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Une classe de copains

Décembre 1999

 

 

Réalisation

 

J’avais pensé leur proposer une grande peinture collective. Mon idée était de leur permettre d’investir coopérativement la surface et de les sensibiliser à la composition. Je leur ai donc proposé quelques reproductions, parmi lesquelles une de Dubuffet qui a suggéré l’idée de collages de petits tableaux sur un fond, une autre d’Alechinsky donnant l’idée de cadre pour présenter l’ensemble du travail.

 

Je ressens le besoin de proposer un cadre au projet afin que les enfants puissent se l’approprier et y agir de façon autonome.

 

 

 Le travail s’est déroulé ensuite en trois étapes de manière très coopérative:

 

- Le fond

Il est constitué de morceaux de papier journal déchirés, travaillés à la technique du monotype-graphisme sur encre noire, puis collés sur un support. Les trous laissés pour recevoir les petits tableaux sont été peints en rouge.

 

- Les petits tableaux de la classe de copains

J’ai agrandi les photos des mimes en format A3. Les enfants les ont reproduits au fusain puis ils les ont peints. Ces scènes de vie ont été exposées, nous avons fiat un choix, et pour les découper nous avons décidé de créer un premier cadre en les entourant.

 

- Le cadre
Nous avons choisi de reprendre les couleurs du tableau et tous se sont affairés à peindre les feuilles qui ont été ensuite découpées et collées. J’ai proposé de faire les deux coins noirs pour cacher les irrégularités de nos collages.


 

 

  

Pourquoi avoir choisi Dubuffet et Alechinsky ?
Ma propre culture artistique n’est pas très grande, mais j’essaie de faire partager aux enfants ce que je découvre moi-même à travers des expositions.
En outre, j’ai l’habitude de présenter, parallèlement aux ateliers d’expression, des œuvres d’artistes (reproductions ou diapositives), soit pour connaître un artiste, soit pour ouvrir des perspectives au niveau de la couleur, de la composition ou de la technique. J’ai le sentiment que, outre l’émotion esthétique que cela peut susciter chez les enfants, c’est aussi leur permette d’atteindre une plus grande liberté d’expression : non, on n’est pas obligé de peindre sur une feuille de papier blanc, avec des pinceaux et de la peinture qui sort du bidon. !...

 


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