En français
En classe de 5ème A,
l’exposition de Francis Limerat a donné lieu à des travaux de groupes sous forme d’ateliers – écriture et vocabulaire - en cours de français. Les élèves ont choisi un atelier, travaillé devant les œuvres pendant le cours, continué chez eux.
Une séquence sur les fonctions du discours a permis:
- l’écriture de textes narratifs et explicatifs ;
- l’écriture de textes explicatifs intitulés :
« Comment F. Limerat réalise-t-il son œuvre ? » et leur transformation en textes injonctifs : « Pour réaliser une œuvre, F. Limerat doit… »
Le maniement des dictionnaires au CDI a permis de créer une boîte à mots constituée des termes relatifs aux œuvres de l’artiste – termes utilisés par les élèves en arts plastiques.
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En classe de 3ème,
une séquence sur la description a permis d’approfondir l’écriture de cette forme de discours. Les élèves ont travaillé à deux, choisi une œuvre et, pendant le cours, ont pris des notes afin de pouvoir rédiger ensuite deux textes descriptifs :
- le premier, objectif, mettant en évidence le vocabulaire technique étudié en arts plastiques et mentionnant les dimensions, les formes, les matériaux, les couleurs, l’épaisseur…
- le deuxième, subjectif, valorisant les fonctions esthétique et poétique de l’œuvre et reprenant les notions étudiées en cours de français : les impressions, les comparaisons, les métaphores, les images, le champ lexical de la beauté…
Après correction de leur brouillon, ils ont utilisé le traitement de textes pour rendre un travail présentable pour l’exposition !
Texte objectif :
Dès la première vue de l’œuvre, on remarque qu’il y a un jeu sur le découpage de la matière et la géométrie. Il n’n’y a pas de support : c’est seulement du bois peint teinté au brou de noix. On distingue avant tout quatre grands ensembles. Les deux premiers concernant la partie haute. Ces derniers sont des pleins qui, unis par l’utilisation de la même matière (planchettes de vois), du découpage identique et de l’horizontalité sont symétriques l’un de l’autre. Ensuite, l’ensemble central est composé à la fois de longues baguettes verticales et de petites horizontales. Celles-ci sont nettes, appliquées, parallèles et fines. Cela provoque de nombreux vides qui équilibrent l’ensemble général. Enfin, le denier élément est structuré avec une symétrie parfaite entre deux grilles composées de petits carreaux de dimensions identiques.
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Texte subjectif :
Cette œuvre est un colossal assemblage de planchettes qui crée une atmosphère étourdissante. Les barreaux captifs du bas de l’œuvre contrastent avec ces surfaces libres du haut. Cela fait penser à un esprit tordu et, complexe comme celui de Van Gogh et, paradoxalement, à un esprit léger et sain comme celui de Monet. Ces sortes d’échelles au milieu sont intrigantes : représentent-elles un lien entre ces deux opposés ou au contraire une barrière infranchissable ? Cette fine couche de poussière grise joue merveilleusement bien avec la lumière et rend un effet ahurissant.
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Aurélien Duplan et Michaël Moutard (3ème A)
Béatrice Garnier, Professeur de français
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