L’atelier s’est réuni à Longjumeau, chez les Robinsons. Nous étions accueillis par le club de prévention « Alliance Prévention »que nous remercions énormément pour sa si chaleureuse hospitalité.
Pour le chantier, Francine Tétu et Laurent Ott.
Nous avons commencé la séance par un quoi de neuf/ présentation des nouveaux arrivants qui a permis de faire connaissance avec les acteurs ou administratifs locaux venus pour cette séance de travail.
Nous avons abordé une réflexion concernant les nouvelles, données par l’association TRACES, concernant leurs difficultés actuelles et en leur absence.
De nombreux acteurs présents ont souligné l’écho que ces difficultés peuvent évoquer pour nos pratiques de rue ou en milieu ouvert ; le problème de la sous-traitance dont peuvent nous charger tels ou tels financeurs, la difficulté d’accéder à des locaux, l’impossible ou la difficile pérennisation
De nombreux participants ont manifesté leur désir d’apporter un soutien à l’association Traces en se mettant à l’écoute de ses besoins.
La seconde partie de la réunion a permis à Cédric Audouart du GPAS de Rennes, de présenter les axes du travail en pédagogie sociale et de rue, que développent, en Bretagne les différentes associations du réseau GRPAS.
Le débat a ensuite porté sur les spécificités du travail de rue en regard des pratiques de préventions spécialisée.
En fin de réunion, il a été décidé que dans l’intervalle avec la prochaine rencontre, chaque participant réfléchisse aux questions essentielles, qu’il se pose, en lien avec ses propres motivations :
- Qu’est-ce que je viens chercher dans le groupe « pédagogie sociale »,
- Quel est mon besoin en venant participer à ce groupe ?
Dire ce que l’on sent personnellement au niveau d’un groupe est de nature à le faire avancer. En plus, ce travail est d’actualité et concerne chaque membre du groupe, puisque qu’il s’agit du « pourquoi je suis là ».
Cette discussion peut permettre de découvrir des traits communs aux attentes ainsi exprimées, et nous renseigner sur les caractéristiques partagées (on pense par exemple à la solitude des acteurs en présence, solitude professionnelle souvent… Qu’est-ce qu’on en fait ? Ça va toujours mieux en le disant) de participation ou d’action, que devrait contenir le « Manifeste pour le développement de la Pédagogie Sociale » , que nous nous proposons d’écrire collectivement.
Ce manifeste servirait certainement de base à une journée d’étude à organiser par la suite.
On peut commencer à concrétiser cette expression sur la liste « pédagogie sociale » afin qu’un travail ait lieu entre deux réunions.
La prochaine réunion du chantier de Pédagogie Sociale est fixée samedi 21 Novembre.
Nous souhaiterions tenir cette réunion à la Maison des Métallos. Sophie, de Traces, s’occupe de se renseigner sur la possibilité de se réunir dans ce lieu ; en cas d’impossibilité, nous pourrions l’organiser à l’EFPP.
Pour disposer de plus de temps de travail les participants ont opté pour une réunion qui se tiendrait de 10 à 17 h00.