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En Chantier n°15, Sur les traces de Guillaume le Conquérant

Dans :  Histoire-Géo › Techniques pédagogiques › 
Sur les traces de Guillaume le Conquérant
Un travail documentaire réalisé par une classe de Cours Moyen à Rouen.
 

Classe de CM - Muriel Quoniam 

 

 
Un travail qui nous a paru intéressant de par ses imperfections mêmes.C’est un article documentaire réalisé par une classe de Cours Moyen et on ne peut bien sûr demander à des enfants de cet âge de réaliser un travail exhaustif sur une question aussi large. Toutefois, on peut penser que la démarche de recherche, d’enquête, d’écriture et de mise en forme est tout aussi intéressante pour les enfants que le résultat proprement dit. Nous vous soumettons donc cet article en souhaitant recueillir vos réactions, vos remarques, avec l’objectif de le prolonger, de le compléter, de proposer d’autres pistes de travail pour des recherches similaires. Peut-être aussi aurez-vous envie de nous envoyer à votre tour des travaux similaires réalisés par vos élèves ? Nous attendons vos réactions. 

Pierre Péguin
 

 

Plan de l’article :
- La méthode de travail
- Guillaume de Conquérant
- Habits, armes et défenses
- Les fortifications au Moyen-âge
- les châteaux forts

- Les fortifications des mottes
- La tapisserie de Bayeux

 

 

La méthode de travail :
 
Au retour d'une classe découverte en basse Normandie " sur les traces de Guillaume le Conquérant ", les enfants ont réalisé des articles pour le journal de l'école. Nous avons mutualisé le bilan personnel de chaque visite élaboré sur la grille suivante :
J’ai aimé / je n'ai pas aimé/ J'ai appris / Ce que je voudrais savoir
Des grands thèmes se sont alors dégagés et les enfants en ont choisi un à traiter par groupe de deux ou trois.
L'écriture a eu lieu en trois temps :
Un premier a consisté dans l'écriture de ce qu'on savait sur le sujet et ce qu'on voulait savoir. Un temps de présentation au groupe a permis de compléter le contenu, préciser le plan ou apporter de nouvelles interrogations.
 
Un second temps a été consacré à la recherche de documents pour répondre aux questions restées en suspens, ainsi que les illustrations ou la confirmation de ce qu'on savait.
Puis sont venus le temps de l'écriture et la présentation ...
Muriel Quoniam
 

 

Guillaume le Conquérant :

Guillaume est né à Falaise vers l’an 1027.
Son père est Robert le magnifique (ou Robert le Diable).
Sa mère s’appelle Arlette. Elle est une paysanne que Robert a rencontrée près du lavoir au pied du château de Falaise. En grandissant, on l’appelait Guillaume le Bâtard, parce qu’il était un enfant «illégitime» (Robert et Arlette n’étaient pas du même milieu ni mariés).
Lorsque son père est mort, Guillaume n’avait que sept ans. Il est malgré tout devenu duc de Normandie.
À l’âge adulte, il est désigné roi d’Angleterre mais doit conquérir son royaume contre Harold qui veut lui aussi devenir roi. Guillaume bat Harold à Hastings en 1066 et est alors surnommé Guillaume le Conquérant.
Il s’est marié avec Mathilde. Il meurt à Rouen en 1087.
 
Habits, armes et défenses :

Tout ce qu’il faut savoir sur les soldats Normands et Anglais… ou presque !
Les hommes à pied étaient pour la plupart des paysans recrutés par les seigneurs. Ils prenaient leurs outils pour les utiliser comme armes : massues, haches qui petit à petit ont évolué en fonction des combats.
Les archers étaient vêtus légèrement : leur carquois contenant leur réserve de flèches était attaché autour du cou ou de la ceinture.
Les cavaliers portaient des cottes de mailles, se protégeaient derrière un « écu » (bouclier allongé) et étaient armés d’une lance et d’une longue épée à double tranchant. Le pommeau sculpté était un signe de richesse.
Lors de l’attaque à Hastings (1066), les archers normands tiraient en hauteur : la trajectoire des flèches passait par-dessus la cavalerie et tombait comme une pluie sur les Anglais.
L’arbalète est nettement moins rapide comme arme !
Lors de la bataille d’Hastings, il n’y a pas que les armes qui ont favorisé la victoire des Normands. Les Anglais arrivaient victorieux de Norvège. Ils attendaient les Normands plus au nord et durent faire de la route pour les rejoindre. Ils ont commencé la bataille déjà très fatigués.
 
Sur le champ de la bataille d’Hastings, on pouvait distinguer les Anglais des Normands par leur coiffure : les Anglais possédaient de longs cheveux et de longues moustaches, alors que les Normands avaient le haut du crâne rasé et de petits cheveux sur les côtés.

 

 

 

Les fortifications au Moyen Age
Les châteaux-forts :
Nous sommes allés visiter le château de Caen, le château de Falaise et la motte d’Olivet.
Ce sont des enceintes fortifiées à l’intérieur desquelles vivait toute une population (un village). Elles étaient destinées à protéger le seigneur ou le noble des agressions.
Seuls les seigneurs avaient le droit de construire des fortifications en pierre. Les petits nobles devaient se contenter de creuser des fossés, dresser des talus et palissades en bois : les mottes féodales.
Les fortifications des châteaux étaient composées des remparts, du pont levis et de la tour de guet.
À l’intérieur, on trouve le donjon qui abrite le seigneur, une église, et des bâtiments pour que la communauté vive.
Les fortifications des mottes :
Les palissades en bois entourent la motte.
À l’intérieur, on trouve une basse cour, une chapelle et sur la motte, la tour de guet en bois où se réfugiait le noble en cas d’attaque.
Le fossé est un très grand trou qui entoure la fortification. Les ennemis devaient le traverser pour attaquer, ils devaient ensuite grimper sur le talus et franchir les palissades : pendant ce temps, les assiégés pouvaient se défendre en leur lançant des projectiles.

 

 

 

 

La tapisserie de Bayeux :
Quand nous sommes allés visiter la tapisserie de Bayeux, nous avons eu un casque qui nous expliquait l’histoire.
Elle a été brodée par la femme de Guillaume le Conquérant, Mathilde, aidée par ses servantes.
Elle est longue de plus de 70 mètres. Elle raconte l’histoire de la trahison d’Harold et de la conquête de l’Angleterre par Guillaume. Elle est présentée comme une longue bande dessinée. Des frises au-dessus et au-dessous apportent des détails sur la vie quotidienne à l’époque et facilitent la lecture.
Par exemple des archers sous la préparation au combat, des corps blessés et mutilés sous les scènes de bataille. On aperçoit même les premières scènes de vie quotidienne aux champs et le corbeau et le renard…

 

 

 

 

 

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