Que signifie pour une ville le fait d'être (ou d'avoir été) ville olympique ? Chaque olympiade suscite aujourd'hui de nombreuses candidatures. Pourquoi ? Cet article présente quelques-uns des enjeux, espoirs et conséquences sur le plan politique, économique, sportif, humain.
Les colombes s'envolent : c'est le début de la fête, mais aussi la fin d'une déjà longue histoire, la fin de plusieurs années d'efforts et de rêves : sept ans depuis la désignation officielle par le CIO.
- pas de considération politique ;
- pas de JO répétés dans un même pays.
Nagoya ne sera pas choisie puisque Tokyo a organisé récemment les Jeux. Cependant, Nagano (1998)représente bien l'alternance, les Jeux d'hiver ne s'étant pas tenus en Asie depuis 1972 (Sapporo).
En noir, les villes ayant organisé les Jeux d'été, en rouge pour les Jeux d'hiver
Jeux Olympiques d’été
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Jeux Olympiques d’hiver
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I
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1896
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Athènes
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Grèce
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II
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1900
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Paris
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France
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III
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1904
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Saint-Louis
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Etats-Unis
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intercalés
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1906
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Athènes
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Grèce
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IV
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1908
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Londres
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Royaume-Uni
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V
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1912
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Stockholm
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Suède
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VI
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1916
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Berlin (annulés)
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Allemagne (annulés)
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VII
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1920
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Anvers
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Belgique
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VIII
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1924
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Paris
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France
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1
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Chamonix
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France
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IX
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1928
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Amsterdam
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Pays-Bas
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2
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Saint-Moritz
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Suisse
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X
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1932
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Los Angeles
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Etats-Unis
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3
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Lake Placid
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Etats-Unis
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XI
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1936
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Berlin
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Allemagne
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4
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Garmisch-Partenkirchen
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Allemagne
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XII
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1940
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Tokyo (annulés)
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Japon (annulés)
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(5)
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Sapporo (annulés)
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Japon (annulés)
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XII
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1940
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Helsinki (annulés)
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Finlande (annulés)
|
(5)
|
Garmisch-Partenkirchen (annulés)
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Allemagne (annulés)
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XIII
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1944
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Londres (annulés)
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Royaume-Uni (annulés)
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(5)
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Cortina d’Ampezzo (annulés)
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Italie (annulés)
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XIV
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1948
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Londres
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Royaume-Uni
|
5
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Saint-Moritz
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Suisse
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XV
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1952
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Helsinki
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Finlande
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6
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Oslo
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Norvège
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XVI
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1956
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Melbourne
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Australie
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7
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Cortina d’Ampezzo
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Italie
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XVII
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1960
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Rome
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Italie
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8
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Squaw Valley
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Etats-Unis
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XVIII
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1964
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Tokyo
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Japon
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9
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Innsbruck
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Autriche
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XIX
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1968
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Mexico
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Mexique
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10
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Grenoble
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France
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XX
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1972
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Munich
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Allemagne
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11
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Sapporo
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Japon
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XXI
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1976
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Montréal
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Canada
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12
|
Innsbruck
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Autriche
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XXII
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1980
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Moscou
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Union Soviétique
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13
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Lake Placid
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Etats-Unis
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XXIII
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1984
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Los Angeles
|
Etats-Unis
|
14
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Sarajevo
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RFS deYougoslavie
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XXIV
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1988
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Séoul
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Corée du Sud
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15
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Calgary
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Canada
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XXV
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1992
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Barcelone
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Espagne
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16
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Albertville
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France
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1994
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17
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Lillehammer
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Norvège
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XXVI
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1996
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Atlanta
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Etats-Unis
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1998
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18
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Nagano
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Japon
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XXVII
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2000
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Sydney
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Australie
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2002
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19
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Salt Lake City
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Etats-Unis
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XVIII
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2004
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Athènes
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Grèce
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2006
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20
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Turin
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Italie
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XXIX
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2008
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Pékin
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Chine
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2010
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21
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Vancouver
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Canada
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XXX
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2012
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Londres
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Royaume-Uni
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2014
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22
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Sotchi
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Russie
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XXXI
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2016
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Rio de Janeiro
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Brésil
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2018
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24
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• expérience d'organisation de grandes compétitions internationales ;
• financement des installations2 ;
• garanties de liberté d'entrée aux sportifs, représentants des comités olympiques, journalistes, touristes, etc ;
• absence de limitation d'ordre moral, politique, religieux au déroulement des épreuves ;
- qui prennent en compte le dynamisme des régions ;
- qui intègrent des données diverses : par exemple, pour Lillehammer (Norvège), le resserrement géographique des compétitions.
Barcelone, déjà candidate pour 1924, 1936, 1972, a certainement suivi plusieurs objectifs :
- affirmer une tradition d'indépendance de la Catalogne, longtemps étouffée, et qui s'exprime à nouveau depuis la fin du franquisme.
- prendre place dans une Europe des villes qui peut supplanter l’Europe des États ;
- changer sa physionomie (en reprenant une tactique déjà exploitée lors de l’Exposition universelle de 1929) et marquer sa volonté de se tourner à nouveau vers la mer.
Séoul, les JO apparaissaient comme l'occasion de cimenter une nation (la Corée du Sud) née dans des conditions difficiles et lancée dans une confrontation économique et financière avec le monde occidental.
- construction des sites avec du matériel en grande partie d’origine locale,
- pistes de ski redessinées pour préserver les forêts,
- récupération d’une ½ tonne de cartouches tirées pendant les épreuves de biathlon pour éviter la
- utilisation d’assiettes et de couverts en carton recyclable.
- réduire l’empreinte écologique en replantant après la compétition, les végétaux déracinés sur le site de ski acrobatique,
- réutiliser la chaleur résiduelle du site de curling et du village olympique,
- associer toutes les parties de la population (métis et inuits) aux diverses décisions (construction, approvisionnement, licences,…)
Le choix, pour les Jeux de 2014, de la station balnéaire russe suscite bien des remarques de la part de diverses ONG. En effet,
- 4000 personnes environ sont actuellement chassées de leurs terres,
- il n’existe qu’une petite route vers les montagnes,
- les infrastructures indispensables (voies de communication, nouvel aéroport, nouvelles centrales électriques, …) rendent le coût énorme (15 millions d’Euros). En comparaison, le budget de Vancouver (2010) avait été estimé à 2,5 millions.
Greenpace s’élève déjà contre la construction du village olympique à l’intérieur d'un parc naturel.
Olympic Genocide condamne l’organisation dans une zone où les habitants sont étroitement surveillés, avec interdiction de se déplacer d’un district à un autre sans justification officielle.
(D’après Le Monde international, 04/04/2008)
Le village olympique de Rio de Janeiro, en 2016 a été source de difficultés pour la population.
Malgré les recommandations du CIO qui limitent invitations et cadeaux, une candidature coûte cher : Albertville a dépensé 33,4 MF couverts par l'impôt (à 40 %), de grandes entreprises agissant comme sponsors, et des PMI2 savoyardes.
Une des concurrentes malheureuses, Berchtesgaden, candidate pour les Jeux de 1992, se retrouve avec un déficit de dix millions.
Des villes, pour les jeux de 2024 renoncent devant ces frais.
Ainsi, en 1986, Amsterdam, ville candidate, a connu des manifestations anti-organisation des JO, le CIO choisira Barcelone quelques jours plus tard.
- C'est aussi l'acceptation plus ou moins facile de la défaite: après le choix d'Atlanta (en 1996), Athènes, Toronto et Melbourne marquent leur déception.
Atlanta3, aurait-elle su à la fois concilier idéalisme et argent, et aurait-elle bénéficié de la distance qui la sépare de Los Angeles ?
LE CASINO OLYMPIQUE
« Le Coca-Cola l'a emporté momentanément sur le Parthénon mais personne ne peut vaincre à long terme la Grèce éternelle. » Mardi, à Tokyo, Mélina Mercouri n'avait pas le coeur à jouer la comédie. Les propos aigres-doux de la flamboyante actrice résumaient bien le sentiment général. L'élection d'Atlanta, aux dépens surtout d'Athènes (51 voix contre 35 au dernier tour de scrutin) a été partout accueillie comme la victoire du pouvoir des dollars sur l'universalité du mouvement olympique. « Si cela avait été la Grèce, on aurait pu comprendre, estimait-on à Melbourne. C'est l'argent américain qui a tout fait et c'est dommage. »
Extrait de La Croix du 20/09/1990
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- L'annonce de l'élue ne tient pas forcément (sur le plan mondial) la place médiatique espérée à travers les efforts consentis pour la candidature.
3) La sécurité
Plus ou moins agressive selon les lieux, la surveillance ne date pas du drame de Munich4. Georges de Caunes, présent à Tokyo en 1964, notait déjà l'impression d'étouffement ressentie par les participants étroitement surveillés. Les mesures de sécurité ont battu des records à Séoul : 120000 militaires et policiers (pour 13000 athlètes et accompagnateurs)
Sécurité
La hantise de l'attentat amenait les services de sécurité coréens à prendre des mesures étonnantes. Passe que les bus, les salles de presse, les lieux publics soient inspectés par des policiers et leurs chiens dressés pour déceler les bombes, mais les haies du cross-country lors de l'épreuve de fond du concours complet ?!
Extrait de L'Éperon, septembre 1988. |
4) La vie quotidienne
Un tel nombre de participants pose le problème des conditions d’accueil et d’entraînement. Les villes organisatrices ont d’autant plus de difficultés à le résoudre que l’évolution des sports multiplie les accompagnateurs : entraîneurs, médecins, kinésithérapeutes, diététiciens, spécialistes de la préparation mentale …
Année
|
Ville organisatrice (pays)
|
Nbre de pays participants
|
Nbre d’atlhlètes participants
|
1924
|
Chamonix (France)
|
16
|
258
|
1964
|
Innsbruck (Autriche)
|
34
|
1091
|
1988
|
Calgary (Canada)
|
57
|
1423
|
2006
|
Turin (Italie)
|
80
|
2508
|
1896
|
Athènes (Grèce)
|
13
|
245
|
1924
|
Paris (France)
|
44
|
2972
|
1988
|
Séoul (Corée)
|
157
|
8473
|
2008
|
Pékin (Chine)
|
204
|
10624
|
Les grands travaux, l'afflux de visiteurs, la médiatisation ont aussi un impact non négligeable sur la vie quotidienne des habitants.
Ainsi à Séoul (1988) comme à Pékin (2008), usines et travaux furent-ils suspendus, condamnant les ouvriers à un chômage non dédommagé. À Pékin encore, les " migrants " (paysans venus en ville pour échapper à la misère et employés pour la construction des stades et autres aménagements) ont été forcés de quitter la ville.
Aussi le CIO met-il en place de nouvelles mesures pour préserver l'universalité des jeux et assurer l'entrée de nouveaux sports, sans augmenter le nombre de participants.
* durcir les critères de sélection,
* limiter le nombre de participants par sport (à Pékin, 1 bateau par nation au lieu de 2 en canoë-kayak)
* éventuellement, supprimer des sports dont l'audience internationale diminue.
Personne ne peut nier qu'une ville telle que Montréal a l'emploi d'un grand stade. Celui édifié pour les JO (1976) n'en reste pas moins, douze ans plus tard, au centre d'un débat. Le stade de Montréal s'enfonce-t-il toujours dans le sol à cause d'un mât trop lourd ou ce dernier est-il savamment calculé pour maintenir le toit rétractable ? Et combien de temps faut-il pour installer ce toit : vingt-cinq minutes comme prévu, six heures comme le disent les guides, ou quarante-cinq minutes selon l'architecte en regrettant que les ordinateurs n'aient jamais été réglés (le stade n'est jamais vide assez longtemps) ?
D'ailleurs à qui serviront réellement ces installations ? Outre que les riverains n'apprécient pas forcément la multiplication des manifestations (bruit et vandalisme), les petits pratiquants ont rarement accès aux pistes et pelouses prestigieuses, sans se voir offrir pour autant d'autres solutions : une commune ne va pas multiplier ses stades.
Notons encore que, pour la zone olympique savoyarde, l'opération a connu quelques tiraillements. Certes l'emploi en est grandement favorisé, mais tous les salariés, en particulier ceux des entreprises du bâtiment et des travaux publics, ont-ils gardé du travail après la fin des travaux ?
Autour d'Albertville, entre 1985 et fin 1989, le secteur du bâtiment et des travaux publics a créé 2500 postes de travail, le quart étant constitué d'intérimaires, souvent venus de très loin. Pour éviter un surplus de main-d'oeuvre inemployée après les Jeux, il fallait compter sur le sens des responsabilités des entreprises et sur les futurs grands travaux comme le chantier de l'autoroute de Maurienne. Les autres secteurs d'activité, comme le tourisme, n'ont profité de l'effet olympique qu'après les Jeux et Albertville a vraiment changé : nombreuses infrastructures modernes, et une vie qui se maintient (en particulier dans le domaine culturel) dans cette petite ville où des signes de la mémoire des JO restent visibles.
En 2016, la ville de Rio se pose la question de l'avenir.
2. PMI: Petites et moyennes entreprises
3. Cette élection a été d'autant plus controversée que la ville d'Athènes était aussi candidate pour cet anniversaire du centenaire
4. un groupe de Palestiniens prend en otages des sportifs israléiens. La police allemande finit par donner l'assaut. Bilan, 11 morts.
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village.odt | 13.65 Ko |
suite.odt | 9.59 Ko |