En Chantier n°6 : Les mangas - suite

Un complément aux textes écrits par Boubakar et Anthony, élèves de 6ème à Bordeaux, parus dans En chantier n°5.
Par Jacques Brunet

 

 
Le succès des mangas

Samedi 11 octobre 2008, à la Médiathèque Gabriela Mistral (Artigues-près-Bordeaux), Sébastien Langevin donnait une passionnante conclusion à la semaine consacrée au Manga (exposition, ateliers de dessin, création d’un manga sur ordinateur, projection sur le métier de mangaka…)
 
Définitions, variété des mangas, conditions économiques très différentes de celles qui président à la B.D. franco-belge… Il s’est surtout interrogé sur les raisons du succès récent des mangas auprès de la jeunesse européenne, au delà d’un effet de mode. D’abord le prix : pour 6 à 9 €, on a 200 pages (une BD de 40 pages est à 16 €) ; puis la fréquence de parution, le format bien plus commode. Mais surtout curiosité pour une civilisation autre (cuisine, langue, culture…)
Les filles achètent beaucoup de mangas (les clients des BD sont des hommes à 80 %) à cause des sujets abordés, touchant la vie quotidienne des jeunes : beaucoup de mangas sont écrits par des femmes (95% des auteurs de BD sont des hommes).
La structure des récits est généralement celle des romans de formation : l’évolution d’un jeune qui grandit avec ses lecteurs « cibles » (alors que Tintin a toujours le même âge). Ce héros se pose des questions sur la famille, le sexe, la société - société très formatée et contraignante.
 
Les mangas abordent discrètement les sujets sensibles, en évitant de choquer. Il s’agit de plaire au public le plus large. Les valeurs sous-tendues restent très traditionnelles : amitié, persévérance, victoire. D’où l’impression dominante d’une production assez conformiste, dans le graphisme et par le contenu.Cet article est extrait de L'Echo des collines, mensuel de proximité de la région bordelaise.
 
Cet article est extrait de L'Echo des collines, mensuel de proximité de la région bordelaise.
 

Voici une page extraite du manga Un gros problème dessiné par Utei Iru (c'est un pseudonyme), classe de 3ème,
club manga du Collège Henri Ulrich, Habsheim (Haut-Rhin)

Lire les articles écrits par Boubakar et Anthony dans En chantier n°5

Ce travail a été réalisé par le groupe Doc2d (Recherche documentaire au second degré)
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