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Décembre 2001

Je me permets de soumettre à vos réflexions quelques chiffres : à la suite de l'explosion 10000 logements sociaux ont été endommagés, plus de 2000 étant inhabitables (je ne parle pas des logements privés aussi nombreux à être plus ou moins dévastés).
La rentrée scolaire n'a pas pu avoir lieu le lundi 24 dans 69 des 184 écoles primaires et maternelles de la ville. Trois d'entre elles sont entièrement détruites et une vingtaine sont inutilisables pour plusieurs mois. 10000 enfants sont concernés sur les 28000 scolarisés.
Deux lycées devront être rasés. Dix autres sont gravement endommagés. Un collège est hors d'état de fonctionner et sept autres demandent d'importants travaux. …
Passons sur l'Université du Mirail, fermée jusqu'à nouvel ordre, l'IUT de génie chimique entièrement soufflé, 1000 chambres de résidence universitaire ravagées. La poudrerie est intacte (heureusement!) ainsi que le Centre National d'Eudes Spatiales et autres édifices construits selon les normes antisismiques dans le sud de la ville.
Question : avec quoi et selon quelles normes construit-on les établissements scolaires et les logements sociaux ?
Je ne pose même pas la question de la proximité immédiate pour certains avec l'usine AZF. Je me demande seulement quelles sont les économies sur les matériaux concernant la sécurité des enfants, car tous les établissements endommagés n'étaient pas près du lieu de l'explosion.