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Pourquoi avoir choisi la sculpture ?
Dans le monde qui entoure les enfants, il y a beaucoup de chance pour qu’ils soient confrontés à une sculpture plutôt qu’à un tableau. Surtout, il m’a paru que la sculpture permettait, plus que l’œuvre en deux dimensions, le contact physique avec l’œuvre, donc une connaissance directe.
| L’année 1995-1996 proposait des œuvres à caractère ludique (mikado géant, araignée géante), poétique (fleur géante, un oiseau, une aile), imaginaire (arc tendu avec des flèches, pique pour les taureaux, coiffe d’Indien, feu d’artifice), de l’ordre de l’impossible (clous géants, une pierre en l’aire, un siège sur lequel on glisse, un drôle de jet d’eau), humoristique (un arbre avec un fromage évoquant la fable Le Corbeau et le Renard).
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Jeux solaires
Jean-Christophe Troutot, (bois polychromes) 50 kg
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Lors d’une première visite, les enfants ont établi avec l’œuvre une communication de l’ordre du jeu. Le jeu construit l’enfant et lui permet d’exercer ses sens, d’apprendre son espace social, d’expérimenter ses activités physiques et d’acquérir des connaissances.
Il fait partie de l’activité créatrice. |
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La chose est là
Lionel Chalaye,
(acier peint) 200 kg
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vvv
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Nous avons aussi abordé des notions très variées :
- l’objet dans l’espace, le corps par rapport à l’objet ;
- l’espace ouvert et l’espace fermé ;
- le volume et les dimensions de l’œuvre;
- les matériaux (approche du toucher qui permet une connaissance concrète et précise) ;
- la découverte de l’imaginaire de l’autre.
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Le prolongement en classe s’est orienté vers un travail d’observation de « l’intervention sur la nature » (sujet traité dans Créations n° 78) et autres procédés plastiques utilisés par les jeunes artistes exposés (changement d’échelle, matériaux).
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SOMMAIRE CREATIONS N91 |
Témoignages en liberté
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Visite ludique
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