Revue CréAtions en ligne "Auteur à plusieurs : coopérer en créant" n° 202 - avril 2011 - SOMMAIRE

Avril 2011

 

CréAtions "Auteur à plusieurs:coopérer en créant"

annoncée dans le Nouvel Educateur N°202

Publication : avril 2011

 
Ont participé à l’élaboration de ce numéro : Jacqueline Benais, Simone Cixous, Anne Hadri, Katina Iérémiadis, Agnès Joyeux, maud Léchopier, Anne Roy, Eliane Trocolo.
Crédits photos : Sylvie Lamandé, Mayvonne Gloaguen, Michel Colas, Anne Gauchet, Jacqueline Benais, Anne Hadri.

 

   titre de l'article niveau de classe thème techniques utilisées artiste
Auteur à plusieurs : coopérer en créant   édito    

Un portail ouvert sur le végétal...

primaire

... dans le cadre de la création d'un sentier d'interprétation. Les arts plastiques au service d'un projet d'étude du milieu.

collage
aluminium gravé
dessin d’observation

 

L'ombre de la sorcière,
adaptation d'un album de jeunesse

maternelle :
GS
Après la lecture d'un album de jeunesse

film d'animation
papier découpé

 

Trois classes, deux histoires, un chien

élémentaire :
CM1 et 2

Projet de correspondance et écriture d’une histoire écriture, encres,
déchirage, découpage et collage de papier
 

L'art dans l'are

primaire Une semaine d'arts  plastiques  installations  

Une aventure textile

maternelle : PS
L'exposition des oeuvres d'un artiste dans la galerie de l'école déclenche des productions. tableaux de fils,
graphisme,
tissage, couture
 

Sculptures sonores

élémentaire : CP-CE1  Sculptures sonores

argile
matériaux divers


"Dans mon petit, cœur il y a...

maternelle Un projet "Cinéma" dans le cadre du Contrat Local d’Education Artistique de la ville de Torcy (71) permet aux enseignants qui le souhaitent de bénéficier d’un intervenant dans un domaine artistique. cinéma d'animation  
 

La ville buissonnière

centres de loisirs écoles: temps méridien

Réalisation de modules permettant aux enfants de s’approprier différemment chemins et espaces de leur ville. dessin, volume, installations  
 

 Mandalas

Tous niveaux  primaire

Avant la" grande lessive", chaque enfant initie ses parents à une technique vue en classe
Mandalas

craies grasses,
collage,
installations, d'éléments naturels


Des jeux pour apprendre à se connaître Forum Mondial sur l'Éducation

Troisième festival du Jeu en Palestine.    

  Voir également:  CréAtions N° 89 "Coopérativement" novembre-décembre 1999

 

 

Edito: Auteur à plusieurs : coopérer en créant

Revue en ligne CréAtions n°202 "Auteur à plusieurs : coopérer en créant"
annoncée dans le Nouvel Educateur n°202 - Publication : avril 2011

Edito

 

Edito :

Auteur à plusieurs : Coopérer en créant

En Pédagogie Freinet, si la pratique artistique met en avant la singularité de l’expression de chaque élève, elle prend toujours en compte l'interaction avec le milieu. Nous entendons par milieu à la fois le lieu, l'endroit où vit l'enfant, où se déroule le projet mais aussi les partenaires, les acteurs sociaux que l'enfant rencontre ou côtoie dans son quotidien : autres classes, centre de loisirs, lieux culturels, etc. L’organisation coopérative du milieu, à laquelle la Pédagogie Freinet est attachée, encourage ainsi une démarche singulière d’auteur et permet à l’enfant d’être acteur au sein d’une communauté dans laquelle règne un certain climat : «Un climat communautaire, seul capable de soutenir et de valoriser les émotions, de permettre le dépassement de l'expression individuelle, la mise en partage des découvertes et des techniques, l'approfondissement du projet initial qui s'enrichit de tous les courants d'influences, naissant et s'épanouissant dans la chaleur des échanges entre les enfants, et entre l'éducatrice et les enfants ».*
Les témoignages proposés dans ce dossier intitulé « Auteurs à plusieurs : créer ensemble » présentent des situations de pratique de l’art sur la base du partage et de l’échange : si, le plus souvent, les œuvres produites sont collectives, chacun a eu la liberté d’explorer à son rythme et selon ses aspirations les formes, les matériaux, les couleurs, les sons, les thèmes qui lui sont propres, etc. : albums illustrés, films d’animation, expositions et installations dans la cour de l’école, dans le quartier, à travers la ville devenue «ville buissonnière», la médiathèque ou sur les sentiers du Parc du Verdon, concert de sculptures sonores, etc. A chaque étape du processus créateur (de l’exploration initiale à la production finale), les enfants sont amenés à s’ouvrir aux autres. Des liens très forts se tissent entre les classes et la communauté environnante : parents, habitants du quartier, randonneurs, générations différentes, partenaires, artistes locaux, structures à vocation d’animation et de développement culturel. Cette communauté est tantôt partenaire du projet, tantôt elle en est la destinataire.
Le déclenchement de la création artistique peut s’appuyer comme ici sur la visite d’une exposition, d'une fabrique, la rencontre d’un artiste, un projet communal voire régional, un événement récurrent comme l’opération de la « grande lessive », mais aussi tout simplement sur la vie d’une classe, sur les liens entre les classes d’une même école ou d'écoles éloignées. Les murs de l’atelier se déplacent, s’entrouvrent, disparaissent parfois même afin de toujours élargir les champs du possible de la création. L’élève explore des univers différents et inhabituels, des langages et des modes d’expression singuliers, des outils, des supports à géométrie variable, plus ou moins éphémères et des lieux diversifiés qui viennent fertiliser ses sens, son geste et son imagination. Les frontières s’estompent et laissent la place au jeu libre et au croisement des différents domaines comme les arts plastiques, la littérature, l’étude du milieu, la musique, le cinéma d’animation, etc. Toutes ces rencontres et ces expériences enrichissent la pratique artistique et la créativité de chacun.
L’enfant s’engage « à modifier le regard de l’autre » : « rêve, émotion, imaginaire, création artistique, approches ludiques, sont autant de façons de captiver le visiteur pour lui révéler la valeur cachée d’un patrimoine »**. Au détour d’une rue, d’un sentier, au fil des pages d’un album illustré ou au bord de l’are tracé sur le sol de la cour, acceptant de bon gré l’invitation au voyage, le promeneur découvre la maison des chats, la grotte et l'ombre de la sorcière, la marelle poétique, le mandala géant, le portail végétal, l’arbre à poèmes, etc. ; il se laisse peu à peu transporter par les messages anonymes et accepte lui aussi de reconstruire dans son imagination les lieux de son quotidien.
* Madeleine Porquet, « Art d’atelier », in Revue Art Enfantin N°10, mars 1962.

** cf.article
« Un portail ouvert sur le végétal », Revue en ligne CréAtions d’avril 2011, Site Coop Icem.


 

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Un portail ouvert sur le végétal

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annoncée dans le Nouvel Educateur n°202 : Publication : avril 2011

Classe unique : GS, CP, CE1, CE2, CM1, CM2 - Ecole primaire de Trigance - Enseignante : Sylvie Lamandé

Un portail ouvert sur le végétal

(dans le cadre de la création d'un sentier d'interprétation)

 

Une invitation au voyage
« L’interprétation propose un traitement inventif et créatif des informations à communiquer, afin de les rendre accessibles et attrayantes pour le public : rêve, émotion, imaginaire, création artistique, approches ludiques, sont autant de façons de captiver le visiteur pour lui révéler la valeur cachée d’un patrimoine, perçue autrement par les seuls spécialistes et scientifiques. »

L'école travaille en partenariat avec le Parc Naturel Régional du Verdon. Les élèves, en portant un regard nouveau et affiné sur leur environnement, produisent toutes sortes de traces: des écrits, des schémas, des croquis, des peintures, des gravures, des textes de synthèse ou de compte-rendu (pour le journal et le site de l'école), des textes poétiques. Ils apprennent à lire des paysages, à en tirer des conclusions ou à émettre des hypothèses sur leur évolution.  

Certaines de leurs productions sont reprises par des professionnels, afin de réaliser des modules qui sont installés le long du parcours dans le sentier d'interprétation, comme par exemple, "le portail ouvert sur le végétal".

 

Pour en savoir plus sur l'ensemble du projet et les modules créés le long du sentier: 

Le projet global présenté
sur le site de l'Ecole

Le projet global présenté
sur le site Coop Icem

 

Un portail ouvert
sur le végétal

les arts plastiques au service d'un projet d'étude du milieu, les végétaux, collage, aluminium gravé, dessin d’observation

 

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L'art dans l'are


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annoncée dans le Nouvel Educateur n°202  - Publication : juin 2011

Ecole Célestin Freinet,  Saint-Lambert-du-Lattay, (Maine-et-Loire) - Enseignants : Classes de Petite et Moyenne Sections : Sylvie Floris, de Grande Section - CP :  Elisabeth Tijou, de CE:  Karine Bouvet, de CM : Michel Colas

 
L'art dans l'are

 

C’est une tradition dans l’école, depuis une vingtaine d'années, le jeudi après-midi, pendant une heure et demie, tous les enfants de l’école de la moyenne section au CM2 participent à des ateliers d’arts plastiques.

Dans chaque classe, trois ou quatre ateliers sont proposés par les enseignants et parfois par les plus grands quand la classe de cycle 3 valide les projets présentés. Le jeudi matin sont affichés tous les ateliers du jour avec le nombre de places attribué à chaque classe. Ainsi chacun s’inscrit à un atelier pour une séance. La semaine suivante, il faudra changer d'atelier.

Chaque atelier est préparé avant 13h30 par les enfants qui y sont inscrits - ceci est important car lorsque l'atelier démarre à 14h, nous ne perdons pas de temps sur «le travail lui-même» à chercher le matériel et les outils nécessaires ; ce sont également les enfants qui rangent leur atelier à la fin. Un bilan de chaque atelier est réalisé dans les classes, chacun montrant ce qu'il a réalisé.

Lorsque le temps le permet, certains ateliers ont lieu dehors, comme le jardinage, la sculpture sur béton cellulaire, le bricolage, les créations mathématiques, la peinture sur chevalet, etc. Les enfants apprécient beaucoup ce dispositif .

Aussi, petit à petit, l’idée d’un stage «d’école» fait son chemin et depuis quatre ou cinq ans, dans notre projet d’école, est programmée une semaine d’arts plastiques en juin. Nous n'avons pas réussi à mettre en place des stages dans d’autres domaines, ceci sans doute en partie à cause du fait que d'autres moments collectifs existent régulièrement comme les ateliers d'écriture hebdomadaires.

En conseil d'enfants – réuni une fois toutes les deux semaines - l’équipe propose donc d'organiser une semaine d’arts plastiques, avec des ateliers plutôt en extérieur et une exposition en fin de semaine. Il n'y a pas de thème défini à l'avance. Le matériel utilisé pour ces ateliers à l’extérieur est différent de celui utilisé à l'intérieur : beaucoup de récupérations, et en grande quantité !

 


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suite de l'article

une semaine d'arts plastiques, installations

 

L'ombre de la sorcière

 

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annoncée dans le Nouvel Educateur n°202 : Publication : avril 2011

Classe de GS, Ecole primaire Champ Cordet, Torcy (Saône et Loire) - Enseignante : Hélène Seguin - Intervenants : Jean François Large (coordonnateur départemental du dispositif école et cinéma), Vincent Limonet (accompagnateur culturel)

 

L'ombre de la sorcière

 

Dans le cadre du Contrat Local d'Éducation Artistique de la ville de Torcy les classes bénéficient chaque année d'un parcours culturel : théâtre, littérature, arts plastiques, cinéma, danse, musique.
Parmi ces propositions, j'ai choisi d'emmener mes élèves de grande section dans une aventure cinématographique avec la réalisation d'un film d'animation : " L'ombre de la sorcière ".

 

Début du projet

 

"École et cinéma"

Cette année le thème "d'école et cinéma" est  ombre et lumière .

Dans ce cadre, les enfants se rendent au cinéma pour visionner Prince et Princesse d'Ocelot.

 

 

Choix d'un album

Nous lisons plusieurs albums sur le thème " ombre et lumière ". Après discussion avec les enfants nous choisissons de faire une adaptation de l'album d'Olga Lecaye " L'ombre de l'ours " aux éditions "Ecole des loisirs". Tout en gardant une trame identique à l'album, nous inventons de nouveaux personnages, de nouveaux lieux et nous écrivons une nouvelle histoire : l'ombre de la sorcière.

 

Visite à la Maison du Terroir de Genouilly

La maison du terroir est un lieu culturel: salle de spectacle, bibliothèque, centre de ressources autour de l'image animée.

Jean-François Large, bénévole de l'association qui gère le lieu, nous accueille et nous fait découvrir le cinéma et les techniques d'animation.

Sur place les enfants manipulent les tables de prise de vues équipées d'une caméra fixe reliée à un ordinateur. Un logiciel permet aux enfants de capturer des images, de les associer pour créer un court film d'animation.

 

  


après la lecture d'un album de jeunesse, film d'animation, papier découpé



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Trois classes, deux histoires, un chien


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annoncée dans le Nouvel Educateur n°202 - Publication : avril 2011

Classe de CM1/CM2, Ecole publique de Saint-Maudet, Clohars-Carnoët (Finistère), enseignante Maryvonne Gloaguen - Classe de CM1/CM2, Ecole Toulouse-Lautrec Saïx (Tarn), enseignante : Leslie Chiche - Classe de CM1/CM2, Ecole du Lendemain, Montagne (Isère), enseignant: Michel Duckit

Trois classes, deux albums, un chien

 

Dans le cadre de notre projet de correspondance et de voyage-échange, Michel et moi proposons aux enfants d’écrire une histoire en alternance. Ma classe décide d’écrire également sa propre histoire.
Mes élèves proposent aux correspondants de Montagne de choisir les personnages et les lieux. Dans leur réponse, ils nous indiquent les noms des personnages et les paysages mais pas le lieu : l’écriture du premier chapitre est lancée.
Leslie, que j’avais rencontrée au congrès, désire associer sa classe au projet d’écriture. De ce fait, l’objectif est modifié : en plus de la nôtre, nous écrirons une histoire avec chaque classe.
Les élèves de ma classe envoient le premier chapitre aux deux classes participantes.


Pour eux, imaginer une suite quand ce n'est pas du tout ce à quoi ils ont pensé s’avère difficile et long. Parfois, ils sont déçus du chapitre reçu qui ne correspond pas à ce qu’ils ont envisagé. Mais chacun donne ses idées et le débat s’installe: est-ce plausible, l'histoire ne risque-t-elle pas de se terminer trop vite, etc ?
Très rapidement, je me rends compte qu’ils n'auront pas le temps d'écrire leur propre histoire.
Ils désirent toujours arrêter l’écriture à un moment de suspense, un moment où les correspondants peuvent avoir plein d'idées... Il y aura douze allers-retours avec chaque classe, donc douze chapitres. Ce qui leur plaît, c'est que très vite les deux histoires sont complètement différentes. Celle écrite en coopération avec les correspondants de Saïx aura pour titre « S.O.S Québec » ; l’autre s’intitulera « Le totem mystérieux », ils en apprécient moins la fin car ils trouvent qu’elle manque d’originalité : Florian et Mélissa se marient !


Pour les illustrations, ils listent des techniques pour réaliser les fonds et représenter les personnages puis votent.

Le totem mystérieux
SOS Québec


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Projet de correspondance et écriture d’une histoire, écriture, encres, déchirage, découpage et collage de papier

 

Une aventure textile


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Classe de Petite section, école maternelle Ty Douar de Locmiquélic (Morbihan) - Enseignante : Anne Gauchet - Intervenante : Jacqueline Benais - Artiste: Daniel Cordeau.

 

 

Une aventure textile


Dans notre école de quatre classes (deux classes de petites sections 1 et 2 et deux classes de moyenne et grande sections), un espace d’exposition avec murs blancs, spots et cimaises a été aménagé en 1998 dans la salle réservée à la B.C.D.

Chaque année, l’école maternelle y expose des œuvres d’un ou plusieurs artistes, temps fort et source d'inspiration en arts visuels pour chaque classe. Les productions des enfants sont présentées à leur tour collectivement.

En 2008/2009, l’enseignante du CM2 de l’école élémentaire voisine nous propose d’inviter un artiste licier, Daniel Cordeau qui a travaillé à la Manufacture des Gobelins de Paris pendant toute sa carrière.
Elle et plusieurs de ses collègues souhaitant également faire travailler leurs élèves à partir de cette exposition, nous cherchons un lieu public plus grand pour présenter les travaux des enfants des deux écoles. La médiathèque de Locmiquélic adhère tout de suite à ce projet et nous offre ses locaux.


Au premier trimestre, une des classes de moyenne et grande sections a travaillé sur le thème du tissage après la visite de la Tisserie de Brandérion. Elle réalise une grande guirlande en tissus assemblés par couture et nœuds qui conduira vers la B. C. D. où seront exposées les œuvres de Daniel Cordeau. En même temps, elle présentera son travail « je colle, je couds, je brode, je tisse » sur un paravent.


En janvier, après le vernissage réunissant artiste, enseignants, enfants, parents et représentants officiels, l’exposition est ouverte au public pendant une semaine. Les familles peuvent revenir et sont guidées dans leur visite par leurs enfants. Les classes des deux écoles viennent également.


En février et mars, les classes des deux écoles travaillent sur le thème du « fils, tissus et tissages ». Avec ma classe de petite section, nous travaillons les tissés et les drapés. Madame Cordeau « M’ame Soaz», conteuse, nous dit des contes sur le thème du tissage et du tissu.


En avril, les œuvres de Daniel Cordeau, celles qui ont été présentées à l’école et d’autres, ainsi que les productions des enfants sont exposées à la médiathèque municipale pendant les vacances de printemps.
Pour le public, une rencontre avec l’artiste et les enseignantes est programmée un vendredi soir.

"Auteur à plusieurs : coopérer en créant "

L'exposition des oeuvres d'un artiste dans la galerie de l'école déclenche des productions, tableaux de fils, graphisme, tissage, couture.

 

Sculptures sonores


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Classe de CP/CE1, école primaire Champ Cordet, Torcy (Saône et Loire) - Enseignante : Anne Hadri - Intervenants : Vincent Limonet (plasticien), Moumen Achou (animateur)

 

Sculptures sonores

Dans le cadre du Contrat Local d'Éducation Artistique de la ville de Torcy, les classes bénéficient chaque année d'un parcours culturel : théâtre, littérature, arts plastiques, cinéma, danse, musique.
Parmi ces propositions, j'ai choisi de participer à un projet associant musique et arts plastiques pour fabriquer des sculptures sonores.


 

Début du projet

Nous collectons divers objets, différents matériaux et nous cherchons à «faire du bruit, des sons». Les enfants expérimentent plusieurs techniques: taper, frotter, gratter...
Ensuite nous installons,
dans la classe, des assemblages d'objets sonores qui restent à la disposition des élèves.


Visite chez Will Menter, sculpteur

Réalisation des sculptures

Spectacle

 

 

 

 

 

 


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sculptures sonores , argile, matériaux divers

 

"Dans mon petit cœur, il y a..."


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Classe de GS de l'école maternelle Champ Bâtard, Torcy (Saône et Loire) - Enseignante: Brigitte Franz - Intervenant : Vincent Limonet

 

« Dans mon p’tit cœur, il y a »

Court métrage réalisé par les élèves de Grande Section de l’école maternelle Champ Bâtard

à Torcy en Saône et Loire

 

Le projet s’est déroulé dans le cadre du Contrat Local d’Education Artistique de la ville de Torcy (71) qui permet aux enseignants qui le souhaitent de bénéficier d’un intervenant dans un domaine artistique. J'ai choisi le parcours «cinéma». Les enfants voient les trois films proposés dans le cadre du dispositif «Ecole et cinéma». Avec l’intervenant de l’association «Les rAts d’Arts», ils apprennent à se filmer et à être filmés. Le court métrage «Dans mon p'tit coeur, il y a» est réalisé à partir de la mise en scène de leurs explorations plastiques et corporelles autour des émotions. Il est monté par le coordonnateur départemental du dispositif «Ecole et cinéma».

 

 

  

 

Dans un premier temps, j'invite les enfants à explorer les différentes émotions ressenties par des personnages d’albums de littérature jeunesse. Au cours de cette phase, les enfants apprennent à nommer, définir, reconnaître ces émotions. Partir d'albums permet aux enfants d'avoir un regard distancié sur les émotions. 

Ensuite, lors de moments de langage, les enfants sont invités à parler de leurs propres émotions à partir de différents incitateurs : «Je suis en colère quand …», «J’ai même pas peur quand …», «ça me fait de la peine quand… », «Je suis énervé quand …», «Je déteste quand …», «Je suis rêveur quand …», etc.

Ces émotions sont traduites plastiquement, corporellement puis mises en scène et filmées par les enfants. Les enfants filment, regardent ce qu’ils ont filmé, en discutent et retravaillent l’expression. Les enfants ont un carnet de bord, mémoire de leur parcours artistique. Chacun y note, sous forme de dessins ou de dictée à l'adulte, ses traces personnelles.


Voir le film



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cinéma d'animation

 

 

La ville buissonnière


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Service Loisirs Enfance, Lanester (Morbihan) - Responsable : Marie-Pierre Beaumes

   

La ville buissonnière

 

 

 

A l’occasion du centenaire de la ville, la direction du service « Loisirs et Enfance » propose le thème de la ville buissonnière pour la vingt-deuxième édition du festival « Enfance et famille » à tous les partenaires. Elle définit ainsi les fils conducteurs :

« Faire lien et faire du lien entre les générations, les quartiers, les sentiers battus et les chemins de traverses, les routes officielles et les officieuses, la voie lactée et la sans issue, le chemin de croix et celui qui sent la noisette, les itinéraires vagabonds, les parcours obligés....
Avoir le nez en l’air et l’envie de tracer, de donner à l’autre l’empreinte de son passage et lui dire « Connais-tu cet endroit, ce passage ? En les découvrant, la ville se reconstruit dans ton imaginaire et tu me connais mieux ».

Tous s’accordent à travailler à la réalisation de modules permettant ainsi aux enfants de s’approprier différemment chemins et espaces de leur ville. Chaque module, structure en bambou, évoque un lieu choisi par les enfants.

Je demande aux Services municipaux de dessiner le plan de la ville et contacte une artiste plasticienne, Sandrine Le Maguer. Au départ, tous ont aussi le souci du développement durable dans la réalisation d’une ville buissonnière temporaire qui sera installée devant l’Hôtel de Ville d’avril à mi-juillet.

L’intervention de l’artiste est axée sur un projet de mise en espace des modules qui évoluera au fur et à mesure des rencontres avec le Service des Espaces Verts, avec les enfants et les animateurs dans les centres de loisirs et qui sera finalisé dans des ateliers qu’elle mènera pendant la durée du festival.


Tous les modules sont réalisés en relation avec un lieu spécifique de la ville.

 


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réalisation de modules permettant aux enfants de s’approprier différemment chemins et espaces de leur ville. dessin, volume, installations

 

Mandalas


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Classe de GS-TPS, école maternelle Champ Bâtard à Torcy (Saône et Loire) - Enseignante : Brigitte Franz


Mandalas

 

Chaque année, avant la Grande Lessive de printemps, j'invite les parents à venir dans la classe pour réaliser avec leur enfant une production qui sera accrochée le jour de la Grande Lessive. L'idée est que chaque enfant initie ses parents à une technique vue en classe.  Lors de cette séance à "plusieurs mains" la seule contrainte est la forme : le rond permet d'explorer une organisation dans l'espace différente de celle induite par le rectangle ou le carré. Enfants et parents sont libres d'utiliser les outils, matières à disposition dans la classe, les enfants proposent à leurs parents des techniques qu'ils ont déjà travaillées. 

Les réalisations sont accrochées le jour de la Grande Lessive.

Je montre aux enfants des reproductions de mandalas pour observer de quelle façon l'espace est occupé. Les enfants réalisent des mandalas à la craie grasse sur des plaques de liège.

 

 

Je propose aux collègues des écoles de la ville que les enfants, à la fin de l'année, réalisent un mandala collectif dans la cour du centre de loisirs avec des éléments naturels. Six classes s'inscrivent dans ce projet. Les parents sont sollicités pour collecter avec leurs enfants, au cours des promenades familiales, des morceaux de bois, pommes de pins, fougères, fleurs ... La ville de Torcy nous fournit aussi des écorces de couleurs.

Le jour de la réalisation du mandala végétal toutes les récoltes sont mises en commun et les classes arrivent à tour de rôle pour créer le mandala.

Les élèves de ma classe démarrent la construction. Des enfants travaillent à plusieurs, d'autres préfèrent être seuls.

Au fur et à mesure que les matières récoltées s'épuisent, les compositions s'individualisent et se singularisent.

Créations du mandala

Compositions

Le jour de la Grande lessive

Seuls ou à plusieurs

 



  

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mandalas, craies grasses, collage, installations d'éléments naturels

 

Des jeux pour apprendre à se connaître


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Forum Mondial sur l'Éducation - Troisième festival du Jeu en Palestine

Des jeux pour apprendre à se connaître

Festival du Jeu à Ramallah

 

A l’'occasion du Forum Mondial sur l'Éducation (FME), qui a lieu pour la première fois en Palestine du 28 au 31 Octobre 2011, l'association «les Enfants, le Jeu et l'Éducation » (EJE*) organise son troisième festival du Jeu en Palestine.

Les activités du FME sont effectuées sur quatre jours, du 28 au 31 Octobre 2010, et ont lieu simultanément à Ramallah, Haï fa, Gaza, Jérusalem et à Beyrouth (Liban). D’'autres activités sont également organisées dans le monde entier pour cette occasion.

Pour les divers groupes et mouvements de la société civile, le FME offre un espace ouvert pour la mise en réseau, le débat démocratique, la formulation de propositions. Comme indiqué dans la présentation du forum : «L’'éducation est un outil pour libérer les gens, car elle permet de prendre conscience de sa propre situation et son rôle dans la société. Le forum vise à défendre le droit à l’'éducation et célébrer son rôle en rapprochant les cultures et les pratiques. »

Le festival organisé par EJE donne l’'occasion aux participants de découvrir les jeux palestiniens, de voir comment les Palestiniens, y compris les enfants, conduisent des activités éducatives et de s'’impliquer avec les Palestiniens en jouant. Le festival a lieu dans le Centre Children Happiness. Il est sponsorisé par la municipalité de Al-Bireh, le Centre Children Happiness et le Ministère palestinien de la jeunesse et des sports.

L'’objectif principal de ces Festivals de jeu est de faire participer les enfants et les adultes dans des activités récréatives extérieures afin de les sensibiliser sur le rôle essentiel des jeux, qui peuvent servir d’outils pédagogiques et éducatifs, car ils sont une source de divertissement, mais aussi de développement personnel.

Trois principaux types de jeux seront présentés: des jeux scientifiques, des jeux à règles et des jeux populaires en bois. Les visiteurs peuvent essayer de nombreux jeux différents et chacun peut ainsi trouver des jeux à son goût ! A chaque table, un bénévole fait en sorte que tout le monde comprenne les règles, soit à l’aise, et joue d’une manière respectueuse.

Le partenaire principal qui présente les jeux sera l’'équipe du centre de Deir Amar qui comprend les animateurs ainsi que des enfants, tous préalablement formés par des spécialistes EJE. Cette équipe est renforcée d’'animateurs qui viendront des camps de réfugiés de Shuf’at et d’Al Aroub. En tout, il y a environ soixante-dix bénévoles pour faire de cet événement une réussite !

 

 

 

 

Le festival est ouvert à tous. On y accueille un grand nombre de visiteurs : non seulement les participants au FME, mais aussi les enfants de certaines écoles et le grand public, participants de tous âges et toutes origines. EJE saisit également cette occasion pour présenter de nouveaux jeux encore inconnus en Palestine.

Informations communiquées par Georges Bellot

*http://www.ejepal.org/

pour en savoir plus: www.alrowwad.org
 

 

Photos du village de Beit Fajjar par les animateurs du centre culturel Al Rowwad camp de Aïda.
ajouter au site EJE www.alrowwad.org



  

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