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Compte-rendu de la réunion du 23 octobre - Groupe Analyse Coopérative de Pratiques du GD44

Dans :  Région Grand Ouest › 

Présents : Anaëlle, Chloé, Paul, Anaïs, Bérengère, Mélanie, Isabelle, Gwenaëlle, Anaëlle , Marie-Reine, Claude, Céline, Sébastien, Anne, Céline, Valérie, François.

 

Faire entrer la vie dans la classe, comment ?

 

Mélanie : découpage en deux parties

  • ce qui vient des élèves : quoi de neuf, texte libre (base à « leçons »), exposés

  • ce qui vient de l'enseignant : elle saute (sorties au musée, cinéma, amener des textes d'autres enfants en lien avec ce que certains écrivent, relecture du BTJ sur « la pêche »...)

Moments importants : quand ils lisent le texte, au moment du conseil

Questionnement : Est-ce la vie avec un grand « V »?

Mélanie espère qu'ils s'approprieront ce qui est amené du dehors de la classe.

 

 

Bérengère

Même mises en place. Quoi de neuf avec les MS-GS. Elle trouve que cela manque un peu de vie.

Expos prévues.

Classe transplantée prévue à la fin de l'année, sans exploitation possible après, mais travail avant.

 

Anaïs :

Difficultés d'organiser quand on est en remplacement.

Travail à partir : du texte libre, le quoi de neuf... L'organisation de l'école est particulière (pédagogie institutionnelle selon Oury)...

 

Paul : La vie entre dans la classe au niveau du quoi de neuf surtout. La question étant d'organiser de moment comme un point de départ de quelque chose.

Au départ, difficultés à entrer dans l'écriture libre tous les jours.

Hier, c'était le premier « super c'est vendredi ! ». Ca a ouvert des portes à certains.

Autre moment important : le conseil. Ils font des propositions et cela entraîne des discussions autour.

Propositions lancées : arts plastiques (comment l'insérer dans l'emploi du temps...), les sorties (pourquoi, comment...).

Droit de circulation en place dans l'école depuis peu. Depuis la rentrée, c'est un temps de construction. Paul sent que les enfants sont curieux, ils ont envie mais peur aussi d'apprendre (peur de se tromper).

Parler du moment de la récréation comme moyen de faire entrer la vie dans la classe.

 

Chloé : en petite section

Trouve que c'est un bon niveau pour faire entrer la vie dans la classe.
Pas de temps de présentations organisés en ce moment, pour travailler sur la parole.

Essaye de faire une sortie une fois par mois (sortie dans un bois : récoltes....).

Questionnement : comment organiser ce qu'ils apportent ? Comment réguler ? Comment organiser l'écoute ?

 

Anaïs : Beaucoup de choses amenées lors du quoi de neuf.

Difficultés à exploiter/organiser ce qui est amené.

Travail sur la poésie : amener des poésies en vue d'en faire un recueil.

 

Anne :

Est aussi en remplacement.

Questionnement : Comment réguler la parole ?

 

François :

Pendant le quoi de neuf, beaucoup de choses sont dites. Projets mis en place à partir de là. Une dizaine de projets en cours. Les projets ne sont pas trop exploités pour l'instant. C'est plutôt une période où ils accumulent des recherches.

François travaille plutôt sur la partie méthodologique.

Le texte libre fonctionne bien. Un recueil a été demandé au conseil.

Des enfants (certains sont dans la classe depuis trois ans) commencent à devenir écrivain, avec des choses très personnelles, comme un vrai moyen de s'exprimer.

Présentation que de textes, à un moment où la classe est en demi-groupe. Permet de travailler plus en profondeur sur les textes : sur le titre, le fond, la forme... L'enfant auteur note et en fait ce qu'il veut. Certains textes sont, suite à cela, retravaillés.

François note au tableau les remarques qui sont faites.

Sorties « étude du milieu », tous les 15 jours environ : sans objectifs explicites. Les enfants prennent le matériel qui leur semble utile pôur la sortie. Ils ramassent.... trient, puis mutualisation en classe. Ce qui se passe est filmé ou des photos sont prises.

Il faut que ce fait régulièrement. En gros, il faut une heure et demi entre la sortie et l'exploitation.

Création libre avec des instruments de musique : de vraies expressions émergent. Chant libre. Des instruments sont sortis, étalés , ils choisissent, partent en groupe. Le but étant de créer une histoire musicale. Toutes les semaines.

 

Céline :

Départ du quoi de neuf. En attente d'une « prise en main » par les enfants.

Expression corporelle. Difficultés à exploiter une sortie, se laisser le temps d'accumuler.

 

Marie-Reine :

A gardé sa classe entièrement. C'est donc très intéressant. Mais manque de temps.

A partir du quoi de neuf. Ils sont très demandeurs, mais c'est difficile de tout mettre en place.

Revue de presse à partir de « Mon quotidien ». Ils rebondissent sur les présentations, dans leurs textes notamment.

Textes libres : ils se sont bien appropriés le fonctionnement. Mais peu de temps pour lire car pendant le temps de présentation, ils ramènent beaucoup de choses.

Correspondance : Ils l'ont demandée rapidement.

Arts plastiques à partir de la Géorgie.

Projets libres de création : musicale, plastique, où ils s'inscrivent librement.

 

Anaëlle : Quoi de neuf « Je fais partager ... »

Ramène des objets... Mais n'interviennent pas beaucoup. Comment faire évoluer ce moment-là ? Comment exploiter ce qui est présenté ?

La vie entre par l'intermédiaire de « Mon quotidien » ou par rapport à ce qu'Anaëlle ramène.

Le texte libre fonctionne. Ils écrivent beaucoup. Des textes en rapport avec l'intime pour certains.

Le conseil n'a pas encore été utilisé vraiment. Pas de propositions. Ils ont juste investi la partie « engagement, au niveau du comportement ». Un enfant a proposé d'amener son lapin, les autres n'ont pas semblé pour, l'un a proposé de faire un exposé dessus, du coup, les autres ont dit que cela pouvait être intéressant.

Ce qui fonctionne : le choix et la discussion autour des règles en sport.

Anaëlle a l'impression qu'ils compartimentent : ce qui doit être appris et ce qui ne fait normalement pas partie de l'école (« la vie »). Il semble que ce soit un problème d'habitude.

 

Sébastien: Cette année, c'est reparti beaucoup plus/trop vite que l'an dernier. Une partie du groupe classe était déjà dans la classe l'an dernier.

Quoi de neuf : en lien avec les recherches, à faire dans la journée (notamment pour le quoi de neuf du jeudi sur un pays du monde).

Beaucoup d'instruments de musique.

Créations mathématiques : l'enfant explique ce qu'il a fait, quelles propriétés mathématiques y-a-t-il dans leurs créations ? Cela crée beaucoup d'échanges.

Cahier-journal de la classe : bilan prend beaucoup de temps. Le compte-rendu des enfants journalistes est discuté.

Ils ont demandé à faire un quoi de neuf en anglais, à la rentrée de novembre.

Beaucoup de contacts avec des associations, pour « montrer les enfants », pour montrer que l'école fonctionne.

 

Gwenaëlle :

Quoi de neuf – Texte : méthode naturelle de lecture. C'est possible d'écrire des textes au CP-CE1. Dictée à l'adulte, ou prise en charge des CP par les CE1.

Présentations de ces textes au reste de la classe.
Sortie verte à la « Gournerie », à la journée : plein de choses sont arrivées à partir de ce moment.

Gwenaëlle est gênée par l'accumulation, le manque de temps pour l'exploitation.

Elle a mis en place des créations parlées, le vendredi, à la place du quoi de neuf : dire ce que l'on a envie en inventant quelque chose, ceci sur 3 minutes maximum (histoire, chant...).

 

Valérie :

faire entrer la vie dans la classe à différencier avec l'enfant-auteur.

Faire entrer la vie : Le monde arrive, donner du sens à la vie.

Valérie a essayé de faire « l'imprévu » dans la classe. Etre réactif à ce qui se passe. C'est difficile mais important.

Tout peut être source d'apprentissage.

Comprendre comment le monde fonctionne.

Pour organiser ce qui se passe : mettre en place un musée de la classe. Etiqueter ce qui est amené, donner de l'importance à ce qui est apporté.

Mise en place d'un marché dans l'école : donne du sens aux créations plastiques (penser à ranger, étiqueter le matériel : permet de favoriser la création).

Beaucoup de traces écrites : pour rendre compte (aux parents notamment), pour donner du sens.

 

Isabelle :

La vie dans la classe peut rentrer, mais il faut recentrer beaucoup sur « qu'est-ce que l'école attend dans les apprentissages scolaires ? »

les quoi de neuf tournaient autour de « nouvelles chaussures », « repas au macdo »... beaucoup autour de l'acheter.

Voir ce qui peut intéresser l'ensemble de la classe, pour pouvoir travailler dessus.

Ce qui ressortait aussi, c'était la violence dans le quartier, la famille... Isabelle n'incite pas à faire entrer le quotidien de l'enfant dans la classe, plutôt leur faire comprendre ce que l'école attend de l'enfant.

Travail avec les parents : qu'est-ce qui peut rentrer dans l'école, que les parents peuvent apporter ?

L'enfant est auteur par ce qui est créé, par des moments de présentations.

Beaucoup de sorties : comment reexploiter la vie collective de la classe ? Réseau de livres...

Développer « l'intime » de l'enfant.

 

 

Thèmes qui ressortent :

  • la vie : enfant-auteur ou vie qui vient de l'extérieur (vie de l'enfant/vie du milieu)?

  • accumuler la vie... : jusque quand, jusqu'où, pourquoi, comment ?

  • comment gérer le temps ?

  • Comment transformer des techniques, les procédures (quoi de neuf, conseil...) en processus ? Faut-il utiliser toutes les techniques dans sa classe ?

  • Force de la création

     

La vie : enfant-auteur ou vie qui vient de l'extérieur (vie de l'enfant/vie du milieu)?

Etre réactif, ouvert, sauter sur l'imprévu : est-ce possible tout le temps ? Le faut-il ?

==> Nécessité d'une organisation.

Attention à ne pas se faire piéger à sauter sur tout car au final, ce sont les enfants qui sont déjà bons scolairement, qui connaissent le métier d'élève, qui vont s'y retrouver. Il faut prendre son temps, travailler sur les procédures, afin que chacun ait des outils pour s'approprier plus facilement les méthodes de travail.

 

Les temps de Vie doivent être « institutionnalisés ». Il faut gérer le temps, la régularité.

Il faut faire attention à ne pas perdre les enfants les plus loin de la culture scolaire : l'imprévu est-il toujours en lien avec un « travail » scolaire, à qui profite cet imprévu.

 

Il ne faut pas trop différer non plus, car sinon, il peut y avoir un décalage.

 

Prépare-t-on quelque chose que l'on apporte dans la classe ? Doit-on tâtonner en même temps que les enfants ?

Voir la part du maitre.

 

Différencier ce qui est recherche-projet et imprévu qui entre dans la classe . Est-ce que cela se gère de la même façon ?

 

Un maître-auteur ne maîtrise pas tout forcément mais, il faut penser à assurer des bases.

 

Le « Je ne sais pas », dit par le maître, permet de se positionner autrement par rapport au savoir.

Il faut accepter une partie d'échec dans ce que l'on fait, la réussite continuelle ne correspond pas nécessairement à la vraie vie.

Favoriser l'interaction entre les enfants.

 

Enfant-auteur et création :

Amener l'enfant à aller au bout du projet personnel.

On n'est pas sur les mêmes domaines de travail que quand on fait rentrer la vie dans la classe.

C'est le monde intérieur des enfants qui va s'exprimer.

Deux vies différentes : la vie intérieure/la vie extérieure.

Noter les évènements qui arrivent dans la classe et dont on n'a pas su quoi faire. Envoyer nos questionnements aux autres collègues.
Envoyer aussi ce que l'on a fait/travaillé avec les enfants, pour se construire une culture, la plus ouverte possible.

Attention à prendre en compte le contexte.

Amener différents matériaux d'étude pour avoir des regards différents sur l'exploitation possible.

Difficulté soulevée quand on est en remplacement : peut-on exploiter une semaine après ? L'accumulation suffit-elle ? Accumule-t-on en vue de faire du lien au bout d'un moment ?

 

Pour la question du temps : voir la mise en place de « stage »/semaine à thème. On balise la semaine pour travailler sur un point. Mettre déjà en place des matinées ou après-midis balisées, sur un thème.

 

La notion du « lâcher prise » : que s'autorise-t-on ?

La confiance que l'on porte au groupe influe sur leur travail et la qualité de leur travail.

 

A partir des programmes : il faut argumenter pour se refaire le fil. Relier les compétences à la situation vécue.

Garder en tête que l'on doit participer à l'éducation des enfants et non plus seulement à l'instruction.

Questions posées sur l'organisation temporaire de l'imprévu : à quel moment dans la journée peut-on organiser un temps de recherche.

Différencier recherches (plus ciblées) et projets (plus créatifs).

 

RDV le mardi 7 décembre à 20h à l'école Diwan

( - commencer par l'étude des imprévus : faire des films)

 

Chacun note les évènements qui arrivent dans la classe et dont on n'a pas su quoi faire. On peut évidemment aussi envoyer lce que l'on a fait/travaillé avec les enfants, pour se construire une culture, la plus ouverte possible.

 

On envoie ceux-ci aux autres collègues sur notre liste ACP


 

3ème réunion : samedi 29 janvier à 9h aux Dervalières-Chézine.