Revue Créations en ligne "Le corps et ses langages" n°200 - décembre 2011- SOMMAIRE

Décembre 2010
CréAtions "Le corps et ses langages"
 
revue annoncée dans le Nouvel Educateur N°200
Publication : décembre 2010

 

 

Ont participé à l’élaboration de ce numéro : Jacqueline Benais, Simone Cixous, Véronique Decker, Anne Hadri, Katina Iérémiadis, Agnès Joyeux, Maud Léchopier,  Laurence Maurand, Anne Roy, Eliane Trocolo, Claudine Vaugelade.
Crédits photographiques
: Véronique Decker, Françoise Dors, Daniel Gostain, Agnès Joyeux, Sylvie Lamandé.

  titre de l'article niveau de classe thème techniques utilisées artiste
Le corps et ses langages    édito    

Le corps en mouvement

primaire « La danse vécue en éducation physique et sportive, la danse représentée, interprétée en arts plastiques» : Interdisciplinarité
Mouvement

dessin, sculpture
danse, chorégraphie,
écriture

 
Collections maternelle : MS et GS
"La visite d'une exposition de Cueco nous invite à avoir un nouveau regard sur les choses qui nous entourent au quotidien".
collection
nature
portraits
transformations
 
Démarche de création d’un clown

Daniel Gostain

Martine Boncourt

Le clown, invariant de la pédagogie Freinet ?

Pourquoi j'aime les clowns.

improvisation,
spectacle vivant

 

 

Atelier Kapla au Congrès de l’Icem de Paris

 atelier d'adultes Un tâtonnement expérimental avec des adultes
 
volume, construction,
 

Cache-cache cochons

Ecole maternelle en Belgique

Exploration et création de marionnettes dans une classe de maternelle
papier mâché  

 

  

 

CréAtions Le corps et ses langages - EDITO

 

Revue en ligne CréAtions n°200 "Le corps et ses langages"
annoncée dans le Nouvel Educateur n°200 - Publication : décembre 2010

Edito

 

 
Le corps et ses langages

 

Etre au monde, habiter le monde, c’est d’abord habiter son corps. L'enfant explore le monde avec tout son être, en engageant « non seulement ses pouvoirs sensoriels, moteurs, imaginaires, mais encore ses possibilités mentales et sensibles, son esprit et son cœur » (*1), pour être à même de faire jaillir sa vision personnelle. Depuis son plus jeune âge, « l'enfant se découvre lui-même, apprend à connaître son corps, à la maîtriser, finalement, à l'habiter totalement. Par cette connaissance progressive, il élabore don schéma corporel, son être-au-monde. Il prend conscience des possibilités d'expression de son corps comme étant un instrument propre à traduire les sentiments les plus divers. » (*2)
A l’école, il nous semble indispensable de développer des activités où l'enfant est amené à s’exprimer, expérimenter, créer avec son corps pour en élaborer les multiples langages, formes d'expression et fabriquer ses propres images. Connaître son corps, se l'approprier à travers des approches multiples, à la fois sensibles et rationnelles, c'est accéder à une certaine forme de liberté, indispensable pour la construction des apprentissages. Représenter le monde passe, surtout chez les petits, à « l’âge du mouvement », par le filtre du vécu corporel qui conditionne leur structuration de l’espace, par exemple.
Le corps, par son positionnement dans l’espace, permet d’ouvrir la voie de la communication, comme dans cette expérience rapportée sur l’atelier d’adultes du Congrès de l’ICEM (article « Kapla »), où des adultes, étrangers les uns aux autres et donc privés de langue commune, sont placés en rond, échangent avec les yeux, s’observent mutuellement en train de construire des structures imaginaires en bois et partagent leurs tâtonnements respectifs. La posture adoptée par leur corps détermine aussi la dextérité du geste et l’équilibre de la production.
Par son rôle de symbolisation dans l’acte de création (comme créateur et comme spectateur), le corps nous apprend à maîtriser nos émotions tout en les exprimant et en engageant notre identité corporelle. « Quand tu danses, c'est l'espace qui est comme ton partenaire principal car tu en fais ce que tu veux. Tu le remplis, tu le traverses, tu le sculptes, tu l'écrases, tu le prends, tu lui parles avec ton corps et il te répond. Il devient plein de tes idées et de tes sentiments. » (*2)
Le jeu dramatique témoigne de l'épanouissement de l'expression gestuelle devenue langage, messager de la sensibilité. Ainsi, avec tout son corps bien qu’en l’abstrayant, le jeune montreur de marionnette suit de son regard assidu les mouvements de son « double » pour en faire éclore un maximum d’expression (cf. article « Cache-cache cochons »). Le clown, quant à lui, par les extériorisations du corps qu’il provoque, libère nos tensions et les émotions qu’elles traduisent. Son allure et sa présence décalée, son regard émerveillé et étonné, ses gestes, ses vêtements, qui le placent toujours en marge de la société, font de lui « le miroir de moi », mon double qui rompt ma solitude et m’aide à me distancier de mon quotidien. (cf. article «Démarche de création d’un clown»).
Le plaisir du jeu, la présence sur scène, le passage du « mouvement » au « geste », la traduction en images corporelles de ce que l’on porte au fond de soi confère au corps un véritable langage expressif. Comme pour le dessin : « Ces gestes créateurs s’inscrivent au plus profond de l’être humain, le modèlent et le guident vers une compréhension de plus en plus ouverte de l’homme et du monde.» (*2)
*1 : Madeleine Porquet (Cf. Art Enfantin n°7/8, 1961).
*2 : Jacqueline Robinson (Cf. L'enfant et la danse, 1988)

CréAtions




Tous les témoignages Le corps et ses langages

 

Le corps en mouvement

 

Revue en ligne CréAtions n°200 "Le corps et ses langages"
annoncée dans le Nouvel Educateur n°200 - Publication : décembre 2010

Classe unique de 15 élèves : GS, CP, CE1, CE2, CM1, CM2, école Primaire de Trigance (Var) - Enseignante : Sylvie Lamandé

 

 
Le corps en mouvement

Année scolaire : 2008-2009


Mes objectifs

Je propose
aux élèves
des méthodes de travail

Du mouvement au dessin :
Travail de recherches plastiques :
Comment traduire le mouvement dans les dessins? Recherche d' œuvres d'art, liste des procédés utilisés, essais et finalisation des créations.

Sculpture :
Mise en œuvre de projets personnels de sculptures sur le thème de la danse, « La danse vécue en éducation physique et sportive, la danse représentée, interprétée en arts plastiques», travail avec l'artiste.

dessin, sculpture, danse, chorégraphie,, écriture, mouvement

Tous les témoignages Le corps et ses langages

 

Le corps en mouvement : mes objectifs

 

 

Mes objectifs


Ce projet est une action globale s'articulant dans plusieurs champs disciplinaires, l'approche plastique se nourrit des compétences acquises par les élèves dans les autres domaines.  Porter un regard d'ordre esthétique sur le corps en mouvement, les mouvements du corps. Mettre en relation le travail réalisé en EPS (le mouvement dans la danse) et le travail réalisé en arts plastiques (représenter, suggérer les mouvements du corps, le corps en mouvement) Réaliser des productions plastiques en diversifiant les supports, les matériaux, les médiums, les opérations plastiques.
Enrichir sa culture en arts visuels, connaître différents mouvements d'art,vivre des situations de création dans la démarche des artistes rencontrés ou des œuvres analysées,travailler avec un artiste plasticien. Échanger sur ses productions. Présenter son travail, l'inscrire dans un milieu, le mettre en relation avec d'autres domaines d'expression :danse, musique. Tendre vers des réalisations dans l'espace.


Ce projet est mené en articulation avec d'autres projets (sciences, musique, EPS danse). Il permet aux élèves d'aborder le corps selon différentes approches.
L'intervention de Dominique Mercy, Artiste plasticien, apporte un point de vue nouveau ; quel regard, quelle intervention sur la matière, quelles transformations plastiques, quel rendu ?  Monsieur Dominique Mercy a déjà travaillé avec l'école de Trigance. Concernant ce projet, sa démarche artistique, les œuvres qu'il crée sont en harmonie avec le travail prévu et la démarche de création dans laquelle les élèves s'inscrivent. Les conseils donnés aux élèves au cours de leur travail viennent en complément des apports de l'enseignante. M. Mercy s'associe à ce projet, il en partage les objectifs et les conditions de mise en œuvre. Le travail avec l'artiste se fait dans le cadre d'un partenariat concert.



 
Tous les témoignages Le corps et ses langages Début de l'article Je propose aux élèves
des méthodes de travail

 

Le corps en mouvement : nos méthodes de travail

 

 

 

Je propose aux élèves

des méthodes de travail

 

La pratique régulière du dessin, du collage, de la photographie, du modelage en arts plastiques,

En faisant varier les supports et les matériaux utilisés. En parallèle, nous menons un travail en sciences sur le corps, le squelette, les muscles, les articulations, Au travers de cette activité régulière les élèves abordent les notions d'équilibre-déséquilibre, proportions, contrastes, mouvements...

Un travail de récolte, d'agencement de matériaux, de recherches de composition, d'équilibres :

Travail individuel ou à plusieurs, comparaison des productions, intervention de l'artiste plasticien qui a guidé les élèves dans leurs recherches et tâtonnements.

Une exploration sur les mouvements du corps:

Prises de croquis pendant les séances d'EPS, travail d'interprétation : épurer, suggérer, restituer de manière plastique et originale.

Réalisation de sculptures, travail de l'argile (modelage).

Un travail d'analyse d'œuvres d'art :

Lecture de reproductions, visites de musées et galeries d'art ; cet apport culturel permet aux élèves d'enrichir leurs créations personnelles.


Les productions

Toutes les réalisations donnent lieu à un travail de reportage photo et à une exposition dans les locaux de l'école.
Les sculptures sont exposées pendant la présentation du spectacle de danse contemporaine créé par les élèves et elles font  écho à leurs chorégraphies.


Tous les témoignages Le corps et ses langages Vers début de l'article

Suite de l'article:

Du mouvement au dessin

 

Le corps en mouvement : du mouvement au dessin

 

 
  Du mouvement au dessin


 

Dès l'automne puis tout au long de l'année, les élèves dessinent, analysent leurs dessins et cherchent à les améliorer :
- dessins d'observation,
- dessins schématiques de corps en mouvements,
- prise de croquis en EPS.

 

Mouvements individuels

 
   
     

Mouvements à plusieurs


Au printemps 2008, la classe se lance dans un travail de recherches plastiques :

- Comment traduire le mouvement dans les dessins?
- Rechercher des représentations du mouvement dans les œuvres d'art,
- Faire la liste de procédés utilisés,
- Explorer et finaliser les créations.


Les élèves observent des bandes dessinées, des photographies, des peintures où figure le mouvement.
Puis, ils dessinent des personnages en essayant de donner l'impression de mouvement. (cycles 2 et 3)

 



Tous les témoignages Le corps et ses langages Début de l'article Suite de l'article :
autour de la danse

 

Le corps en mouvement : la sculpture

 

 
La sculpture

Au troisième trimestre : mise en œuvre de projets personnels de sculptures sur le thème de la danse, « La danse vécue en EPS, la danse représentée, interprétée en arts plastiques », travail avec l'artiste.
Productions
Reportage photo du travail et des œuvres réalisées.
Exposition de dessins dans les locaux de l'école.
Exposition des sculptures pendant la présentation du spectacle de danse contemporaine créé par les élèves, les sculptures faisant écho à leurs chorégraphies.

Les projets de sculpture


Quelques réalisations en cours de fabrication

 

 

 



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Nous collectionnons des fruits et des légumes

 

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Classe de moyens et de grands, école maternelle du Chat Perché, Cergy (Val d'Oise) - Enseignante: Agnès Joyeux

 

 

Nous collectionnons des fruits et des légumes

 

La visite d'une exposition de Cueco nous invite à avoir un nouveau regard sur les choses qui nous entourent au quotidien.

 

Point de départ
Nous visitons en début d'année scolaire le château de la Roche Guyon (Val d'Oise). Dans les diverses pièces du château sont accrochées des œuvres de l'artiste contemporain Henri Cueco. Dans les anciennes écuries en particulier, nous observons avec attention des tableaux qui représentent avec précision des brindilles de bois, des pommes de terre, des cailloux.
Pourquoi l'artiste a-t-il choisi des sujets aussi quotidiens, aussi peu importants si ce n'est pour nous encourager à mieux regarder le monde qui nous entoure ? Dans nos cuisines aussi, il y a des pommes de terre mais nous oublions de les regarder ! Chaque enfant cite ce qu'il peut voir dans sa cuisine...

De retour à l'école, nous décidons de nous intéresser aux fruits et aux légumes. Chacun(e) est invité à apporter un fruit ou un légume de son choix. Je complète la collection. Nous nommons chaque fruit ou légume. Nous les décrivons : couleur, forme, texture, etc. (citrons jaune ou vert, poivron de différentes couleurs, pommes d'une grande variété de taille et de couleur)

Chaque enfant choisit un fruit ou un légume et le présente à tous en se plaçant devant un grand tissu noir. Chacun choisit une position mettant en valeur son fruit ou son légume. Une photo est prise de chaque présentation.

 

IMAGE A VENIR

Toutes les photos

Puis nous plaçons nos fruits et légumes sur un plateau dans la classe. Au fil des jours qui passent nous observons leurs transformations : les uns pourrissent, d'autres moisissent, d'autres encore sèchent...
Après avoir observé ces transformations de façon empirique, nous décidons de reprendre certains fruits et légumes frais et de les photographier jour après jour pour noter avec précision leur évolution.
Certains fruits ou légumes ne changent pas du tout : noix, maïs, ... Ceux qui pourrissent sont assez rapidement jetés. Nous remarquons les teintes de ceux qui moisissent, le rétrécissement de ceux qui sèchent, leurs couleurs qui deviennent plus foncées, etc.

exposition, Cueco, collection, nature, portraits, transformations

Tous les témoignages Le corps et ses langages Suite

 

Démarche de création d’un clown

 

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Par Daniel Gostain et Martine Boncourt

 

 

Démarche de création d'un clown

  

     
       

Le clown, invariant de la pédagogie Freinet ?

par Daniel Gostain

                                      

Pourquoi j'aime les clowns

par Martine Boncourt

                   

clown, improvisation, spectacle vivant

Tous les témoignages Le corps et ses langages

 

Atelier Kapla au Congrès de l’ICEM de Paris

 

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Congrès de l'Icem, à Paris en 2007 - Par Véronique Decker

 

 

Atelier Kapla

Un tâtonnement expérimental avec des adultes

 Au congrès de Paris, la société Kapla nous a prêté bénévolement le matériel d’intervention. Dix sacs énormes de planchettes.
Le groupe international a choisi de se mettre en situation de tâtonnement expérimental avec ce matériel qu'il ne connaissait pas...
Aucune consigne n’est donnée. Les planchettes, toutes identiques, permettent des assemblages par superposition et la relation mathématique entre la longueur, l’épaisseur et la largeur de la planchette fait de chaque construction une œuvre émouvante.

Certains adultes travaillent seuls, d’autres coopèrent spontanément, certains commencent par imiter le voisin et chacun montre sa personnalité et son rapport à l’apprentissage en s’appropriant le matériel:

- Deux enseignantes travaillent par imitation, avant de prendre chacune un élan personnel.

- Un enseignant va rechercher méthodiquement la verticalité et la symétrie, dans un travail concentré et isolé du groupe.

- Un collègue choisit une construction très légère, très fragile, qui s’effondre plusieurs fois, avant qu’il ne parvienne à organiser une maison qui se stabilise. Après plusieurs effondrements, mon aide technique aide à la compréhension de la technique de construction d'une réalisation très aérée et fragile.

- Trois collègues sont très mal parties, avec une construction totalement pleine, sans aucune aération et vont trouver ensemble une structure en chevrons qui va donner une tout autre image et prendre appui sur des fondations stables.

- Deux collègues travaillent seuls, l’une tout en verticalité, et l’autre sur une structure en réseau, qui ressemble à une ville.

Mais tout le monde s’observe, se regarde et profite par imitation des trouvailles des autres. Même ceux qui construisent seuls sont tout de même avec les autres, sous leur regard mais aussi avec la possibilité d’observer ce que fait chacun. J’ai disposé les sacs tout autour de la salle, pour que le centre, laissé vide, permette la vision de tous. Même si les participants ne peuvent pas tellement échanger par le langage, ils échangent des regards, ils observent et ils demandent mon aide ou s’en passent. La présence du groupe sollicite pourtant une œuvre, une production, une audace d’agir et de tenter.

Certains veulent construire un escalier en spirale et me demandent de l’aide. Immédiatement, deux autres stagiaires s’approchent pour bénéficier de l’aide technique, que pourtant ils n’avaient pas demandée. Les constructions, très différentes au départ, s’harmonisent par cette observation et les alternances de constructions avec des planchettes horizontales et des planchettes verticales se ressemblent. Même la construction roumaine et ses chevrons s’adjoint une tour construite sous ce rythme. Il reste le temps, le temps de l’observation qui parfois se substitue à l’action et qui pourtant porte autant de possibilités d’apprentissage.


Il s’agissait d’essayer, de faire avant d’apprendre à faire, de ne pas obtenir de réponse sans poser de questions et même si la langue ne permettait pas de se comprendre, il s’agissait d’oser.
Pour trouver cette audace, un regard empathique des autres, une aide particulière selon la demande, un temps d’essai, d’effondrement et le temps de nouvelles tentatives sont nécessaires.
En peu de temps, le niveau de réalisation de chacun se différencie, certains construisent vite pendant que d’autres font, défont et refont. Mais en même temps, l’imitation fait que les travaux s’harmonisent et que chacun s’adapte au groupe et s’ajuste à ses goûts.
Des yourtes, des villes, des tours coexistent et il faudrait poursuivre le travail pour complexifier par une appropriation des techniques par tous. A l’issue de l’atelier, certains n’ont rien construit, se contentant de faire et de défaire, selon différentes techniques. Il y a un étonnant silence, une grande concentration de tous, quel que soit le niveau de production.

De plus, il faudrait avoir une langue commune pour parler davantage et pour présenter tous les concepts mécaniques et mathématiques qui ont été mis en œuvre: mais l’objectif était de faire ressentir à des adultes ce que vivent les enfants à qui l'on propose d’apprendre par le tâtonnement expérimental. Et sur ce point, l’atelier connaît un grand succès.

 

 

 
  Tous les témoignages Le corps et ses langages Autres photos  

 

tâtonnement expérimental avec des adultes, volume, construction.

 

Cache-cache cochons

 

Revue en ligne CréAtions n°200 "Le corps et ses langages"
annoncée dans le Nouvel Educateur n°200 - Publication : décembre 2010

Classe de2ème et 3ème années (de 4 à 6 ans), Ecole Athénée, Waremme (Belgique) - Enseignante : Françoise Dor - Intervenantes : Morgane Prohaczka (marionnettiste) - Hannie Van de Sande (aide à la réalisation des costumes et des marionnettes) - Claire Goldfard (Composition et accompagnement musical au violoncelle)

 

 « Cache-cache cochons »
Exploration et création de marionnettes dans une classe de maternelle (année 2008-2009)


S’appuyer sur les intérêts des élèves


Cette année-là , pas de travail théâtral en perspective car Nicolas Quaglia, l’animateur-comédien avec lequel nous travaillons depuis des années, est indisponible.
Durant le premier trimestre, je me montre très attentive aux intérêts des enfants qui pourraient surgir. Jean-Baptiste apporte souvent sa marionnette préférée. Et d’autres enfants ont envie de fabriquer des marionnettes. Je me dis que c’est sans doute le moment pour entamer un travail avec des marionnettes.
Je me sens capable de construire des marionnettes avec les enfants mais pas de les manipuler. Je me mets donc en recherche d’une personne ressource dans ce domaine. En décembre, je finis par être mise en contact avec une marionnettiste, Morgane, que je rencontre une première fois pendant les vacances de Noël. Je lui explique ce que nous recherchons (quelqu’un qui pourrait tout d’abord nous apprendre à manipuler nos marionnettes…),dans quel esprit nous travaillons, le fonctionnement de la classe, nos priorités (l’expression libre, la coopération, la créativité, l’entraide, etc.). Elle m’explique comment elle travaille…
Nous décidons de programmer six séances de travail avec les enfants, nous ajouterons des séances si nécessaire.
Ces interventions commenceront en janvier et s’achèveront en avril, moment où le projet aboutit à la production d’un spectacle devant les parents d’élèves.


Immersion dans le monde des marionnettes

 



 

Premières explorations

 

 Manipuler une marionnette  L’histoire
de
«Cache-cache cochons»
La naissance
des cochons
Mise en scène
et spectacle

spectacle de marionnettes, papier mâché

               

 
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