Le Nouvel Educateur n ° 243 : La pédagogie Freinet - Une réalité internationale

Juin 2019

 

La pédagogie Freinet

 

Une réalité internationale

Le Nouvel Éducateur n° 243, revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, juin 2019

                                                                                      

Le dossier de ce numéro du Nouvel Éducateur a pour ambition d’être un apport pour mieux appréhender, d’un point de vue international, l’histoire du mouvement Freinet, son actualité, ses rencontres, mais aussi ses questionnements en cours.

Pour ce faire, il a été conçu en quatre parties complémentaires :
– une première approche de l’international à travers la Rencontre internationale des éducateurs Freinet (RIDEF), au travers des regards croisés de France et d’ailleurs, faits de témoignages et de ressentis lors des rencontres de juillet 2018 en Suède;
– les pratiques actuelles de plusieurs mouvements de l’École moderne, par-delà les frontières, de très proches à très lointains;
– les problématiques soulevées en ce moment, qu’elles soient dans la forme de notre engagement, nos modes de communication ou nos problématiques communes ou parfois différentes de par leur spécificité;
–un regard historique autour de la naissance et de la renaissance de mouvements d’École moderne, qui plonge ses racines dans plusieurs continents et se retrouve dans les traces écrites, supprimées ou oubliées, et dans les actes d’individus ou de groupes portant haut la pensée Freinet. (Rémi Brault, extrait de l'édito)

 
 

 


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Créatures imaginaires
 

Articles en ligne supplémentaires ci-dessous

Brésil (L'extrême droite et l'éducation), Espagne, Grèce, Québec, Togo

 


 

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Le Nouvel éducateur n ° 244 : Les chemins de l'autonomie

Octobre 2019

 


 

Les chemins de l'autonomie

Le Nouvel éducateur n° 244, revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, octobre 2019

                                                                                      

Ce numéro est une première pour celles et ceux qui l’ont élaboré. Une nouvelle maquette, une construction équilibrée entre le dossier et des rubriques sur la vie de l’ICEM, un contenu donnant à voir la réalité des classes, sans laisser de côté des aspects plus théoriques. Ces changements tentent de mettre en valeur la vitalité de l’association : les classes, les groupes de travail, l’actualité…

 

La revue accueille les témoignages de tous les praticiens de la pédagogie Freinet, qu’ils soient débutants ou chevronnés, qu’ils soient enseignants, éducateurs, ou militants d’une association. Elle sera ce que nous tous en ferons.

 

Le comité de rédaction

 
 

 


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En route vers l'école

 

 


 

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Le Nouvel éducateur n ° 245 : Échos du congrès 2019

Octobre 2019

 


 

Échos du congrès 2019

Le Nouvel éducateur n° 245, revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, décembre 2019

                                                                                      

Congrès d’Angers 1949, congrès d’Angers 2019 : 70 ans les séparent.
Le premier s’est tenu juste après la guerre : contexte difficile, donc, mais enthousiasme de la relève qui suit inévitablement tout cataclysme. Combattivité devant l’importance des défis à relever pour l’ICEM.
2019 : une école publique minée par une privatisa­tion rampante, une profession désavouée par sa so­ciété, des mesures ministérielles qui vont à l’encontre de nos convictions. Mais plus de 700 congressistes à Angers.

 

En 1949, la photo officielle (voir p. 30) montre un groupe discipliné entourant son chef de file. Certes, le rôle du photographe a dû être important lors de la disposition des personnes avant le clic final : les en­fants en première ligne ainsi que les personnalités du mouvement, Freinet au milieu, les autres bien alignés.
En 2019, le groupe s’est constitué au gré des arrivées. Durant un moment, il s’est comporté comme une hydre instable. Mais finalement, voilà une photo dy­namique, où la joie et l’enthousiasme des partici­pants sont palpables…

 

Le comité de rédaction

 
 

 


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Créations filées

 

 


 

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Le Nouvel éducateur n ° 246 : Faire vivre les droits de l'enfant

Février 2020

 


 

Faire vivre les droits de l'enfant

Le Nouvel éducateur n° 246, revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, février 2020

                                                                                      

[...] Et dans nos classes ? La pédagogie Freinet et les droits de l’enfant
sont intimement liés. C’est ce que veut montrer le dossier de ce numéro :
comment l’organisation coopérative favorise l’exercice de droits fonda-
mentaux, comment le droit à la parole, à la culture et la connaissance,
à la créativité vivent par l’écoute, l’entraide et la critique coopérative.
(extrait de l’éditorial)

 

Le comité de rédaction

 

 

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À plusieurs

 

 


 

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Le Nouvel éducateur n ° 247 : La correspondance, l'horizon s'élargit

Avril 2020

 

Exceptionnellement, ce numéro est feuilletable :

ou bien en version pdf

ici

 

La correspondance : l’horizon s’élargit.

Le Nouvel éducateur n° 247, revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, avril 2020

                                                                                      

 

 

 

  

 

La correspondance est une des toutes premières « techniques Freinet », indissociablement liée à son nom. Une technique qui répondait à son désir d’ouverture de l’école sur la vie parce qu’elle repoussait les murs de la classe, et parce qu’elle faisait vivre la coopération : apprendre des autres et avec les autres. [...]
(extrait de l’éditorial)

 

 

Le comité de rédaction

 

 

 

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Chez nous...

 

 

 

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Le Nouvel éducateur n ° 248 : Accueillir les créations

Juin 2020

 

 

Accueillir les créations

Le Nouvel éducateur n° 248, revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, juin 2020

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

 

[...] Confinement/déconfinement :
ces derniers mois, nos vies quotidiennes ont été bouleversées, et l’école aussi...
Les enseignants et les enseignantes Freinet ont fait face, en gardant le contact avec le maximum de leurs élèves et en continuant à utiliser des outils dans le sens de leurs valeurs et de leurs convictions...
(extrait de l’éditorial)

 

 

Le comité de rédaction

Dossier
La revue du mouvement Freinet
Accueilir les créations.
Sous toutes ses formes : littéraires,
graphiques, musicales, corporelles ...
Vous trouverez de nombreux témoignages
montrant la vitalité de la création dans
notre mouvement.

 
Vie de l’ICEM
Des articles avec les premiers retours des
classes pendant la période de confinement.
Des extraits des analyses et prises de
position de l’ICEM sur cette situation.

 

 

 

 

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Le Millefeuilles
cultive sa diversité

 

 

 

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Le Nouvel éducateur n ° 249 : Le journal à la une !

Octobre 2020

 

 

Le journal à la une !

Le Nouvel éducateur n° 249, revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, octobre 2020

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

 

[...] En 1927, Freinet baptisa «journal» les feuillets qui venaient de
sortir de la presse toute neuve de sa classe. Jusque là, il parlait de « livre
de vie ». La mutation est significative, le journal sort de la classe et
touche beaucoup plus d’autres écoles..
.
(extrait de l’éditorial)

 

 

Le comité de rédaction

Dossier
Le journal.

Il est toujours vivant : quotidien, hebdo,
mensuel de la Maternelle au lycée.
Pendant le confinement, le journal numé-
rique a encouragé la création, valorisé et
partagé les productions de chacun, entretenu
le lien entre les enfants et avec les familles.
Vous trouverez de nombreux témoignages
dans ce dossier.

 
Vie de l’ICEM
Des articles sur la vie des classes, la vie
des secteurs, les partenaires : méthode
naturelle d’apprentissages des langues, la
classe-promenade, cinquantenaire des
Amis de Freinet...

 

 

 

 

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Qui suis-je ?

 

 

 

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Le Nouvel éducateur n ° 250 : Émancipation numérique

Décembre 2020

 

 

Émancipation numérique !

Le Nouvel éducateur n° 250, revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, décembre 2020

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

 

Dans les écrits de notre mouvement, on peut lire qu’il y a cent ans déjà, Freinet et les enseignantes et enseignants de la CEL utilisaient dans leurs classes certaines technologies modernes en les détournant à des fins pédagogiques : imprimerie, caméra, radio, minitel… D’autres novateurs et novatrices par la suite ont permis de faire entrer les outils informatiques dans nos pratiques.
Nous pensons cependant qu’il est important de s’interroger sur le numérique d’aujourd’hui.

(extrait de l’éditorial)

 

 

Le comité de rédaction

Dossier
Émancipation numérique

Des articles pour découvrir réflexions et
témoignages sur l’utilisation du numérique
de la Maternelle au lycée et en pédagogie
sociale.
 
Vie de l’ICEM
Des articles sur la vie des classes, la vie
des secteurs, les partenaires : méthode
naturelle d’apprentissages des langues, la
classe-promenade, cinquantenaire des
Amis de Freinet...

 

 

 

 

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Dedans-dehors

 

 

 

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Le Nouvel éducateur n ° 251 : Écologie : naturellement nôtre

Février 2021

 

 

Écologie : naturellement nôtre

Le Nouvel éducateur n° 251, revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, février 2021

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

 

On nous reconfine. On nous couvre-feu. On nous limite nos sorties.
Mais l’étude du milieu, l’intérêt porté à l’écologie, la classe dehors, la pédagogie par la nature ont bien le vent en poupe. Comme une continuation des classes-promenades de Freinet ?
Des démarches variées et vivantes, qui cherchent à explorer la nature, à ouvrir les yeux et les sens, à faire se rencontrer des humains et à construire des réflexions.
[...]

Le comité de rédaction
et le secteur Étude du milieu

 

 

 

Dossier
Écologie : naturellement nôtre

Des articles pour découvrir réflexions et témoignages sur l’utilisation du numérique
de la Maternelle au lycée et en pédagogie sociale.
 
Vie de l’ICEM
Des articles sur la vie des classes, des groupes de travail, des partenaires,
un retour sur les journées d’études de l’ICEM sur la classe-promenade ...

 

 

 

 

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Le millefeuilles prend du relief

 

 

 

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Le Nouvel éducateur n ° 252 : Quelle liberté ?

Avril 2021

 

 

Quelle liberté ?

Le Nouvel éducateur n° 252, revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, avril 2021

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

 

[...] La liberté à l’école semble donc faire peur. Mais de quelle liberté s’agit-il ? Est-ce la toute-puissance des enfants qui choisissent de faire ce qu’ils veulent, y compris rien ? Est-ce le pouvoir d’agir sur leur environnement et sur leurs outils de travail ? Est-ce la liberté de parler, d’inventer, de se tromper... dans un cadre sécurisant ? Est-ce une fin ou un moyen ? C’est un des mérites de la pédagogie Freinet d’avoir osé associer le nom de plusieurs de ses techniques à l’adjectif « libre » pour faire vivre Le Nouvel éducateur la liberté dans l’école...

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier
Quelle liberté ?

Des réflexions sur la liberté et des
témoignages qui proposent des voies
diverses et des pistes de travail,
montrant qu'une autre école est possible.
 
Vie de l’ICEM
Des articles sur la vie des classes, la vie
des secteurs, les partenaires :
Du quoi de neuf aux savoirs scientifiques,
Trois classes en migration, ...

 

 

 

 

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Comment faire ?

 

 

 

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Le Nouvel éducateur n ° 253 : La formation : une expérience partagée

Juin 2021

Juin 2021 ( 9 euros + frais de port)

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La formation : une expérience partagée

Le Nouvel éducateur n° 253, revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, juin 2021

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

 

[...] Qu’est-ce que la formation ?...
Elle requiert des lectures, mais aussi des contacts, des rencontres,
du travail commun, et surtout un accompagnement, à l’image de ce
que les pionniers du Mouvement appelaient « le compagnonnage » :
une sorte de tutorat au plus près des difficultés et des réussites de chacun.
Car la formation à l’ICEM est une action coopérative.
 
(extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier

Le thème de ce numéro sur la formation
a attiré les collaborations
d’enseignant·e·s de tous les niveaux et de bon nombre de groupes de travail (Chantier Outils, Secteur Arts et Créations, Secteur Maths, Secteur Formation-Recherche, Labo, Pédagogie sociale...).
Se former en pédagogie Freinet prend
de multiples formes et s’adapte aux
caractéristiques du public concerné.
 
Vie de l’ICEM
Des articles sur la vie des classes
(sortie hebdomadaire dans le quartier,
linogravure en méthode naturelle, ...),
des groupes de travail, des partenaires...

 

 

 

 

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1, 2, 3, COULEURS !

 

 

 

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Le Nouvel éducateur n ° 255 : Apprendre les sciences autrement

Décembre 2021

Décembre 2021 ( 10 euros + frais de port)

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Apprendre les sciences autrement

Le Nouvel éducateur n° 255, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, décembre 2021

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

 

En pédagogie Freinet, l’enseignement des sciences ne se conçoit pas sans le tâtonnement expérimental. En effet, nous ne pouvons pas imaginer d’enseigner ces matières sans mettre nos élèves en face des réalités qu’elles recouvrent ni leur donner les outils adéquats pour les aborder en conscience. [...]
 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier
Des articles pour découvrir des comptes rendus, témoignages de pratiques, et réflexions sur la Méthode naturelle en sciences de la maternelle au lycée.

 
Vie de l’ICEM
Dans les classes :
Méthode naturelle d’anglais, débat mathématique libre…
Dans les groupes de travail :
articles du Secteur Étude du Milieu, du Secteur Corps…

 

 

 

 

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Le cahier central de huit pages couleur réalisé par le secteur Arts et CréAtions propose le thème : 

Déclench'Art

 


 

 

 

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Le Nouvel éducateur n ° 256 : Le temps retrouvé

Février 2022

Février 2022 ( 10 euros + frais de port)

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Le temps retrouvé

Le Nouvel éducateur n° 256, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, février 2022

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

Toutes et tous, quelle que soit notre ancienneté, nous avons été confrontés aux arcanes du temps scolaire, au temps éparpillé, écartelé parfois. Nous avons eu souvent l’impression de ne plus être « maitres du temps », engoncés que nous étions d’une part dans le respect des exigences locales, celles de notre propre école, et d’autre part celles venues d’en haut à notre insu et dont nous ne percevions pas toujours les tenants et les aboutissants. [...]
 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier
Le dossier de ce numéro propose des comptes rendus d’expériences vécues par les enfants comme par les
enseignants, en recherche de solutions pratiques pour
articuler harmonieusement le travail individuel et collectif, permettre la création, la recherche et l’entrainement.
En somme, pour résoudre la difficile équation
temps-travail vivant.

 
Vie de l’ICEM

Témoignages des classes et des groupes de travail :

Programme et pédagogie Freinet, Classe promenade à l’université, la RIDEF 2022 au Maroc ...

 

 

 

 

Sommaire

 


Le cahier central de huit pages couleur réalisé par le secteur Arts et CréAtions propose le thème : 

Si on sortait ?

 


 

 

 

 

 

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Le Nouvel éducateur n ° 257 : L'enfant créateur

Avril 2022

Avril 2022 (10 euros + frais de port)

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L'enfant créateur

Le Nouvel éducateur n° 257, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, avril 2022

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

C’est dans l’ADN de la pédagogie Freinet, au même titre que le tâtonnement expérimental, la coopération, etc. : nous considérons que l’enfant est créateur. Mais il ne suffit pas d’y croire, il faut, aussi et surtout, organiser la classe pour que les élèves découvrent cette créativité dont ils sont porteurs. [...]   

 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier
Le dossier de ce numéro vous invite à découvrir des témoignages de classes de tout âge sur la création, aussi bien dans les arts graphiques (le dessin, la peinture, les arts plastiques, etc.) qu’en musique, en écriture et en danse.

 
Vie de l’ICEM

Des articles sur la Méthode naturelle de langue, le Quoi de neuf dans une classe de BTS, l’affichage libre hors l’école par une classe de Maternelle…

 

 

 

 

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Le cahier central de huit pages couleur réalisé par le secteur Arts et CréAtions propose le thème : 

Espace public

 


 

 

 

 

 

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Le Nouvel éducateur n ° 258 : Pratique et recherche

Juin 2022

Juin 2022 (10 euros + frais de port)

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Pratique et recherche

Le Nouvel éducateur n° 258, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, juin 2022

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

[...] Longtemps, les pédagogues Freinet ont fait de la recherche sans le savoir comme monsieur Jourdain ignorait qu’il faisait de la prose. Car tous les outils mis en place, toutes les techniques adoptées sont passés au crible d’une réflexion coopérative dans les groupes de travail, pour en valider la cohérence et l’efficacité. Un jour, pourtant, ce fut le déclic... [...]    

 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier
Le dossier de ce numéro s’est donné pour but de présenter cette pratique-recherche à l’œuvre de l’école à l’université. Une démarche critique et réflexive au plus proche des productions des classes, visant à accumuler des savoirs utiles au Mouvement Freinet.

 
Vie de l’ICEM

Des articles sur la méthode naturelle en anglais, en étude du milieu, le témoignage d’un AESH, les dernières productions du Chantier outils.

 

 

 

 

Sommaire

 


Le cahier central de huit pages couleur réalisé par le secteur Arts et CréAtions propose le thème : 

De mots en image

 

L'expression écrite devient une incitation pour l'expression plastique : de la maternelle au second degré, les mots deviennent images ! 

Au collège, Lucile poursuit son parcours, mais qu'apprend-elle ?

 

 


 

 

 

 

 

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Éduc' Freinet n° 259 : Démarrer en pédagogie Freinet

Octobre 2022

 

couverture Éduc' Freinet n°259

Octobre 2022 (10 euros + frais de port)

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Démarrer en pédagogie Freinet

Éduc' Freinet n° 259, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, octobre 2022

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

[...] Notre revue change de nom et devient Éduc’Freinet.
Nous y avons ajouté « Freinet », nom du couple de pédagogues à l’origine de notre Mouvement afin d’être mieux identifié dans le milieu éducatif.
Le thème de notre dossier est « Démarrer en pédagogie Freinet ».
« Par quoi démarrer ? Comment ? » sont les questions qui demandent alors des réponses claires et efficaces. Les chemins sont multiples et
individuels.[...] 
   

 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier
Vous y trouverez moult témoignages d’enseignants et d’enseignantes qui ont fait le saut, l’une en se faisant parrainer par quelqu’un de plus expérimenté, l’autre en s’investissant dans un groupe départemental, celui-là préférant suivre un stage de formation, celle-là dévorant des livres et des revues… ou le tout à la fois.

 
Vie de l’ICEM

Des articles sur la correspondance, le débat libre mathématique, un compte-rendu d'atelier sur l’apprentissage des langues à la RIDEF…

 

 

 

 

Sommaire

 


Le cahier central de huit pages couleur réalisé par le secteur Arts et CréAtions propose le thème : 

En chemin...

 

Tandis que Lucile gagne en liberté, des classes sortent régulièrement dans leur environnement proche pour mieux le connaitre, le respecter et s'en inspirent dans leur expression plastique et littéraire.

 

 


 

 

 

 

 

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Éduc' Freinet n° 260 : La coopération pour apprendre

Décembre 2022

 

Décembre 2022 (10 euros + frais de port)

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La coopération pour apprendre

Éduc' Freinet n° 260, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, décembre 2022

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

[...] En classe, on peut coopérer de multiples façons. Souvent, les enseignants et les enseignantes qui introduisent ou facilitent la coopération dans leur classe le font d’abord dans des domaines où il leur semble qu’il y a moins d’enjeux portés par les exigences scolaires classiques. La coopération est partie intégrante de la Méthode naturelle : coopérer, c’est participer par choix à un travail commun émancipateur et ressentir la joie d’une meilleure compréhension et d’une plus grande maitrise du monde.[...]    

 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier
Le dossier de ce numéro s’attache à montrer la variété des situations d’apprentissage coopératif : créations en arts plastiques, débat mathéma-tique,… du jardin au CDI.

 
Vie de l’ICEM

Un témoignage sur la pratique du conseil, un CR d'une réunion de GD 33 autour d’un film, un premier retour sur la Biennale de l’Éducation nouvelle…

 

 

 

 

Sommaire

 


Le cahier central de huit pages couleur réalisé par le secteur Arts et CréAtions propose le thème : 

D'images en mots

 

Tandis que Lucile donne son avis sur ses quatre années d'art plastique au collège, des enfants inventent ou recréent des personnages naviguant d'images en mots et de mots en images.

 

 


 

 

 

 

 

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Éduc' Freinet n° 261 : La pédagogie Freinet en maternelle

Février 2023

 

Février 2023 (10 euros + frais de port)

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La pédagogie Freinet en maternelle

Éduc' Freinet n° 261, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, février 2023

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

 Nous, éducatrices et éducateurs Freinet, portons une vision globale de ce qui forme et transforme tout individu, depuis sa naissance jusqu’à sa mort. Il faut une vie pour éduquer un être humain. Gardons-nous de cloisonner le monde des humains en petite enfance, enfance, adolescence… senior, grand âge. C’est pour cela que la pédagogie Freinet est avant tout une pédagogie sociale et donc politique.[...] [...]     

 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier
Quelle école Maternelle voulons-nous ? Des réflexions et des témoignages de pratiques sur la pédagogie Freinet en Maternelle (classe-promenade, danse, mathématiques, musique…).

 
Vie de l’ICEM

Des articles sur l’écriture libre en Ulis et au collège, sur le conseil, un appel du secteur Maths…

 

 

 

Sommaire

 


Transformer l'essai

Les productions ne sont pas toujours à la hauteur des envies des enfants ou bien elles sont trop nombreuses : comment les transformer et permettre une expression personnelle à partir de ces tâtonnements ? Comment transformer le regard qu'on leur porte ?

 

 

cahier CréAtions


 

 

 

 

 

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Éduc' Freinet n° 262 : Quoi de neuf et entretien

Avril 2023

 

Avril 2023 (10 euros + frais de port)

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Quoi de neuf et entretien

Éduc' Freinet n° 262, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, avril 2023

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

Prenant le contrepied des exercices artificiels prônés dans l’école traditionnelle – ce qu’il nommait « la scolastique » – Freinet a voulu faire entrer la Vie dans la classe. Le matin, il écoutait ce que les enfants avaient envie de dire – leurs préoccupations, leurs intérêts –, s’intéressait aux objets qu’ils rapportaient de la maison ou du chemin de l’école. Moment informel au début, où se tressait le dehors et le dedans, la vie extérieure nourrissant la classe et vice versa. C’est ainsi qu’est né l’entretien, plus connu aujourd’hui sous le nom de Quoi de neuf. [...]     

 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier
Témoignages et réflexions sur le Quoi de neuf/entretien qui fait entrer la vie dans la classe.

 
Vie de l’ICEM

Des articles sur un journal d’école, la pratique du débat, la méthode naturelle d’histoire…

 

 

 

Sommaire

 


Le cahier central de huit pages couleur réalisé par le secteur Arts et CréAtions propose le thème : 

Conte et raconte !

 

L'expression libre est au cœur de la pédagogie Freinet car elle permet, par les présentations, le développement du respect, de l'émancipation, de l'autonomie.
Sont associées dans ce cahier expressions écrite, orale et plastique, de la maternelle au collège.

 

 


 

 

 

 

 

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Éduc' Freinet n° 263 : L'évaluation en questions

Juin 2023

 

Juin 2023 (10 euros + frais de port)

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L'évaluation en questions

Éduc' Freinet n° 263, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, juin 2023

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

Lorsque l’enseignant se libère des contrôles formels et répétitifs, il peut se concentrer sur le cœur de son métier : soutenir la curiosité et le désir de chercher, encourager la créativité, organiser la classe pour que les productions de chacun, chacune soit valorisées et passées au crible de l’intelligence collective. [...]     

 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier
Dans ce numéro, on verra que les outils et les moments d’évaluation sont variés, mais que tous ces dispositifs ont un but : aider le professeur à ajuster son action et à la clarifier pour que le dialogue avec les familles permette confiance et coéducation...

 
Vie de l’ICEM

Une recherche maths en Maternelle, un quoi de neuf sur les planètes, un témoignage sur une direction d’école partagée…

 

 

 

Sommaire

 


Le cahier central de huit pages couleur réalisé par le secteur Arts et CréAtions propose le thème : 

Le millefeuilles s'expose.

 

Évaluer, c'est mettre en valeur. Dans les classes Freinet, les enseignant∙es s'attachent davantage à valoriser plutôt qu'à évaluer. C'est d'ailleurs l'un des aspects essentiels de la "part du maitre" : Il évalue, il met en valeur, autrement. Ce cahier propose des mises en valeur, de la plus simple à la plus élaborée, du simple affichage à l'installation coopérative...

 

 


 

 

 

 

 

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Éduc' Freinet n° 264 : Pourquoi la pédagogie Freinet ?

Octobre 2023

 

Octobre 2023 (10 euros + frais de port)

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Pourquoi la pédagogie Freinet ?

Éduc' Freinet n° 264, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, octobre 2023

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

La pédagogie Freinet est bien plus qu’une classe qui « tourne » et interagit, avec des élèves autonomes et qui avancent à leur rythme. C’est un véritable écosystème et aussi un projet politique... Dans un système qui entérine les inégalités en privilégiant une école privée, nous choisissons de défendre une école publique où chacun trouve sa voie et dépasse le déterminisme social... C’est certain, choisir la pédagogie Freinet, c’est faire un choix de société.  [...]     

 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier
Pourquoi la pédagogie Freinet ?

Des réflexions et des témoignages de celles et ceux qui ont choisi d’entrer en pédagogie Freinet : engagement, émancipation, jubilation...

 
Vie de l’ICEM

Des articles sur les échanges de pratiques au second degré, sur l’éducation à l’environnement, des retours sur le congrès de l’ICEM…

 

 

 

Sommaire

 


Le cahier central de huit pages couleur réalisé par le secteur Arts et CréAtions propose le thème : 

Sans titre

 

De la maternelle au collège, l'expression et la création existent par la confrontation régulière à de multiples matières, outils, techniques au sein d'un groupe d'échanges.

 

 


 

 

 

 

 

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Éduc' Freinet n° 265 : Écrilire et littérature

Décembre 2023

 

Décembre 2023 (10 euros + frais de port)

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Écrilire et littérature

Éduc' Freinet n° 265, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, décembre 2023

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

La découverte de la littérature s’inscrit naturel-lement dans cette démarche d’écrilire et participe à l’émancipation culturelle et sociale des enfants. Pour avoir envie d’apprendre à lire, il faut en effet désirer connaitre la pensée de l’autre. Le livre est donc au cœur de la classe.   [...]     

 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier
Les articles de ce numéro détaillent de nombreuses
procédures pour enrichir le milieu de la classe – une
bibliothèque fournie, des rencontres d’auteurs et
d’autrices adultes, etc. – mais aussi des techniques variées qui ont toutes le même objectif : faire se rencontrer la culture de la classe et la littérature.

 
Vie de l’ICEM

Des articles sur la gestion de la cour de récréation, des témoignages et réflexions sur le compagnonnage…

 

 

 

Sommaire

 


Le cahier central de huit pages couleur réalisé par le secteur Arts et CréAtions propose le thème : 

Éphémères

 

Certaines créations sont fugitives et laissent peu de traces. Seules les photos, parfois des dessins permettent d'en rendre compte. Cet aspect éphémère autorise et favorise de multiples essais et tâtonnements, individuels ou en groupes, jusqu'à obtenir l'effet attendu.

 

 


 

 

 

 

 

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Éduc' Freinet n° 266 : Explorer notre environnement

Janvier 2024

 

 

Février 2024 (10 euros + frais de port)

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Explorer notre environnement

Éduc' Freinet n° 266, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, février 2024

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

Freinet le disait déjà au début du XXe siècle : pour enseigner la géographie, l'histoire ou les sciences, les livres ne suffisent pas. Rien ne vaut la classe-promenade pour se plonger dans la réalité et d'abord voir, entendre, sentir. Puis s'étonner, s'enthousiasmer, réfléchir... [...]     

 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier

Les articles de ce dossier rendent compte de pratiques de classes-promenades, sorties enquêtes, classes du dehors... Autant de pistes pour celles et ceux qui veulent explorer leur milieu dès que la porte de la classe est franchie.

 
Vie de l’ICEM
Des articles sur le travail coopératif en Élémentaire et dans le Second Degré. Un appel du chantier Éditions qui accompagne nos publications, de l'écriture à la diffusion.
 

 

 

Sommaire

 


Le cahier central de huit pages couleur réalisé par le secteur Arts et CréAtions propose le thème : 

Ensemble

 

De la maternelle au collège, les enfants, adolescents et adolescentes élaborent avec l'aide des adultes des projets plastiques qu'elles et ils réalisent en petits ou grands groupes. Plaisir d'imaginer, de créer en coopération...

 

 


 

 

 

 

 

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Éduc' Freinet n° 267 : À la conquête des maths

Janvier 2024

 

 

Avril 2024 (10 euros + frais de port)

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À la conquête des maths

Éduc' Freinet n° 267, 

revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, avril 2024

pour feuilleter quelques pages du numéro

                                                                                      

 

 

 

  

 

[...] En pédagogie Freinet, nous militons pour une mathématique populaire [...] parce que notre pratique est émancipatrice. Elle consiste à problématiser à partir des propositions des enfants, de leurs représentations, de leurs conceptions, à respecter le processus de chacun dans un groupe coopératif aidant et exigeant à la fois, à valoriser les réussites, si modestes soient-elles [...]     

 (extrait de l'éditorial)

Le comité de rédaction

 

 

 

Dossier

Le dossier de ce numéro s'attache à montrer la variété des situations d'apprentissage coopératif autant pour les adultes que pour les enfants : l'échange entre pairs est indispensable partout.

 
Vie de l'ICEM

Des articles sur la coformation dans une réunion de Groupes Départementaux, sur un film documentaire à l'école de Vaux-en-Velin, sur la Rencontre Internationale Des Éducateurs, Éducatrices Freinet et la Biennale de l'Éducation Nouvelle qui se préparent.

 

 

 

 

Sommaire

 


Le cahier central de huit pages couleur réalisé par le secteur Arts et CréAtions propose le thème : 

Millefeuilles de pratiques artistiques

 

Dans ce Millefeuilles de pratiques artistiques nous avons réuni des témoignages, de la maternelle au collège, qui, grâce à leur diversité, disent les mille et une façons de permettre aux enfants et aux jeunes de s'exprimer partout et tout le temps.
Les photos de ce cahier enrichiront votre banque d'images ; elles déclencheront des envies, des projets et feront naitre d'autres créations.

 

 


 

 

 

 

 

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Le Brésil, l'extrême droite et l'éducation

Anne-Marie Milon Oliveira présente ici la nouvelle situation dramatique au Brésil qui a aussi de sérieuses répercussions dans le domaine de l'éducation.
 

La France est bien loin du Brésil où je vis, mais notre combat est le même dans ce monde globalisé, quoique encore plus brutal dans ce pays où la police tue autour de 1500 personnes par an, dont beaucoup d´innocents. Ces victimes sont en grande majorité des jeunes noirs, les principaux « suspects » désignés par un racisme enraciné dans la mentalité de la classe dirigeante depuis la colonisation et par 300 ans d'esclavage.

Une nouvelle loi du gouvernement au pouvoir depuis janvier en est l'exemple : le ministre de la justice veut exempter de culpabilité les policiers qui tuent « sous le coup de l´émotion ». Ils n´auront pas besoin de se justifier. L'année dernière, la police a tué un bébé près de naitre dans le ventre de sa mère. Celle-ci a survécu par miracle. Cette photo représente le père portant le cercueil de son enfant lors de l'enterrement.

 

 

 

 

Début mai, le gouverneur de l'État de Rio a pu se prendre pour Rambo et s'adonner à un nouveau sport policier : mitrailler les favelas à l´aveuglette depuis un hélicoptère. C'est ainsi que l´appareil à bord duquel il était en compagnie de policiers a « arrosé » un lieu de prière d´une religion évangélique. On lui avait dit qu´il s'agissait d'un repaire de trafiquants, mais comme la police ne possède pratiquement pas de services de renseignements, cela n´avait pas été vérifié. La rumeur suffisait. Par bonheur, il n'y avait personne au moment de l'attaque.

Mais les habitants d´une très grande favela de Rio (Maré) n´ont pas eu la même chance : 11 personnes, innocentes ou non, ont été tuées de la même manière. La peine de mort a été abolie au Brésil depuis 1988, mais elle est en vigueur plus que jamais. Comme dit un adage populaire: la police tue d´abord et pose des questions après.

 
Les violences policières qui ont frappé la France lors de manifestations de Gilets Jaunes sont de même nature, quoique bien moins brutales, pour le moment.
 
Le gouvernement de Bolsonaro veut supprimer les sciences humaines et sociales de l'enseignement secondaire ainsi que des universités publiques. Il faut reconnaitre, dit-il, qu´elles sont inutiles : l´université doit former la main d´œuvre nécessaire au marché du travail. Comme l´a dit un des leaders de l´opposition, Guilherme Boulos, l´éducation consisterait, selon le gouvernement, à développer des rouages efficaces pour les entreprises, un point c´est tout.
 
Les universités publiques qui étaient devenues accessibles sous Lula à un grand nombre de jeunes pauvres sont « dangereuses », source d´ennuis, car c´est là que l´on étudie et approfondit les racines du fonctionnement de la société. Les sciences humaines et sociales, « un luxe », ne seraient donc plus dispensées, selon le ministre de l´éducation, que dans les universités privées, à qui pourra se les payer. Mais le non-dit, là où le bât blesse, n´a pas seulement trait au « marché » du travail : les universités publiques sont un des principaux espaces ou peut encore s´organiser la résistance à la barbarie.
 
Sur sa lancée, le gouvernement a donc décrété le blocage de 30 % des crédits destinés aux universités publiques. Elles ne font, selon son ministre de l'éducation (Abraham Weintraub), que de la « pagaille » et c´est pourquoi, toujours selon ses dires officiels, il n´est pas juste que les citoyens payent des impôts pour l´enseignement supérieur public. Il fait ici d´une pierre deux coups, car la Banque mondiale recommande fortement que l'enseignement supérieur soit privatisé dans les pays comme le Brésil.
 
Bolsonaro a ajouté, lors d´une interview à un site de droite, que la recherche scientifique dont a besoin le pays est presque complètement absente des universités publiques. Traduction :
« Et en ce qui concerne les universités, si on considère la question de la recherche, peu d´universités produisent de la recherche et parmi ces quelques-unes, la plupart sont privées, comme Mackensie avec (ses recherches sur) le graphène. »
https://www.jornalcidade.net/video...em...radio-jovem-pan/58715/
 
Il faut donc être « cohérent ». Le ministre de l´éducation vient d´annoncer l´annulation à partir de maintenant de milliers de bourses ou de subsides destinés à la formation de chercheurs.
 
Or selon un rapport du bureau de recherche américain Clarivate Analytics, peu suspect de "gauchisme", financé par le gouvernement brésilien dès 2014, les universités publiques brésiliennes ont été responsables entre 2011 et 2016 de plus de 250 000 publications sur la base de données Web of Science et occupent la 13e position dans la production scientifique globale d'un ensemble de 190 pays.
http://www.abc.org.br/2019/04/15/universidades-publicas-respondem-por-mais-de-95-da-producao-cientifica-do-brasil/

 

Toujours selon le même rapport, la recherche est essentiellement universitaire au Brésil et concerne les universités publiques à plus de 95 %. Celles-ci ne se limitent pas à l´enseignement et ont officiellement pour mission trois grands domaines reliés : la recherche, l´enseignement et l´enracinement dans la société par le biais de programmes concrets auprès de populations en difficulté. J´ai moi-même participé à l'un d'eux, le Programme national d´enseignement dans les communautés de la Réforme agraire (PRONERA), et j´ai beaucoup appris au contact de trois de ces communautés situées dans la région de Rio de Janeiro et où notre action concernait la formation de moniteurs d'alphabétisation dans le sens large du mot. L'enseignement de Paulo Freire, basé sur la conscientisation, allié à celui de Freinet, nous a été précieux.

Un nombre très minime d´universités privées font aussi de la bonne recherche, mais la plupart se limitent au « marché de l´enseignement supérieur » en liaison avec le « marché du travail » (formation du « capital humain »). Il faut ajouter que la plus grosse entreprise mondiale de vente d´enseignement supérieur, Kroton, est brésilienne.

Le gouvernement veut donc priver de crédits et, si possible, privatiser les universités publiques, ce qui en interdira l´accès aux plus pauvres, que les gouvernements Lula et Dilma avaient inclus grâce à une politique de discrimination positive assortie de bourses à l´entrée en faculté. J´ai moi-même eu affaire à ces étudiants provenant de favelas de Rio, étudiants-travailleurs, étudiants du soir, en tant qu´enseignante à la faculté de Sciences de l´Éducation de l´Université d´État de Rio de Janeiro. L´univers qu´ils apportaient dans nos cours était d´une grande richesse... nous sortions de la théorie pure pour entrer dans le réel théorisé. Bon nombre d´entre eux me déclaraient qu´ils étaient les premiers de leur famille à avoir accès à l´université. Certains témoignaient que leurs parents ne savaient ni lire ni écrire.

 
C'est ce que la privatisation progressive des universités publiques va supprimer. L'argument principal est que l´argent économisé sera destiné à l´enseignement fondamental public qui se trouve, il est vrai, dans un piteux état. Or le gouvernement Bolsonaro vient aussi de baisser fortement les crédits destinés à l'enseignement fondamental et à l'enseignement technique. Il est clair que le non-dit, l'argument idéologique, est le principal argument. L'université ne serait qu´un antre de « gauchistes » dont le but principal serait l'implantation au Brésil du « marxisme culturel » et du « globalisme communiste » qui « dominent en grande partie le monde ». Ne me demandez pas ce que signifient ces termes, comme ce gouvernement ils relèvent en premier lieu de la psychiatrie. Le pays est en effet gouverné par une coalition inédite de fous (évangéliques pentecôtistes + militaires + Chicago boys) ayant à leur tête un halluciné total. Halluciné et habité par des désirs de violence, comme son projet de libération totale du port d´armes qui ne va pas manquer de produire son lot de massacres, mais qui va remplir de satisfaction les industries d'armement qui ont financé sa campagne.
 
Je souffre de voir à quel point le Brésil, l'Amérique latine, sont absents des médias français. On n'y trouve que la guerre civile qui frappe le Vénézuela, organisée à l'origine par les États-Unis pour mettre la main sur les réserves de pétrole de ce pays, les plus importantes de la planète. Maduro s´y prend mal, il est vrai, mais on se demande ce qu'il pourrait faire devant le blocus impitoyable organisé par les USA contre son pays depuis plusieurs années.
 
Quant à nous, on vit ce que décrit un courant littéraire sud-américain illustré notamment par le colombien Gabriel Garcia Marquez, auteur de Cent ans de solitude, et ici au Brésil par Érico Veríssimo (Incidente em Antares). Ce courant a dépeint sous le nom de « réalisme fantastique » un mélange surréaliste de réel souvent cruel et d´incroyable. Dans l’éducation, en particulier, le plus important pour le pouvoir en place n´est pas le manque dramatique de moyens et d´enseignants, mais d´en finir avec « l'endoctrinement gauchiste » des enfants qui n´a jamais existé. Les institutrices de l´enseignement primaire, en majorité des femmes très mal payées, ne savent même pas de quoi ils´agit. Le plus urgent est d'inculquer aux enfants la doctrine des pasteurs pentecôtistes millionnaires qui ont grandement contribué à la victoire de Bolsonaro. À voir un « Envoyé Spécial » remarquable diffusé en novembre 2018 sur France 2 : « Brésil : Dieu a voté. » https://www.youtube.com/watch?v=_nTWNOkAZMY
 
Il y a une autre référence vidéo, plus ancienne mais dont nous sentons de façon très cruelle le caractère inéluctable. Il s´agit d´un excellent programme d´Arte, transmis à l´époque du coup d´état contre Dilma (2016).  Il montre de façon tout à fait saisissante le coup d'envoi de la chute qui allait plonger le Brésil dans l´horreur, dans un inconnu dépassant toute imagination. Le programme intitulé « Brésil : le grand bond en arrière » (https://www.youtube.com/watch?v=JMylpwqqGBA) inaugure de façon saisissante le récit de ce grand roman d´horreur que vivent les Brésiliens, épisode par épisode.
 
Il ne faut pas méconnaître cette dimension du drame que vit le Brésil : il a débuté par un coup d´état destiné à renverser la présidente Dilma Rousseff, démocratiquement élue. Le fait qu'elle ait été innocentée depuis par la justice suprême de toute corruption ne l´a pas réhabilitée aux yeux des putschistes et de leurs électeurs. Comme dans une sinistre Novela de la TV Globo, le principal média brésilien, les épisodes se sont enchainés jusqu'à l´emprisonnement sans preuves de Lula après un procès ridicule, que des « délations récompensées » ont permis de « justifier » grâce à des millions de fake news et beaucoup de dessous de table. Le principal objectif de ce procès était d'interdire à Lula de se présenter à l´élection présidentielle de novembre 2018. Tous les sondages, en effet, le donnaient gagnant dès le premier tour. L'usage de smartphones est très répandu au Brésil et les fakes les plus cruelles, les plus absurdes, ont été bombardées par millions grâce à des « moteurs » informatiques financés illégalement par de grandes entreprises, avec la compétente collaboration de Steve Bannon (ex-administrateur de Cambridge Analytica, qui avait montré auparavant ses « talents » lors de l’élection de Donald Trump et du Brexit). 
 
Cette élection a donc été largement préparée par ces fake news qu´un peuple privé d'instruction n'a pas su identifier comme telles.
Il faut ajouter la mise en scène mélodramatique du jugement de Lula, largement diffusé par les médias et surtout par la chaine Globo. Le juge qui l'a condamné (de l'aveu de l´avocat général) n'avait pas de preuves, mais il est devenu un véritable héros national, celui qui allait liquider pour toujours la corruption généralisée dont Lula était le principal artisan. Ce juge, Sergio Moro, a été démasqué par les révélations récentes d'un blog (The Intercept) dirigé par le journaliste Glenn Greenwald, prix Pulitzer de journalisme, rendu célèbre pour avoir publié les révélations d'Edward Snowden. Les révélations en question, des dialogues transmis sur Instagram, montrent une étroite collaboration du juge Moro avec l'accusation dans le seul but de faire condamner Lula.
 
Interdire le retour de la gauche au pouvoir visait un autre but, non avoué : permettre aux États-Unis de s'emparer des réserves phénoménales de pétrole en eau ultra-profonde, découvertes sous le gouvernement de Lula, dont la valeur est encore incalculable. La compagnie d'État Petrobras s´était montrée parfaitement capable d´exploiter ce pétrole, depuis l´extraction jusqu'à la vente, mais on est en train de la brader pour « une peau de banane », comme on dit au Brésil, aux compagnies étrangères (dont Total, qui avait commencé à détruire la barrière de corail de l'embouchure de l'Amazone).
Il faut bien admettre que c´est beaucoup plus facile et économique pour les États-Unis de prendre leur pétrole en Amérique latine (leur « backyard », comme l'a déclaré expressément le vice-président américain) que de l´importer à grands frais du Moyen-Orient instable et lointain.
 
À voir aussi sur ce sujet, pour qui comprend le portugais, l'interview très récente de Lula, emprisonné depuis un an sans preuves dans le seul but de l´empêcher de concourir à l'élection présidentielle. (Après sept mois de luttes judiciaires interminables, deux grands médias, l'espagnol El Pais et le brésilien Folha de São Paulo ont pu l'interviewer dans sa prison.) https://www.youtube.com/watch?v=fdVRdNBuoHA&t=37s
 
Je ne peux omettre cette dimension du drame que vit le Brésil : le coup d´état qui a renversé la présidente Dilma Rousseff (innocentée par la justice) et l´emprisonnement de Lula après un procès ridicule mais que des millions de fake news bombardées avec la compétente collaboration de Steve Bannon (ex-Cambridge Analytica) ont permis de « justifier ».
 
Il faut dire, ce que les médias n´ont absolument pas montré ici au Brésil, que le prestige de Lula est resté très grand auprès d´une grande partie de la population, parmi ceux qui se comptent par dizaines de millions et dont la vie à changé grâce aux politiques qu´il avait mis en place et que Bolsonaro s´efforce de détruire. Près de 40 millions de Brésiliens s´étaient mis à pouvoir prendre, comme Lula le souhaitait, trois repas par jour !
 

 

 
Ces Brésiliens lui écrivent. Je connaissais l´existence de cette correspondance à un prisonnier, mais j'ignorais les détails de cette énorme production épistolaire. Sur un peu plus d´un an, il s'agit en fait de dizaines de milliers de missives. La moyenne à ce jour est proche de 100 par jour.
 

Le paradoxe est que j´ai pris connaissance de façon bien plus approfondie de ces lettres sur un site français, le site des « Détricoteuses » de Médiapart, quand un de ses programmes, intitulé « Cher Lula: Lettres à un prisonnier politique » a invité le 7 mai 2019 la chercheuse Maud Chirio, spécialiste de l'histoire du Brésil contemporain. Celle-ci explique en détails les circonstances dans lesquelles elle a fait cette découverte. Suit un excellent entretien disponible sur la chaine YouTube des Détricoteuses. https://www.youtube.com/watch?v=87NJSdDs3K8

 
Voici la présentation que ce site en fait :
 
Depuis son incarcération leavril 2018, l’ancien président Lula reçoit des dizaines de milliers de lettres qui clament leur reconnaissance, offrent leur solidarité, revisitent le passé ou la période politique actuelle. Ces lettres sont la voix d’un Brésil qu’on n’entend pas, des petites gens le plus souvent. Maud Chirio, qui contribue à faire découvrir ce fonds original, répond aux questions de Laurence De Cock et Mathilde Larrère.
 
Maud Chirio et plusieurs autres historiens, brésiliens et français se sont alors consacrés au travail de mettre en lumière ce qui constituera, certainement, un corps de recherche fondamental pour les historiens, pour les chercheurs en sciences politiques et humaines en général sur la période actuelle vécue par les Brésiliens, période qui s´inscrit, il faut le dire, dans une géopolitique qui concerne tous les pays de la planète.
 
Son importance unique est de donner vie à la voix des « sans-voix » et à cette lecture, on peut constater toute l´affection que porte le petit peuple à celui qui a été emprisonné sans preuves, uniquement pour ne pas pouvoir concourir aux élections présidentielles de novembre 2018 qu´il aurait surement gagnées.
 
Le premier soin de l´équipe de Maud Chirio a été de numériser ces milliers de documents qui sont réunis à l'Instituto Lula de São Paulo afin de les protéger. En effet, compte tenu de la situation politique actuelle, ils n´étaient pas à l´abri d´une descente de police intempestive, voire même de la destruction. Un site en plusieurs langues intitulé Linhas de Luta (« Lignes de combat ») a été créé où ces lettres pourront progressivement être consultées : http://www.linhasdeluta.org/fr/index.php
 
C´est à leur lecture et sous le coup de l´émotion que j´ai décidé de traduire un tout petit exemplaire de cette correspondance. Elle provient de Palmópolis, petite commune de l'état de Minas Gerais.
 
Rédigées par des personnes en difficulté avec l´écrit, elles ont été dictées à une « écriveuse », comme on désigne populairement au Brésil les écrivains publics. C´est elle qui se présente dans la première lettre. Les noms de leurs auteurs ont été supprimés pour qu´ils ne soient pas inquiétés. Le tutoiement qui y est la règle montre bien la familiarité et l´affection dont jouit l´ex-président : il est l´un des leurs.
 
 
La religiosité propre au peuple brésilien se reflète dans ces lettres et même l'incroyant peut percevoir à quel point ce qu´elle exprime est significatif.
 
 


 

 

 

 

Comme tu l'as bien dit, ami Lula, « On ne peut emprisonner les rêves. » Au moment même où je t'écris cette lettre, nous réalisons une Assemblée du Syndicat des Travailleurs et Travailleuses de Palmópolis. Je suis à la disposition des compagnons et des compagnes qui voudraient t´écrire, à toi notre cher Président.

 

J'espère que tu es serein et revigoré sur le plan spirituel. Je sais qu'il n'est pas facile d'endurer ce que tu endures, mais nombreuses sont les prières que fait pour toi le peuple que tu aimes.  

J'ai suivi de près ton injuste saga, j'ai pleuré, je me suis irritée, mais je vois maintenant que c´est à nous de continuer ton « projet de vie », ou tout au moins, de lutter pour qu´il se réalise. Sois fort, ami, que l'Esprit Saint soit ta force. Ma famille t'aime et te serre bien fort contre son cœur.

 

  
Lula, je suis très meurtrie de te voir en prison. Mais je prie tous les jours pour toi, pour que tu en sortes. On doit remercier tout d´abord Dieu et ensuite te remercier toi qui a retiré le Brésil de la misère. Tu as fait disparaître les mendiants du marché. J´y vend des bananes plantain, du fromage, de la farine de manioc tous les samedis et c'était plein de mendiants. Ensuite, il y a eu les retraites (attribuées) au bon moment, le Bolsa Família (Allocations Familiales). Plus personne n´a eu besoin de partager, chacun a eu sa quotte part. Je vote pour toi avec les dix doigts autant de fois que tu en auras besoin. J´ai 67 ans.

 

Mon ami très cher, je te remercie parce qu’aujourd’hui je peux donner à manger à mes enfants. Sinon, je les aurais déjà perdus à cause de la faim. Merci [larmes], je te remercie beaucoup.

 

Cher ami Lula, je travaille sur une propriété agricole de ma famille. J´habite la campagne et je te suis reconnaissante car je bénéficie du programme « Électricité pour tous »1. Que Dieu te donne beaucoup de patience et de santé pour que tu sois libéré et que tu puisses revenir parmi nous. Accepte que je t´embrasse.

Je suis très triste de te voir dans cette situation car tu as soulagé la faim de beaucoup de gens avec la retraite, le Bolsa Família et tout ce qui nous a aidés. Ce que je veux, c'est que tu sortes de là, je sais que tu es très triste et nous encore plus. Quand tu sortiras, nous ferons la fête : moi, ma famille, mes amis car nous t´aimons tous. Tous les jours j´allume la télévision pour voir si on parle de toi et je demande à Dieu qu´il te tire de là. Nous voterons pour toi à nouveau, autant de fois que tu seras candidat nous voterons.

.

 

Je suis très triste de te voir en prison. Mon désir est que tu sortes de là afin de pouvoir nous aider à nouveau. Tu as été tellement bon ! Je prie pour que tu sortes de là. Tu as été comme un second père pour moi car j'ai une retraite et c´est grâce à toi. J´ai 78 ans et je te remercie beaucoup. J´ai déjà voté pour toi et je voterai autant de fois qu´il le faudra.

 

Si j´écris, c´est parce que je veux que tu sortes de là au plus vite. Même les enfants t'aiment beaucoup. Je te [erreur]… Pardon : je te souhaite plein de bonnes choses, que Dieu te bénisse car tu ne méritais pas d´être en prison mais plutôt en liberté. Tous mes petits-enfants souhaitent que tu sois libéré, aucun d´eux n´a aimé ce qui s´est passé, ils ont tous été très en colère. La souffrance du peuple a augmenté. J´ai 75 ans, j´ai connu la misère du peuple. Il vivait dans la paille. Maintenant je sais : avec Lula tout était mieux. Les sœurs de l´église catholique aussi ont apporté leur aide.

 

Je prie ans cesse pour que tu sortes et je vais encore voter pour toi. C´est sous ton gouvernement que j´ai pu prendre ma retraite et aussi que j´ai reçu le Bolsa Família. Avant cela, je n´arrivais pas vraiment à manger. C´est pourquoi je prie pour toi tous les jours. J´ai 70 ans.

 

Je suis [nom caché], j´ai 77 ans mais je ne t´oublie pas. Quand je vois [ce qu´on dit de toi à] la télévision, cela me fait mal, mais je ne peux que prier. J´ai quatre enfants et cinq petits-enfants et ils voteront pour toi, autant de fois qu´il le faudra. Des gens de ma famille élèvent leurs enfants grâce au Bolsa Família. Si Dieu le veut, je vais [un jour] entendre à la télévision : « Lula est libéré ». Si Dieu le veut.

 

Tu as toujours été une bonne personne, tu as été la personne qui a fait disparaitre la faim. Durant ton mandat, personne n´a souffert de la faim. L´éducation s´est améliorée, les personnes âgées sont devenues prioritaires et elles ont appris au moins à écrire leur nom. Les femmes n´avaient aucun droit mais elles en ont reçu pendant ton mandat. La dénutrition a chuté au Brésil, la mortalité des nouveaux-nés et les fausses-couches aussi. Même la mort de femmes en couches a diminué car avec les nouveaux droits, tout s´est amélioré. Je te demande de tenir bon, ne flanche pas car notre vie est comme un escalier : elle monte et elle descend et tu auras le dessus.

 

Une conclusion provisoire et pleine d´espérance
 
Notre lutte est la même dans le monde entier contre un système économique qui est en train de éliminer les plus pauvres, la nature et notamment l'éducation publique.
 
Mais en s'attaquent précisément à l'éducation, Bolsonaro et son ministre se sont attaqués à un point central de l'imaginaire des Brésiliens, même les plus pauvres. L'éducation, et surtout l´éducation supérieure, est à peu près le seul recours pour ceux qui veulent sortir de la pauvreté. Depuis les réformes mises en place par Lula et Dilma, il ne s'agissait plus d'un mirage mais d'une réelle possibilité.

 

 
Et la réaction aux mesures brutales de Bolsonaro contre l'éducation est venue : le 15 mai dernier, d´énormes manifestations ont réuni plusieurs millions de Brésiliens dans tout le pays. J'ai participé à celle de Rio qui a réuni entre 250 000 et 300 000 manifestants, et que Bolsonaro a traité « d´idiots utiles manœuvrés par la gauchaille ».
 
(https://g1.globo.com/educacao/noticia/2019/05/15/fotos-as-manifestacoes-contra-os-cortes-na-educacao-vistas-do-alto.ghtml)
 
Anne-Marie Milon Oliveira

 

Un voyage, un nouvel horizon

Grâce au réseau Célestin FREINET, rencontres, visites se succèdent pour aller à la rencontre des professionnels d'un autre pays européen. C'est cette expérience enrichissante auprès de membres du mouvement « l’école buissonnière » à Athènes que Marina, Angéline, Helena, Aurore et Lucille, étudiantes éducatrices de jeunes enfants, ont souhaité nous transmettre.

 

 

Annonce parue le 31 février 2019

Educabook

Ville : Parithènes (Paris Athènes)

Prix : libre, échange de bons procédés :

Connaissances contre bonne volonté.

Contact :

formationdelochorizon[arobase]gmail.com

*URGENT*

« Étudiantes éducatrices de jeunes enfants

aspirant à se former et à échanger

recherchent contact en Grèce et plus si

Freinet, CDI (contact à durée indéterminée)

possible. »

 Please laught,

#ratsdebibliothèquesrecherchentmuse#centredeformartionHorizon#cinqétudiantespourleprixdune

# superformatriceenbonus

 

Cela résume bien le point de départ de ce projet : aller à la rencontre des professionnels d'un autre pays européen pour en apprendre autant sur eux que sur nous-même.

Une concertation de groupe, un choix final et quelques concessions plus tard… Notre destination: la Grèce et plus particulièrement Athènes durant sept jours. Explorer la diversité au-delà de la capitale sera pour une prochaine fois ! Des recherches très poussées et un mail en grec comme un premier pas vers Athènes à 2 094,60 km de Paris. Parmi les réponses non distribuées, quelques interlocuteurs intéressés, intrigués par notre projet et notre futur métier.

Une fois notre statut clarifié, il a fallu planifier des rendez-vous en fonction des disponibilités. Rapidement, les modalités d'échange oral interpellent : Bilingue or not bilingue ? Le réseau franco-grec déjà constitué nous permet d'intégrer une traductrice à cette aventure... On est fin

prêtes pour le grand départ.

Avec l'excitation du voyage, une certaine impatience de découvrir les nombreuses richesses d’Athènes. Entre visites culturelles et rencontres officielles, nous ouvrons grands nos yeux et nos oreilles pour profiter au mieux de cette expérience enrichissante et gratifiante. Accueil chaleureux, partage mutuel d’expériences ; on questionne des fonctionnements, impactés par la crise économique du pays, qui respirent l'adaptation et l'expérience concrète.

Grâce au réseau Célestin Freinet, une rencontre se distingue de toutes les autres: Harris Papadopoulos, conseiller pédagogique et membre du mouvement « L'École buissonnière » à Athènes. Avant tout, un homme extraordinaire qui a pris le temps de nous accompagner dans notre voyage pour nous transmettre ses connaissances et ses valeurs.

Par-delà les frontières, cette expérience fait sens dans notre quête d’identité professionnelle. Malgré les nombreuses différences entre nos deux pays, on retrouve la même préoccupation première : l'enfant dans son unicité, accueilli en tenant compte de sa famille, de son parcours de vie et de ses besoins.

*Note à nous-mêmes* : Malgré des conditions parfois difficiles, l’important est de laisser libre court à notre inspiration pour innover, leur transmettre des valeurs telles que l’ouverture au monde et la solidarité. Comme le disait Fernand Deligny : « Fais-les chanter, rire et danser ; fais-les courir, suer, sauter. Le reste est affaire de prudence et d'organisation. »1

 

Sur le chemin du retour, un regard nostalgique par le hublot de l’avion qui nous rappelle l’expérience enrichissante vécue. Une bonne dose de stress et surtout beaucoup de souvenirs. Une pensée pour tous ceux qui nous ont ouvert humblement les portes de leur institutions et parfois même de leur coeur.

En rentrant, il nous tarde de transmettre à notre tour au plus grand nombre, comment on souhaite penser l'éducation des enfants en lien avec leurs préoccupations, leurs intérêts au plus près de ce qu'ils vivent et connaissent. Une utopie ? Non, une coopération éducative enfant/famille, professionnelle et environnementale.

 

Marina Barnay, Angéline Leroux, Helena Lima Tereso, Aurore Pierel, Lucille Daude

1. F. Deligny, Graine de crapule, Paris, Dunod, 1998, page 29.

 

 

 

Un tâtonnement expérimental : un nouvel horizon franco-grec !

Le tatonnement expérimental au coeur du voyage d’étude à Athènes pendant une semaine. C'est le voyage relationnel que nous livre Delphine Bodin, éducatrice de jeunes enfants et membre de l'association Intermèdes Robinson.

Comme le disait Célestin Freinet, le tâtonnement expérimental est à la base de la méthode naturelle, celui-ci permettant de passer d’une forme primaire à une forme secondaire grâce à des essais-erreurs qui permettent un ajustement au plus près de la vie dans l’environnement.

Invariant n° 11. « La voie normale de l'acquisition n'est nullement l'observation, l'explication et la démonstration, processus essentiel de l'École, mais le Tâtonnement expérimental, démarche naturelle et universelle.1 »

C’est, je crois, ce qui a été le cœur du voyage d’étude à Athènes pendant une semaine. En effet, des essais on en a fait, des erreurs, beaucoup aussi ; c’est ce qui nous a permis de nous réajuster tant aux Athéniens qu’entre nous ! Qui sommes-nous ? Cinq étudiantes et une formatrice ; cela, c’est le cadre officiel, celui donné par le centre de formation et la région Île-de-France. Au détour de ce voyage, ce cadre se transforme, s’ajuste aux réalités immersives. « Le voyage fait vivre des situations se caractérisant du point de vue du sujet par des vécus d’immersion dans l’ailleurs qui le conduisent à développer des capacités d’évolution au gré, en s’ajustant chemin faisant aux circonstances rencontrées.2 »

L’immersion a permis une relation formelle mais aussi informelle, en tout cas autre que celle connue jusqu’à présent. L’apprentissage n’est pas donné par le cadre formateur et son représentant mais par les rencontres et structures visitées sur place. Nous sommes à un niveau d’équité dans cette découverte et dans la rencontre de l’Autre, inconnu et qui peut être vécu comme une épreuve, une expérience initiatique. La question de la langue, de la traduction, de la compréhension, de l’explicitation des systèmes induit aussi une expérience d’inversion pédagogique ; par conséquent, le savoir n’est pas détenue par les personnes initialement désignées par le cadre.

En effet, la pédagogie active telle qu’elle peut être pratiquée en formation d’EJE n’est plus descendante, verticale, avec un sachant et des apprenants, mais elle est néanmoins imprégnée par le système scolaire, par les apprentissages, l’évaluation et la validation par un diplôme d’état. Les formateurs sont alors quand même positionnés à certains moments comme détenteurs d’un savoir, d’expériences nombreuses et suffisamment reconnues pour qu’elles puissent être partagées à des étudiants. En « formation délocalisée »3, cette posture de formateur et d’apprenant est déplacée et occupée par toutes dans un souci d’« accordage » au milieu (lieu, projet, acteurs socioéducatifs…). Ce dernier est polymorphe, il touche la sphère intime, professionnelle et formative de chaque acteur.

C’est alors que j’arrive doucement vers...

L’Invariant n° 24. « La vie nouvelle de l’École suppose la coopération scolaire, c'est-à-dire la gestion par les usagers, l'éducateur compris, de la vie et du travail scolaire.4 »

Le système se modifie en permanence tant dans ses relations que dans ses fonctions : la circulation du don et de l’hospitalité, comme un nouveau lien d’humanité qui tisse et façonne la richesse de cette « délocalisation ».

Nous passons d’une situation d’acteur, faisant vivre un système didactique et social, à une situation d’auteur, créant nous-mêmes notre système d’auto-formation et de découvertes sociopolitiques.

Des échanges symboliques, il y en a eu beaucoup durant cette semaine, comme si cela permettait de mieux se rencontrer, de mieux se parler et donc de mieux se comprendre, que ce soit en interne du groupe ou en externe dans cette ville « étrangère ».

Ces dynamiques relationnelles et groupales constituent alors un principal intérêt qui n’est ni l’acquisition d’un savoir ni la production d’un objet prédéterminé, mais la possibilité de mise en œuvre du cheminement singulier des étudiants au sein de ce voyage, médiateur et support de la rencontre et du déplacement de chacune d'entre nous face à ses craintes et attentes.

Il me semble alors que nous sommes confrontées in situ et de manière réelle aux enjeux relationnels qui font le cœur des rencontres en travail social.

Dans la mesure où elles mettent au travail les enjeux relationnels au sein d’un espace pédagogique pensé pour en accueillir l’inattendu et les effets de sens, cet espace de formation contribue, me semble-t-il, à approcher le travail clinique réalisé en travail social.

Après cette formation délocalisée en Grèce (et une autre en Italie l’année dernière), je ressens comme une portée particulière : en plaçant les personnes dans des situations relationnelles incertaines mais protégées, et médiatisées, cette démarche de l’ailleurs vise l’avènement d’un processus de subjectivation, d’élaboration voire de sublimation proche des situations de terrain vécues en tant que professionnelle de la petite enfance.

Pourrais-je presque prendre le risque de nommer ce voyage comme support d’une pédagogie de la relation ?

La conclusion qui je pense, peut représenter nos rencontres, nos transformations, notre capacité d'être auteur ici et ailleurs serait :

L’Invariant n° 30. « Il y a un invariant aussi qui justifie tous nos tâtonnements et authentifie notre action: c'est l'optimiste espoir en la vie. »5


 

Delphine Bodin, Éducatrice de jeunes enfants, formatrice permanente au centre de formation l’Horizon, et vice-présidente du Centre social / Espace de vie social / association Intermèdes-Robinson.

1. Célestin Freinet, Les invariants pédagogiques, Bibliothèque de l’École moderne, n° 25, 1964.

2. Hervé Breton, « Se former par l’expérience de l’ailleurs : situation d’indétermination et acquis du voyage », Education permanente, n°211, 2017-2.

3. Terme utilisé par le Centre de formation des apprentis nommé ADAFORSS pour les « voyages d’étude ».

4. Célestin Freinet, op. cit.

5. Célestin Freinet, op. cit.

Le Collectif québécois de l’École moderne - Pédagogie Freinet - L’histoire

  

La prochaine Ridef aura lieu en 2020 à Québec. Marc Audet, membre du mouvement Freinet québécois depuis sa création, retrace l'histoire du mouvement de 1967 à nos jours.

  

On pourrait faire remonter la naissance du mouvement québécois à l’année scolaire 1979-80, moment où la mécanique légale s’est mise en branle. Mais en réalité, il faut remonter plus loin et parler du mouvement des Chantiers pédagogiques du Québec qui, au cours des années 1967 à 72, avait regroupé plusieurs enseignants et enseignantes du Québec autour du travail sur les grands thèmes de la pédagogie Freinet. Le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ), alors naissant, avait organisé les stages SEMÉA (stages d’entrainement aux méthodes d’éducation active), afin de favoriser le renouveau et l’innovation dans les écoles québécoises. Les Chantiers étaient apparus comme une conclusion de ces stages.

Ils avaient donc vu le jour et permis à de nombreuses personnes de poursuivre le travail de rénovation entrepris. Les techniques Freinet demeuraient l’axe majeur du travail de ce mouvement. Des enseignants français du mouvement de l’École moderne étaient même venus à quelques reprises renforcer cette orientation en servant d’animateurs de stage de travail et de réflexion. Malgré la mort des Chantiers pédagogiques, au début des années 70, plusieurs personnes ont continué de travailler en pédagogie Freinet, dans leur classe ou leur école, à titre d’engagement individuel.

Il y a même eu un second regroupement, informel celui-là, autour des activités du Centre Pilote Laval, dans la région de Québec. Cette unité de formation des maitres de l’université Laval organisait la prise en charge de stagiaires par des enseignants reconnus pour les innovations vécues dans leur classe, et quelques-uns de ceux qui avaient déjà travaillé avec les Chantiers pédagogiques se retrouvèrent naturellement dans le groupe des maitres associés. Il y eut aussi, à cette occasion, visite d’enseignants français du mouvement, ce qui ne fut pas sans renforcer encore l’engagement de certains envers la pédagogie Freinet.

L’Association québécoise des Professeurs de français (AQPF) organisa en 1980 un de ses congrès annuels sur le thème de l’enseignement du français, avec le souci d’offrir à sa clientèle de nouvelles avenues, surtout en ce moment précis où le MEQ venait de publier son nouveau programme d’enseignement, très axé sur une pédagogie naturelle. Elle pensa donc organiser des ateliers en pédagogie Freinet et proposa à certaines personnes connues pour leur engagement en ce sens à prendre en charge ces ateliers. Ce sont ces personnes, soucieuses de ne pas en rester là, qui sont à l’origine de notre mouvement.

Ce noyau d’enseignants et d’enseignantes s’est engagé dans un lent processus de définition d’un éventuel mouvement québécois d’École moderne, tout juste après la tenue du congrès de l’AQPF. Le noyau s’est agrandi peu à peu et a travaillé pendant près de deux ans sur la mise au point des documents nécessaires pour procéder à la création légale et officielle du mouvement.

Le 30 aout 1982, le gouvernement du Québec accédait à notre requête de constitution légale d’une association, au sens de la Loi des compagnies, et incorporait le Collectif québécois de l’École moderne - Pédagogie Freinet. Le conseil d’administration provisoire a alors convoqué la première assemblée générale et, en septembre de la même année, lancé sa campagne d’adhésion. Le mouvement naissait.

Dès sa naissance, le Collectif a créé la revue Chantiers, lieu d’échange qui palliait la difficulté de se rencontrer des adhérents, pendant l’année. En mai 92, on publia le numéro 59. Cela fait une somme considérable d’écriture et de partage des expériences quotidiennes.

Chaque année, une rencontre a été organisée, que nous avons appelée tantôt congrès tantôt stage, pour permettre un travail plus intensif à ceux et celles qui avaient temps et énergie à consacrer à ce partage d’expérience et de réflexion. Le collectif en a fait aussi le moment par excellence pour évaluer son action et relancer l’année qui suivait. C’est aussi en cette occasion que furent organisées toutes les manifestations que nous avons vécues par ailleurs en année ; stages, colloques de sensibilisation, journées thématiques ou rencontres coopératives de gestion y ont été planifiés.

Une particularité, également, qui donne son image au mouvement, est la mise sur pied de groupes de travail locaux, petits noyaux de travailleurs et de travailleuses qui se rencontrent régulièrement, en année, dans leurs milieux, pour échanger sur leur pratique et pour faire une certaine promotion de la pédagogie Freinet en amenant de nouvelles personnes à graviter autour du mouvement, parce qu’elles y reconnaissent des affinités avec ce qu’elles croient ou ce qu’elles font.

La création d’une première équipe pédagogique en pédagogie Freinet, dans une école alternative de Beauport (Yves-Prévost, nommée maintenant École Freinet de Québec), a eu lieu en 1983, et quelques années après, d’une deuxième à l’école Élan à Montréal. Ce furent des moments-clés, à notre sens, parce qu’ils ont marqué les débats et les questionnements sur la justification du mouvement et sur ses orientations. Leur présence permet notamment des approfondissements qui seraient difficiles à réaliser autrementi. Et depuis, plusieurs autres équipes-écoles se sont jointes au cercle des premières : l'Envol à Laval, l'école Freinet de Trois-Rivières, celle de Cowansville, et maintenant deux autres à Montréal, en attendant que d'autres surgissent peut-être ici et là.

Au fil des années, la participation a varié. Elle s’est cependant toujours maintenue, malgré les hauts et les bas. C’est en 1985-86 que nous avons connu notre meilleure année, et cela s’explique peut-être par la publication dans la revue du MEQ, Vie Pédagogique (avril 86), d’un article de Marc Audet intitulé « La pédagogie Freinet dans une école québécoise ». Il y exposait notamment son approche de la pédagogie naturelle en décrivant l’organisation de sa classe, et donnait en même temps les coordonnées du mouvement. Plusieurs personnes avaient pris contact avec le mouvement à cette occasion.

Pendant tout ce temps et à travers tous ces échanges, le mouvement a maintenu des contacts étroits avec les mouvements européens d’École moderne, notamment ceux de France et de Belgique. Cela s’est traduit d’abord par des échanges de documents, les revues notamment, mais aussi par des contacts personnels et des visites de personnes de part et d’autre.

Quelques-uns d’entre les membres sont appelés régulièrement, en outre, à participer à des cours dans les universités québécoises, dans le cadre de la formation des maitres, ou à agir comme animateurs ou personnes-ressources, dans des rencontres de groupements à vocation éducative. La permanence du témoignage qui y est apporté donne une image de plus en plus présente de notre pédagogie sur la scène nationale.

En 1992, à la suite d’une année difficile, où nous avons eu encore à gérer le problème de la relève, l’assemblée générale décidait de mettre le mouvement en sommeil pour un temps indéterminé. Le conseil d’administration élu à l’occasion de l’assemblée générale de cette année-là a gardé le flambeau pendant deux ans, sondant de temps à autre les membres actifs pour savoir s’il convenait de réanimer les activités. L’assemblée générale suivante eut lieu en janvier 1995, et le thème principal des échanges devait porter sur une éventuelle dissolution du mouvement. Un conseil d’administration nouveau, formé de personnes désireuses de ne pas mettre un terme définitif à l’existence du mouvement, fut élu en attendant de détecter dans le milieu de l’éducation les signes éventuels d’une reprise possible des activités.

En 1996, à l’occasion des célébrations du centenaire de Freinet, la cinéaste Suzanne Dansereau a créé un film sur le thème de notre pédagogie, film auquel quelques-uns d’entre nous ont participé, aux côtés d’autres praticiens de France et de Suède.

Nous considérons désormais le temps venu de réactiver le mouvement, même si toutes les structures que nous avions prévues ne seront pas remises en route maintenant pour autant. Il devenait important pour nous de nous afficher de nouveau comme mouvement actif, surtout parce qu'à l'été 2016, la FIMEM (Fédération internationale des mouvements d'École moderne) nous a accordé l'autorisation de mettre sur pied l'organisation de la RIDEF (Rencontre internationale des Éducateurs Freinet) de 2020 chez nous, au Québec.

i. Et depuis, plusieurs autres équipes-écoles se sont jointes au cercle des premières : l'Envol à Laval, l'école Freinet de Trois-Rivières, celle de Cowansville, et maintenant deux autres à Montréal, en attendant que d'autres surgissent peut-être ici et là.

Marc Audet

« Je connais mes droits »

Dans beaucoup de régions d'Afrique, l'entrée en pédagogie Freinet se réalise souvent à partir d'une action autour des droits des enfants. Ces droits sont à gagner dans l'école et dans la communauté. Kpaba TOTOU et Maurice LAKA présentent ici un travail réalisé dans leur école au Togo.

Notre école, l’EPP1 Koundoun, dans la préfecture de Bassar au Togo, avait reçu de l'association Planète Enfants un don de 56 livres. Nous avons distribué ces livres aux élèves pour qu’ils les découvrent et lisent en séance de lecture. Ils avaient trouvé ces livres intéressants à cause des dessins, des bandes dessinées et des photos d’enfants. Certains enfants togolais avaient contribué à l’édition. C’était difficile d’arrêter la séance. Alors, avec nos élèves, nous avons décidé de lire souvent ce bulletin et d'y produire des articles. Les idées venaient pêle-mêle sur les sujets à traiter : les danses du milieu, la culture du fonio, la chasse au village, notre école… Dans la classe de CE2, un élève proposa qu’on parle des enfants qui ne sont pas scolarisés : « Peut-être ils vont nous aider comme le font nos correspondants.
– C’est vrai, d’autres abandonnent parce qu’ils ne trouvent pas assez à manger… »

La majorité adopta ce sujet. On demande l’avis des élèves de CE1, ils acceptèrent le thème mais proposèrent qu’on parle de tout ce qui ne va pas dans le milieu.

L’enseignant du CE1 et moi avons décidé de partir de ce sujet pour mener d’autres activités. Nous avons sensibilisé nos deux cours pour des productions individuelles : illustration, texte, panneau ou autres. En une séance de construction de phrases, nous avons donné des consignes sous forme de situation problème.

Voici la situation problème : « Un jeu-concours d’expression libre sur les droits de l’enfant est organisé à l’intention des élèves de CE1 et CE2. Tu voudrais participer. Produis un bon texte ou un joli dessin sur le thème pour remporter un prix. »

Chaque enfant réfléchit individuellement sur la situation présentée. Ensuite un tour de table est fait pour une mise en commun. L’enseignant injecte des indices pour aider les élèves à cerner la situation. Puis une validation de quelques pistes est faite. Après l’exploration de la situation problème, chaque élève commence individuellement à chercher. Des textes simples ou accompagnés de dessins sont produits. Le maitre et la classe choisissent les productions abouties qui ont permis de résoudre le problème. Sur les 62 élèves des deux cours, plus de la moitié des productions ont abouti.

Quelques exemples recueillis :

Ces productions ont servi à plusieurs autres dessins. Ils étaient autant d’articles pour notre journal mural et scolaire. Ils ont permis d’adapter les règles de vie, de faire ressortir la notion de « Nous avons des droits mais aussi des devoirs ». Des restitutions en ont été faites aux parents en vue de les sensibiliser à leurs droits et devoirs et à ceux des enfants.

 

« Mon papa tape souvent maman. »

 

Commentaire

Beaucoup d’enfants nous observent et nous jugent : annotation, distribution de la parole en classe, distribution de manuels, les punitions. Nous étions un peu gênés mais cela nous a permis de prendre un peu de recul pour corriger les défaillances. Pour leurs parents c’était plus accentué. Ils savent reconnaitre les privations et le manque de moyens par comparaison des dépenses de ménage. Nous avons trouvé certaines productions très révolutionnaires.

« Ils passent toujours dans la cour de l’école ;

ce n’est pas bon. »

   

« J’ai le droit d’écouter la radio

et de regarder la télévision »



Auteurs : Kpaba TOTOU et Maurice LAKA

1. Ecole préscolaire et primaire

Le Mouvement coopératif de l'école populaire espagnole et l'Association Benaiges

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