Revue CréAtions en ligne "Cheminements" n° 195 - décembre 2009 - SOMMAIRE

Décembre 2009

 

CréAtions "Cheminements"

revue en ligne annoncée dans le Nouvel Educateur n°195

Publication décembre 2009

 

 

Ont participé à l’élaboration de ce numéro : Jacqueline Benais, Simone Cixous, Anne Hadri, Katina Iérémiadis, Agnès Joyeux, Maud Léchopier, Laurence Maurand, Anne Roy.
Crédits photos : Marie-Florence Artaux, Clément Glangeaud, Florence Pépin, Stéphanie Schneider.

   titre de l'article niveau de classe thème techniques utilisées artiste

Des idées qui font leurs chemins

 

maternelle: PS

Un projet commun aux deux enseignants de la classe travaillant à mi-temps.
dessins, peinture, collages
 

Les pays imaginaires

maternelle Pour l’exposition de l’école dont le thème est "les pays", un travail sur les origines dans une classe dont beaucoup d’enfants, nés en France,  ont de la famille au Maroc, en Turquie, en Tunisie, au Mali, en Inde, etc. Ecriture, dessins, peinture, collages, volumes, photographies
 

"Si la porte de ma maison parlait, ..."

ateliers d’écriture au Liban

Ateliers d’écriture au Liban à partir de déclencheurs

   

Petit Labyrinthe Intérieur

enfants et adolescents de 10 à 18 ans, I.M.E. et ITEP Atelier d’écriture, atelier d’expression dramatique  écriture, dessins, collages, peintures  

De la correspondance en passant par l'artothèque

élémentaire: CP et IME Une correspondance soutenue par des échanges de réalisations plastiques, une exposition, des  rencontres. écriture, peintures, travail corporel, photographies, vidéo  

 
Boîtes à sourires, Boîtes à soupir

lycée Une pratique un outil : Le carnet de bord 
théâtre, écriture, spectacle vivant, photographie  

 

  

 

Des idées qui font leurs chemins…

Revue en ligne CréAtions n°195 "CHEMINEMENTS"
annoncée dans le Nouvel Educateur n°195 - Publication : novembre/décembre 2009

Classe de PS, Ecole maternelle Les Bastions, La Mure (Isère) - Enseignants : Clément Glangeaud, Carine Pairone

 Des idées qui font leurs chemins

Ensemble sur le même chemin


Nous travaillons depuis deux ans à mi-temps sur la même classe et ressentons frustration et difficulté notamment en arts plastiques, quand il s’agit d’exploiter les idées, les envies, les paroles exprimées la veille par nos élèves. Nous choisissons cette année d’assurer une continuité dans les ateliers, les rituels et la vie de classe, tout au long de la semaine.
Nous décidons de travailler sur « le chemin » permettant ainsi à chaque enseignant de pouvoir prolonger ou finir un travail démarré la veille en son absence. Notre objectif est la réalisation d'un chemin mural géant qui rendra compte de toutes les pistes explorées.

Le grand chemin de cases


Il sera affiché sur le mur du couloir entre la classe et les toilettes, à 1,20 mètre de hauteur. Les enfants pourront le suivre visuellement et tactilement puisque ils parcourent le couloir plusieurs fois dans la journée. Les productions trouveront leur place au fur et à mesure de leur réalisation sur des cases prédécoupées à l’avance.

 

Explorer et échanger sur le thème des chemins


Le conte Roule-Galette nous permet de commencer à nous imprégner de la notion de chemin.
Parallèlement, nous affichons dans la classe des photos ou des images représentant des chemins, afin d’éveiller le regard des enfants et de les inciter à trouver des chemins. Ces observations sont réinvesties les semaines suivantes.

 

 

Sommaire "Cheminements"  Suite du témoignage

Dessins, peinture, collages.

 

Les pays imaginaires

 

Revue en ligne CréAtions n°195 "CHEMINEMENTS"
annoncée dans le Nouvel Educateur n°195 - Publication : novembre/décembre 2009

Ecole maternelle Jean Jacques Rousseau - Enseignante : Florence Pépin

 

Les pays

imaginaires

 

La présentation de cet article est en trois couleurs :

- noire : présentation et déroulement des activités et du projet

- en orange : remarques et questionnements de l'enseignante

- en marron : réponses et conseils de membres du GD ICEM 93

 

 

 

 

 

 témoignages

Ecriture, dessins, peinture, collages, volumes, photographies.

L'origine du projet
Travail sur le relief et les éléments géographiques   
Travail autour des drapeaux et de leur symbolique
Choix d’un pays imaginaire pour notre exposition et élaboration de la maquette

La machine à fabriquer des livres

La maquette du pays

Trouver un nom à notre pays

Les maisons des Livrançais

Travail et loisirs des Livrançais

La faune

 

 

 sommaire "Cheminements"

 

 

« Si la porte de ma maison parlait, ...»

Revue en ligne CréAtions n°195 "CHEMINEMENTS"
annoncée dans le Nouvel Educateur n°195 - Publication : novembre/décembre 2009

Seize enfants du Liban - Intervenante: Stéphanie Schneider - Ateliers d’écriture au Liban

«Si la porte de ma

maison parlait , ...»

Origine du projet du livre

L'ouvrage «Si la porte de ma maison parlait, ...» est une invitation à entrer dans le quotidien de seize enfants vivant en périphérie immédiate ou à l'intérieur du plus grand camp palestinien au Liban, celui de Aïn El Helwé près de Saïda. Cette invitation, je l'ai reçue un jour d'Olivier Dorighel, chargé de mission pour l'O.N.G. française Première Urgence. Subventionnée par la Commission Européenne, Première Urgence a pour mission de réhabiliter les logements des réfugiés dans plusieurs camps au Liban. Le personnel de l'O.N.G. intervenant à Aïn El Helwé est en relation constante avec les habitants du camp, adultes comme enfants. Chaque année, un budget communication est alloué à l'O.N.G. et, en 2006, pour Olivier Dorighel, informer le public en impliquant directement les enfants du camp semblait essentiel.

Olivier a souhaité faire un ouvrage, un album, qui parlerait à la fois de leur action, du camp de Aïn El Helwé et de ses habitants. Il me contacte pour construire le contenu, réaliser le devis, organiser l'action, et coordonner la partie éditoriale (illustrations, mise en page, choix graphique, suivi de l'impression). Première urgence possède déjà les photographies prises 6 mois plus tôt par Sébastien Sindeu, photographe français, lors d'un reportage dans le camp. Très vite, la mise en place s'organise. Les enfants vont suivre une semaine d'ateliers d'écriture, à Saïda, dans les locaux du Centre Culturel Français.

 

 

Deux animateurs de P.U. particulièrement proches des habitants du camp sont chargés de trouver 16 volontaires de 12 ans environ, moitié libanais, moitié palestinien.

L'importance de ce détail réside  dans le fait que des conflits opposent souvent les deux nationalités et nous voulions qu'ils créent cet album en commun. Trouver des enfants bénévoles pour sortir du camp et réaliser un livre ne fut pas compliqué. Pour la plupart d'entre eux, ce fut la première fois qu'ils passaient le barrage, quittant le camp officiellement habité par 45 000 réfugiés selon l'UNRWA (mais en réalité plus proche de 70 000 habitants pour une ville qui en compte à peine 30 000 de plus). Ils découvraient Saïda pour la première fois, autorisés et conduits jusqu'au centre culturel français de la ville.

 

 


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Sommaire
CréAtions "Cheminements"

Ateliers d’écriture

 

Petit Labyrinthe Intérieur

 

Revue en ligne CréAtions n°195 "CHEMINEMENTS"
annoncée dans le Nouvel Educateur n°195 - Publication : novembre/décembre 2009

Enfants et adolescents de 10 à 18 ans, I.M.E. et ITEP Les Terrasses de Mahon, Luneville, (Meurthe et Moselle) - Intervenante : Marie-Florence Artaux, Art-Thérapeute - Atelier d’écriture, atelier d’expression dramatique

 

Petit labyrinthe intérieur

 

L'entrée du labyrinthe

Le labyrinthe désigne dans la mythologie grecque une série complexe de galeries construites par Dédale pour enfermer le Minotaure. Par extension, un labyrinthe est un tracé sinueux, muni ou non d’embranchements, d’impasses et de fausses pistes, destiné à perdre ou à ralentir celui qui cherche à s’y déplacer.

En tant qu’art-thérapeute, le mythe du labyrinthe me paraît un support propice à générer chez les enfants dans le cadre d’un atelier d’expression toutes sortes de questions existentielles et imaginaires. Le labyrinthe représente l’Homme face à son univers, perdu, ne sachant d’où il vient, où il est, où il va, et cherchant à sortir de cet état en posant des questions sur sa condition humaine.

Serge Boimare* a montré que les mythes pouvaient aider les enfants à métaphoriser leurs craintes face aux apprentissages et à la vie. Les figures mythiques jouent alors le rôle d’un espace identificatoire contenant permettant de faire levier vers autre chose. L’inscription culturelle des émotions, des pulsions ou des fantasmes aliénants permet à l’enfant de leur trouver des représentations plus distanciées et permet à la pensée via l’écriture de mettre en mots ce qui, auparavant, était trop massif, trop envahissant.

Les enfants ont suivi un chemin d’écriture qui ne fut pas tracé à l’avance. Il n’y a pas de chemin pour créer. Il n’y a pas de chemin pour écrire. Le chemin se fait en marchant, en écrivant. Les enfants ont pris le risque de ne pas savoir quoi écrire, ni comment écrire mais ils ont écrit… Sur l’amour si difficile à décrire, sur leurs sensations, sur leurs souvenirs partageables, sur leurs secrets indicibles, sur les portes qui ferment et celles qu’on voudrait enlever, sur leurs peurs et leurs rêves…

Les enfants, qui n’ont pas pu écrire, ont joué des scènes qui n’avaient pas de chemin non plus… A partir de trois fois rien, un mot, une brindille, une ritournelle, un tissu brillant, ces enfants ont écrit et joué en apprenant qu’ils avaient besoin de l’autre pour cela… L’autre pour jouer, l’autre pour être lu et entendu…

Ainsi, notre première piste d’écriture est celle du labyrinthe : parler du labyrinthe de Dédale et du Minotaure, lire des textes sur les labyrinthes, fermer les rideaux, écouter une musique qui fait peur, s’allonger dans la pénombre, écouter les bruits du silence et écrire en s’appuyant sur le déclencheur suivant « J’entre dans un labyrinthe… »

Le couloir de la nuit

Le jardin intérieur

Le salon d'amour

La pièce des secrets

Le boudoir de moi

La cour des géants


*Serge Boimare, L’enfant et la peur d’apprendre, Paris, Dunod, 1999.


Ecriture, dessins, collages, peintures.

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cheminements

 

De la correspondance en passant par l'artothèque

Revue en ligne CréAtions n°195 "Cheminements"
annoncée dans le Nouvel Educateur n° 195 - Publication novembre/décembre 2009

Classe de CP, Ecole Anita Conti, La Ferrière (Vendée) – Enseignante : Paquita Blanchard
IME Le Gué Braud, Fontenay le Comte (Vendée) – Enseignant : Thierry Quintard

 

De la correspondance en passant par l'artothèque

Un projet puise fréquemment dans les lectures, les échanges, les contacts humains et on se lance dans l’aventure. Dans cette correspondance menée entre une classe de CP et des élèves en IME (Institut Médico-Educatif), les relations humaines sont primordiales et servent de « déclic ». Nous, les enseignants, avons donc échangé tout au long de l’année.

 

  Décembre à février : le projet germe.

 Mars : le projet démarre :

* Les premiers écrits.

*  Le fonctionnement des échanges des réalisations plastiques.

Avril à juin : le projet se poursuit.

Les enfants de l'IME commentent les Créations des enfants de CP.

Les enfants de CP commentent les Créations des enfants de l'IME.

Juin : les enfants se  rencontrent 

 

 Correspondance, écriture, peintures, travail corporel, photographies, vidéo.

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