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2- Faire de la classe un foyer esthétique,
«L’art apporte le témoignage matériel d'une certaine façon d'être au monde.» nous dit Combet dans son texte «Sur le sens de l’expérience esthétique», paru dans Art Enfantin en 1960. Et c’est à ce titre que l’on peut parler d’«art enfantin», au-delà de tout jugement sur le beau et de toute considération sur sa légitimité à entrer ou non dans les musées. «Il met en jeu la totalité affective-intellectuelle de l'enfant dans son rapport avec le monde. Il concrétise, dans les signes et les couleurs, un moment de l'histoire vécue de l'enfant.», et ce dans un climat de liberté. On peut dégager deux grands axes du développement de l’art enfantin :
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