulaient l'attraper.
Il vit de loin un petit pont, à six cent mètres de lui. Il courut, courut et traversa le pont. Tout s'arrêta : les bêtes repartirent en marchant, les racines et les branches redevinrent comme avant. Charlie était fou de joie! il était sauvé!
« La maison des malheurs ne me fait pas peur! » répétait-il en chantant.
Cinq heures sonnèrent.
« Il faut que je rentre! »
L'aube arriva, tout redevint normal.
Charlie s'endormit dans son lit.
Le lendemain, il vit son ami (celui avec qui il avait fait le pari).
« Alors! Tu l'as fait? demanda-t-il.
— Quelle nuit! répondit Charlie... »
Charlie vit deux enfants se serrant la main devant la boulangerie... comme s'ils faisaient un pari.
FIN