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Les enfants de Freinet

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Les Français ont mal à leur école, cela se confirme à chaque film qui traite du sujet. On nous montre un enseignant au milieu de ses élèves, tout à sa mission de transmettre le Savoir et les valeurs républicaines de l'école publique. Entrer en résonnance avec son jeune public est loin de lui être accordé et, à cause des tensions avec les enfants, la question du respect est posée.
Les spectateurs adultes sont sensibles au manque de respect, et ont gardé le rêve d'une école humaniste à l'écart des violences. Ils parlent par nostalgie d'un «paradis perdu», ils pourraient même évoquer avec regret la «douce France».

N'est-ce pas la nature des paradis d'être perdus ? Ou peut-on les regagner plus tard ? Ou en garder un bout pendant son existence ?

Les anciens élèves de l'École Freinet de Vence, qu'a rencontrés l'écrivain Jacques Mondoloni, ont en commun d'avoir été pensionnaires de l'établissement et d'avoir un coin de paradis dans leur mémoire. La plupart d'entre eux étaient des enfants à problèmes, ou bien issus de familles à problèmes, qui ont trouvé sur place l'affection qui leur manquait.
Jacques Mondoloni a recueilli plein d'anecdotes, d'histoires, de photos, qui reconstituent l'ambiance de l'école, de la communauté.

Les Enfants de Freinet nous permet également de traverser le siècle avec ses enjeux, de découvrir les idées, l'appétit d'innovations des années 30 et de celles d'après-guerre. L'itinéraire idéologique et politique de Freinet est abordé, et les grands points de sa pédagogie sont soulignés.

 

Jacques Mondolini, Le Temps des Cerises, 202 p.,2009, 12 €