Dans : Français › Principes pédagogiques ›
Janvier 2011
C'est un outil de référence individualisé, sous forme de fiches, que les enfants construisent progressivement. Le but : avoir une règle illustrée par l'exemple vivant qui a aidé à la construire. C'est la grammaire " naturelle ", fondée sur le tâtonnement expérimental.
C'est aussi un outil mnémotechnique dans la mesure où l'exemple est vivant, vient de l'enfant, est lié à son vécu, à une situation d'apprentissage. Ce qui n'est pas le cas dans un livre de grammaire et des exercices de type Bled (paix à son âme !)
C'est un classeur évolutif, dans lequel on peut rentrer par n'importe quel bout, personnel, qui pourrait (conditionnel ...) suivre l'enfant pendant toute sa scolarité, du primaire à la Terminale ! ... A condition qu'il ne le perde pas, qu'il y ait un suivi d'un niveau à l'autre (ce qui est le cas à l'école Martinon) ... Mais un enfant a-t-il le droit ou non de perdre ses affaires ? ...
Une difficulté, c'est de lui faire prendre en charge véritablement la correction de ses textes, grâce à cet outil, en se l'appropriant par une démarche qui deviendrait habituelle... II est difficile de valoriser la correction. Généralement les enfants corrigent ... parce qu'il le faut, d'abord avant publication, mais parce que j’ai souligné… Ils n'ont pas encore recours spontanément au classeur de français. Leur démarche n’est pas encore autonome, il faut aller chercher le classeur, comme on consulterait le dictionnaire. Quand ils ont passé le cap d'écrire, en CE1, s'ils ne savent pas écrire la majuscule, ils regardent la fiche ou le J'écris tout seul. Mais sur la langue, ils n'ont pas le même réflexe d'aller vers le classeur de français. Du moins pas encore.
Alors ont-ils vraiment besoin de cet outil de référence ? N'est-ce pas surtout pour nous rassurer, et comme garde-fou vis à vis des parents ? " on fait de la grammaire même si on ne fait pas de leçon de grammaire ". C'est un moyen concret de le montrer. C'est une façon de rétablir des passerelles avec les familles.
Pour moi (F.Luc), en le faisant garder d'une classe à l'autre, c'est aussi une façon de développer, dans l'école et dans l'équipe, des outils autres que le Bled.
Quant à la mise en commun et la réalisation d'un outil publiable, le Groupe girondin est un peu en recul, ou en sommeil. Mais chacun continue dans son coin.
II faudrait aboutir à un ensemble de fiches perforées, adaptables à chaque classe et à chaque enfant au fur et à mesure ... Chacun peut le codifier comme il veut dans sa classe.
Autre piste : mettre les fiches sur disquette, voire sur CD-ROM, ce qui permettrait de sortir les fiches à la demande ...
Un groupe de travail du GROUPE GIRONDIN DE L'ÉCOLE MODERNE Dominique et Jean-Luc Bellue, Françoise Luc, Thyde Rosell, ... Le 17/01/97, week-end du groupe, â l'école Nuyens, Bordeaux Secrétaire de séance : Jacques Brunet
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