Le piège de la subjectivité dans la création audiovisuelle

Février 1971

Ce piège guette particulièrement les débutants, ce qui ne veut pas dire que les initiés n'en soient pas fréquemment victimes.
En matière d'enregistrement sonore, que ce soit avec un petit ou un gros magnétophone, on ne sait pas bien se relire, se juger, se corriger. On se laisse prendre aux charmes de l'autosatisfaction, mais surtout à l'apparente fidélité de la première écoute, quand ce n'est pas aux suivantes.
Nous pourrions en dire autant en ce qui concerne la prise de vue (photo ou ciné). L'écran, le papier ne restituent que ce qui a été signifié sur le support par la mécanique.