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Mars 1998

 

 

CréAtions n° 81 - Spécial Poésie -  publié en mars-avril 1998

 

Le soleil mangeur de lettres


 

CE1 Ecole Victor Hugo, Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) – Enseignante : Monique Quertier

Un jour en classe, je présente aux enfants l’album de Dedieu : Le Mangeur de mots.
Quelques jours après, Soraya propose à la classe une histoire, Le Soleil mangeur de lettres, histoire qui raconte l’aventure d’un soleil qui aimait les lettres et qui mangeait toutes les lettres des livres. Il en mangeait tellement qu’il se mit à grossir et un jour il éclata. L’histoire séduit les enfants et nous décidons d’en faire un album. Mais il faut étoffer le récit. J’organise donc la rédaction collective de l’histoire.

Première séance, séance orale. Par un jeu de questions-réponses le récit s’organise : Cela se passe quand ? Où ? Le soleil mange les lettres, mais qui cela ennuie-t-il ? Les mamans ne veulent plus que les lettres disparaissent mais elles veulent quand même faire plaisir au soleil. Que faire ? Etc. les questions sont posées par les enfants et par moi, les idées ne manquent pas et parfois il faut voter pour choisir.

Une fois l’histoire complètement inventée oralement avec introduction, développement et conclusion, nous nous organisons pour la réalisation de l’album : quatre élèves vont rédiger le texte de l’histoire que nous corrigerons collectivement ensuite et les autres vont prévoir des dessins.

L’histoire est découpée en huit parties et chaque partie est prise en charge par deux ou trois enfants. Les dessins sont réalisés au crayon noir et au feutre noir sur un format ¼ raisin. (L’album sera tiré sur le photocopieur de l’école, en noir). Au fur à mesure de la réalisation, je fais des photocopies réduites des dessins et nous observons afin de voir s’il faut ou non ajouter des détails, épaissir ou réduire des traits.
 

 

Pour la maquette, je commence avec les enfants. Nous disposons des pages où le texte a été tapé simplement et des dessins reproduits plusieurs fois à des échelles différentes.

Nous cherchons la bonne disposition, le bon format du dessin et nous trouvons des idées de présentation du texte, comme le mot « grossit » qui grossit. Ce travail est difficile à mener collectivement.

Alors, après avoir vu avec les enfants l’ensemble de la mise en page, c’est moi qui fabrique la maquette.

L’album est tiré à 75 exemplaires et distribué aux élèves de CP de l’école. Chaque élève de la classe en a un bien évidemment.

Sommaire Créations 81 Spécial Poésie  

 

écriture, dessin, feutre noir