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Grain de sel

Janvier 2011
 
La rubrique des réactions rapides, « à chaud », pour ceux qui se sentent concernés par un des articles (ou plusieurs) mais qui n’ont pas l’envie ou le temps d’apporter une contribution approfondie.
Pour apporter ton grain de sel et participer à un bulletin interactif, une seule adresse, toujours la même !
 
 
Je l'inaugure puisque je viens de l'inventer, et comme dit l'adage," qui m'aime me suive ! "

 

 

La présentation de B. VANMALLE sur le travail personnalisé m'a passionnée car je retrouve clairement systématisé ce que j'ai souvent pratiqué sans l'analyser de manière aussi rigoureuse.
Mais je n'ai jamais envisagé le mot " détendu " comme avantage pour le professeur. D'accord avec les autres avantages, d'accord aussi sur la gestion des " heures difficile s", mais je mettrais en point négatif : épuisantes, mentalement car il faut mémoriser toutes les activités et se mettre à la seconde près dans la démarche de celui qui vous appelle, ou savoir deviner un blocage, .... physiquement du fait des kilomètres parcourus dans la salle!
Je nuancerais " ne convient pas aux élèves en rupture avec le système " : j'ai effectivement connu des échecs cinglants avec ce type d'élève, mais aussi de spectaculaires déblocages. Quand la rupture est due à d'anciens conflits avec des adultes {ces haines que nous connaissons tous, souvent nées d'un détail} ou au rouleau compresseur d'un rythme de travail uniforme, le fait d'être libre de ses choix et d'avoir l'enseignant quelques minutes tout seul pour soi à la demande, peut au contraire renouer quelques fils.
J'ajouterais dans les limites : les conditions matérielles pour les enseignants du Second Degré. Je l'ai pratiqué dans un établissement où je disposais pour une bonne partie de mes heures d'une salle de bonne taille, d'un placard, et de la complicité de l'administration qui n'écoutait pas les agents de service qui voulaient que chaque soir les tables soient rangées " en autobus " (alors que je reprenais la même salle le lendemain matin} et tolérait que mes classes " vadrouillent " un peu partout dans le lycée selon nos besoins.
C'est absolument impossible dans les conditions les plus courantes {telles que je les connais maintenant}: aucun lieu pour ranger le moindre matériel,
      crédit de photocopies plus que limité (comment créer et faire évoluer un outil avec à peine une photocopie par élève et par semaine?},
      et surtout 33 à 38 élèves dans des salles qui comptent 40 chaises et des rangées si serrées qu'on ne peut s'approcher des élèves et que 3 d'entre eux doivent se lever si celui de l'extrémité veut bouger !!!
Marjolaine BILLEBAULT