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Nos bonshommes

Décembre 1999

 

Deuxième étape : retour en classe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chacun prend son « bonhomme » et de la pâte auto-durcissante.


Notre fourche est d’une nature organique inanimée et le demeurera. Mais en concrétisant notre représentation, nous allons donner vie à notre idée.


Troisième étape : le défilé des bonshommes 

 

 

Chaque bonhomme possède maintenant deux bras, une tête, des mains et des pieds. Nous les collons sur des planchettes.

Ensuite, nous observons chaque bonhomme et nous découvrons dans chacun un mouvement, une expression que révèle une forme accidentelle.

Ce personnage est à la fois ce qui est là en tant qu’objet et ce qui apparaît. Cette représentation n’est pas figée. Elle bouge, elle vit dans un espace imaginaire et nous invite à franchir les frontières du rêve. Chaque bonhomme es t différent par sa structure et sa configuration, et se voit ainsi doté d’une identité involontaire. Chacun s’affirme par la différence de ses formes et devient autonome pour le spectateur qui le contemple.

Et en dépit de cette autonomie, il existe une unité qui n’est pas seulement extérieure. Certes le lien qui les unit est celui de la matière, mais ils ne sont pas conformes à une règle unique de reproduction. Ils sont différents par l’idée qui les anime. Le grand écart de l’un nous renvoie au monde de la danse, les gros poings de l’autre sur un ring…

Nos bonshommes existent en raison du sens qui se dégage de leur forme extérieure et de ce qu’ils représentent.

 

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